Lecture du Haïku Calligramme: centre, gauche
le drap de la nuit
le conte de la lune
dans les entrelacs
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: centre, gauche
le drap de la nuit
le conte de la lune
dans les entrelacs
lumière perchée
dans les branches pour tirer
rêves et désirs
un livre ouvert
une belle de nuit pleine caresse l’instant
rêve ou réalité
des rêves éveillés
des rêves éclairés
les rêves sont feuilletés
la vie à croquer
l’arbre à souhaits se recueille
s’ensemence un merveilleux présent
au clair de lune
mille conversations
nocturnes branchent la lune
esprits de la nuit
Les joues bien rondes
les lucioles virevoltent
soir de pleine lune
Amours étoilés
les amoureux à pas de loup
la lune complice
Lune montante
à son acmée toute blanche
lune descendante
Bonjour à tous !
Une lampe
pour la nuit
LA LUNE
Veille et luit
Lanterne magique
Biseeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeee
Clair de lune
Conte éveillé,
les branches s’étirent à l’infini
pour atteindre l’astre des nuits.
Bonne journée.
Lumière vit
de la fin des plaines
la porte des temps
pour revoir les êtres.
Parce que je pense à toi
Je regarde la lune
Elle est la même
Pour toi, pour moi
Où que nous soyons
Derrière le rideau
De la distance,
Entre les branches
Elle nous regarde,
Nous parle tout bas
Elle a fait du ciel noir
Un ciel bleu marine
Pour qu’ainsi nous puissions
Nous retrouver
Dans la voûte céleste
Comme sur les vagues
Du grand Océan
Un soir de pleine lune
Eroder le jour
A la force des lunes
Souligner le ciel
A la clarté des étoiles
Comme un souffle
Sur le vide
Comme une flamme
Sur la cime
Regarder vos âmes
Se foutre des vies
Ignorer les siècles
Et bâtir l’irréel
Comme une lame
Sur l’écorce
Comme nos sangs
Sur la terre.
MioModus. (A contre vent – Le Cahier Gris)
Non seulement la pleine lune est une merveille sur le plan esthétique , en elle même , mais la lumière qu’elle répand sur la campagne est magique .
Surnaturelle .
Bien que nous ne nous soyons pas consultés , nous avons choisi le même sujet en même temps .
La lumière réfléchie de la lune donne aux choses une présence différente , comme si elles montraient leur âme .
http://www.deezer.com/listen-5493434
Hélène a un choix très sur. Arthur H est quelqu’un de très talentueux et mérite cette mise en lumière.
Le baiser de la lune
Dans l’obscure clarté,
Tu me devines
Tu sens quelque chose
Qui te frôle
Si tu veux, je suis
L’homme sirène
Ce sont mes deux mains
Les blanches murènes
Let’s swim to the end
Of the Moon
Love me till I’m gone
With the Moon
Des milliards d’étoiles s’amusent
À danser sur le parfait miroir
L’écume des vagues
Nous lave de la ville
Comme une seconde naissance
Dans l’océan
Let’s swim to the end
Of the Moon
Love me till I’m gone
With the Moon
La nuit nous ammène
Au baiser de la lune
Let’s swim to the end
Of the Moon
Love me till I’m gone
With the Moon
La nuit nous amène
Au baiser de la lune
Paroles et musique : Arthur H
Bonne journée à toutes et tous.
Haddon.
Tous ces textes sont bien jolis, mais aucun ne montre de l’inattendu, en particulier celui-ci, impeccablement explicite
« Parce que je pense à toi
« Je regarde la lune
« Elle est la même
« Pour toi, pour moi
« Où que nous soyons »)
et de ce fait dépourvu de vraie poésie, qui aurait fait hurler Paul Léautaud, le découvreur d’ Apollinaire
je vous lis, émue, très émue,
un clair de pleine lune quand on aime l’amour,
c’est si fort de fort,
j’aime la regarder, la vibrer transpirer les pieds posés sur le sol…quoique?!
A la regarder dans le blanc de ses yeux
La lune dans son plein d’être
J’y vois son bel regard son âme tout près de moi
On s’enlace la nuit notre nuit qui est nôtre
Le ciel dans ses tous noirs blanchit d’aises
Complice de notre temps pris à travers le tant
Pour nous tous deux ensemble
A partager notre meilleur si censé être là
Chaque jour nous apprend à nous trouver encore
Nous retrouver tout jour sur le chemin de l’amour
Grand pas dans son sublîme en voies jolies
Le bel parcours d’une vie dans son intime
La lune belle complice ses joues toutes arrondies
C’est émouvant le temps qui passe
Avec sa traîne de belles grâces
Quand l’épuisette du petit être tout de bas
Récolte des jardins aux merveilles
pleine terre
Qui se sème en tout de haut
Dans le ciel
Haut
Si haut
Plus haut encore
Au parfum de l’amour cet éternel
Si grande vie ultime son rare de
pleine lune
et je vous lis nonrimailleur, vous écriviez pendant mon texte…
alors d’avance, merci d’excuser le poids de mes petits mots,
je n ‘ai aucune idée, de ce qu’est la vraie poésie,
se vibrer ses bouts de doigts bavards dans leurs silences, c’est peut être cela,
et puis, en ce qui me concerne,
j’aime ce lieu, magique, ouvert, pour chacun’e’,
et tous et chacun’e’, m’apporte, beaucoup de tellement, de sa vue,
avec de la poésie, tellement,
merci à chacun, de partager, vos mots,
j’aime ressentir la sensibilité de chacun, C’EST GRAND DE VIE!
Belle après midi d’été!
Deux branches ont recueilli la lune
Là en tout Là
Dans leurs paumes ouvertes
Et le regard se vit devant
De bel silence plein
Les petits se ferment
Un miracle se vit
Dans le ciel à l’instant
Dans sa présence pleine
Voici un exemple de vrai poème, dans lequel aucun mot n’est attendu
Il est doux, à travers les brumes, de voir naître
L’étoile dans l’azur, la lampe à la fenêtre,
Les fleuves de charbon monter au firmament
Et la lune verser son pâle enchantement.
j’ai oublié un mot,
Merci de lire,
‘les petits yeux se ferment
j’aime bien vos mots erialedeuab,
c’est bon des mots qui se la coulent douce, sans rien à montrer, qu’à se laisser filer leurs airs du temps qui passe,
cela peut être un vrai poème,
et aussi celui qui se lit plus en clair de vue, me semble….
et si des milliards de vrais poèmes?! pourquoi pas…c’est selon le ressenti de chacun, c’est égal si on ne peut plaire à chacun, et être un vrai poème,
l’essentiel c’est de partager ses paumes de mains….
mais,
j avoue que j’aime assez, à lire ce qui n’est pas écrit, pour laisser vagabonder l’imaginaire, plus loins encore, dans tous les possibles…
dommage, je dois filer, l’heure de la sortie de mon fils à 16 H,
cette conversation m’intéresse, j’y connais rien ou si peu, en poésie….
Et puis, la poésie de l’âme, c’est tellement le silence,
mais quand on souhaite partager, avec la distance, dans la solitude de son bureau à écrire, c’est incontournable, il faut bien poser quelques mots…et s’étonner d’écrire ô temps quand on aime le silence…au plus près…
Bises à chacun, c’est mon instant de bonté, à distance,….sourire!
Compagne de nos nuits qui gère les floraisons
la haut tout la haut à perdre la raison
j’ai voué mes moments d’insomnie à t’interroger
loin de moi l’envie d’abréger ta course
au si près tu resplendis dans ces gris
Voisine et plus que cousine
petite soeur tu parles au coeur
avec toi tous nous sommes poétes
puisque ta présence constante mais discrète
nous inspire plus que de doux soupirs
Oeil unique et pudique
qui éclipse bien des étoiles
quand tes couleurs
se parent d’un voile
la lune dépose un liserait d’argent
depuis la profondeur du firmament
et diffuse son opaline lumière
aux rêveurs prisonnier de la terre .
Je ne cherche l’inattendu
Tu ne cherches qu’inattendu
Il ne cherche malentendu
Nous ne cherchons confondus
Vous ne cherchez que perdus
Elles ne cherchent qu’à corps perdu…sous la lune diaphane.
Non rimailleur, ici peu importe si un texte est joli ou pas, au bout des doigts le cœur, l’âme de chacun…. -suis polie hein)/ car mon cri du cœur disais en vous lisant « Non rimailleur, ici on s’en f…. que les textes montrent de l’inattendu.
Bel été à tous, je vous lis régulièrement.M^me si je n’écris pas.Toujours merveilleux ce coin de poésie, de vie, chez Ossiane.Leïla
Bien sur toute critique vaut qu’on s’y attarde et montre au moins qu’il n’y a pas indifférence, c’est déjà un point.
Le plaisir d’écrire et la façon d’écrire est quelque chose de tout à fait personnel et libre à chacun de le faire comme il lui plaît sans vouloir imiter ou suivre quelque mode que ce soit, les mots valent plus que cela. J’aime les mots et certaines façons de jouer avec eux avoisinent d’ailleurs une forme de musique dont j’apprécie le rendu harmonique, qui n’est pas n’importe quoi et qui taquine l’imagination, les musiciens le savent, il en est de même en poésie.
Mais là ou je souris en écrivant ces mots, c’est que je ne suis pas poètes, pardon les mots infiniment si à travers vous je ne crée aucune surprise à la lecture, n’est pas poètes et musicien qui veut, il faut des aptitudes et beaucoup de travail, la sensibilité, l’émotion, l’amour des mots ne font pas tout.
Chez les poètes ;-)la poésie recouvre toute forme d’expression cherchant à exprimer dans un style propre à chacun, ses émotions, dont les mots sont dictés par la pensée en l’absence de tout contrôle exercé par la raison et les surréalistes allaient plus loin encore puisqu’André Breton disait même en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale.
Mais en dehors de l’effet musical ou la volonté de vouloir ouvrir un monde imaginaire au lecteur (la poésie est faite pour être lue) le poème qui ne veut plus rien dire n’est plus un poème en ce qu’il n’est plus langage or c’est ce langage qui véhicule la pensée. Bien sur Mallarmé a dit :
« Ce n’est pas avec des idées que l’on fait des vers mais avec des mots » encore faut-il comprendre le sens de ces mots. Ainsi tout le monde connait ce beau vers de Valery :
« Ce toit tranquille où marchent les colombes » le toit étant la mer, les colombes les bateaux, mais voilà c’est Valery qui écrit et Valery est poète !
Alors chacun est libre d’écrire ce qu’il veut et comme il veut (liberté d’expression, valable aussi en ce domaine) et c’est bien , des mots qui dansent d’accord, des mots qui chantent , celui qui les fait danser et chanter y trouve du plaisir, mais celui à qui il s’adresse doit y trouver aussi du plaisir c’est ce qu’on appelle le partage et le blog d’Ossiane est avant tout un lieu de partage et d’amitié où je n’ai jamais eu la prétention d’écrire en tant que poète, juste l’envie de forger et façonner les mots à ma manière, le rendu n’a pas la prétention(je reprends consciemment ce mot) d’être une œuvre, et l’inspiration de plus n’est pas forcément au goût de tous, c’est bien normal.
Pour finir ce petit intermède et vous dire que cette petite critique m’a plutôt fait sourire, j’ai tardé à poser ce commentaire voulant vous retrouver ce vers d’un poète japonais Bao Zhao :
« En vérité, vous et moi partageons cette lune radieuse »
Pas d’imprévu dans ces mots,… l’imprévu actuellement pour moi, … la vie s’en occupe.
Pardon Ossiane pour ce long monologue et un grand merci pour cette belle image qui, je l’espère m’inspirera encore d’autres mots, qu’en toute modestie, je viendrai déposer sur ton site.
Bien d’accord avec toi, Leïla je t’embrasse.
Le noir c’est quand le dernier jour
Après avoir vécu des tant d’instants se vivre
Les quartiers les morceaux
Des lambeaux bels de vie
Se posent sur la toile de ce que fut sa vie
A déguster l’intime le soleil dans les yeux
C’est émouvant une vie dans ses portions
Se vivre
Et quand la lune pleine s’éteint un jour de vie
Même si c’est le tout noir la musique se vit
Car tout dedans son rond
La lune vit encore
Ses petits airs de coquine dessous son air bien sage
En tout dedans son âme sans corps elle se vibre
Des grands instants si bels qu’elle s’est donnée d’amour
et je vous lis chacun, en ce jour de pleine lune, qi éclaire un peu plus, ce qu’est la poésie,
quoique la poésie, c’est l’âme de chacun,
particules secrètes, au fond du multi fond, où se nagent les émotions, les plus belles, les plus vraies, les plus inattendues, les plus jolies, souvent,
à se vivre de vivre, en poésie, son jour,
chaque jour après un jour,
sans la perdre JAMAIS, la poésie se vivre,
pour vivre le tellement rude bien moins,
et si fort la beauté en s’explosant les mains,
pour partager avec l’autre, un bout de sa petite vie.
Pleine
Ma plaine plate
Bourrée d’émotions belles
Ennivre toi encore
Des beautés de la vie
Gigote mon âme douce
Trempe ma plume
Là
Secoue les sédiments mouvants
Dépose le plus lourd
Explose les étoiles
Remue le coeur des gens
Avec des soleils bels
Quitte le
Vide
Là
Et vis toi
De pleine
Petite lumière vive
Qui aime se palpiter
Partager et aimer
Ensemble
Téléphonie illimitée
Allo!
Es tu là
Je te sais lasse,
Hélas.
Je sais le temps
Qui passe.
L’heure tourne,
Le désir te retourne.
Je te sais lasse
Mais, toujours là
Dans les entrelacs
De jeux
De toi
De moi
D’émois,
De joies,
Les draps de la nuit
Sont froissés,
Illuminées
D’un quartier
De lune.
Parfois,
Je rêve
Que j’entre
Là où il n’y a plus
De chagrin,
Tout au fond
De tes reins.
Écoute
Le conte
De la lune
Qui raconte
Dans tous les quartiers
Mon envie,
Mes désirs,
De toi
Et moi
D’émois,
D’entrelacs ,
Cache ta lune
Nue
Sous les draps de la nuit.
Ça t’as plus?
J’arrive
Mon Ève,
A tout à l’heure,
Mon cœur
« Tant que le poète est vivant , on ne peut se contenter du livre »
Sur les bords des deux rivières de la ville , dans les cours d’anciens hôtels particuliers , autour d’un cloître de la cathédrale ou sous les tuiles des anciennes usines , les festival de la poésie Les Voix de la Méditerranée propose neuf jours de programmation pour la plupart gratuite , du 17 au 25 Juillet à Lodève ( Hérault ).
Du matin au soir , la poésie s’écoute les pieds dans l’eau – les chaises sont installées de manière à ce que les doigts de pieds se rafraîchissent , dans les hamacs sous les platanes ou des transats , au cours de « siestes poétiques » , lors de rendez-vous intimes au carrefour de deux ruelles ou sur les places grand ouvertes pour les gueuloirs des performers.
Une soixantaine de poètes des rives nord et sud de la Méditerranée , de l’ Italie à l’ Irak , du Maroc à la Grèce sont invités à venir dire leurs textes dans leur langue , accompagnée d’une traduction en français.Les lectures se déroulent en solo, avec des musiques – de l’oud arabe au saxo , ou encore des improvisations vocales ou chorégraphiques.
Cette année le festival donne carte blanche au poète Bernard Noêl, grand arpenteur du Maghreb , à l’occasion de ses 80 ans.
invité d’honneur Armand Gatti vient avec sa tribu de la « Parole errante ».Parmi les poètes étrangers , on entendra le palestinien Salman Masalha , la portugaise Rosa Alice Branco , la roumaine Marta Petreu et, parmi les français Hubert Haddad , Florence Pazzotu, Edith Azam.
Car il s’agit de montrer la poésie lue, articulée , en train de sa faire , une poésie d’action.Montrer le poète en entier , à corps et à cris , en chair et en os.
http://www.voixdelamediterranee.com/php/index.php
________
Bon week end ( ou vacances ) , merci Ossiane .
Au moins, une chose est sûre :
Quand on voit la Lune,
Y’a pas d’nuages !
Si c’est pas de la poésie là !!!
Clin d’oeil et sourire,
Comme dirait Bourrache !
Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeee
Lucioles au jardin
La lune entre dans la danse
Très loin le matin
– à Annick
Le nom « Erialeduab », l’auteur du texte présenté à vous ci-dessus
« Il est doux, à travers les brumes, de voir naître
L’étoile dans l’azur, la lampe à la fenêtre,
Les fleuves de charbon monter au firmament
Et la lune verser son pâle enchantement. »
doit se lire à l’envers, et est celui d’un poète admirable qui n’utilisait que des mots simples, et ne s’est jamais laissé aller à des « bels silences » ni à des « soleils bels », qui font sourire.
– à Leila
Il ne faut pas chercher l’inattendu à tout pris, mais évider les textes trops explicatifs, sans surprises, qui ont leur place plutôt dans les sciences.
Très cordialement
la Lune est martelée
je suis écartelé
la poésie est tout …sauf barbelés
Merci Mathilde, à l’eau d’Eve, à Lodéve
la poésie coule de source
« Des paysages purs rêvent dans ma mémoire ». O. de L. Milosz, Les Eléments, 1911.
Pleine, ronde et frémissante
elle nous donne des frissons
et toujours je dors mal
par son aspect bancal
me déroute en sommeil
pas besoin de soleil
argentée elle teinte
partagée elle est
On n’est pas poète, on nous reconnait comme tel
les phrases se suivent plus ou moins belles
peu importe il y a un acte de foi, un acte d’amour
à partager ce qui vient sous la plume
merci pour vos mots,
coucou baudelaire,
Thierry,
j aime ceci:
peu importe il y a un acte de foi, un acte d’amour
à partager ce qui vient sous sa plume
que je te cite…
SOUVENT, j’ai larme à l’oeil devant vos mots confiés, chacun!
MERCI d’être vous, vivant, de bel vivant!
L’oeil n’a pas encore sorti
Son habit de sa fête
Est elle pleine ou de quart
Celle qui illumine nos coeurs
En ces beaux jours d’été
j’ai eu une hésitation, mais mes doigts ils décident, j’y peux rien, d’eux! ils ont écrit beaux et pas bels, erialeduaeb, sourire de bel!
Un jour
Rendez vous des pouetpouet
A se griller sa viande
Sur le barbecue de la vie
Qui brûle de chaque côté
Son poil de plume de vie
Un soir
Merci Mathilde, pour le partage des lecteurs entendeurs les pieds dans l’eau. C’est tellement bon de se nervurer les doigts de pieds ailés.
Il est très beau ton haiku, Ossiane.
C’est un lieu avant tout, où l’on trouve plaisir à lire et écrire des textes poètiques ou pas, mais sincères.
C’est un lieu d’échanges simples de mots assemblés avec émotion, sans comparaison avec les poètes classiques cités.
C’est un lieu où librement, l’on vient…ou pas, tout simplement!
Texte explicatif?
Comment?
Pourquoi?
Quand et à quoi ça sert?
J’entends
Je vois
Je sens
Et touche
Le goût des choses
C’est si connu!
Peut être pas!
Enfin venu
J’nattendais pas
Cette chose nouvelle
Magma de Lune
Cristallisé
Croûte poussiéreuse
Maria sans dunes
Noces en argent
Ou noces en blanc
Banquet solaire sans atmosphère
Et l’eau lunaire, rêve ou mystère?
Impact au cœur, les yeux en pleurent
Séléné, l’Aurore se couche
Hélios s’endort en bord de mer
_______________________________
Séléné,
Je ne sais pas pourquoi j’écris
Cela semble me faire du bien
Il me semble qu’avec je survis
A la grande école de la vie
Séléné,
Je sais que depuis que j’écris
Je la regarde, elle me retient
Mes murmures et mes yeux épris
Par la douceur de ce lien
Séléné,
Je ne sais ce qu’est la poésie
Juste peut être souffle de vie
Souffle d’hier et souffle d’aujourd’hui
Souffle du matin et pour la Nuit
Par conséquent tout est écrit
Et tout est à broder de nos mains
Séléné,
Je ne sais ce qu’est la poésie
Au bout de la plume ma main
Ma main posée contre mon sein
Et mon cœur écrit, est cri
Je ne sais ce qu’est la poésie
Un verre de vin, un vers de cri
Vers de douceur, poème de vie
Draps de lune,ciel de Nuit, voilé.
Au miroir opaque
L’âme éteinte s’est brisée
Soir de pleine lune
Bonsoir et bonne nuit à tous et si je ne dors pas bien j’espère au moins faire de beaux rêves car il n’y a pas ici de bars ouverts toute la nuit! clin d’oeil « les nuits de la pleine lune »
« Parce que nous avons en nous deux aspirations contraires, nous écrivons pour satisfaire notre esprit et notre âme et aussi pour un but matériel, pour notre place dans le monde, pour gagner de l’argent, pour élargir le plan de notre vanité. »
Merci Mathilde pour la richesse de tes interventions .
Ce vilain
« Hélios s’endort en bord de mer »
gâche tout ce qu’il y avait autour, et qui n’était d’ailleurs pas flamboyant.
Et ce « C’est tellement bon de se nervurer les doigts de pieds ailés » est incompréhensible. Certes la poésie est souvent ambigüe, mais l’inverse n »est pas vrai.
@ justepréposition : avant que vous ne vous fourvoyez davantage , il faut que vous sachiez qu’ Annick est une personne particulière et très riche , qui vit une situation délicate avec un fils adulte autiste , que le blog d’ Ossiane représente pour elle un sas de décompression où elle vient s’exprimer avec des mots qui ont le charme absolu de la sincérité ; il me semble que cette petite mise au point était nécessaire !
Belle journée à tous
Bonjour à tous et toute mon amitié aux passagers fidèles de cet espace!
Bienvenue à erialedeuab, nonrimailleur, justepréposition qui apparemment ne font qu’une seule et même personne. Désolée, mais un seul pseudo me parait suffisant. Il faut que vous sachiez que cet endroit est un lieu où tout le monde peut s’exprimer librement qu’on soit poète ou pas. Les commentateurs de ce blog forment une petite tribu d’amis qui se connaissent bien, se respectent et s’estiment. Je vous trouve fort maladadroit et présomptueux de débarquer ici pour la première fois en faisant de telles attaques en règle sur la façon d’écrire de la poésie. Rien de tel pour décourager et offenser. Il n’y a pas de manière d’écrire, chacun marche avec son vécu et sa sensibilité. Ce genre de discussion ne peut surgir que lorsqu’on connait un tant soit peu ses interlocuteurs. Soit vous vous exprimez en respectant les gens qui sont ici, en vous présentant, en écoutant, en dialoguant sans certitudes, soit vous prenez le large. Cordialement.
Merci à Leila, Hélène, Jos, Thierry etc qui sont intervenus!
Bonne journée!
Ossiane
@ Ossiane
Désolé pour Annick.
Mais me traiter de « présomptueux » pour cause de commentaires vous déplaisant peut m’amener à vous retourner le compliment, en adaptant à vous cette pensée de Pascal
« Si vous voulez qu’on pense du bien de vous, n’en dites pas »
en remplaçant « du bien de vous » par « que vous êtes poète »
Non rimailleur ou quel que soit votre pseudo…ce n’est pas tant vos critiques qui dérangent mais plus vos gros sabots teintés de prétention.Disons que c’est ce que vous me reflétez à moi;il se peut que je me trompe, on se trompe toujours en mots lorsque les êtres ne sont pas face à soi.
Si c’est plus de la pédagogie que vous souhaitez inculquer soyez plus indulgents avec des petits scarabés de la poésie comme nous et attendez la rentrée pour officier en chaire ): en attendons soyez zen et écoutez le cœur des autres…sous la Lune, hélios voilé, cooooooooooooooooool, tout va bien.Je vous tends la main.
bonjour,
Présomptueux est peut être un terme exagéré,nous ne vous connaissons et vous avez peut être une culture très large sur la poésie;
mais en tous cas vous semblez être un malappris car ce n’est pas parce que ce blog est accessible à tous et depuis le monde entier que vous êtes chez vous;
Ossiane ouvre grand ces portes et accueille tout le monde sans distinction;
lorsque l’on pousse la porte d’un lieu ou que l’on arrive par hasard il me semble qu’il faut apprendre connaitre ceux qui y sont ; sans a priori, sans jugement hatifs; la plupart ici ne se prenne pas pour des poetes; mais se sentent bien ici;
il y règne la liberté d’expression et le respect; en outre beaucoup ne sont peut être pas poètes mais ici se cotoient des gens qui se respectent;
car avec les ecrits il est facile de bléssé et même d’être maladroit sans le vouloir
En outre parcourez un peu le blog et vous serez peut être surpris de voir des personnes avec un vrai talent; l’important d’y être soi même parfois presque » nu »; j’éspère que vous prendrez le temps de connaitre ce blog;
Si présomptueux est exagéré le mot « sot » vous conviendrait-il mieux ?
Vous débarquez et vous jugez ! Mais pour qui vous prenez-vous pour vous attaquer ainsi aux gens et vous permettre de critiquer les écrits d’Annick !
Rien de tel pour me faire sortir des mes gonds et de mon silence que de lire des attaques aussi lamentables.
Comme nos amis l’ont écrit plus haut personne n’a la prétention de se prendre pour des poètes. Nous essayons d’être nous mêmes et c’est un défi difficile pour les êtres humains que nous sommes.
Je te salue mon capitaine, remercie Hélène pour sa vive réaction et fait un gros poutou à ma toto préférée….
Nonrimailleur, désolée, je maintiens le terme de « présomptueux », ne vous en déplaise … il s’agit de mon blog; par conséquent, il m’appartient de décider de la façon dont les échanges doivent se passer. Il existe sur cet espace des règles de convivialité qui font que quantité d’expressions poétiques ou autres peuvent se côtoyer en toute sérénité et sans aucune polémique. Vous êtes dans une parenthèse paisible, alors veuillez la respecter. Bien à vous.
Elle est sa seule amie,
Couché sur son grabat
A travers les barreaux
De l’étroite fenêtre,
Elle lui apparaît ,
Coquine, quartier
Après quartier.
Les nuits de pleine lune,
Elle inonde une lumière
Pâle, couleur d’un vain espoir,
Les murs sales.
Dressé sur la pointe des pieds,
Par dessus le chemin de ronde
Il aperçoit son chien
qui attend intensément,
Son maître.
La lune,
Disparaît
Elle va se cacher
pour ne pas voir
ce qui va se passer.
Il se recroqueville,
Les tripes nouées
D’entrelacs
De peurs
De désespoirs
Glacés,
Sous les draps de la nuits.
Ils sont entrés,
Une lumière crue
L’éblouit
Les draps de la nuit
ont disparus.
Ils se sont jetés
Sur lui
Lui ont ligoté,
Les chevilles,
Jeté sur la planche à bascule
Le couperet est tombé.
Au loin ,
Son chien hurle
A la lune!
Crack! Crack!
Le chien gît
Sur le trottoir
Le crane explosé.
Les yeux écarquillés
Du supplicié
Fixent l’obscurité.
Les étoiles
Ont déserté
La nuit noire
Est leur linceul
De triste toile.
Le matin,
Il fera la Une des quotidiens.
« L’homme au chien,
Le chapardeur de la pleine lune,
A eu son compte »
Quelle agressivité dans les termes de
« présomptueux »
« sot invité à attendre la rentrée pour officier en chaire proférant des attaques aussi lamentables. »
lancés à quelqu’un exerçant simplement son esprit critique, en trouvant un manque de fantaisie (caprice, mystère) dans nombre de textes présentés ici.
http://www.caravaneamoureuse2010.fr/musique/M_Baobab.html
Lumière dans l’obscur
Vibre le vivant
S’ouvre la paupière
Une blanche pupille exalte
Suivre le courant
Pleine lune pleine terre
Une joie profonde secrète
Des forces souterraines
L’arbre se recharge et luit
A l’encre de chine s’étale le fruit
Des lignes tracent un chemin
Lune nomade veille
Parcours parsemé
Des notes
Piano sur parchemin
lune ouverte
au ventre de la nuit bleue
lune offerte
et je vous lis, ce soir,
elle est bizare, la vie,
non?!
merci les amis!
douce soirée!
de toutes façons, un mot ne pourra jamais s’écrire juste,
c’est l’acte d’amour qui compte!
et tenter s’oser être Humain, sans être poète, c’est déjà pas mal comme travail d’Homme!
Son coeur est gros
Ce soir de pleine lune
Comme chaque Aujourd’hui
Quand la pleine lune se vit
Rarement je prend la peine de dire le fond de ma pensée, tant elle est trouble et me trouble, mais avec ces histoires de somptueux dans les près qui trouvent que l’herbe n’est pas assez bien taillé, et bien je voudrais juste faire le constat que la fantaisie ne s’improvise pas et qu’il y a un temps pour tout, ici tout est symbole
mais chacun s’exprime comme il l’entend dans le respect et l’écoute des autres, ce n’est ni simple ni facile mais je crois bien que nous avons appris avec le temps à mettre le curseur au bon niveau. La tolérance existe mais la critique et les avis ont ils toujours leur place dans une expression maladroite et qui peut être blessante ? Nous sommes tous d’éternels apprentis et c’est très bien comme ça , le travail ne manque pas et la perfection n’est pas de de monde mais la lueur qui jaillit parfois dans nos yeux à la lecture de tel ou tel est est un vrai bonheur parce que nous y puisons réconfort et force pour continuer d’aller de l’avant. Les rabats joie et les critiques es qualité ont il s finalement droit de citer , c’est à voir, parce que la critique n’est pas le propre de ce lieu qui favorise une liberté sourcilleuse quand il s’agit de la dignité des individus et sans parler d’intrusion il faut au moins savoir où l’on met les pieds avant de sauter à pieds joints.
Capitaine ta droiture dans ton cap est une assurance et vous les moussaillons vous avez bien lavé le pont.
Lune voilée
mauvais temps demain
la nuit débutait si belle
j’en suis tout chagrin
Merci matelot Thierry! C’est juste une histoire de savoir mettre les formes et de connaître un peu ses interloctuteurs avant de lancer un débat. Rien de plus.
Oui Pierre, la lune cachée, le bel été fait un caprice…
La lune regarde la terre
Et ceux qui bougent dessus
Pour chacun d’eux elle s’allume
Mais tellement peu la voit briller
La lune pleine de ce terrestre
Qui parle trop qui sait bien trop
Son sage silence dicte plus vrai
La voie des songes belle sagesse
Pour qui la voit belle déesse
je suis heureuse que tu t’exprimes, Ossiane,
parfois j’ai eu ce terrible sentiment que d’envahir tes belles pages, d’encombrer tes silences,
alors oui, parfois des mots d’autres parfois peuvent engager à se taire pour disparaître,
merci pour vos mots,
douce soirée!
vous m avez fait pleurer, monsieur d’ici d hier et aujourd’hui,
une plume limitée peut être sensible…
ici aussi le temps tourne,
un Vent frais presque froid depuis deux jours….la nostalgie, un goût d’automne,
alors je serre chaque bonheur d’été tel plus fort encore…
Bonsoir Annick et surtout continue de nous enchanter, car tu sais émouvoir et « donner son émotion aux autres, c’est de l’art » ce n’est pas moi qui le dit c’est André Suarès le nom que l’on donne à cet art importe peu ce qui compte c’est ce que l’on donne. Je t’embrasse.
Bonsoir à tout l’équipage, il y a du monde sur le pont ce soir pour regarder la lune auprès de notre capitaine, que passent les nuages, demain la lune n’en sera que plus belle.
Toute sa vie pendant
L’Homme peut voir la lune
Qui se donne son quart
Sa pleine ou rien du tout
Certains soirs quand la brume
Et le pas il avance
Se pose sur le sol
Enlace un soir d’été
Savoure en lampe de poche
Le sac à dos marché
Par les humeurs de la lune
Ce parfois sous ses rires
Ou bien encore ses perles
La vie est belle vivante
Qui s’offre dans le ciel
Belle journée pour chacun. Tendresses, Monique, Ossiane et chacun.
Chacun dans son chacun c’est bien de bels partages. Douceurs.
Ici ou Là
Elle apporte des lettres aux rameaux attirés
Aux branches lie des mots
– Lettres blanches sur fond noir
Mots agiles
à grimper dans la tête –
Peut-elle être la face
Au visage d’énigme
Simple cercle parfait du miroir noctambule
Celui du lapin blanc
Ou du lapin de jade?
Elle sait les nuits limpides
Myriades
Etoiles et diamants
Venus
Eclat du soir naissant
Et le grand scorpion
Elégant galactique
Et sa rouge Antarès où bat son coeur à nu
Plus loin la Croix du Sud où règne le Centaure
De sa prison de rêve
L’âme fière s’enfuit
Court sans ménagement vole même sans bruit le long des pentes folles histoires inventées
Pour des monts des merveilles
Se métamorphoser
Pâle des lueurs du jour
La lune s’en est allée
Aux portes de l’aurore
Elle reviendra ce soir
Inspiratrice peut-être,
Lanterne de la nuit,
Eclairer la feuille blanche
Du cahier de nos rêves.
Les mots y danseront
De l’encre d’amertume
Des larmes qu’elle fit naître.
J’essuierai le miroir
Du reflet de mon âme
Dans les rayons du jour
Au soleil de l’été.
J’aime vous lire car en chacun je retrouve une part de moi même.
« la lune complice…Jandler
« Biseeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeee »
« Ignorer les siècles et bâtir l’irréel…Miomodus
« Chaque jour nous apprend à nous trouver encore.Nous retrouver tout jour sur le chemin de l’amour…je n ‘ai aucune idée, de ce qu’est la vraie poésie,se vibrer ses bouts de doigts bavards dans leurs silences, c’est peut être cela… quoique la poésie, c’est l’âme de chacun,particules secrètes, au fond du multi fond, où se nagent les émotions, les plus belles, les plus vraies, les plus inattendues, les plus jolies, souvent,…SOUVENT, j’ai larme à l’oeil devant vos mots confiés, chacun!MERCI d’être vous, vivant, de bel vivant!…de toutes façons, un mot ne pourra jamais s’écrire juste, c’est l’acte d’amour qui compte!…parfois j’ai eu ce terrible sentiment que d’envahir tes belles pages, d’encombrer tes silences,
alors oui, parfois des mots d’autres parfois peuvent engager à se taire pour disparaître…Annick
….rêveurs prisonnier de la terre…la plupart ici ne se prenne pas pour des poetes; mais se sentent bien ici…Marc
J’aime les mots et certaines façons de jouer avec eux avoisinent d’ailleurs une forme de musique dont j’apprécie le rendu harmonique, qui n’est pas n’importe quoi et qui taquine l’imagination…et vous dire que cette petite critique m’a plutôt fait sourire…l’imprévu actuellement pour moi, … la vie s’en occupe…Monique
C’est un lieu d’échanges simples de mots assemblés avec émotion, sans comparaison avec les poètes classiques cités…J.O.S
Il n’y a pas de manière d’écrire, chacun marche avec son vécu et sa sensibilité…Ossiane
je suis écartelé…Rarement je prend la peine de dire le fond de ma pensée, tant elle est trouble et me trouble…Thierry »
Que mes amis me pardonnent d’avoir extrait leurs mots de leur contexte.Cela me fait du bien de vous lire…parfois Monique et Annick palabrent et c’est comme si c’était des voix rassurantes dans la pièces à côté.Inutile de les déranger, juste de la tendresse dans le silence.Je veux bien qu’on nomme « ma poésie » autrement, pensées, voire recette de cuisine, fiche technique, ou simplement Leïla qui pense, qui respire, qui vit au bout des doigts.La poésie?Je ne sais pas pourquoi.Elle s’est invitée en moi.j’écris, j’ai cri, écris et cris toute la douceur de l’Amour.
Don, abandon, avançons,
la lune voilée, comme une roue bosselée sur une route tout sauf bien balisée
nous n’avançons jamais en territoire conquis, et pour ce qui est du connu
il y a encore tant à faire, je ne peux me défaire de cette impression prégnante
qui veut que c’est dans la recherche et l’hésitation, dans l’essai et l’erreur que nous forgeons nos plus belles heures, nos plus riches aussi.
Une nuit psychédélique mais sans substance psychotrope, je speak au tropisme qui vient, comme si la lune énervée m’avait ensorcelé, dévoilant de telles couleurs
et libérant l’imaginaire dans toute sa splendeur.
Apaisement du matin plus calme et cette douce fraîcheur qui monte de la vallée des eaux claires.
Je vous envoie, en attendant une photo un jour, qui sait, cette douceur rassérénante.
Nos mots ne nous appartiennent pas Leïla , comme des missiles nous les lâchons sur des cibles indistinctes, tire et puis oublie, ils trouverons bien quelque endroit où exercer leur attrait.
Merci de ta présence précieuse et réconfortante, Ossiane.
comme c’est tendre, Leila,
comme c’est bel d’amour en chacun de vous!
comme cette page est grande, encore, chaque page de vie fait avancer….
vers…
envers et contre tout…
en vers tendressses…
tellement en amour!
j’étais juste émue, hier, troublée, de lire ô temps en citant le prénom d’Annick, j’aime être mon invisible, et pour tant, j’aime les mots, les lier, les délier, envoler l’air du temps, me poser sur un fil comme un vol d’hirondelle, pour m’envoler encore sur le chemin de ma vie.
et puis troublée hier par d’autres ailleurs,
Je vous embrasse,
merci de ta présence, Ossiane.
La lune
Cette énigme
Qui chaque nuit
Se lève
Quand l’Homme
Pense à se coucher
Elle veille
Elle murmure
Il et elle se serrent
Et se nichent une couette
Ou se prennent la main
Un baiser à la lune
La lanterne de vie
Qui veille sur nos sommeils
En mère fort attentive
Ses brebis en tout bas
SURTOUT, surtout…
Ne changez rien Monique, Annick, Leïla et les autres.
Nous apprécions vos écrits plein de sensibilité et de talent.
Ne soyez pas blessées par des attaques sans fondement.
Merci à Ossiane, Thierry et les autres pour leurs interventions.
Que le Blog continue à nous apporter, par ces écrits une ouverture vers l’imaginaire, la beauté et …le rêve.
Bonne journée!!
Les Hommes creux
Nous sommes les hommes creux
Les hommes empaillés
Cherchant appui ensemble
La caboche pleine de bourre. Hélas !
Nos voix desséchées, quand
Nous chuchotons ensemble
Sont sourdes, sont inanes
Comme le souffle du vent parmi le chaume sec
Comme le trottis des rats sur les tessons brisés
Dans notre cave sèche.
Silhouette sans forme, ombre décolorée,
Geste sans mouvement, force paralysée ;
Ceux qui s’en furent
Le regard droit, vers l’autre royaume de la mort
Gardent mémoire de nous – s’ils en gardent – non pas
Comme de violentes âmes perdues, mais seulement
Comme d’hommes creux
D’hommes empaillés.
Les yeux que je n’ose pas rencontrer dans les rêves
Au royaume de rêve de la mort
Eux, n’apparaissent pas:
Là, les yeux sont
Du soleil sur un fût de colonne brisé
Là, un arbre se balance
Et les voix sont
Dans le vent qui chante
Plus lointaines, plus solennelles
Qu’une étoile pâlissante.
Que je ne sois pas plus proche
Au royaume de rêve de la mort
Qu’encore je porte
Pareils francs déguisements: robe de rat,
Peau de corbeau, bâtons en croix
Dans un champ
Me comportant selon le vent
Pas plus proche –
Pas cette rencontre finale
Au royaume crépusculaire.
C’est ici la terre morte
Une terre à cactus
Ici les images de pierre
Sont dressées, ici elles reçoivent
La supplication d’une main de mort
Sous le clignotement d’une étoile pâlissante.
Est-ce ainsi
Dans l’autre royaume de la mort:
Veillant seuls
A l’heure où nous sommes
Tremblants de tendresse
Les lèvres qui voudraient baiser
Esquissent des prières à la pierre brisée.
Les yeux ne sont pas ici
Il n’y a pas d’yeux ici
Dans cette vallée d’étoiles mourantes
Dans cette vallée creuse
Cette mâchoire brisée de nos royaumes perdus
En cet ultime lieu de rencontre
Nous tâtonnons ensemble
Evitant de parler
Rassemblés là sur cette plage du fleuve enflé
Sans regard, à moins que
Les yeux ne reparaissent
Telle l’étoile perpétuelle
La rose aux maints pétales
Du royaume crépusculaire de la mort
Le seul espoir
D’hommes vides.
Tournons autour du fi-guier
De Barbarie, de Barbarie
Tournons autour du fi-guier
Avant qu’le jour se soit levé.
Entre l’idée
Et la réalité
Entre le mouvement
Et l’acte
Tombe l’Ombre
Car Tien est le Royaume
Entre la conception
Et la création
Entre l’émotion
Et la réponse
Tombe l’Ombre
La vie est très longue
Entre le désir
Et le spasme
Entre la puissance
Et l’existence
Entre l’essence
Et la descente
Tombe l’Ombre
Car Tien est le Royaume
Car Tien est
La vie est
Car Tien est
C’est ainsi que finit le monde
C’est ainsi que finit le monde
C’est ainsi que finit le monde
Pas sur un Boum, sur un murmure..
T.S Eliot
http://www.republique-des-lettres.fr/1268-t-s-eliot.php
Saint-Simon écrivit, en décembre 1715, à propos des environs de Madrid
» La nuit était si obscure qu’on ne voyait qu’à la faveur de la neige »
» Cette obscure clarté qui tombe des étoiles »
Corneille / Le Cid / Act4 Sc3
« Il faut que tout s’éteigne : c’est lentement et par degrés, que l’homme étend son être ; et c’est ainsi qu’il doit le perdre . » (Senancour) car « la nuit est déjà proche à qui passe midi » (Malherbe) « Et la suite appartient aux hommes » comme l’écrit René Char au seuil des Feuillets d’Hypnos..
La lune que lettres allument
comme un arbre fécond
pose sur les étoiles
ses bras qu’ouvre la nuit
dans le regard se lève
le regard endormi
Hello l’ équipage, contente de retrouver pour un tout petit moment, mon balai, mes sots d’os et le pont (sec des fois il est rutilant 😉 allez pour le plaisir, un peu d’ eau pour splasher et glisser dans la bonne humeur de l’été !
Ossiane, elles sont magnifiques ces photos, coeur de pigeon transporte… merci
Je n’avais guère prêté attention à la querelle qui couvait. J’avais lu avec surprise les leçons de sémantique et la défense d’Annick. Je trouvais, je trouve, encore que celle ci se défend très bien toute seule. Elle lit avec attention à l’écoute de ce qui s’écrit, elle répond avec simplicité, sans timidité avec son phrasé si personnel, brin de muguet qui ajoute une fragrance poétique à ce qu’elle dit. On perçoit une personnalité qui sait ce veut dire souffrir, mais qui entretient une large palette d’émotions. Elle ose et a le courage de lancer à l’eau « ses petits mots ». Je pense inutile d’ériger en querelle ce qui n’est qu’une péripétie. La poésie a ceci de particulier qu’elle est insaisissable, incommunicable même parfois. Elle dérange et est déniée parce qu’elle est inclassable. Il est de bon ton de mettre les mots poésie, poème, poète, à touts les sauces. Elle a été , longtemps, enchâssée, cadenassée dans des codes très rigoureux, elle s’en est échappée et c’est tant mieux mais elle n’a pas acquis toute sa liberté. Il y a des maisons de la poésie , pourquoi pas. Mais la poésie n’a pas de maison, pas plus qu’elle n’a de raison. Par essence, la poésie est libertaire, anarchiste. Ce n’est pas un choix, c’est un état comme le désir. Elle naît quand lui plaît, où cela lui plaît, comme çà lui chante, elle disparaît par désenchantement , incompréhensible, parfois. A moins de comprendre
que la poésie n’est pas dans les mots, ni même dans leurs musicalités. La poésie réside, souvent , dans les silences, dans un état de connivence avec la vie, la joie, la souffrance, la mort. Elle est un songe, un moment de contemplation discrète et d’acceptation avec ce qui se vit, se joue.
Bien malin , celui qui saurait l’attraper. De cette histoire, il y a quelques leçons à tirer. Il est de belle amitié d’être solidaire, mais quand la canette sait nager, laissons là , barboter. Il faut éviter que se développe une querelle picrocholine de « grammairien ». Ne jouons pas les « précieux ridicules » à moins que cela fasse naître un nouveau Molière. User d’un ou plusieurs pseudos méritent de se faire taper sur les doigts. La petite musique d’Annick est capable de faire entendre que le savoir, la culture s’effacent devant les « petites voix » qui disent leurs émotions. Il ne s’agit pas d’écrire ni de lire, mais de savoir s’écouter et soi même et son altérité.
Un mot, Une trace passe s’efface. Un moment de grâce s’estompe. Au fin fond des tiroirs de sa mémoire percée, le poète maladroit pêche un oubli, le coud avec un autre, parfois se trompe. Un patchwork d’oublis, empli de trous de mémoire,dessine un grimoire, invisible, indicible.
Une pensée, légère, passe …à petits pas….pas de traces
Douce nuit pour chacun,
excusez moi dene pas aimer les polémiques, que je fuis,
et je pense que trop que je me défends pas, exprès!
car chacun a en cosncience ses mots dits,
et en ce qui me concerne, les critiques négatives ou postives, ne me touchent pas trop,
sans besoin de clamer ma vérité dêtre….
QUE CELUI QUI VOIT MAL, GARDE SES CERTITUDES! chacun est libre de penser!
même faux!
c’est déjà tellement périlleux de se percevoir soi, mais quel précieux chemin que la découverte de soi!
Hier, déçue par du petit gneingnein de vie,
mais dans le réel comme dans un blog, l être est du pareil au même,
et faire choix de vivre mon réel en quête de beautés, n’est pas de l imaginaire, des songes, du rêve, car….le réel permet parfois de vivre ses songes, ses rêves, son imaginare par ses pores, et c’est BEL DE VIE! non?!
Je vous embrasse.
Fort bien exprimé, Patrick, je partage ton ressenti.
Bienvenue à Angèle et margotte
Merci et bravo leila, Lou, Maria, Jos, Thierry, Monique, B, Pierre, Véronique, rachel, marc, hélène, phi, christine, mathilde, haddon, jean, miomodus, neyde, amichel, emma … vous n’avez pas à rougir de vos écrits et de vos émotions … pensées à Annick, à ses bels de vie et à ses écrits pétillants aux accents surréalistes.
Bonne nuit à tous!
je souris, Ossiane,
j aurais aimé écrire les mots que tu viens d’écrire, sauf les pensées pour moi,
je vous remercie chacun, pour cette page immense de belles émotions Humaines,
et même si cela se dit pas , peut être?!
je vous aime, *
et j’ai pensé fort à vous, en bord de mer,
vous étiez à mes côtés, vos présences très riches pour moi,
comme j ai de la chance de bidouiller mes petits mots, avec vous de chacun;
BISES!
c’était mon moment vrai….en corps et en pensées.
tendresses pleines pour vos bontés Humaines,
et votre humour, et votre amour, et votre chagrin,
C’EST LA VIE DANS TOUS SES ETATS!
Ps: ça m’a plu, verroust patrick
signé: Eve
heu, votre dernier écrit m’a mouillé l’oeil si fort, heu, les deux!
voilà vous savez tou, ou presque, ou si peu….SOURIRE!
Douce nuit sous la lune
Qu’elle berce votre sommeil
Tendresse dedans les airs
Son regard bienvaillant
De bels fruits ses joues rouges
Elle a le goût de l’amour
La lune pleine ritournelles
–
http://www.deezer.com/listen-1978795
–
Clin d’oeil, sourire et bel de belle journée belle à tous !
–
bel de belle journée à TOUS!
* on est riche que de ses amis,c’est dit*, CALOGERO.
C’est troublant, émouvant, l’ami, c’est beau!
Rechercher le « vivre ensemble » ne signifie pas encourager la même culture pour tous : un principe fondamental si l’on veut respecter la liberté d’expression.
Une poésie qui va dans le même sens deviendrait particulièrement ennuyeuse , un peu comme l’art du canevas qui répète indéfiniment le même point de croix.
Cela étant dit , si je me suis permise d’intervenir à propos d’ Annick , c’est uniquement parce que je viens sur ce blog depuis assez longtemps pour sentir comme certains propos maladroits peuvent être blessants . Point barre.
Pour le reste , et je le dis sans méchanceté aucune , il me plaît de lire des textes à référence qui permettent simplement d’aller plus loin , de découvrir des univers insoupçonnés et riches .
L’époque dans laquelle nous vivons est devenue régressive et nos regards de plus en plus bornés , et il me devient nécessaire ( et là il s’agit d’un avis personnel ) de réapprendre à lire et entendre des voix singulières , tant notre désorientation face au sensible est devenue une forme d’esclavage insidieux .
Car , s’il existe , pour moi, une justification profonde de la poésie , c’est que finalement elle vous porte très au-dessus de vous-même.
Je vous souhaite à tous une belle continuation .
Ossiane , merci .
Mère du monde cosmique
Dans l’ombre noire de la nuit
Veille sur le monde
Bercer doucement sa peine
Suçant la lune, griffant le ciel
Trop de nuits perdues
Là-bas au fond du jardin , profond comme un long breuvage,
sans bruit dans le tendre buisson , un essor qui s’évanouit.
Ah et la lune , la lune, les bancs fleurissent presque
à son approche hésitante.
Calme, et combien pressante. Là-haut , es-tu maintenant éveillée?
Pleine d’étoiles et sensible , la fenêtre te fait face.
Les mains des vents amènent
sur ton visage proche la nuit la plus retirée.
________
Poèmes à la nuit , Rainer -Maria Rilke , aux éditions Verdier , traduit et présenté par Gabrielle Althen et Jean-Yves Masson , préface de Marguerite Yourcenar.
____
Merci à toi Hélène , cette réflexion du matin rejoint assez ma pensée , formatrice en écriture , j’ai travaillé avec des participants largement ouverts à la nécessité d’élargir leur réflexion sur le monde en explorant les ressources polyphoniques de la poésie . D’entrer en écriture par l’oreille , l’écoute , la découverte de ces autres voix indispensables pour développer les quelques notes de leur petite mélodie personnelle . Je t’en dirai plus !
Bonne journée
MERCI pour vos échanges riches, je vous lis, attentive,
oui, comme c’est bon de penser ouvrir sa pensée plus encore,
et L’OEIL OUVERT d’Ossiane, permet de faire mes petits pas, en écoute, en mots posés, en textes personnels, en mots d’écrivains très connus, ou d’autres récents moins connus, et aussi de pays d’étrangers,
comme c’est bon toute cette richesse de ressentis des âmes,
quand on rêve d’un monde, dans le respect de chacun, dans son aptitude à recevoir, à donner….
Je me permets d’ajouter que la bel amitié ne consiste pas forcément à encenser et à renvoyer l’encensoir. Une analyse critique dite avec tact permet de progresser de découvrir là où réside la richesse d’un écrit , sa force. Souvent , il faudrait élaguer. « Cent fois, sur le métier, remettre l’ouvrage », j’aime bien citer Boileau par cette chaleur! C’est difficile, l’aide d’amis sincères peut s’avérer utile. Avoir une exigence de qualité tolérante, attentive, amicale, est un don qu’il faut savoir accepter. Mais attention:
Un mot cajole, un autre caracole, le troisième enjôle. Jeux drôles! un mot sans regard, comme un train sans gare, s’égare reste au hangar. Regard blafard, un mot de trop, blessant , salaud, enferme au cachot, l’amour chaud. Un mot, pied bot, boite, mets en boite. Ce n’est pas le plus beau!
Un mot fuse, le mot désir!
Entends sa musique, éclat de rire, rien à dire. Juste sourire! Une joie diffuse aux ennuis fait la nique.
–
http://www.youtube.com/watch?v=fnFANe1qzks
–
^_^ ^-^ ^_^
–
L’art de la critique, de celle qui permet d’avancer, de ne pas se briser, de ne pas s’y croire,
c’est un art difficile,
et un ami vrai peut se permettre une critique saine,
car penser aider, encore, c’est fort de fort d’Humanité de vie.
Il fait grand clair
La lune dort son jour
Elle se ressource
Avec le ciel ami
Qui offre sa prise de courant
Pour la réanimer
Lui redonner son souffle
Gonfler ses joues bel air
La lune mine de rien
Fait un sacré travail de nuit
Personne ne sait
Ce qu’elle fait vraiment
Dans le ciel tout de noir
Car même si visible
Son oeuvre parcourt le temps
De belle intimité
Avec la distance des étoiles
Elle éclaire la nuit noire
Et c’est pas rien
Ce tant de grâce sur terre
La lumière sur terre
Même la nuit pendant
Pour écoute :
http://www.deezer.com/fr/#music/benjamin-biolay/la-superbe-39289
à Patrick Verroust
Je voulais arrêter mes visites dans ce site (apparemment non-privé car mis en avant par un grand quotidien) sur une citation des Mémoires de Saint-Simon mais j’y reviens j’espère pour la dernière fois car vous me cherchez en me traitant de « précieux ridicule » alors que j’exerce un simple esprit critique sur la plupart des textes ci-dessus, sur lesquels je ne reviendrai pas, pas faute d’arguments mais par politesse.
J’ai l’impression, à vous lire, d’être vu comme un renard arrivant dans un poulailler.
Très cordialement.
–
J’y comprends plus rien … y’a pas kék’un ki pourrait m’faire un dessin, siouplaît ?
D’un mouton, de préférence …
ou bien me prêter sa rose ???
–
J’ai écris « ne nous prenons pas pour des précieux ridicules ». Ce pluriel n’est pas un pluriel de majesté. Je ne vous cherche pas si je trouve un de vos textes ici, je le lirai comme les autres, si vous émettez une critique j’apprécierai sa pertinence. C4est assez farce de penser que cette affaire va faire passer Saint Simon à la Trappe.
Ossiane est la maitresse de ce Blog , c’est elle qui invite ou congédie. Pour ma part, vous pouvez continuer à jouer au renard. Je ne suis pas une poule « mouillée »
mais, on peut me traiter de blaireau. Si cela permet à d’aucun de se faire mousser,
d’exister, de découvrir qu’un fond sans forme est informe, cela ne me rase ni me barbe. Ne prenez pas mal mon humour douteux, j’aime clore avec du piquant!
Avec un lien ténu et peu fréquent, égaré dans la campagne charentaise, il s’en est dit des choses depuis hier, mais le silence et la mise à distance sont aussi appréciable.
Il me souvient d’un chien fou il y a près de trois ans , courant sur toutes les notes et voulant à toute fin mettre son grain de sel et donner sa version, avec le temps il s’est assagit parce que ici tout le monde à sa place et il faut faire de la place à tout le monde mais dans le calme et la douceur.
C’est parfois un effort de se réfréner dans sa gourmandise de mots mais il faut penser aux autres et c’est très important.
On peut si facilement s’égarer à vouloir porter la bonne parole, et puis d’abord je ne sais pas ce que sais.
Allez je ne voudrais pas faire l’importun et encore moins l’important, le clinamen Lucrécien me réussit assez ces temps ci, retrait mais pas césure.
Annick ta sensibilité exacerbée est un formidable atout, et nous n’en avons jamais assez.
Patrick possède un bel humour, j’en serai presque jaloux.
Ravi d’avoir des nouvelles de Lou.
Vive l’oeil ouvert et merci à Ossiane de maintenir cette pax romana qui nous est si chère
–
A nonrimailleur : faut
aimer boire un p’tit noir, le soir, au Bistro de la Gare, sur une nappe à carreaux toute proprette (dans l’arrière-salle flottent des odeurs d’huiles essentielles aux mains d’une Belle), suivre les chemins tendresses d’une Toto, grimper sous l’aile lisse de l’Hélico, prêter l’oreille à quelques histoires policières palpitantes, reconnaître dans « … » l’odeur appréciée d’une orange sur le toit, pister le Prof’ de grec, piocher dans le Dictionnaire, épicer tes plats avec les ternures qui ne se trouvent que dans le jardin d’une Hirondelle, enfiler le pull rayé tricoté par les matelot(e)s qui ont ciré le Pont, reconnaître la voix de la Sagesse-parfois-trop-sage, capter les beaux écrits d’une peau Ambrée à la Ribambelle d’enfants dans la cour de récré, et … et … etc.
(m’en veuillez pas les non-nommés du non-privé…)
C’est pas bien compliqué, hein ?
Surtout si, de temps à autre, tu n’oublies pas d’allumer … une Bougie !
–
Clin d’oeil, sourire, je vous embrasse tous.
Merci, Capitaine…
–
Sur le toit de ma maison
J’ai mis un drapeau blanc
J’ai mis un cœur tout rouge
Qu’aucun obus ne bouge
La lune à peine voilée
___________________
Le jardin d’à côté
Est un jardin fleuri
Avec des mots écrits
Sur des ombres portées.
_____________________
Pour des motifs de paix et de douceur je me déclare opposée à l’usage personnel des armes et demande donc à être considérée comme pouet errant, pieds nus et sang d’encre intérieure.Salut non rimailleur, chui au fond de la salle, et j’écris sur la nappe à carreaux proprette, du bistrot de la gare,au coin de la rue Bourrache, sur une serviette en papier…venez prendre un verre avec nous tous.
Quand j’ai en face de moi, un élève « mauvais » – pour utiliser des mots durs- je peux le détruire en lui disant -tu es un nul et tu n’arriveras à rien, ce que tu produis c’est médiocre- et je peux l’aider à « grandir » en le valorisant -tu en es capable, tu vas réussir, ça prendras le temps qu’il faut mais tu vas y arriver-
Je ne sais pas pourquoi je pense à ça juste à l’instant, à la faveur de cette discussion sous la pleine lune, probablement par expérience.J’ai peu d’inspiration poétique en ce moment, que des pensées qui passent…veuillez m’en excuser.
Bonsoir amis de quelques années de partages et d’échanges, ne voulant prendre le train en marche par sagesse et prudence, trop sage peut-être, je ne sais pas, je suis souvent dans le doute, le questionnement et c’est très bien ainsi, sans vous déranger, je me suis permise de vous offrir ce soir ce petit poème d’Andrée Chedid, mise cette année à l’honneur au printemps des poètes.
« Le poète s’insurgea
Contre les mots insipides
Sa langue se cabra
Força l’imaginaire
Rafla les fruits du verbe
Absorba suc et sèves
S’attacha au noyau
En tumulte d’amour
En tempête d’infini
L’enfant échappa
Aux refrains et aux cendres
De tant de rêves fourbus
Il ameuta son coeur
Interpella son âme
Pour traverser les murs
Qui verrouillaient la vie
Indomptable
La vie
Si le désir fermente
D’un savoir
D’un poème
D’une image
D’un récit
Désirable
La vie
Si l’ardeur caracole
Toujours à l’avant
Toujours inasservi. » Andrée Chedid
_____
(…)
« À force de m’écrire
Je me découvre un peu
Je recherche l’Autre » Andrée Chedid
(…)
je vous souhaite une douce soirée, à chacun,
à la lune belle,
clin d’oeil sourire et tite bougie tendre
A la lune pleine
je suis à la peine
mes nuits écourtées
ma voix mal écoutée
quand je vois grossir
cette boule lumineuse
c’est mon coeur de gémir
qui à coup de légumineuses
va alors cesser
A la lune qui monte à la une
pas besoin de la hune
pour bien l’observer
chercher à percer ses secrets
lui inventer une plus riche histoire
et dans l’antichambre de la terre
A la lune vagissante qui va agissante
et concentre son albedo
j’ai bien pris garde au coup de sonde
car par vents et marées
depuis qu’elle a son orbe amarré
elle ne baisse jamais d’intensité
même à chercher à s’écarter
pas encore écartelée
A la lune tourmentée
qui fusionne coeurs et âmes
j’ai brûlé ce qui me restait de regrets
et ne monterai pas aux agrés
vérifier qu’elle est toujours au boudoir
Luna , lux externa,
ce fut toujours une proximale compagne
qui a questionné les origines
et de ce bal à deux
comme une baladeuse
a jeté une lumière pâle mais vive
et la conscience avive
à Miomodus
à Miomodus, qui pense élever la grossiereté au rang de poésie, ferait mieux d’apprendre la synthaxe : dans son admirable conclusion
« Ceci n’est pas une leçon mais un cri. »
« Ceci », qui se rapporte à un texte (il est vrai génial) déjà préssenté, aurait dû être remplacé par « Cela »
–
Pan ! Pan !
… on s’croirait au stand de tir à la Foire du Trône …
Qui c’est ki va gagner la p’ luche ?
Enfin, c’est plus marrant de le prendre comme ça …
–
^_^
–
de tous et de chacun
je suis prêt à prendre une leçon
mais à se faire essorer en aucune façon
essor rimé contre essorillé
je risque de finir bien sec en mots
mais je ne voudrais de serpillère user
pour éponger les dégâts sur quelque carreau
cela me va droit au coeur mais pas comme un gant
bref ni rémouleur ni trimardeur
je trouve bien inélégant
de rejeter sans cesse à l’amer
et stipendier en diable
« La critique est aisée mais l’art est difficile », c’est bien connu. On peut en outre trouver plus ou moins réussi, gracieux ou pertinent telle ou telle production de l’esprit laissée en partage ici, et le dire, mais dans cet espace privilégié bâti par Ossiane, les visiteurs s’adressent la parole avec empathie et douceur. C’est précieux. On n’est pas là pour se becqueter, mais pour échanger en se faisant du bien les uns aux autres… On a bien assez d’occasions, au dehors, de se faire blesser et houspiller.
Amicalement à tous.
Pleine lune
Si ronde et pleine, que sa face replète
Chaque mois comme une horloge répète
La même entièreté sans gommer l’intimité
Si sourire il y a qui s’épanouit aux lèvres du monde
C’est qu’à voir ni plus en tiers qu’en quartier
Ce qui n’est qu’un gros sou bien solide
Poursuivre dans la nuit jamais comme un bolide
Une promenade sans autre candélabre
Projette bien des ombres au creux des arbres
Embrasses moi en si forte étreinte
Je ne suis pas de ceux qu’on éreinte
Si facilement du moins, affaire de clarté
Puisqu’à briller si fort sans polish comme Esclarmonde
Je ne tire point vanité au grenier des sottises
Qui voudrait monter si haut accrocher des bêtises
Ne me trouvant pour cela pas assez cambrée
Pourrait bien chercher dans ma chemise le cambrien
Mais jamais je ne fus affaire de simple vaurien
Je défie et définis mais ne suis pas finie
J’ai sans cesse trompé l’ennemi
Donnant à penser et danser par mon apparence
Puisque vu d’ici il n’y a pas flagrance
Pourtant on me prédit un nouvel avenir
Pas eldorado des cimes je serais une mine
Pour peu qu’on se donna le moyen de m’exploiter
J’ai mes creux et mes bosses,
Pas de crues ni de brosses
Je me laisse apprécier
Au plus près dévisager
Mais ma surface hostile
En fera fuir plus d’un
Comme mon atmosphère qui se fit la malle
Laissant surgir basalte en dalles
Aux temps les plus anciens
De là à faire hurler loups comme chiens
Alors ma drôle de gueule toute couturée
Laisse des traces comme stigmates ajourées
Parfois des peuples je fus un cas et encore adorée
Mais de cette gloire festonnée dont je suis adornée
Je ne retiendrai ni la nuit ni les bruits
Mon espace est silence glacé
Dussais-je laisser les visiteurs agacés.
Dommage de ne pas apprécier ce poème Ossiane…
Il est vrai que ce poème est un peu cru…
Je ne te savais pas carré blanc.
Pour ceux qui veulent supprimer la blancheur du carré :
http://haddon.numeriblog.fr/mon_weblog/2010/07/m.html
ils sont fort beaux les mots partagés, Mathilde,
merci pour ce partage.
je vais voir chez guess who, chez qui je vais chaque jour, car de jolis échanges aussi.
le goût du vive dans les partages qui font du bien pour soi, dans les critiques qui remuent soi pour se trouver son bon pour soi, encore….C’est beau de vie!
J ‘y passe aussi de temps en temps, Annick , mais souvent en silence (sourire) .Si ce n’est pas trop abuser Ossiane pourriez-vous activer l’ url de Guess Who , cela rendrait la visite plus accessible à tous . Merci et belle soirée .
Heu? moi aussi, Mathilde, c’est en silence!
et c’est peut être bête,
plutôt que de saouler de ma présence, c’est peut être bon de parler un peu dans divers lieu,
mais en timide j’aime mon invisible,
ici, mince de mince pour Ossiane,
on a notre table à carreaux, nos encriers,
c’est un bel lieu de rencontre chaleureux, heun, Bourrache, Rachel, Lou, Monique, Thierry, etc….MERCI Ossiane, tu m’as offert tant, en ouvrant ce lieu pas si imaginaire que cela…
La lune ne se voit pas dehors
Et pourtant le coeur est à la une
Il se laisse tressauter aux mots
Il a été secoué joli Aujourd’hui
C’est fort de fort le cru de vie
Son souffle
Le doux appel
Palpitations
Belles ondes
Mouvements de lâme
Frissons du corps
Deux ombres
A la lune éclairée
Au soleil couchant
Près de la grande falaise
A l’ombre des pins pignons
La lumière était douce
Au parfum de tes mots
………………………
A travers les branches
La lune s’est glissée
Le ciel s’est assombri
Et la nuit doucement
S’est installée dans le silence
Les carnets de poésie de Guess Who à cconsulter sans modération
http://guesswhoandwhere.typepad.fr/carnets_de_poesie/
Vous trouverez ce lien dans ma colonne de gauche, rubrique poésie
Bonne nuit à tous!
Je ne sais pas écrire , j’oscille dans l’obscur et la terre
s’est endormie.
De sombres figures , des échos , des sons , des soupirs
et des sables stériles , le sommeil mobile du vent.
Le calme absolu de l’inerte sur les paupières.
La vacuité minérale sans vibration aucune.
J’écris en titubant. Rien ne bouge. Je descend peut-être
vers une ombre. Je cherche des prodiges
minuscules , découvre des insectes, des pierres noires.
Où est le corps divaguant ? Puisse-t-il être la feuille
et le sang vert , la pulsation du vent.
J’écris , je ne sais pas écrire. Je n’ai rien à dire.
Je respire parfois . Je respire. C’est un nuage
incandescent dans le feuillage. C’est un espace profond
et plat
et haut.Le corps entier dans la clarté bleue.
Il ne m’accompagne plus, c’est une planète blanche.
Antonio Ramos Rosa / Respirer l’ ombre vive , aux éditions Lettres vives , traduit du portugais par Michel Chandeigne.
______
Et un autre ici :http://guesswhoandwhere.typepad.fr/carnets_de_poesie/ramos-rosa-antonio/
Si si Haddon, j’apprécie, je ne suis tout simplement pas devant mon ordinateur en ce moment d’ou mon absence de réaction. Amitiés.
Chère Ossiane,
c’est bon te voir de retour.
Je suis revenue au blog et j’ai lu les commentaires.
Pour moi, ce blog est un liqu poétique, plein d’amour, de paix et de rêves.
Ici je lis vos textes, j’écris les miens, déguise en française.
Il faut continuer comme ça, parce que l’équipafe s’aime beaucoup.
Nous sommes une éttofe de fils entrelacés.
Je ve vois pas la lune. Une épaisse brume cache le ciel.
Il fait froid ici à São Paulo.
Je vous embrasse tous et toutes
Bourrache,
ce matin j’ai cueilli un gros bouquet de ternures à mon jardin.
Je peux te les envoyer via pensée.
Au sécours.
Il y a des erreus ,
mais mon ordinateur n’est pas bien.
Il ne me donne pas le temps de faire corrections.
Pardon.
Bisou Neyde, bisou
Ici il fait chaud, dans le Nord de la France mais le matin il y a beaucoup de rosée sur les plantes, elle est bien faite la nature, c’est naïf ce que je dis, mais cela est bel de bel pour moi dans mon petit cœur de pouèt rimailleur à mes heures…
J’ai lu cet extrait de texte que je fais partager, bonne journée à tous.
Les roses d’Atacama de Luis Sepulveda, extrait
« ‘J’ai vu l’œuvre de nombreux peintres mais, qu’ils me pardonnent, jusqu’à maintenant j’ignore le choc émotionnel que – hormis Le cri de Munch- peut provoquer un tableau. J’ai regardé d’innombrables sculptures mais je n’ai trouvé la passion et la tendresse, exprimées en un langage que les mots n’atteindront jamais, que dans celles d’Agustin Ibarrola. J’ai dû lire des milliers de livres, mais jamais un texte ne m’a semblé aussi dur, énigmatique, beau et en même temps déchirant que cet écrit sur une pierre.
« J’étais ici et personne ne racontera mon histoire », avait écrit, quand ? une femme ? un homme? L’avait-il fait en pensant à sa saga personnelle, unique, singulière, ou peut-être au nom de tous ceux dont on ne parle pas dans les journaux, qui n’ont pour toute biographie qu’un passage oublié dans les rues de la vie ?
J’ignore combien de temps je suis resté devant cette pierre, mais à mesure que le soir tombait je voyais d’autres mains frotter l’inscription pour éviter qu’elle ne fût recouverte par la poussière de l’oubli : une Russe, Vlaska, qui devant la carcasse desséchée de la mer d’Aral, m’avait parlé de sa lutte contre cette folie qui avait culminé dans la mort d’une mer pleine de vie. Un Allemand, Friedrich Niemand – Frédéric Personne – qui avait été déclaré mort en 1940 et qui, jusqu’en 1966, avait usé ses semelles dans les ministères et autres temples bureaucratiques pour démontrer qu’il était bien vivant. Un Argentin, Lucas, qui, écœuré des discours hypocrites, avait résolu de sauver les bois de la Patagonie andine avec l’aide de ses seules mains. Un Chilien, le professeur Galvez, qui, dans un exil qu’il ne comprit jamais, rêvait de ses vieilles salles de classe et se réveillait les mains pleines de craie. Un Equatorien, Vidal, qui résistait aux tabassages des propriétaires terriens en invoquant Greta Garbo. Une Uruguayenne, Camila, qui, à soixante-dix ans, décida que tous les gamins poursuivis étaient des membres de sa famille. Un Italien, Giuseppe, qui arriva au Chili par erreur, se maria par erreur, eut ses meilleurs amis par erreur, fut heureux à cause d’une autre énorme erreur et revendiqua le droit de se tromper. Un Bengali, Mister Simpah, qui aime les bateaux et les conduit à la casse en leur rappelant les beautés des mers qu’ils ont sillonnées. Et mon ami Fredy Taberna, qui a affronté ses assassins en chantant…
Eux tous et beaucoup d’autres étaient là, passant leurs mains sur les mots gravés dans la pierre, et j’ai su que je devais raconter leurs histoires.
–
Superbe et combien émouvant, Leïla…
–
A tous, un « juste assez » en cet aujourd’hui sous un ciel bien chagrin.
–
–
… et merci notre Hirondelle préférée … bien reçu ton bouquet … ma journée en sera tout « épicée » …
Clin d’oeil, sourire à tous.
–
Il n’y a plus ce matin
Da lune dans notre ciel d’azur
Elle s’est éclipsée dans la nuit
Emportant tous nos rêves
………………………………
Elle réapparaîtra au crépuscule
Dans les entrelacs des dire
Calmer les esprits la nuit venue
Au sein du vaisseau des terriens
Belle réponse de MioModus à celui qui ne rime à rien !
Aujourd’hui, je veux vous faire découvrir une douce correspondance…
http://haddon.numeriblog.fr/mon_weblog/2010/07/lettre-%C3%A0-alfred-de-musset.html
Bonne lecture ! Je vous salue tous.
–
Haddon : … et peut-être révéler les astuces de ces lettres …
–
Lettre de George Sand à Alfred de Musset
Je suis très émue de vous dire que j’ai
bien compris l’autre soir que vous aviez
toujours une envie folle de me faire
danser. Je garde le souvenir de votre
baiser et je voudrais bien que ce soit
là une preuve que je puisse être aimée
par vous. Je suis prête à vous montrer mon
affection toute désintéressée et sans cal-
cul, et si vous voulez me voir aussi
vous dévoiler sans artifice mon âme
toute nue, venez me faire une visite.
Nous causerons en amis, franchement.
Je vous prouverai que je suis la femme
sincère, capable de vous offrir l’affection
la plus profonde comme la plus étroite
en amitié, en un mot la meilleure preuve
dont vous puissiez rêver, puisque votre
âme est libre. Pensez que la solitude où j’ha-
bite est bien longue, bien dure et souvent
difficile. Ainsi en y songeant j’ai l’âme
grosse. Accourrez donc vite et venez me la
faire oublier par l’amour où je veux me
mettre.
(le lecteur averti se contentera de ne lire qu’une ligne sur deux afin de découvrir le sens réel de ce message)
–
Et la réponse d’Alfred de Musset :
Quand je mets à vos pieds un éternel hommage
Voulez-vous qu’un instant je change de visage ?
Vous avez capturé les sentiments d’un cour
Que pour vous adorer forma le Créateur.
Je vous chéris, amour, et ma plume en délire
Couche sur le papier ce que je n’ose dire.
Avec soin, de mes vers lisez les premiers mots
Vous saurez quel remède apporter à mes maux.
(note de l’éditeur : Il s’agit ici de ne lire que le premier mot de chaque phrase.)
–
heu…
–
Hé…hé…hé…
http://leila.pagesperso-orange.fr/SandMusset.html
On va s’faire virer de là j’vous dis!
–
Ah, oui ! j’ai oublié :
Réponse de George Sand
Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne mon âme.
(Note de l’éditeur: Comme précédemment, il convient de ne lire que le premier mot de ces deux phrases.)
–
^_^
–
Oui, révélez ces astuces est une divine idée !!!!
–
Virées … à tribord … ou à babord … ???
Au Capitaine de décider …
J’espère surtout qu’elle aura souri…
–
Pour rester avec Alfred de Musset dans contes d’Espagne et d’Italie, un extrait de
Ballade à la lune :
BALLADE A LA LUNE
Alfred de Musset (1810-1857)
C’était, dans la nuit brune,
Sur le clocher jauni,
La lune
Comme un point sur un i.
Lune, quel esprit sombre
Promène au bout d’un fil,
Dans l’ombre,
Ta face et ton profil ?
Es-tu l’oeil du ciel borgne ?
Quel chérubin cafard
Nous lorgne
Sous ton masque blafard ?
N’es-tu rien qu’une boule,
Qu’un grand faucheux bien gras
Qui roule
Sans pattes et sans bras ?
Es-tu, je t’en soupçonne,
Le vieux cadran de fer
Qui sonne
L’heure aux damnés d’enfer ?
Sur ton front qui voyage.
Ce soir ont-ils compté
Quel âge
A leur éternité ?
Est-ce un ver qui te ronge
Quand ton disque noirci
S’allonge
En croissant rétréci ?
Qui t’avait éborgnée,
L’autre nuit ? T’étais-tu
Cognée
A quelque arbre pointu ?
Car tu vins, pâle et morne
Coller sur mes carreaux
Ta corne
À travers les barreaux.
Va, lune moribonde,
Le beau corps de Phébé
La blonde
Dans la mer est tombé
(…)
Lune, en notre mémoire,
De tes belles amours
L’histoire
T’embellira toujours.
Et toujours rajeunie,
Tu seras du passant
Bénie,
Pleine lune ou croissant.
(….)
C’était, dans la nuit brune,
Sur le clocher jauni,
La lune
Comme un point sur un i »
Les soirs de pleine lune
dans le bonheur bleu nuit
où le coeur s’abandonne
quelquefois on frissonne
aux larmes importunes
de blessures enfouies
les soirs de pleine lune
une douce musique
enveloppe les ombres
des peurs et peines sombres
rôdeuses d’infortunes
des âmes nostalgiques
les soirs de pleine lune
s’ouvrent les mains du rêve
pour dans la terre informe
de l’univers des formes
recueillir de chacune
des fleurs de vie la sève
Comme toi, Ossiane, je suis bien trop absente de mon ordi, à mon goût,
et cela n’a rien avoir avec les conversations échangées plafplaf de ces derniers jours,
cela m’a amusée, quelque part, je ne serai jamais triste totality, faut croire,
j y trouve du rigolo, à des trucs pénibles de vie telle!
superbes mots partagés, Leila,
belle richesse que la vie telle, en poèmes, Hadoon,
hep, Bourrache, les hirondelles nichent pour une seconde fois,
youps de mercredi, le fiston dans sa toute belle ampleur de lui, savoureuse, c’est certain, mais de grande présence, il vient de partir après un café pris ici avec la dame qui l’accompagne ce soir,
et youpslasandale de bois parfumé, de mots à vous lire, d’échanges tout près,
de bel été.
A Annick
———-
du critique prudent
autant que dure dent
de lui en exemple point de prose ni vers
seulement un regarde de travers
sur les propos des autres
dont il raille les mots
avec la suffisance d’un sot
dans le fiel il se se vautre
j’interviens un peu tard mais avec le recul
assez pour balancer un coup de pied au c..
**
pas de panique
chère Annick
ce qui te lise
trouve ton âme exquise
et plein de bel amour
pour la beauté des jours
et ton cœur généreux
rend chacun plus heureux
oublie d’un quidam la charge vile
il n’est rien sinon un imbécile
**
C’est joli de profond, la coquinerie, en poésies,
merci A. de Musset, merci G. Sand,
j’avais déjà lu, il y a un temps,
mais j’avoue avoir relu avec délices, et sourires grands,
en croquine de vie, car quand la vie sourit, c’est grand!
merci pour vos mots que je lis à la lumière du soleil, un ciel clément, si belles douceurs du temps présent.
BISES.
Et comme je suis en direct,
vous me faites rougir, Amichel,
bon, en dame de l’Ouest, je dirai,
vous me faites rosir, mon éventail ventile,
car vos mots,
là, ou là, et encore là,
comme pour chacun, d’ici,
j’aime!
ils me vibrent de peau,
me tatoue belles caresses,
et de vous lire vous, *
et votre coup de pied au c…., me fait rire d’éclats gais,
et puis surtout votre délicatesse à mon égard, douce protection.
J’étais perturbée assez fort vendredi soir,
et Aujourd’hui retrouvée,
devant les critiques,
me semble que j aurais eu de l humour,
ou bien j’aurais eu l’audace, de dire *si cela ne vous plait pas, et bien, sautez les ligne sde mes mots,
et lisez ceux qui ici, ont beaucoup de talent!
mais vendredi, chagrine exacerbée bien trop, quand le « juste assez, est si bon ( clin d’oeil, Bourrache! )…
mais quand la vie rend parfois soupe au lait, on est bien trop à sous la fleur de sa peau! et c’est bon de garder controle de ses mots, en toutes circonstances…
comme quoi, une critique c’est bon de la dire de vive voix,
en écriture on ne voit pas l’état de l autre, et faut se méfier de ce qu’on dit;
c’est si dur de ressentir l’autre avec justesse dans son état d’âme de l’instant d’écrire!
Je vous embrasse, Amichel, et vous redis encore, quand la joie de partager des lignes en coécriture, je suis honorée, par votre présence,
vos présences, ici!
bel jour, Ossiane!
J’aime ce moment de la journée où l’on bascule du jour vers la nuit, les sons s’atténuent au profit du silence, on entre dans l’atmosphère du rêve et de l’intime, Verlaine l’appelait l’heure exquise.
______
La journée bientôt se termine
Le soleil se repose à l’ombre des nuages
Le jardin se fond dans la pénombre
Les fleurs peu à peu se ferment
Les bruits du jour s’apaisent
……………………………….
Le ciel s’éteint pour accueillir le soir
La lune se prépare dans les coulisses du jour
Un nouveau « conte de lune » va se jouer
Sur les planches de la nuit
Dans un décor d’ombres chinoises.
____
Belle soirée à tous
Une lourde journée se prépare, les bienfaits d’une nuit calme y suffiront-ils pour calmer l’angoisse et supporter ce qu’on ne peut éviter. Bonne et belle journée à tous et pour tous ceux qui le peuvent profitez de tous les bienfaits de la vie, cueillez chaque jour le bonheur qui s’offre, n’ayez que des mots qui enchantent et embellissent votre jour et rayonnent autour de vous. A ce soir peut-être.
ils sont beaux tes mots, Monique,
C’est bon de regarder la nuit se préparer pour se dormir sa nuit, à la lune, ou sans elle comme hier soir de brume,
et puis en ce matin de brume, de ciel chargé, c’est bon de remercier le jour qui se lève, dans sa bonté d’être, en santé, en toit abrité, en nourriture variée, serré de belles tendresses d’amitiés,
c’est bon!
La lune a ce quelquechose
De magique
Quand elle éclaire de sa chair
Le regard est happé vers elle
Cette immensité en plein ciel
Qui doucement nous veille
C’est émouvant
C’est troublant
C’est amour
La lune a ce quelquechose
De merveille
Quand elle se vit sa nuit
Et vibre l’être sur terre
De belles vibrations
Qui donnent vie à son corps
C’est fort de fort
C’est intime
C’est grand
Bon courage, Monique,pour ta journée lourde à venir,
tendresses.
Pourquoi avoir supprimé la superbe réponse de MioModus à celui qui ne rime à rien ?
Finalement, il avait raison à propos de la censure.
Merci pour tes gentilles pensées, Neyde!
Je la pris près de la rivière…
http://haddon.numeriblog.fr/mon_weblog/2010/07/je-la-pris-pr%C3%A8s-de-la-rivi%C3%A8re.html
Bonne journée à tous.
–
??? dis, Ossiane, « on-Le Monde » te censure tes propres commentaires ???
–
Haddon : ça commence à ressembler à de la pub’ pour ton blog…
Celui ou celle qui t’a déjà lue et aura apprécié, t’aura rajoutée à ses favoris…
–
Le ciel, gris à l’infini, ses trombes d’eau et la température à peine acceptable ont des effets négatifs sur mon moral…
Soyez indulgents…
–
Oui Bourrache, j’ai répondu ce matin à Haddon à propos de ma possible censure en incluant le commentaire de Miomodus pour voir ce que cela allait donner et mon commentaire a disparu. Je suppose que quelqu’un m’a signalé au Monde.
Je refais l’expérience avec mon nom et le commentaire de Miomodus à l’intérieur de mon messge ci-dessous. S’il fait si gris chez toi, tu n’as plus qu’à poireauter devant mon commentaire pour voir s’il disparait ou pas:-) Chiche ? Je t’envoie un beau rayon de soleil!
A vos marques, prêt, partez !
Haddon, que les choses soient claires, je n’ai pas supprimé le commentaire de Miomodus. Je pense que Le Monde l’a enlevé après le signalement d’un visiteur de passage. Le revoilà :
MIOMODUS:
« @nonrimailleur : De la vulgarité de dire aux donneurs de leçons de votre espèce d’aller se faire foutre à mille vers de la poésie ?
En tout cas, les censeurs ont agit puisqu’il n’y a plus trace de ce que j’ai appelé un cri.
Dévoilez-vous ou taisez-vous au lieu de vous cacher derrière votre médiocrité.
(attention dans quelques heures voire quelques minutes ce commentaire va être détruit…) »
@ Bourrache : je cesse la pub, c’est promis. Ici tout est bleu.
@Ossiane : merci pour MioModus, et comme lui, je dis aux censeurs d’aller se faire foutre à mille lieux de ce blog…
Allez, je vous laisse encore un peu de lecture pour narguer les censeurs et non pour me faire de la pub, je n’aime pas les idées mercantiles…
Je mets mon vit contre ta joue
le bout frôle ton oreille
lèche mes bourses lentement
ta langue est douce comme l’eau
ta langue est crue comme une bouchère
elle est rouge comme un gigot
sa pointe est un coucou criant,
mon vit sanglote de salive
ton derrière est ma déesse
il s’ouvre comme ta bouche
je l’adore comme le ciel
je le vénère comme un feu
je bois dans ta déchirure
j’étale tes jambes nues
je les ouvre comme un livre
où je lis ce qui me tue.
Ce poème est de Georges Bataille.
Amitiés à vous.
Haddon.
Sacrée bataille contre les mots !
de la critique à l’impudique
mon coeur balance
mais à ceux qui nous tancent
n’invoquons pas le talmudique
il y a toujours un enseignement à tirer
de ces situations passagérement
tendues et orageuses
sans talion ni esprit d’étalon
sans faire le tatillon
il faut l’esprit de liberté souffler
car la censure en devanture
dépareillerait l’esprit du site
De retour de voyage
déchargeant les bagages
je me disais seulement
qu’Ossiane n’avait pas besoin
de telles turpitudes
entre ceux chargés de certitudes
qui font les goupils
et ceux qui dégoupillent
à cran et sans arrêt
amateurs nous sommes
amateurs nous resterons
des mots choisis
mais si nous allons du côté des pamphlets
vous ne me trouverez jamais bien loin
Bon courage à Monique pour cette journée particulière.
bises lauraguaises à qui les attrapera dans un vent léger et rafraîchissant.
Salut à notre capitaine qui ne s’est pas laissé dérouter
Bon retour, Thierry; les rimailleurs ne me font pas peur;-)
Il fait soleil
La lune dort
Pleine de sommeil
Quand sa nuit vit
Son regard haut
Elle se repose
Douce attendrie
Sa tête posée
Sur ses deux bras
Ses yeux fermés
Elle chante tout bas
La vie sur terre
Qu’elle voit en bas
Que la fin de la journée vous sit la plus tendre possible, pensées Monique.
Ne vous trompez pas de cible Ossiane , certains qui, ici, s’insurgent contre la grossièreté , ne se privent pas d’user l » ‘ironie mordante sur le blog d’ Assouline .
Les censeurs censurent , et c’est dommage mais ce qui l’est bien davantage est ce blog qui s’étiole , pour quelques mots trop forts , alors qu’il fut si doux à nos oreilles et notre regard.
Je vous laisse , je n’étais revenue que le temps d’une image , mais aujourd’hui, et c’est dans l’air du temps, on met trop de mots inutiles pour s’affranchir de l’émotion d’une photo .
Merci .
vous soit la plus douce possible….
La lune dans ses rubans
De miel doré d’été
Se laisse bercer le jour
Dans son hamac en ciel
C’est que la terre fatigue
Avec ses trop de trop
La lune dans ses pensées
Rêve de suffisance
D’un pas lent et léger
Pour parcourir la terre
Ses rayons l’éclairant
Pour consoler les pleurs
La lune dans ces vies
De ces milliards d’êtres
Gémit ou rit de vie
C’est une grande aventure
Que sa petite vie sur terre
Et la lune veille sur elle
La vie sur terre
Sa lune en ciel
Que voulez-vous dire Hélène par rapport au blog d’Assouline?
Je ne pense pas que le blog s’étiole; il est simplement en suspension car le capitaine est un peu KO; il cherche à reprendre son souffle pour continuer et retrouver sa vitesse de croisière … il y a eu une incursion à l’intérieur du blog qui a semé le trouble; je cherche simplement à donner les limites, rien de plus Hélène. Chacun doit pouvoir s’exprimer librement sans avoir à recevoir des leçons d’écriture, voilà tout. Un commentaire un peu vif s’est fait sans doute censurer par le Monde sur le signalement d’un visiteur. Dommage que cet incident de parcours finalement peu fréquent vous donne envie de nous quitter. Je vous invite amicalement à rester et à oublier ces petites crispations.
Bonne soirée Ossiane .
Admiration, Ossiane pour tes prises de position, toujours dans le respect des autres. Malgrés les courants contraires, le cap reste le même quoi qu’il advienne…
Encouragements, Monique, pour cette journée difficile.
Bonne soirée pour les visiteurs d’un soir…
–
Bougie pour Monique.
Chapeau, Capitaine.
Belle, bonne, douce, tendre nuit à tous.
–
Bonne soirée hélène, à bientôt!
Bonsoir JoS, merci de tes encouragements. J’essaie simplement que le blog ne devienne pas un lieu de polémiques stériles. Chacun a sa place ici tant qu’il y a respect de l’autre, de ce qu’il est, de ce qu’il écrit. Durant les cinq ans d’existence de L’Oeil Ouvert, il y a eu quelques remous déjà et c’est bien normal mais si peu au regard du grand nombre de mois écoulés. Et puis si certaines personnes ne se supportent pas, on peut toujours passer leurs commentaires et alller lire ceux qui intéressent davantage. Place donc à toutes les formes d’expression écrite, place à la diversité qui enrichit !
La lune duvette le ciel
De ses paillettes aux yeux
Son regard amoureux
Couve de tous ses cieux
Elle est notre déesse
Depuis des millénaires
Et encore des beaux jours
Pour elle sont à venir
Elle aime ô comme elle aime aimer
Et c’est tout son secret
bon allez, youpslasandale d’oublier, et de retenir,
c’est toujours bon à prendre les leçons de vie,
une critique c’est bien bon quand c’est pour faire du bien….
Bises clin d’oeil et tite bougie …sous le regard aimant de la lune.
Merci à vous tous pour ces petits mots chaleureux qui permettent de repartir plus confiant fort de votre soutien à tous.
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Bientôt finies les nuits de pleine lune
Où les esprits s’agitent en pleine lumière
Des nuits plus calmes reviendront
L’ombre peu à peu grignotera la lune
Qui reprendra sa forme de croissant
A laquelle s’accrocheront les insomniaques
Les branches garderont sur leurs feuilles
Quelques éclats de lune en attendant
Qu’elle revienne pleine de nouveaux espoirs
Nourrir l’inspiration des jardiniers
Fidèles à la lune dans le jardin des mots
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Bonne et belle nuit à tous
A l’une et à l’autre bonne nuit
à l’une hissons ensemble le pavois
qui porte non seulement les rois
mais aussi les reines et les déesses
et si c’est notre veine pour les prouesses
à l’autre portons bien haut ce regard
du disque nacré et consacré
qui s’éloigne lentement decrescendo
ce qui fait que nous ne verrons plus bientôt
aucune éclipse totale
les diamètres qui parfaitement s’ajustaient
résultaient d’une coincidence
les diamètres apparents vont diverger
et le soleil ira en grosissant
alors peut être une lune rosissante
nous trouvera moins éblouis
puisque la couronne seule
ne pourra plus être observée
quand au ralentissement de notre terre
même si il se fait de manière infinitésimale
provoquera t il sur notre noyau
quelques effets à sa dynamo
autant de questions qui nous lient
de manière indéfectible
à notre soeur mobile
Je me permet une redite
mais dans le contexte cette fois
je vais essayer de vous retrouver les références
d’un excellent livre de vulgarisation traduit de l’anglais
et qui devrait vous intéresser par ses dimensions transverses
LUNA – LUX ETERNA
Il n’est que de te voir, le soir dans le ciel
Une et unique tu es en ta tunique pas de fiel
De nos nuits la compagne tu ravis nos yeux
De tes rayons tu ravives aussi de la terre les fruits
Phasée tu nous présentes depuis longtemps
Presque toujours en fait la même face criblée
Des astronomes tu as souvent été la seule ciblée
Combien d’explorateurs as-tu donc fait rêver
Quand tu montrais ta figure blême constellée
De cratères qui semblaient à ras de terre
Co-orbitante tu es sœur plus que fille
Et dans tes entrailles un savoir distille
Aussi dans cette valse si ancienne
Qui nous lie lentement t’éloignes tu
Mais tu restes indispensable aux saisons
Car ta révolution évite la notre
Et tu maintiens et stabilises
Notre inclinaison sur l’écliptique
Aussi ta présence parfois elliptique
N’est-elle en rien totalement énigmatique
Si proches et si précoces nous fumes
Si différentes nous sommes devenues
Car trop petite tu t’es définitivement refroidie
Et figée comme un astre mort et raidi
Aussi plus aucune marée ne secoue ta surface
Mais tu accentues de ta présence les nôtres
Car par des conjonctions ton potentiel s’exprime
Qui imprime à nos surfaces liquides des courbes
Toute auréolée ou encore ensanglantée
Te voici prophétesse ou bien poétesse
Qui inspire les plus louangeuses paroles
C’est que tu parais si lumineuse
Quand éclairée du soleil tu reflètes
Les rayons jusqu’à la pâmoison
Et si gibbeuse et truffée de cratères tu t’évases
Tu permets à tant de pierrot de s’évader
À ton contact et de dépasser des limites
Rien ne milite plus pour un rapprochement
Mais outre ton éloignement réel et les bâillements
Il y a de près ton univers poussiéreux qui dérange
Ton attraction a pu en griser plus d’un
Avant qu’il ne découvre de ton âme la noirceur
Et n’éprouve du temps, à ton contact, la froideur
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Compagne des jours et des nuits
C’est surtout la nuit que tu luis
Et si du soleil les rayons tu reflètes
Et qu’on te trouve ronde et replète
Tu définis presque des saisons
Au rythme des phases de tes lunaisons
Et dans ta ronde périodique
Où soudain tu t’enfles
Et prend du volume
On ne cherche pas l’enclume
De mythes tu es porteuse
Depuis des temps lointains
Et accompagne une cohorte de refrains
Tes origines sont à tous apparues obscures
Avant que de tes entrailles on ne tire
Quelques cailloux à la fière allure
Ou encore de rares météorites
Tombées dans le désert blanc ou de sable
Récupérées par quelques hantés rites
Et dont la composition
Ne prêtait pas à confusion
Le doute n’est plus permis
Un planétésimal lointain ou proximal
Peut être impactant à lente vitesse
Depuis un point de Lagrange
Aura arraché avec lui une partie de toi, de moi
Et après avoir fait voler en éclats à la ronde
Une partie qui se ségrégât à la limite de Mohr
Donna cette boule en fusion
Qui dans ces âges anciens
Luisait comme un chaudron
Son rapide refroidissement
Et sa faible gravité
On laissé échapper chaleur et vapeur
Mais la grande avalanche du ciel
A pu grêler ton visage
Te donnant un air triste
Et si lentement ta dérive
A consisté à t’éloigner
Tu as ralenti la rotation de la terre
Et donné au jour sa longueur actuelle
Tandis que les saisons égrènent encore
Ces alternances là où Mars
N’a eu de cesse de basculer
Dans de sacrés excès
Comme le prouvent
Ses glaces équatoriales
Alors sélénites ou pas
Tu es bien tellurique
Tes cratères évasés
Ne sont pas ceux de volcans
Mais d’impacts nombreux
Dont tu gardes la trace
Car pas besoin de plume
Pour voir clair en toi
Sur ta peau ridée
On lit à cœur ouvert
Les stigmates du temps
Tout est ici bien conservé.
Aligner les livres
Pour pouvoir mieux leur parler
Pour qu’ils se parlent entre eux
Et qu’ils écrivent d’autres histoires
Pour qu’ils se souviennent de notre image
A chaque étape de notre voyage…
Témoin du mélange des mots
La bibliothèque vole si haut
Gardienne de ces trésors
Elle veille comme une mère
Sur le grain du papier
Et sur les nouvelles illuminées.
A l’âme des mots et la poésie, vivante…
Je vous salue tous, continuons ensemble le chemin.
« j’ai demandé à la lune… » mais elle m’a dit qu’elle ne savait pas…pourquoi il y avait parfois de l’amertume..sur les mots posés ici et la..moi je dis que ce feu qu’on allume..ne brille que parce qu’on est la..et qu’il faut que chacun assume..les écrits trop maladroits..J’ai demandé à la lune ..de rêver encore une fois..elle m’a dit n’ait pas d’inquiétude..ici les fous sont rois..alors j’ai laissé la ma solitude..et j’ai posé mes doigts..sur ses lèvres d’habitude..qui courraient sur moi.. J’ai demandé à la lune…
http://www.youtube.com/watch?v=Y-pm7yoRCsE
« Je me suis fait une étude
De connaître les mortels;
J’ai vu leurs chagrins cruels,
Et leur vague inquiétude,
Et la secrète habitude
De leurs penchants criminels.
L’artiste le plus habile
Fut le moins récompensé;
Le serviteur inutile
Était le plus caressé;
Le juste fut traversé,
Le méchant parut tranquille.
Tu viens de trahir l’amour,
Et tu ris, beauté volage;
Un nouvel amant t’engage,
T’aime, et te quitte en un jour;
Et dans l’instant qu’il t’outrage
On le trahit à son tour. »
François Marie Arouet.
Je suis émue de vous lire,
et humblement, je suis tout chose,
d’être parmi vous, avec mes petits mots de moi.
Comme ce chemin, ensemble, est beau, si beau, je l’aime!
Et pour vous, mes pensées délices tendres.
Mon bel ami
Hier soir dans le noir
Mon oeil a scruté le ciel
Sans y arriver
A capturer la lune
Et ce matin
Mon bel ami
Dans mes pensées
Chaque jour
Et plusieurs fois par jour
Du pain chaud dans les bras
Un petit pain en sachet
J’ai regardé le ciel
Elle était là
Pleine presque
Juste un peu écorchée
J’étais émue si fort
Devant telle beauté
J’ai attendu un temps
Marchant sur le trottoir
Mais à droite en bas
Il y manquait un bout
Dessous un peu de brume
Et déjà des merveilles
M’emmenaient près de toi
Mon bel ami
La lune tu l’as croquée cette nuit
Elle est ravie
UN SITE A VISITER : http://hippocampenoir.wordpress.com/
Une nouvelle revue poétique que j’ai découvert.
Lune mon amie,
Sera mon miroir
Un humain
Qui souffre de tout
Et vit de rien
Qui lit dans les yeux
Le chemin
Pris par les autres.
Lune mon amie,
Sera mon miroir
Un humain
Qui partagerait le bon pain
Noir ou blanc serait d’sa famille
Lune mon amie,
Sera mon miroir
Un humain
Prêt à se défaire
De tout bien
Y compris l’enfant
Comme le mien
Tout par Amour
Tout pour le bien…des autres.
Leïla
Rencontres poétiques , ballades littéraires , musique , joli programme à suivre , si vous êtes à proximité :
http://www.lectures-sous-larbre.com/
La lune
La lune
un peu lunatique,
faisait ,
Entre deux nuages,
des clins d’œil érotiques.
Les pulsions de malandrins
en étaient aiguisés,
Les loups hurlaient à la lune,
Il eut un long cri,
Des bruits de verre brisé.
Un quidam ,
Homme ou femme,
Vit se sauver,
Quelle frayeur!
le visage caché d’un loup,
Un Arsène Lupin
ou un Jack l’éventreur
avec en main
Un pied de biche.
Demain à la Une,
On titrera
« les voleurs de la pleine lune
ont encore frappé ,
Dans les beaux quartiers
Une jeune femme,
Choquée
Des coups de pied
A la lune
A décrit aux policiers
les bijoux de famille,
On espère identifier
Ces mauvais drilles. »
Biche le présentateur Télé
Avec son masque éploré.
Moi, amer des crises,
j’avais bu un nectar,
au goût amer.
Étais allé
Au cirque,
j’avais coupé
l’antenne satellite,
et dormais
lunatique,
dans la mer
de la tranquillité,
en toute sérénité.
Je laisse mes humeurs
derrière ma face cachée.
La lune boite
Sur son orbite ,
Chacun peut le voir,
Les nuits noires.
Normal,
Ou para normal,
Son sol a été foulé.
Ainsi va Lilith,
dans son ellipse
Pas très droite.
L’enfer
Est sur terre!
Je m’éclipse,
Ce soir
Suis dans la lune
avec une eau de prune
Bonsoir!
Quelques petites phrases en guise de bonsoir, avant de repartir à pas de velours
sans déranger personne pour une nuit de repos.
_____
J’aime cette harmonie du soir
Le bleu, le gris, le blanc, le noir
Dans lesquels s’inscrivent les mots
Bain de minuit dans l’encrier
La plume s’éclabousse et dépose
A la lueur des rayons de lune
Des mots sur chaque branche
La pleine lune les accueille
Porte ouverte sur le rêve
Contes et les légendes
Dans le bleu sombre de la nuit
Les mots s’assemblent doucement
Au petit matin, un poème verra le jour.
_____
dans
La lune s’est endormie
Elle se rêve son jour
Quand chacun vit sa nuit
Au pays pour lui même
Serré tout contre lui
Couchée dans le jardin de solitude
Je regardais le ciel, la lune et les étoiles
Aucune frontière entre le ciel et moi
Pourtant je me sentais prisonnière d’une douleur
L’âme ligotée dans l’enfermement de mes pensées
Alors je me suis souvenue de Khalil Gibran
Qui disait : « la tristesse n’est qu’un mur entre deux jardins »
Alors ! Si le bonheur était de l’autre côté du mur,
Pourquoi rester couchée dans le jardin de solitude ?
Mais le jour est revenu, le mur était haut, trop haut….
Il me faudra beaucoup de temps, beaucoup de forces
Pour franchir ce mur, ce mur qui du bonheur me sépare.
Là bas
Sur L’alto Plano
Des hommes
Fouillent
Les entrailles
De la terre.
Ils faut des couilles
Pour y aller.
Ils sont les serfs
De grands propriétaires,
Esclaves de la cupidité,
Dans les galeries,
Mortifères,
Le halo
D’une frontale
Est leur pleine lune
Argentée.
Un signal
D’amitié
Dans l’animalité
Des oubliés,
De l’humanité.
Leur vie
Est un poème
de souffrances
De déshérences
De déchéances.
Mais, la vie
Ils l’aiment.
Peut être
Sont ils,
Eux.
Les vrais poètes,
Ils écrivent
A coup de pics
de pioches,
De dynamite
De cris
Dans la roche
La saga
Des mineurs
Qui défient
La peur
Pour une pépite
Qui leur sera
Voler
Ils dialoguent
Avec le diable
Ils entrent
Chaque jour
Dans l’antre
De L’enfer.
Le soir,
Ils oublient
L’espoir
Avec des alcools
Infernaux,
Les pires
Tord boyaux
Dante
et Pasolini
N’ont pas imaginés
Les mineurs
De Bolivie.
La réalité
De l’enfer
est pire
Que leurs imaginaires.
Ils méritent
Notre respect
Eux qui ignorent
Alighieri et Pier
Eux qui côtoient
La mort .
Eux dont la détresse
Font la richesse
Des possédants;
Dis la lune dis moi
Combien de regards
Pendant ta vie en ciel
Se tournent leurs désespoirs
Mettent en toi leurs espoirs
Dis au moins le sais tu
Comme tu captives l’être
Dans ce monde impossible
Quon rêve dans ses possibles
Combien de temps à te chercher
Etonnés de t’avoir trouvée
Toi
La lune pleine
Insaisisable tellement
Mais surtout ne t’éteins pas
La vie la nuit c’est toi
Sans nuit pas de jour
Pas de vie sans toi
–
Je suis
la lune
des yeux
Moi
toujours ronde
que l’homme
écarquille
en quart
en demi
en pleine
en quartier
premier
Il ne voit de moi
que ce que je laisse apparaître
La terre tourne
pour qui n’a pas les pieds dessus
Je suis
les mots
d’un rêve
d’une nuit
pleine
de quartiers
du fruit
de la Vie.
–
comme c’est joli, Bourrache,
quelle joie de lire vos mots,
du temps de pause, silence, le bouc, le bois,
je lis cette page, paisible,
la lune
émoi
bises à chaque celui qui pose ses mots,un petit bout de lui, c’est fort de fort!
j ai relu aussi la page précdente, si belle,
et je feuillette l’ALBUM…
J’avais construit un masque de lune
Le soleil l’a éparpillé
Le volet est fermé
Dehors la lune est elle
Celle
Ce soir encore
Qui sait?
Juste elle
Qui se sent être
Et cela elle ressent
Au plus profond de son âme
Son amour tout dedans
Fort de fort de sa grâce
La lune se pare de dentelles
Ce soir elle se marie
Elle prend la main du ciel
Et doucement dans son écrin
Brille de tous ses carats
D’aimée si bellement regardée
D’un regard tendre et doux
Bienvaillant protecteur
Le ciel son bel habit la luit
Elle se blottit tout contre
Son ciel de jolis rêves
Remonte sa couette d’étoiles
Ouvre un oeil vers tout bas
Se savoure son instant
Dans les cieux si de hauts
La vie se la coule douce
L’esprit savoure ce temps
De bel imaginaire de rêve apprécié
De vie en tout dedans
Au plus près du nectar
Qui donne de belles humeurs
Des aises de bie être
Le Gui
Parmi les milles fleurs des rameaux de ma mère
J’attendais bien fermé que trépasse l’hiver
Au printemps mon père prodiguait sa semence
Au vent. Le bourdon à l’aérienne danse
Posa un temps ses pattes sur ses tépales
Et s’en vint s’abreuver sur ma fleur de nectar
Lors ma cruche s’enfla en forme d’œuf vert clair
Au sommet de la baie marque les pétales
La lumière est dans ma bulle en verre
D’une blancheur de perle quant revient l’hiver
Grive affamé en neige de janvier
Me gobe en un éclair, me sert de charter
Au dessus des nuages un chemin oublié
Elle me largue sur un arbre loin de ma mère
Sûr j’ai eu du bol car j’aurai pu choir au sol
Au grand jamais je ne peux pousser sur la terre
Ma destruction est prôné par un édit fol
Il faut dire je suis anticonformiste
Et ne suis pas soumis au géotropisme
Moi seul croît en tous sens même vers la terre
Quand tous les végétaux poussent vers le ciel
Un an pour creuser l’écorce de mon suçoir
Et puis encore un long hiver de veille
Et voilà enfin qu’apparaisse deux feuilles
Je suis patient certain disent même très lent
Pour faire deux feuilles de plus il faut un an
Mon suçoir sur la branche va à reculons
Pour contrer le grossissement du tronc
Je suis le seul végétal rond comme l’astre
Avec les seules baies blanches de la nature
Toujours vert je suis l’arbuste de la lune
Plante magique pour la bonne fortune
Bonsoir
mal luné ces derniers temps
et assoiffé de vérité
j’ai trouvé ces news
qui en fait nous renvoient
à la nature volcanique ancienne
de notre compagne
MOON WATER
Researchers at the University of Tennessee have discovered that water on the moon is more widespread — on the outside and inside of the moon — with some similarities to water in volcanic systems on Earth.
The discovery was made through the examination of lunar basalt brought back from the 1971 Apollo 14 mission.
Unlike lunar dew, which is believed to come from an outside source such as solar wind that brings hydrogen into contact with the Moon’s oxygen, the water discovered by the researchers is internal, arising from an entirely different origin. How it got there is not yet known. The water may have been added by impacting comets, which contain ice, during or after the formation of the moon and Earth.
The existence of volcanoes on the moon more than 4 billion years ago gave the researchers a clue that water might exist inside the body, since the dynamics of volcanoes on Earth are mostly driven by water. Using secondary ion mass spectrometry, the researchers determined that volatile elements in a calcium phosphate mineral found in the lunar basalt are very similar to the elements that exist in the same mineral found on Earth.
http://link.abpi.net/l.php?20100727A2
Tout cela donne l’eau à la bouche du Pierrot lunaire ! 😉
La lune fait pleuvoir des mots comme des étoiles qu’elle aurait prises à la dérobée, elle est pleine d’attention pour la poésie nocturne.
La lune toute douce
Dans ses joues arrondies
Serre son chagrin à elle
Qu’elle rayonne de nuit
En partages nocturnes
Pour partager à d’autres
Son indicible de vie
Ca ne fait pas de plis
le compte peut commencer
bien avant minuit
Pleine on n’y coupe pas
il faut tout avaler
c’est un sacré repas
mais sur ce plat argenté
soigneusement disposés
pas commes des furoncles
il y a ces éjectats
souvenir de gouttes retombées
car à goûter un plat
d’une rondeur exquise
on ne fait pas fondre banquise
la poussière est retombée
depuis longtemps
aussi marquent les ornières
qui émaillent la surface
les fines particules
sont comme pellicule
elles impriment et conservent
il faut pour la nuit des temps
une horloge mimétique
qui presque fige
des instants pathétiques
au festin de la science
plus convoqués souvent
ausculter les présages
de notre concubine
qui gire sans virer
et retient son aspect
une goutte de lait
à têter pas aterré