Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Luxuriance
parfums suspendus
le paradis d’ailleurs
isabella
19 réflexions sur « Luxuriance »
En apesanteur
Dans le parfum des Roses
Le vaisseau du Ciel
Echappée d’ Eden
la nef ruisselante
de verdure, de fleurs
Offrandes de luxe
Sur l’autel des délices
Une efflorescence
Je hante et me promène en ce palais
Pour y trouver la paix et la sérénité.
Au pied de ce temple de verdure
Je dépose une flamme en hommage
A la beauté, à la grâce, à la vénusté
De ces jardins paradisiaques ;
Ils procurent à ceux qui s’y arrêtent
La force de vivre aux abords de la cruauté,
De la férocité et de la laideur alentours,
Un intermède de douceur et de charme
Où nous trouvons l’énergie nécessaire
Qui préserve en nous cette plage de quiétude.
La nature est une douce consolatrice,
Une source d’eau pure où je m’abreuve,
Où chaque parcelle de beauté
Est un présent que m’offre la vie.
De retour sur ce palace
Où ce luxe de végétation abonde
J’avoue finalement lui préférer l’humble jardin.
J’aime en silence mon petit coin de terre
Sur lequel en ce moment la pluie ruisselle
Et qui sans statues, sans colonnes, sans terrasses
Est merveille, beauté et splendeur.
Abondance de bien ne nuit pas
et tandis que corne cette évidence
et que la danse végétale nous enveloppe
d’un camp à l’autre nous allons folâtrant
il y a un équilibre suspendu à un souffle
des dégradés qui lentement nous abordent
ces degrés qui font du monde la complexité
personne n’a peur ici de s’y brûler
on est touché par la grâce des lieux
certes c’est fouillis et d’une densité inouïe
mais la profusion à la beauté ne nuit pas
ici et maintenant on ne s’ennuie
le sang nous empourpre le visage
d’agréable manière
devant tant de matière
Jardins suspendus
une mise n scène
folies bagatelles
Bonjour à tous, ici. Les premiers commentaires me paraissaient bien se compléter, un peu comme un cadavre exquis dont on se demande quelle est finalement la part du hasard, et j’ai essayé de les agencer ensemble, pour un hommage commun au lac Majeur. J’espère que Monique et Ossiane ne m’en voudront pas, pour les tout petits changements apportés. Merci encore à Ossiane pour cet espace si convivial. Amicalement.
Echappée d’Eden
La nef ruisselante
De verdure, de fleurs
En apesanteur
Dans le parfum des roses
Le vaisseau du ciel
Offrande de luxe
Sur l’autel des délices
Efflorescence
Aux parfums suspendus
Le paradis d’ailleurs
Isabella !
Comment vous en vouloir Hazlo devant cette belle cascade de mots en fleurs si jolie et si fraîche.
_____
« Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté. » *Baudelaire
Entre les bassins, les massifs de buis
L’odeur des roses et des lauriers
Entre les balustrades, les colonnes
Les anges, Les déesses et les dieux
Entre les papillons et les coccinelles
Les oiseaux et les libellules
Dans ce décor soigné en devanture
C’est tout un livre de contes qui s’ouvre
Chaque page qui se tourne
Nous raconte une histoire merveilleuse
Le rêve s’invite à chaque mot, chaque fleur
Pour faire de ce jardin suspendu
Un Palace enchanteur, où chaque regard
Nous entraîne en un délire onirique.
_____
Belle journée à tous et belles vacances aux enfants.
Extrait de » haïkus sans frontières » d’ André Duhaime.
…Le renku, poèmes liés , est aussi une forme classique de la poésie japonaise…
Merci Ossiane pour cette page très douce. Hazlo , c’est une composition pleine de charme à laquelle je me permets d’ajouter:
Jardins suspendus
Une mise en scène
Folies bagatelles
Opéra baroque
En théâtre de verdure
La danse des roses
Très belle journée à tous.
Le temps il a passé
Et la Nature dévoile
Un palais son superbe
De son simple apparât
De verts en feuilles nues
Les troncs dans leurs solides
La vie ses bels de purs
Dans ses rares amitiés
Qui traversent les temps
D’un désir fou de bon
Dans le courant
Ensemble
Que se serrent les coeurs
En émotions merveilles
De partager Ô temps
de promontoire en monticule
de motte castrale en ziggourat
tout est débordement
dans une belle symétrie
cela nous laisse pantelant
tant l’effet est saisissant
les jardins suspendus
la perspective élevée
la graduation du trait
et cette brillance riante
qui amorce et décompose
en strates, en strophes
paie de retour celui qui l’ose
on n’est pas dans l’ankylose
le mouvement joyeux est partout
ce chapiteau si dense
ouvre un nouveau chapitre
à la danse et ces montants dressés
ne font pas de nous un public pressé
y a t il des saltimbanques
dans ce massif ensemble
Le temps s’est arrêté
Tout est resté intact
Dans l’intime pur moment
Bonsoir Annick. J’aime beaucoup ce que tu viens d’écrire et je crois savoir pourquoi.
_____
Qu’est-ce que la luxuriance, si ce n’est ce que nous montre cette image ? Cette vivacité, cette surabondance ? Est-ce de l’ excès ce qu’elle suscite et provoque? Est-ce un délire cette profusion de romantisme que la beauté enclenche ? Pourquoi en serait-il ainsi ? N’est-il pas normal d’avoir de temps à autre ce souffle de bien-être ? Ce jardin suspendu à la paroi de son âme ?
______
Il y aura toujours quelque part sur la terre
Un rayon de soleil pour donner de l’éclat
Faire naître un sourire dans un regard
Montrer la plus jolie face du monde
Il y aura toujours la beauté en échange
Sur le flan de la colline, au fond de tes yeux
Des fleurs qui s’accrochent sur leur tige
Comme les mots sur le bord de tes lèvres
Il y aura toujours un coin de paradis
Pour trouver le calme et le repos
Des poèmes pour rêver, se délasser
Oublier, se détendre, trouver refuge
Et puis il y aura toujours ceux qui se cherchent
Et qui peut-être un jour se trouveront
Dans cette même attente
Faite d’amour, faite de joies.
____
Une nuit de repos que je souhaite à tous belle et douce.
On my way to heaven
J’ai raconté le monde
En jardins suspendus
En ses chemins perdue
L’innocence dans mes mains
On my way to heaven
J’ai écrit l’univers
En ligne ou de travers
La poésie en fleurs
s’étageait dans l’éther
Et j’avance vers les cieux
Entre musique et silence
Et j’écris comme je pense
Et je flâne sans rêver
On my way to heaven
Anosmique le jardin
En gouttes sur mon sein
La rosée qui pleuvine
On my way to heaven
Oui pleuvine la rosée
Rivière en mon sein
Petite pluie sur mon cœur
Petite pluie sur les toits
De mes rêves, mes galères
On my way to heaven
Poème à haute voix
Volupté sous mes doigts
On my way to heaven
Mon corps est mirage
L’écorce et le bois
Volupté sous mes doigts
Caresse minérale
Entre ocres et galets
Mes mots s’en sont allés
Danser dans les allées
Des étages de roses
On my way to heaven. to G.
pièce montée
d’entre horizontalité et verticalité
point d’allées et venues
restons à l’étage
sans transversalité entre les degrés
au saqqarah de mon coeur
les étages
marquent d’une ardeur monotone
la gestuelle
d’êtres pétrifiés
en leur nudité compassée
passants
passons notre chemin
n’attendons pas
que le champagne
versé au sommet de la pyramide de cristal
n’atteigne
le bassin rond
de nos intentions
soyons lucides
élevons
sur les cinq doigts tendus
de cette main
offerte
le doux soleil d’automne
en sa caresse
advenue
du vent levé au petit jour
Bonjour Monique,
j’aime ton poème, tes mots,
et les quatre dernières strophes,
c’est bel d’attente pure sa jolie…
de bel désir fort grand
d’un amour son profond,
tendre admiration, souffle coupé,
devant la belle Humanité,
car un Humain son bel son pur son joli,
cela laisse un jardin de saveurs,
rien à faire, ni le temps, ni le tant,
ne peuvent éponger,
tout reste son intact,
de purs moments vivants,
si douce Humanité qui s’est trouvé de belle…
En apesanteur
Dans le parfum des Roses
Le vaisseau du Ciel
Echappée d’ Eden
la nef ruisselante
de verdure, de fleurs
Offrandes de luxe
Sur l’autel des délices
Une efflorescence
Je hante et me promène en ce palais
Pour y trouver la paix et la sérénité.
Au pied de ce temple de verdure
Je dépose une flamme en hommage
A la beauté, à la grâce, à la vénusté
De ces jardins paradisiaques ;
Ils procurent à ceux qui s’y arrêtent
La force de vivre aux abords de la cruauté,
De la férocité et de la laideur alentours,
Un intermède de douceur et de charme
Où nous trouvons l’énergie nécessaire
Qui préserve en nous cette plage de quiétude.
La nature est une douce consolatrice,
Une source d’eau pure où je m’abreuve,
Où chaque parcelle de beauté
Est un présent que m’offre la vie.
De retour sur ce palace
Où ce luxe de végétation abonde
J’avoue finalement lui préférer l’humble jardin.
J’aime en silence mon petit coin de terre
Sur lequel en ce moment la pluie ruisselle
Et qui sans statues, sans colonnes, sans terrasses
Est merveille, beauté et splendeur.
Abondance de bien ne nuit pas
et tandis que corne cette évidence
et que la danse végétale nous enveloppe
d’un camp à l’autre nous allons folâtrant
il y a un équilibre suspendu à un souffle
des dégradés qui lentement nous abordent
ces degrés qui font du monde la complexité
personne n’a peur ici de s’y brûler
on est touché par la grâce des lieux
certes c’est fouillis et d’une densité inouïe
mais la profusion à la beauté ne nuit pas
ici et maintenant on ne s’ennuie
le sang nous empourpre le visage
d’agréable manière
devant tant de matière
Jardins suspendus
une mise n scène
folies bagatelles
Bonjour à tous, ici. Les premiers commentaires me paraissaient bien se compléter, un peu comme un cadavre exquis dont on se demande quelle est finalement la part du hasard, et j’ai essayé de les agencer ensemble, pour un hommage commun au lac Majeur. J’espère que Monique et Ossiane ne m’en voudront pas, pour les tout petits changements apportés. Merci encore à Ossiane pour cet espace si convivial. Amicalement.
Echappée d’Eden
La nef ruisselante
De verdure, de fleurs
En apesanteur
Dans le parfum des roses
Le vaisseau du ciel
Offrande de luxe
Sur l’autel des délices
Efflorescence
Aux parfums suspendus
Le paradis d’ailleurs
Isabella !
Comment vous en vouloir Hazlo devant cette belle cascade de mots en fleurs si jolie et si fraîche.
_____
« Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté. » *Baudelaire
Entre les bassins, les massifs de buis
L’odeur des roses et des lauriers
Entre les balustrades, les colonnes
Les anges, Les déesses et les dieux
Entre les papillons et les coccinelles
Les oiseaux et les libellules
Dans ce décor soigné en devanture
C’est tout un livre de contes qui s’ouvre
Chaque page qui se tourne
Nous raconte une histoire merveilleuse
Le rêve s’invite à chaque mot, chaque fleur
Pour faire de ce jardin suspendu
Un Palace enchanteur, où chaque regard
Nous entraîne en un délire onirique.
_____
Belle journée à tous et belles vacances aux enfants.
Extrait de » haïkus sans frontières » d’ André Duhaime.
…Le renku, poèmes liés , est aussi une forme classique de la poésie japonaise…
Merci Ossiane pour cette page très douce. Hazlo , c’est une composition pleine de charme à laquelle je me permets d’ajouter:
Jardins suspendus
Une mise en scène
Folies bagatelles
Opéra baroque
En théâtre de verdure
La danse des roses
Très belle journée à tous.
Le temps il a passé
Et la Nature dévoile
Un palais son superbe
De son simple apparât
De verts en feuilles nues
Les troncs dans leurs solides
La vie ses bels de purs
Dans ses rares amitiés
Qui traversent les temps
D’un désir fou de bon
Dans le courant
Ensemble
Que se serrent les coeurs
En émotions merveilles
De partager Ô temps
de promontoire en monticule
de motte castrale en ziggourat
tout est débordement
dans une belle symétrie
cela nous laisse pantelant
tant l’effet est saisissant
les jardins suspendus
la perspective élevée
la graduation du trait
et cette brillance riante
qui amorce et décompose
en strates, en strophes
paie de retour celui qui l’ose
on n’est pas dans l’ankylose
le mouvement joyeux est partout
ce chapiteau si dense
ouvre un nouveau chapitre
à la danse et ces montants dressés
ne font pas de nous un public pressé
y a t il des saltimbanques
dans ce massif ensemble
Le temps s’est arrêté
Tout est resté intact
Dans l’intime pur moment
Bonsoir Annick. J’aime beaucoup ce que tu viens d’écrire et je crois savoir pourquoi.
_____
Qu’est-ce que la luxuriance, si ce n’est ce que nous montre cette image ? Cette vivacité, cette surabondance ? Est-ce de l’ excès ce qu’elle suscite et provoque? Est-ce un délire cette profusion de romantisme que la beauté enclenche ? Pourquoi en serait-il ainsi ? N’est-il pas normal d’avoir de temps à autre ce souffle de bien-être ? Ce jardin suspendu à la paroi de son âme ?
______
Il y aura toujours quelque part sur la terre
Un rayon de soleil pour donner de l’éclat
Faire naître un sourire dans un regard
Montrer la plus jolie face du monde
Il y aura toujours la beauté en échange
Sur le flan de la colline, au fond de tes yeux
Des fleurs qui s’accrochent sur leur tige
Comme les mots sur le bord de tes lèvres
Il y aura toujours un coin de paradis
Pour trouver le calme et le repos
Des poèmes pour rêver, se délasser
Oublier, se détendre, trouver refuge
Et puis il y aura toujours ceux qui se cherchent
Et qui peut-être un jour se trouveront
Dans cette même attente
Faite d’amour, faite de joies.
____
Une nuit de repos que je souhaite à tous belle et douce.
On my way to heaven
J’ai raconté le monde
En jardins suspendus
En ses chemins perdue
L’innocence dans mes mains
On my way to heaven
J’ai écrit l’univers
En ligne ou de travers
La poésie en fleurs
s’étageait dans l’éther
Et j’avance vers les cieux
Entre musique et silence
Et j’écris comme je pense
Et je flâne sans rêver
On my way to heaven
Anosmique le jardin
En gouttes sur mon sein
La rosée qui pleuvine
On my way to heaven
Oui pleuvine la rosée
Rivière en mon sein
Petite pluie sur mon cœur
Petite pluie sur les toits
De mes rêves, mes galères
On my way to heaven
Poème à haute voix
Volupté sous mes doigts
On my way to heaven
Mon corps est mirage
L’écorce et le bois
Volupté sous mes doigts
Caresse minérale
Entre ocres et galets
Mes mots s’en sont allés
Danser dans les allées
Des étages de roses
On my way to heaven. to G.
Leïla
http://youtu.be/zIez5QVE3NI
pièce montée
d’entre horizontalité et verticalité
point d’allées et venues
restons à l’étage
sans transversalité entre les degrés
au saqqarah de mon coeur
les étages
marquent d’une ardeur monotone
la gestuelle
d’êtres pétrifiés
en leur nudité compassée
passants
passons notre chemin
n’attendons pas
que le champagne
versé au sommet de la pyramide de cristal
n’atteigne
le bassin rond
de nos intentions
soyons lucides
élevons
sur les cinq doigts tendus
de cette main
offerte
le doux soleil d’automne
en sa caresse
advenue
du vent levé au petit jour
Bonjour Monique,
j’aime ton poème, tes mots,
et les quatre dernières strophes,
c’est bel d’attente pure sa jolie…
de bel désir fort grand
d’un amour son profond,
tendre admiration, souffle coupé,
devant la belle Humanité,
car un Humain son bel son pur son joli,
cela laisse un jardin de saveurs,
rien à faire, ni le temps, ni le tant,
ne peuvent éponger,
tout reste son intact,
de purs moments vivants,
si douce Humanité qui s’est trouvé de belle…
DOUCE JOURNEE pour chacun!
Sublime cliché qui n’en est pas un.