197 réflexions sur « Pleine »

  1. un livre ouvert
    une belle de nuit pleine caresse l’instant
    rêve ou réalité
    des rêves éveillés
    des rêves éclairés
    les rêves sont feuilletés
    la vie à croquer
    l’arbre à souhaits se recueille
    s’ensemence un merveilleux présent
    au clair de lune

  2. Clair de lune
    Conte éveillé,
    les branches s’étirent à l’infini
    pour atteindre l’astre des nuits.

    Bonne journée.

  3. Parce que je pense à toi
    Je regarde la lune
    Elle est la même
    Pour toi, pour moi
    Où que nous soyons
    Derrière le rideau
    De la distance,
    Entre les branches
    Elle nous regarde,
    Nous parle tout bas
    Elle a fait du ciel noir
    Un ciel bleu marine
    Pour qu’ainsi nous puissions
    Nous retrouver
    Dans la voûte céleste
    Comme sur les vagues
    Du grand Océan
    Un soir de pleine lune

  4. Eroder le jour
    A la force des lunes
    Souligner le ciel
    A la clarté des étoiles

    Comme un souffle
    Sur le vide
    Comme une flamme
    Sur la cime

    Regarder vos âmes
    Se foutre des vies
    Ignorer les siècles
    Et bâtir l’irréel

    Comme une lame
    Sur l’écorce
    Comme nos sangs
    Sur la terre.

    MioModus. (A contre vent – Le Cahier Gris)

  5. Non seulement la pleine lune est une merveille sur le plan esthétique , en elle même , mais la lumière qu’elle répand sur la campagne est magique .
    Surnaturelle .
    Bien que nous ne nous soyons pas consultés , nous avons choisi le même sujet en même temps .
    La lumière réfléchie de la lune donne aux choses une présence différente , comme si elles montraient leur âme .

  6. Hélène a un choix très sur. Arthur H est quelqu’un de très talentueux et mérite cette mise en lumière.

    Le baiser de la lune

    Dans l’obscure clarté,
    Tu me devines
    Tu sens quelque chose
    Qui te frôle
    Si tu veux, je suis
    L’homme sirène
    Ce sont mes deux mains
    Les blanches murènes

    Let’s swim to the end
    Of the Moon
    Love me till I’m gone
    With the Moon

    Des milliards d’étoiles s’amusent
    À danser sur le parfait miroir
    L’écume des vagues
    Nous lave de la ville
    Comme une seconde naissance
    Dans l’océan

    Let’s swim to the end
    Of the Moon
    Love me till I’m gone
    With the Moon

    La nuit nous ammène
    Au baiser de la lune

    Let’s swim to the end
    Of the Moon
    Love me till I’m gone
    With the Moon

    La nuit nous amène
    Au baiser de la lune

    Paroles et musique : Arthur H

    Bonne journée à toutes et tous.
    Haddon.

  7. Tous ces textes sont bien jolis, mais aucun ne montre de l’inattendu, en particulier celui-ci, impeccablement explicite

    « Parce que je pense à toi
    « Je regarde la lune
    « Elle est la même
    « Pour toi, pour moi
    « Où que nous soyons »)

    et de ce fait dépourvu de vraie poésie, qui aurait fait hurler Paul Léautaud, le découvreur d’ Apollinaire

  8. je vous lis, émue, très émue,
    un clair de pleine lune quand on aime l’amour,
    c’est si fort de fort,
    j’aime la regarder, la vibrer transpirer les pieds posés sur le sol…quoique?!

    A la regarder dans le blanc de ses yeux
    La lune dans son plein d’être
    J’y vois son bel regard son âme tout près de moi
    On s’enlace la nuit notre nuit qui est nôtre
    Le ciel dans ses tous noirs blanchit d’aises
    Complice de notre temps pris à travers le tant
    Pour nous tous deux ensemble
    A partager notre meilleur si censé être là
    Chaque jour nous apprend à nous trouver encore
    Nous retrouver tout jour sur le chemin de l’amour
    Grand pas dans son sublîme en voies jolies
    Le bel parcours d’une vie dans son intime

    La lune belle complice ses joues toutes arrondies
    C’est émouvant le temps qui passe
    Avec sa traîne de belles grâces
    Quand l’épuisette du petit être tout de bas
    Récolte des jardins aux merveilles

    pleine terre

    Qui se sème en tout de haut
    Dans le ciel
    Haut
    Si haut
    Plus haut encore
    Au parfum de l’amour cet éternel
    Si grande vie ultime son rare de

    pleine lune

  9. et je vous lis nonrimailleur, vous écriviez pendant mon texte…

    alors d’avance, merci d’excuser le poids de mes petits mots,

    je n ‘ai aucune idée, de ce qu’est la vraie poésie,
    se vibrer ses bouts de doigts bavards dans leurs silences, c’est peut être cela,

    et puis, en ce qui me concerne,
    j’aime ce lieu, magique, ouvert, pour chacun’e’,
    et tous et chacun’e’, m’apporte, beaucoup de tellement, de sa vue,
    avec de la poésie, tellement,

    merci à chacun, de partager, vos mots,
    j’aime ressentir la sensibilité de chacun, C’EST GRAND DE VIE!

    Belle après midi d’été!

  10. Deux branches ont recueilli la lune
    Là en tout Là
    Dans leurs paumes ouvertes
    Et le regard se vit devant
    De bel silence plein
    Les petits se ferment
    Un miracle se vit
    Dans le ciel à l’instant
    Dans sa présence pleine

  11. Voici un exemple de vrai poème, dans lequel aucun mot n’est attendu

    Il est doux, à travers les brumes, de voir naître
    L’étoile dans l’azur, la lampe à la fenêtre,
    Les fleuves de charbon monter au firmament
    Et la lune verser son pâle enchantement.

  12. j’ai oublié un mot,

    Merci de lire,
    ‘les petits yeux se ferment

    j’aime bien vos mots erialedeuab,
    c’est bon des mots qui se la coulent douce, sans rien à montrer, qu’à se laisser filer leurs airs du temps qui passe,
    cela peut être un vrai poème,
    et aussi celui qui se lit plus en clair de vue, me semble….

    et si des milliards de vrais poèmes?! pourquoi pas…c’est selon le ressenti de chacun, c’est égal si on ne peut plaire à chacun, et être un vrai poème,
    l’essentiel c’est de partager ses paumes de mains….

    mais,
    j avoue que j’aime assez, à lire ce qui n’est pas écrit, pour laisser vagabonder l’imaginaire, plus loins encore, dans tous les possibles…

    dommage, je dois filer, l’heure de la sortie de mon fils à 16 H,
    cette conversation m’intéresse, j’y connais rien ou si peu, en poésie….

    Et puis, la poésie de l’âme, c’est tellement le silence,
    mais quand on souhaite partager, avec la distance, dans la solitude de son bureau à écrire, c’est incontournable, il faut bien poser quelques mots…et s’étonner d’écrire ô temps quand on aime le silence…au plus près…

  13. Compagne de nos nuits qui gère les floraisons
    la haut tout la haut à perdre la raison
    j’ai voué mes moments d’insomnie à t’interroger
    loin de moi l’envie d’abréger ta course
    au si près tu resplendis dans ces gris

    Voisine et plus que cousine
    petite soeur tu parles au coeur
    avec toi tous nous sommes poétes
    puisque ta présence constante mais discrète
    nous inspire plus que de doux soupirs

    Oeil unique et pudique
    qui éclipse bien des étoiles
    quand tes couleurs
    se parent d’un voile

  14. la lune dépose un liserait d’argent
    depuis la profondeur du firmament
    et diffuse son opaline lumière
    aux rêveurs prisonnier de la terre .

  15. Je ne cherche l’inattendu
    Tu ne cherches qu’inattendu
    Il ne cherche malentendu
    Nous ne cherchons confondus
    Vous ne cherchez que perdus
    Elles ne cherchent qu’à corps perdu…sous la lune diaphane.

    Non rimailleur, ici peu importe si un texte est joli ou pas, au bout des doigts le cœur, l’âme de chacun…. -suis polie hein)/ car mon cri du cœur disais en vous lisant « Non rimailleur, ici on s’en f…. que les textes montrent de l’inattendu.

    Bel été à tous, je vous lis régulièrement.M^me si je n’écris pas.Toujours merveilleux ce coin de poésie, de vie, chez Ossiane.Leïla

  16. Bien sur toute critique vaut qu’on s’y attarde et montre au moins qu’il n’y a pas indifférence, c’est déjà un point.
    Le plaisir d’écrire et la façon d’écrire est quelque chose de tout à fait personnel et libre à chacun de le faire comme il lui plaît sans vouloir imiter ou suivre quelque mode que ce soit, les mots valent plus que cela. J’aime les mots et certaines façons de jouer avec eux avoisinent d’ailleurs une forme de musique dont j’apprécie le rendu harmonique, qui n’est pas n’importe quoi et qui taquine l’imagination, les musiciens le savent, il en est de même en poésie.
    Mais là ou je souris en écrivant ces mots, c’est que je ne suis pas poètes, pardon les mots infiniment si à travers vous je ne crée aucune surprise à la lecture, n’est pas poètes et musicien qui veut, il faut des aptitudes et beaucoup de travail, la sensibilité, l’émotion, l’amour des mots ne font pas tout.
    Chez les poètes ;-)la poésie recouvre toute forme d’expression cherchant à exprimer dans un style propre à chacun, ses émotions, dont les mots sont dictés par la pensée en l’absence de tout contrôle exercé par la raison et les surréalistes allaient plus loin encore puisqu’André Breton disait même en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale.
    Mais en dehors de l’effet musical ou la volonté de vouloir ouvrir un monde imaginaire au lecteur (la poésie est faite pour être lue) le poème qui ne veut plus rien dire n’est plus un poème en ce qu’il n’est plus langage or c’est ce langage qui véhicule la pensée. Bien sur Mallarmé a dit :
    « Ce n’est pas avec des idées que l’on fait des vers mais avec des mots » encore faut-il comprendre le sens de ces mots. Ainsi tout le monde connait ce beau vers de Valery :
    « Ce toit tranquille où marchent les colombes » le toit étant la mer, les colombes les bateaux, mais voilà c’est Valery qui écrit et Valery est poète !
    Alors chacun est libre d’écrire ce qu’il veut et comme il veut (liberté d’expression, valable aussi en ce domaine) et c’est bien , des mots qui dansent d’accord, des mots qui chantent , celui qui les fait danser et chanter y trouve du plaisir, mais celui à qui il s’adresse doit y trouver aussi du plaisir c’est ce qu’on appelle le partage et le blog d’Ossiane est avant tout un lieu de partage et d’amitié où je n’ai jamais eu la prétention d’écrire en tant que poète, juste l’envie de forger et façonner les mots à ma manière, le rendu n’a pas la prétention(je reprends consciemment ce mot) d’être une œuvre, et l’inspiration de plus n’est pas forcément au goût de tous, c’est bien normal.
    Pour finir ce petit intermède et vous dire que cette petite critique m’a plutôt fait sourire, j’ai tardé à poser ce commentaire voulant vous retrouver ce vers d’un poète japonais Bao Zhao :

    « En vérité, vous et moi partageons cette lune radieuse »

    Pas d’imprévu dans ces mots,… l’imprévu actuellement pour moi, … la vie s’en occupe.
    Pardon Ossiane pour ce long monologue et un grand merci pour cette belle image qui, je l’espère m’inspirera encore d’autres mots, qu’en toute modestie, je viendrai déposer sur ton site.
    Bien d’accord avec toi, Leïla je t’embrasse.

  17. Le noir c’est quand le dernier jour
    Après avoir vécu des tant d’instants se vivre
    Les quartiers les morceaux
    Des lambeaux bels de vie
    Se posent sur la toile de ce que fut sa vie
    A déguster l’intime le soleil dans les yeux
    C’est émouvant une vie dans ses portions

    Se vivre

    Et quand la lune pleine s’éteint un jour de vie
    Même si c’est le tout noir la musique se vit
    Car tout dedans son rond
    La lune vit encore
    Ses petits airs de coquine dessous son air bien sage
    En tout dedans son âme sans corps elle se vibre
    Des grands instants si bels qu’elle s’est donnée d’amour

  18. et je vous lis chacun, en ce jour de pleine lune, qi éclaire un peu plus, ce qu’est la poésie,
    quoique la poésie, c’est l’âme de chacun,

    particules secrètes, au fond du multi fond, où se nagent les émotions, les plus belles, les plus vraies, les plus inattendues, les plus jolies, souvent,

    à se vivre de vivre, en poésie, son jour,
    chaque jour après un jour,
    sans la perdre JAMAIS, la poésie se vivre,
    pour vivre le tellement rude bien moins,
    et si fort la beauté en s’explosant les mains,
    pour partager avec l’autre, un bout de sa petite vie.

  19. Pleine

    Ma plaine plate
    Bourrée d’émotions belles
    Ennivre toi encore
    Des beautés de la vie
    Gigote mon âme douce
    Trempe ma plume

    Secoue les sédiments mouvants
    Dépose le plus lourd
    Explose les étoiles
    Remue le coeur des gens
    Avec des soleils bels
    Quitte le

    Vide

    Et vis toi
    De pleine
    Petite lumière vive
    Qui aime se palpiter
    Partager et aimer

    Ensemble

  20. Téléphonie illimitée

    Allo!
    Es tu là
    Je te sais lasse,
    Hélas.
    Je sais le temps
    Qui passe.
    L’heure tourne,
    Le désir te retourne.
    Je te sais lasse
    Mais, toujours là
    Dans les entrelacs
    De jeux
    De toi
    De moi
    D’émois,
    De joies,
    Les draps de la nuit
    Sont froissés,
    Illuminées
    D’un quartier
    De lune.

    Parfois,
    Je rêve
    Que j’entre
    Là où il n’y a plus
    De chagrin,
    Tout au fond
    De tes reins.

    Écoute
    Le conte
    De la lune
    Qui raconte
    Dans tous les quartiers
    Mon envie,
    Mes désirs,
    De toi
    Et moi
    D’émois,
    D’entrelacs ,
    Cache ta lune
    Nue
    Sous les draps de la nuit.

    Ça t’as plus?
    J’arrive
    Mon Ève,
    A tout à l’heure,
    Mon cœur

  21. « Tant que le poète est vivant , on ne peut se contenter du livre  »
    Sur les bords des deux rivières de la ville , dans les cours d’anciens hôtels particuliers , autour d’un cloître de la cathédrale ou sous les tuiles des anciennes usines , les festival de la poésie Les Voix de la Méditerranée propose neuf jours de programmation pour la plupart gratuite , du 17 au 25 Juillet à Lodève ( Hérault ).
    Du matin au soir , la poésie s’écoute les pieds dans l’eau – les chaises sont installées de manière à ce que les doigts de pieds se rafraîchissent , dans les hamacs sous les platanes ou des transats , au cours de « siestes poétiques » , lors de rendez-vous intimes au carrefour de deux ruelles ou sur les places grand ouvertes pour les gueuloirs des performers.
    Une soixantaine de poètes des rives nord et sud de la Méditerranée , de l’ Italie à l’ Irak , du Maroc à la Grèce sont invités à venir dire leurs textes dans leur langue , accompagnée d’une traduction en français.Les lectures se déroulent en solo, avec des musiques – de l’oud arabe au saxo , ou encore des improvisations vocales ou chorégraphiques.
    Cette année le festival donne carte blanche au poète Bernard Noêl, grand arpenteur du Maghreb , à l’occasion de ses 80 ans.
    invité d’honneur Armand Gatti vient avec sa tribu de la « Parole errante ».Parmi les poètes étrangers , on entendra le palestinien Salman Masalha , la portugaise Rosa Alice Branco , la roumaine Marta Petreu et, parmi les français Hubert Haddad , Florence Pazzotu, Edith Azam.
    Car il s’agit de montrer la poésie lue, articulée , en train de sa faire , une poésie d’action.Montrer le poète en entier , à corps et à cris , en chair et en os.

    http://www.voixdelamediterranee.com/php/index.php
    ________
    Bon week end ( ou vacances ) , merci Ossiane .

  22. Au moins, une chose est sûre :
    Quand on voit la Lune,
    Y’a pas d’nuages !

    Si c’est pas de la poésie là !!!

    Clin d’oeil et sourire,
    Comme dirait Bourrache !

    Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeee

  23. – à Annick

    Le nom « Erialeduab », l’auteur du texte présenté à vous ci-dessus

    « Il est doux, à travers les brumes, de voir naître
    L’étoile dans l’azur, la lampe à la fenêtre,
    Les fleuves de charbon monter au firmament
    Et la lune verser son pâle enchantement.  »

    doit se lire à l’envers, et est celui d’un poète admirable qui n’utilisait que des mots simples, et ne s’est jamais laissé aller à des « bels silences » ni à des « soleils bels », qui font sourire.

    – à Leila

    Il ne faut pas chercher l’inattendu à tout pris, mais évider les textes trops explicatifs, sans surprises, qui ont leur place plutôt dans les sciences.

    Très cordialement

  24. la Lune est martelée
    je suis écartelé
    la poésie est tout …sauf barbelés

    Merci Mathilde, à l’eau d’Eve, à Lodéve
    la poésie coule de source

  25. Pleine, ronde et frémissante
    elle nous donne des frissons
    et toujours je dors mal
    par son aspect bancal
    me déroute en sommeil
    pas besoin de soleil
    argentée elle teinte
    partagée elle est

  26. On n’est pas poète, on nous reconnait comme tel
    les phrases se suivent plus ou moins belles
    peu importe il y a un acte de foi, un acte d’amour
    à partager ce qui vient sous la plume

  27. merci pour vos mots,

    coucou baudelaire,

    Thierry,
    j aime ceci:
    peu importe il y a un acte de foi, un acte d’amour
    à partager ce qui vient sous sa plume
    que je te cite…

    SOUVENT, j’ai larme à l’oeil devant vos mots confiés, chacun!
    MERCI d’être vous, vivant, de bel vivant!

  28. L’oeil n’a pas encore sorti
    Son habit de sa fête
    Est elle pleine ou de quart
    Celle qui illumine nos coeurs
    En ces beaux jours d’été

    j’ai eu une hésitation, mais mes doigts ils décident, j’y peux rien, d’eux! ils ont écrit beaux et pas bels, erialeduaeb, sourire de bel!

    Un jour
    Rendez vous des pouetpouet
    A se griller sa viande
    Sur le barbecue de la vie
    Qui brûle de chaque côté
    Son poil de plume de vie
    Un soir

    Merci Mathilde, pour le partage des lecteurs entendeurs les pieds dans l’eau. C’est tellement bon de se nervurer les doigts de pieds ailés.

    Il est très beau ton haiku, Ossiane.

  29. C’est un lieu avant tout, où l’on trouve plaisir à lire et écrire des textes poètiques ou pas, mais sincères.
    C’est un lieu d’échanges simples de mots assemblés avec émotion, sans comparaison avec les poètes classiques cités.

    C’est un lieu où librement, l’on vient…ou pas, tout simplement!

  30. Texte explicatif?
    Comment?
    Pourquoi?
    Quand et à quoi ça sert?

    J’entends
    Je vois
    Je sens
    Et touche
    Le goût des choses

    C’est si connu!
    Peut être pas!
    Enfin venu
    J’nattendais pas
    Cette chose nouvelle

    Magma de Lune
    Cristallisé
    Croûte poussiéreuse
    Maria sans dunes
    Noces en argent
    Ou noces en blanc
    Banquet solaire sans atmosphère
    Et l’eau lunaire, rêve ou mystère?
    Impact au cœur, les yeux en pleurent
    Séléné, l’Aurore se couche
    Hélios s’endort en bord de mer
    _______________________________

    Séléné,
    Je ne sais pas pourquoi j’écris
    Cela semble me faire du bien
    Il me semble qu’avec je survis
    A la grande école de la vie

    Séléné,
    Je sais que depuis que j’écris
    Je la regarde, elle me retient
    Mes murmures et mes yeux épris
    Par la douceur de ce lien

    Séléné,
    Je ne sais ce qu’est la poésie
    Juste peut être souffle de vie
    Souffle d’hier et souffle d’aujourd’hui
    Souffle du matin et pour la Nuit
    Par conséquent tout est écrit
    Et tout est à broder de nos mains

    Séléné,
    Je ne sais ce qu’est la poésie
    Au bout de la plume ma main
    Ma main posée contre mon sein
    Et mon cœur écrit, est cri
    Je ne sais ce qu’est la poésie
    Un verre de vin, un vers de cri
    Vers de douceur, poème de vie
    Draps de lune,ciel de Nuit, voilé.

  31. Au miroir opaque
    L’âme éteinte s’est brisée
    Soir de pleine lune

    Bonsoir et bonne nuit à tous et si je ne dors pas bien j’espère au moins faire de beaux rêves car il n’y a pas ici de bars ouverts toute la nuit! clin d’oeil « les nuits de la pleine lune »

  32. « Parce que nous avons en nous deux aspirations contraires, nous écrivons pour satisfaire notre esprit et notre âme et aussi pour un but matériel, pour notre place dans le monde, pour gagner de l’argent, pour élargir le plan de notre vanité.  »
    Merci Mathilde pour la richesse de tes interventions .

  33. Ce vilain

    « Hélios s’endort en bord de mer »

    gâche tout ce qu’il y avait autour, et qui n’était d’ailleurs pas flamboyant.

    Et ce « C’est tellement bon de se nervurer les doigts de pieds ailés » est incompréhensible. Certes la poésie est souvent ambigüe, mais l’inverse n »est pas vrai.

  34. @ justepréposition : avant que vous ne vous fourvoyez davantage , il faut que vous sachiez qu’ Annick est une personne particulière et très riche , qui vit une situation délicate avec un fils adulte autiste , que le blog d’ Ossiane représente pour elle un sas de décompression où elle vient s’exprimer avec des mots qui ont le charme absolu de la sincérité ; il me semble que cette petite mise au point était nécessaire !
    Belle journée à tous

  35. Bonjour à tous et toute mon amitié aux passagers fidèles de cet espace!

    Bienvenue à erialedeuab, nonrimailleur, justepréposition qui apparemment ne font qu’une seule et même personne. Désolée, mais un seul pseudo me parait suffisant. Il faut que vous sachiez que cet endroit est un lieu où tout le monde peut s’exprimer librement qu’on soit poète ou pas. Les commentateurs de ce blog forment une petite tribu d’amis qui se connaissent bien, se respectent et s’estiment. Je vous trouve fort maladadroit et présomptueux de débarquer ici pour la première fois en faisant de telles attaques en règle sur la façon d’écrire de la poésie. Rien de tel pour décourager et offenser. Il n’y a pas de manière d’écrire, chacun marche avec son vécu et sa sensibilité. Ce genre de discussion ne peut surgir que lorsqu’on connait un tant soit peu ses interlocuteurs. Soit vous vous exprimez en respectant les gens qui sont ici, en vous présentant, en écoutant, en dialoguant sans certitudes, soit vous prenez le large. Cordialement.

    Merci à Leila, Hélène, Jos, Thierry etc qui sont intervenus!
    Bonne journée!

    Ossiane

  36. @ Ossiane

    Désolé pour Annick.

    Mais me traiter de « présomptueux » pour cause de commentaires vous déplaisant peut m’amener à vous retourner le compliment, en adaptant à vous cette pensée de Pascal
    « Si vous voulez qu’on pense du bien de vous, n’en dites pas »

    en remplaçant « du bien de vous » par « que vous êtes poète »

  37. Non rimailleur ou quel que soit votre pseudo…ce n’est pas tant vos critiques qui dérangent mais plus vos gros sabots teintés de prétention.Disons que c’est ce que vous me reflétez à moi;il se peut que je me trompe, on se trompe toujours en mots lorsque les êtres ne sont pas face à soi.

    Si c’est plus de la pédagogie que vous souhaitez inculquer soyez plus indulgents avec des petits scarabés de la poésie comme nous et attendez la rentrée pour officier en chaire ): en attendons soyez zen et écoutez le cœur des autres…sous la Lune, hélios voilé, cooooooooooooooooool, tout va bien.Je vous tends la main.

  38. bonjour,

    Présomptueux est peut être un terme exagéré,nous ne vous connaissons et vous avez peut être une culture très large sur la poésie;
    mais en tous cas vous semblez être un malappris car ce n’est pas parce que ce blog est accessible à tous et depuis le monde entier que vous êtes chez vous;
    Ossiane ouvre grand ces portes et accueille tout le monde sans distinction;
    lorsque l’on pousse la porte d’un lieu ou que l’on arrive par hasard il me semble qu’il faut apprendre connaitre ceux qui y sont ; sans a priori, sans jugement hatifs; la plupart ici ne se prenne pas pour des poetes; mais se sentent bien ici;
    il y règne la liberté d’expression et le respect; en outre beaucoup ne sont peut être pas poètes mais ici se cotoient des gens qui se respectent;
    car avec les ecrits il est facile de bléssé et même d’être maladroit sans le vouloir

    En outre parcourez un peu le blog et vous serez peut être surpris de voir des personnes avec un vrai talent; l’important d’y être soi même parfois presque » nu »; j’éspère que vous prendrez le temps de connaitre ce blog;

  39. Si présomptueux est exagéré le mot « sot » vous conviendrait-il mieux ?

    Vous débarquez et vous jugez ! Mais pour qui vous prenez-vous pour vous attaquer ainsi aux gens et vous permettre de critiquer les écrits d’Annick !

    Rien de tel pour me faire sortir des mes gonds et de mon silence que de lire des attaques aussi lamentables.

    Comme nos amis l’ont écrit plus haut personne n’a la prétention de se prendre pour des poètes. Nous essayons d’être nous mêmes et c’est un défi difficile pour les êtres humains que nous sommes.

    Je te salue mon capitaine, remercie Hélène pour sa vive réaction et fait un gros poutou à ma toto préférée….

  40. Nonrimailleur, désolée, je maintiens le terme de « présomptueux », ne vous en déplaise … il s’agit de mon blog; par conséquent, il m’appartient de décider de la façon dont les échanges doivent se passer. Il existe sur cet espace des règles de convivialité qui font que quantité d’expressions poétiques ou autres peuvent se côtoyer en toute sérénité et sans aucune polémique. Vous êtes dans une parenthèse paisible, alors veuillez la respecter. Bien à vous.

  41. Elle est sa seule amie,
    Couché sur son grabat
    A travers les barreaux
    De l’étroite fenêtre,
    Elle lui apparaît ,
    Coquine, quartier
    Après quartier.
    Les nuits de pleine lune,
    Elle inonde une lumière
    Pâle, couleur d’un vain espoir,
    Les murs sales.
    Dressé sur la pointe des pieds,
    Par dessus le chemin de ronde
    Il aperçoit son chien
    qui attend intensément,
    Son maître.
    La lune,
    Disparaît
    Elle va se cacher
    pour ne pas voir
    ce qui va se passer.
    Il se recroqueville,
    Les tripes nouées
    D’entrelacs
    De peurs
    De désespoirs
    Glacés,
    Sous les draps de la nuits.
    Ils sont entrés,
    Une lumière crue
    L’éblouit
    Les draps de la nuit
    ont disparus.
    Ils se sont jetés
    Sur lui
    Lui ont ligoté,
    Les chevilles,
    Jeté sur la planche à bascule
    Le couperet est tombé.
    Au loin ,
    Son chien hurle
    A la lune!
    Crack! Crack!
    Le chien gît
    Sur le trottoir
    Le crane explosé.

    Les yeux écarquillés
    Du supplicié
    Fixent l’obscurité.
    Les étoiles
    Ont déserté
    La nuit noire
    Est leur linceul
    De triste toile.
    Le matin,
    Il fera la Une des quotidiens.
    «  L’homme au chien,
    Le chapardeur de la pleine lune,
    A eu son compte »

  42. Quelle agressivité dans les termes de

    « présomptueux »

    « sot invité à attendre la rentrée pour officier en chaire proférant des attaques aussi lamentables. »

    lancés à quelqu’un exerçant simplement son esprit critique, en trouvant un manque de fantaisie (caprice, mystère) dans nombre de textes présentés ici.

  43. Lumière dans l’obscur
    Vibre le vivant
    S’ouvre la paupière
    Une blanche pupille exalte
    Suivre le courant
    Pleine lune pleine terre
    Une joie profonde secrète
    Des forces souterraines
    L’arbre se recharge et luit
    A l’encre de chine s’étale le fruit
    Des lignes tracent un chemin
    Lune nomade veille
    Parcours parsemé
    Des notes
    Piano sur parchemin

  44. et je vous lis, ce soir,
    elle est bizare, la vie,
    non?!

    merci les amis!

    douce soirée!

    de toutes façons, un mot ne pourra jamais s’écrire juste,
    c’est l’acte d’amour qui compte!

    et tenter s’oser être Humain, sans être poète, c’est déjà pas mal comme travail d’Homme!

  45. Rarement je prend la peine de dire le fond de ma pensée, tant elle est trouble et me trouble, mais avec ces histoires de somptueux dans les près qui trouvent que l’herbe n’est pas assez bien taillé, et bien je voudrais juste faire le constat que la fantaisie ne s’improvise pas et qu’il y a un temps pour tout, ici tout est symbole
    mais chacun s’exprime comme il l’entend dans le respect et l’écoute des autres, ce n’est ni simple ni facile mais je crois bien que nous avons appris avec le temps à mettre le curseur au bon niveau. La tolérance existe mais la critique et les avis ont ils toujours leur place dans une expression maladroite et qui peut être blessante ? Nous sommes tous d’éternels apprentis et c’est très bien comme ça , le travail ne manque pas et la perfection n’est pas de de monde mais la lueur qui jaillit parfois dans nos yeux à la lecture de tel ou tel est est un vrai bonheur parce que nous y puisons réconfort et force pour continuer d’aller de l’avant. Les rabats joie et les critiques es qualité ont il s finalement droit de citer , c’est à voir, parce que la critique n’est pas le propre de ce lieu qui favorise une liberté sourcilleuse quand il s’agit de la dignité des individus et sans parler d’intrusion il faut au moins savoir où l’on met les pieds avant de sauter à pieds joints.

    Capitaine ta droiture dans ton cap est une assurance et vous les moussaillons vous avez bien lavé le pont.

  46. Merci matelot Thierry! C’est juste une histoire de savoir mettre les formes et de connaître un peu ses interloctuteurs avant de lancer un débat. Rien de plus.

    Oui Pierre, la lune cachée, le bel été fait un caprice…

  47. La lune regarde la terre
    Et ceux qui bougent dessus
    Pour chacun d’eux elle s’allume
    Mais tellement peu la voit briller
    La lune pleine de ce terrestre
    Qui parle trop qui sait bien trop
    Son sage silence dicte plus vrai
    La voie des songes belle sagesse
    Pour qui la voit belle déesse

  48. je suis heureuse que tu t’exprimes, Ossiane,
    parfois j’ai eu ce terrible sentiment que d’envahir tes belles pages, d’encombrer tes silences,
    alors oui, parfois des mots d’autres parfois peuvent engager à se taire pour disparaître,

    merci pour vos mots,
    douce soirée!

    vous m avez fait pleurer, monsieur d’ici d hier et aujourd’hui,
    une plume limitée peut être sensible…

    ici aussi le temps tourne,
    un Vent frais presque froid depuis deux jours….la nostalgie, un goût d’automne,
    alors je serre chaque bonheur d’été tel plus fort encore…

  49. Bonsoir Annick et surtout continue de nous enchanter, car tu sais émouvoir et « donner son émotion aux autres, c’est de l’art » ce n’est pas moi qui le dit c’est André Suarès le nom que l’on donne à cet art importe peu ce qui compte c’est ce que l’on donne. Je t’embrasse.
    Bonsoir à tout l’équipage, il y a du monde sur le pont ce soir pour regarder la lune auprès de notre capitaine, que passent les nuages, demain la lune n’en sera que plus belle.

  50. Toute sa vie pendant
    L’Homme peut voir la lune
    Qui se donne son quart
    Sa pleine ou rien du tout
    Certains soirs quand la brume
    Et le pas il avance
    Se pose sur le sol
    Enlace un soir d’été
    Savoure en lampe de poche
    Le sac à dos marché
    Par les humeurs de la lune
    Ce parfois sous ses rires
    Ou bien encore ses perles
    La vie est belle vivante
    Qui s’offre dans le ciel

    Belle journée pour chacun. Tendresses, Monique, Ossiane et chacun.
    Chacun dans son chacun c’est bien de bels partages. Douceurs.

  51. Ici ou Là
    Elle apporte des lettres aux rameaux attirés
    Aux branches lie des mots

    – Lettres blanches sur fond noir

    Mots agiles
    à grimper dans la tête –

    Peut-elle être la face
    Au visage d’énigme
    Simple cercle parfait du miroir noctambule
    Celui du lapin blanc
    Ou du lapin de jade?

    Elle sait les nuits limpides
    Myriades
    Etoiles et diamants
    Venus
    Eclat du soir naissant
    Et le grand scorpion
    Elégant galactique
    Et sa rouge Antarès où bat son coeur à nu
    Plus loin la Croix du Sud où règne le Centaure

    De sa prison de rêve
    L’âme fière s’enfuit
    Court sans ménagement vole même sans bruit le long des pentes folles histoires inventées
    Pour des monts des merveilles
    Se métamorphoser

  52. Pâle des lueurs du jour
    La lune s’en est allée
    Aux portes de l’aurore
    Elle reviendra ce soir
    Inspiratrice peut-être,
    Lanterne de la nuit,
    Eclairer la feuille blanche
    Du cahier de nos rêves.
    Les mots y danseront
    De l’encre d’amertume
    Des larmes qu’elle fit naître.
    J’essuierai le miroir
    Du reflet de mon âme
    Dans les rayons du jour
    Au soleil de l’été.

  53. J’aime vous lire car en chacun je retrouve une part de moi même.

    « la lune complice…Jandler

    « Biseeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeee  »

    « Ignorer les siècles et bâtir l’irréel…Miomodus

    « Chaque jour nous apprend à nous trouver encore.Nous retrouver tout jour sur le chemin de l’amour…je n ‘ai aucune idée, de ce qu’est la vraie poésie,se vibrer ses bouts de doigts bavards dans leurs silences, c’est peut être cela… quoique la poésie, c’est l’âme de chacun,particules secrètes, au fond du multi fond, où se nagent les émotions, les plus belles, les plus vraies, les plus inattendues, les plus jolies, souvent,…SOUVENT, j’ai larme à l’oeil devant vos mots confiés, chacun!MERCI d’être vous, vivant, de bel vivant!…de toutes façons, un mot ne pourra jamais s’écrire juste, c’est l’acte d’amour qui compte!…parfois j’ai eu ce terrible sentiment que d’envahir tes belles pages, d’encombrer tes silences,
    alors oui, parfois des mots d’autres parfois peuvent engager à se taire pour disparaître…Annick

    ….rêveurs prisonnier de la terre…la plupart ici ne se prenne pas pour des poetes; mais se sentent bien ici…Marc

    J’aime les mots et certaines façons de jouer avec eux avoisinent d’ailleurs une forme de musique dont j’apprécie le rendu harmonique, qui n’est pas n’importe quoi et qui taquine l’imagination…et vous dire que cette petite critique m’a plutôt fait sourire…l’imprévu actuellement pour moi, … la vie s’en occupe…Monique

    C’est un lieu d’échanges simples de mots assemblés avec émotion, sans comparaison avec les poètes classiques cités…J.O.S

    Il n’y a pas de manière d’écrire, chacun marche avec son vécu et sa sensibilité…Ossiane

    je suis écartelé…Rarement je prend la peine de dire le fond de ma pensée, tant elle est trouble et me trouble…Thierry »

    Que mes amis me pardonnent d’avoir extrait leurs mots de leur contexte.Cela me fait du bien de vous lire…parfois Monique et Annick palabrent et c’est comme si c’était des voix rassurantes dans la pièces à côté.Inutile de les déranger, juste de la tendresse dans le silence.Je veux bien qu’on nomme « ma poésie » autrement, pensées, voire recette de cuisine, fiche technique, ou simplement Leïla qui pense, qui respire, qui vit au bout des doigts.La poésie?Je ne sais pas pourquoi.Elle s’est invitée en moi.j’écris, j’ai cri, écris et cris toute la douceur de l’Amour.

  54. Don, abandon, avançons,
    la lune voilée, comme une roue bosselée sur une route tout sauf bien balisée
    nous n’avançons jamais en territoire conquis, et pour ce qui est du connu
    il y a encore tant à faire, je ne peux me défaire de cette impression prégnante
    qui veut que c’est dans la recherche et l’hésitation, dans l’essai et l’erreur que nous forgeons nos plus belles heures, nos plus riches aussi.

    Une nuit psychédélique mais sans substance psychotrope, je speak au tropisme qui vient, comme si la lune énervée m’avait ensorcelé, dévoilant de telles couleurs
    et libérant l’imaginaire dans toute sa splendeur.

    Apaisement du matin plus calme et cette douce fraîcheur qui monte de la vallée des eaux claires.
    Je vous envoie, en attendant une photo un jour, qui sait, cette douceur rassérénante.

    Nos mots ne nous appartiennent pas Leïla , comme des missiles nous les lâchons sur des cibles indistinctes, tire et puis oublie, ils trouverons bien quelque endroit où exercer leur attrait.

    Merci de ta présence précieuse et réconfortante, Ossiane.

  55. comme c’est tendre, Leila,

    comme c’est bel d’amour en chacun de vous!

    comme cette page est grande, encore, chaque page de vie fait avancer….

    vers…
    envers et contre tout…
    en vers tendressses…

    tellement en amour!

    j’étais juste émue, hier, troublée, de lire ô temps en citant le prénom d’Annick, j’aime être mon invisible, et pour tant, j’aime les mots, les lier, les délier, envoler l’air du temps, me poser sur un fil comme un vol d’hirondelle, pour m’envoler encore sur le chemin de ma vie.
    et puis troublée hier par d’autres ailleurs,

    Je vous embrasse,
    merci de ta présence, Ossiane.

  56. La lune
    Cette énigme
    Qui chaque nuit
    Se lève
    Quand l’Homme
    Pense à se coucher
    Elle veille
    Elle murmure
    Il et elle se serrent

    Et se nichent une couette
    Ou se prennent la main
    Un baiser à la lune
    La lanterne de vie
    Qui veille sur nos sommeils
    En mère fort attentive
    Ses brebis en tout bas

  57. SURTOUT, surtout…
    Ne changez rien Monique, Annick, Leïla et les autres.
    Nous apprécions vos écrits plein de sensibilité et de talent.
    Ne soyez pas blessées par des attaques sans fondement.
    Merci à Ossiane, Thierry et les autres pour leurs interventions.
    Que le Blog continue à nous apporter, par ces écrits une ouverture vers l’imaginaire, la beauté et …le rêve.
    Bonne journée!!

  58. Les Hommes creux

    Nous sommes les hommes creux
    Les hommes empaillés
    Cherchant appui ensemble
    La caboche pleine de bourre. Hélas !
    Nos voix desséchées, quand
    Nous chuchotons ensemble
    Sont sourdes, sont inanes
    Comme le souffle du vent parmi le chaume sec
    Comme le trottis des rats sur les tessons brisés
    Dans notre cave sèche.

    Silhouette sans forme, ombre décolorée,
    Geste sans mouvement, force paralysée ;

    Ceux qui s’en furent
    Le regard droit, vers l’autre royaume de la mort
    Gardent mémoire de nous – s’ils en gardent – non pas
    Comme de violentes âmes perdues, mais seulement
    Comme d’hommes creux
    D’hommes empaillés.

    Les yeux que je n’ose pas rencontrer dans les rêves
    Au royaume de rêve de la mort
    Eux, n’apparaissent pas:
    Là, les yeux sont
    Du soleil sur un fût de colonne brisé
    Là, un arbre se balance
    Et les voix sont
    Dans le vent qui chante
    Plus lointaines, plus solennelles
    Qu’une étoile pâlissante.

    Que je ne sois pas plus proche
    Au royaume de rêve de la mort
    Qu’encore je porte
    Pareils francs déguisements: robe de rat,
    Peau de corbeau, bâtons en croix
    Dans un champ
    Me comportant selon le vent
    Pas plus proche –

    Pas cette rencontre finale
    Au royaume crépusculaire.

    C’est ici la terre morte
    Une terre à cactus
    Ici les images de pierre
    Sont dressées, ici elles reçoivent
    La supplication d’une main de mort
    Sous le clignotement d’une étoile pâlissante.

    Est-ce ainsi
    Dans l’autre royaume de la mort:
    Veillant seuls
    A l’heure où nous sommes
    Tremblants de tendresse
    Les lèvres qui voudraient baiser
    Esquissent des prières à la pierre brisée.

    Les yeux ne sont pas ici
    Il n’y a pas d’yeux ici
    Dans cette vallée d’étoiles mourantes
    Dans cette vallée creuse
    Cette mâchoire brisée de nos royaumes perdus

    En cet ultime lieu de rencontre
    Nous tâtonnons ensemble
    Evitant de parler
    Rassemblés là sur cette plage du fleuve enflé

    Sans regard, à moins que
    Les yeux ne reparaissent
    Telle l’étoile perpétuelle
    La rose aux maints pétales
    Du royaume crépusculaire de la mort
    Le seul espoir
    D’hommes vides.

    Tournons autour du fi-guier
    De Barbarie, de Barbarie
    Tournons autour du fi-guier
    Avant qu’le jour se soit levé.

    Entre l’idée
    Et la réalité
    Entre le mouvement
    Et l’acte
    Tombe l’Ombre

    Car Tien est le Royaume

    Entre la conception
    Et la création
    Entre l’émotion
    Et la réponse
    Tombe l’Ombre

    La vie est très longue

    Entre le désir
    Et le spasme
    Entre la puissance
    Et l’existence
    Entre l’essence
    Et la descente
    Tombe l’Ombre

    Car Tien est le Royaume

    Car Tien est
    La vie est
    Car Tien est

    C’est ainsi que finit le monde
    C’est ainsi que finit le monde
    C’est ainsi que finit le monde
    Pas sur un Boum, sur un murmure..

    T.S Eliot

    http://www.republique-des-lettres.fr/1268-t-s-eliot.php

  59. Saint-Simon écrivit, en décembre 1715, à propos des environs de Madrid

     » La nuit était si obscure qu’on ne voyait qu’à la faveur de la neige »

  60. « Il faut que tout s’éteigne : c’est lentement et par degrés, que l’homme étend son être ; et c’est ainsi qu’il doit le perdre . » (Senancour) car « la nuit est déjà proche à qui passe midi » (Malherbe) « Et la suite appartient aux hommes » comme l’écrit René Char au seuil des Feuillets d’Hypnos..

  61. La lune que lettres allument
    comme un arbre fécond
    pose sur les étoiles
    ses bras qu’ouvre la nuit
    dans le regard se lève
    le regard endormi

    Hello l’ équipage, contente de retrouver pour un tout petit moment, mon balai, mes sots d’os et le pont (sec des fois il est rutilant 😉 allez pour le plaisir, un peu d’ eau pour splasher et glisser dans la bonne humeur de l’été !
    Ossiane, elles sont magnifiques ces photos, coeur de pigeon transporte… merci

  62. Je n’avais guère prêté attention à la querelle qui couvait. J’avais lu avec surprise les leçons de sémantique et la défense d’Annick. Je trouvais, je trouve, encore que celle ci se défend très bien toute seule. Elle lit avec attention à l’écoute de ce qui s’écrit, elle répond avec simplicité, sans timidité avec son phrasé si personnel, brin de muguet qui ajoute une fragrance poétique à ce qu’elle dit. On perçoit une personnalité qui sait ce veut dire souffrir, mais qui entretient une large palette d’émotions. Elle ose et a le courage de lancer à l’eau « ses petits mots ». Je pense inutile d’ériger en querelle ce qui n’est qu’une péripétie. La poésie a ceci de particulier qu’elle est insaisissable, incommunicable même parfois. Elle dérange et est déniée parce qu’elle est inclassable. Il est de bon ton de mettre les mots poésie, poème, poète, à touts les sauces. Elle a été , longtemps, enchâssée, cadenassée dans des codes très rigoureux, elle s’en est échappée et c’est tant mieux mais elle n’a pas acquis toute sa liberté. Il y a des maisons de la poésie , pourquoi pas. Mais la poésie n’a pas de maison, pas plus qu’elle n’a de raison. Par essence, la poésie est libertaire, anarchiste. Ce n’est pas un choix, c’est un état comme le désir. Elle naît quand lui plaît, où cela lui plaît, comme çà lui chante, elle disparaît par désenchantement , incompréhensible, parfois. A moins de comprendre
    que la poésie n’est pas dans les mots, ni même dans leurs musicalités. La poésie réside, souvent , dans les silences, dans un état de connivence avec la vie, la joie, la souffrance, la mort. Elle est un songe, un moment de contemplation discrète et d’acceptation avec ce qui se vit, se joue.
    Bien malin , celui qui saurait l’attraper. De cette histoire, il y a quelques leçons à tirer. Il est de belle amitié d’être solidaire, mais quand la canette sait nager, laissons là , barboter. Il faut éviter que se développe une querelle picrocholine de « grammairien ». Ne jouons pas les « précieux ridicules » à moins que cela fasse naître un nouveau Molière. User d’un ou plusieurs pseudos méritent de se faire taper sur les doigts. La petite musique d’Annick est capable de faire entendre que le savoir, la culture s’effacent devant les « petites voix » qui disent leurs émotions. Il ne s’agit pas d’écrire ni de lire, mais de savoir s’écouter et soi même et son altérité.

    Un mot, Une trace passe s’efface. Un moment de grâce s’estompe. Au fin fond des tiroirs de sa mémoire percée, le poète maladroit pêche un oubli, le coud avec un autre, parfois se trompe. Un patchwork d’oublis, empli de trous de mémoire,dessine un grimoire, invisible, indicible.
    Une pensée, légère, passe …à petits pas….pas de traces

  63. Douce nuit pour chacun,
    excusez moi dene pas aimer les polémiques, que je fuis,
    et je pense que trop que je me défends pas, exprès!
    car chacun a en cosncience ses mots dits,
    et en ce qui me concerne, les critiques négatives ou postives, ne me touchent pas trop,
    sans besoin de clamer ma vérité dêtre….
    QUE CELUI QUI VOIT MAL, GARDE SES CERTITUDES! chacun est libre de penser!
    même faux!

    c’est déjà tellement périlleux de se percevoir soi, mais quel précieux chemin que la découverte de soi!

    Hier, déçue par du petit gneingnein de vie,
    mais dans le réel comme dans un blog, l être est du pareil au même,

    et faire choix de vivre mon réel en quête de beautés, n’est pas de l imaginaire, des songes, du rêve, car….le réel permet parfois de vivre ses songes, ses rêves, son imaginare par ses pores, et c’est BEL DE VIE! non?!

    Je vous embrasse.

  64. Fort bien exprimé, Patrick, je partage ton ressenti.
    Bienvenue à Angèle et margotte
    Merci et bravo leila, Lou, Maria, Jos, Thierry, Monique, B, Pierre, Véronique, rachel, marc, hélène, phi, christine, mathilde, haddon, jean, miomodus, neyde, amichel, emma … vous n’avez pas à rougir de vos écrits et de vos émotions … pensées à Annick, à ses bels de vie et à ses écrits pétillants aux accents surréalistes.
    Bonne nuit à tous!

  65. je souris, Ossiane,
    j aurais aimé écrire les mots que tu viens d’écrire, sauf les pensées pour moi,

    je vous remercie chacun, pour cette page immense de belles émotions Humaines,

    et même si cela se dit pas , peut être?!

    je vous aime, *
    et j’ai pensé fort à vous, en bord de mer,
    vous étiez à mes côtés, vos présences très riches pour moi,

    comme j ai de la chance de bidouiller mes petits mots, avec vous de chacun;
    BISES!

    c’était mon moment vrai….en corps et en pensées.

    tendresses pleines pour vos bontés Humaines,
    et votre humour, et votre amour, et votre chagrin,

    C’EST LA VIE DANS TOUS SES ETATS!

    Ps: ça m’a plu, verroust patrick
    signé: Eve

  66. heu, votre dernier écrit m’a mouillé l’oeil si fort, heu, les deux!
    voilà vous savez tou, ou presque, ou si peu….SOURIRE!

    Douce nuit sous la lune
    Qu’elle berce votre sommeil
    Tendresse dedans les airs
    Son regard bienvaillant
    De bels fruits ses joues rouges
    Elle a le goût de l’amour
    La lune pleine ritournelles

  67. bel de belle journée à TOUS!

    * on est riche que de ses amis,c’est dit*, CALOGERO.

    C’est troublant, émouvant, l’ami, c’est beau!

  68. Rechercher le « vivre ensemble » ne signifie pas encourager la même culture pour tous : un principe fondamental si l’on veut respecter la liberté d’expression.
    Une poésie qui va dans le même sens deviendrait particulièrement ennuyeuse , un peu comme l’art du canevas qui répète indéfiniment le même point de croix.
    Cela étant dit , si je me suis permise d’intervenir à propos d’ Annick , c’est uniquement parce que je viens sur ce blog depuis assez longtemps pour sentir comme certains propos maladroits peuvent être blessants . Point barre.
    Pour le reste , et je le dis sans méchanceté aucune , il me plaît de lire des textes à référence qui permettent simplement d’aller plus loin , de découvrir des univers insoupçonnés et riches .
    L’époque dans laquelle nous vivons est devenue régressive et nos regards de plus en plus bornés , et il me devient nécessaire ( et là il s’agit d’un avis personnel ) de réapprendre à lire et entendre des voix singulières , tant notre désorientation face au sensible est devenue une forme d’esclavage insidieux .
    Car , s’il existe , pour moi, une justification profonde de la poésie , c’est que finalement elle vous porte très au-dessus de vous-même.
    Je vous souhaite à tous une belle continuation .
    Ossiane , merci .

  69. Là-bas au fond du jardin , profond comme un long breuvage,
    sans bruit dans le tendre buisson , un essor qui s’évanouit.
    Ah et la lune , la lune, les bancs fleurissent presque
    à son approche hésitante.

    Calme, et combien pressante. Là-haut , es-tu maintenant éveillée?
    Pleine d’étoiles et sensible , la fenêtre te fait face.
    Les mains des vents amènent
    sur ton visage proche la nuit la plus retirée.
    ________
    Poèmes à la nuit , Rainer -Maria Rilke , aux éditions Verdier , traduit et présenté par Gabrielle Althen et Jean-Yves Masson , préface de Marguerite Yourcenar.
    ____
    Merci à toi Hélène , cette réflexion du matin rejoint assez ma pensée , formatrice en écriture , j’ai travaillé avec des participants largement ouverts à la nécessité d’élargir leur réflexion sur le monde en explorant les ressources polyphoniques de la poésie . D’entrer en écriture par l’oreille , l’écoute , la découverte de ces autres voix indispensables pour développer les quelques notes de leur petite mélodie personnelle . Je t’en dirai plus !
    Bonne journée

  70. MERCI pour vos échanges riches, je vous lis, attentive,
    oui, comme c’est bon de penser ouvrir sa pensée plus encore,

    et L’OEIL OUVERT d’Ossiane, permet de faire mes petits pas, en écoute, en mots posés, en textes personnels, en mots d’écrivains très connus, ou d’autres récents moins connus, et aussi de pays d’étrangers,

    comme c’est bon toute cette richesse de ressentis des âmes,

    quand on rêve d’un monde, dans le respect de chacun, dans son aptitude à recevoir, à donner….

  71. Je me permets d’ajouter que la bel amitié ne consiste pas forcément à encenser et à renvoyer l’encensoir. Une analyse critique dite avec tact permet de progresser de découvrir là où réside la richesse d’un écrit , sa force. Souvent , il faudrait élaguer. « Cent fois, sur le métier, remettre l’ouvrage », j’aime bien citer Boileau par cette chaleur! C’est difficile, l’aide d’amis sincères peut s’avérer utile. Avoir une exigence de qualité tolérante, attentive, amicale, est un don qu’il faut savoir accepter. Mais attention:

    Un mot cajole, un autre caracole, le troisième enjôle. Jeux drôles! un mot sans regard, comme un train sans gare, s’égare reste au hangar. Regard blafard, un mot de trop, blessant , salaud, enferme au cachot, l’amour chaud. Un mot, pied bot, boite, mets en boite. Ce n’est pas le plus beau!
    Un mot fuse, le mot désir!
    Entends sa musique, éclat de rire, rien à dire. Juste sourire! Une joie diffuse aux ennuis fait la nique.

  72. L’art de la critique, de celle qui permet d’avancer, de ne pas se briser, de ne pas s’y croire,
    c’est un art difficile,

    et un ami vrai peut se permettre une critique saine,

    car penser aider, encore, c’est fort de fort d’Humanité de vie.

  73. Il fait grand clair
    La lune dort son jour
    Elle se ressource
    Avec le ciel ami
    Qui offre sa prise de courant
    Pour la réanimer
    Lui redonner son souffle
    Gonfler ses joues bel air
    La lune mine de rien
    Fait un sacré travail de nuit
    Personne ne sait
    Ce qu’elle fait vraiment
    Dans le ciel tout de noir
    Car même si visible
    Son oeuvre parcourt le temps
    De belle intimité
    Avec la distance des étoiles

    Elle éclaire la nuit noire
    Et c’est pas rien
    Ce tant de grâce sur terre

    La lumière sur terre
    Même la nuit pendant

  74. à Patrick Verroust

    Je voulais arrêter mes visites dans ce site (apparemment non-privé car mis en avant par un grand quotidien) sur une citation des Mémoires de Saint-Simon mais j’y reviens j’espère pour la dernière fois car vous me cherchez en me traitant de « précieux ridicule » alors que j’exerce un simple esprit critique sur la plupart des textes ci-dessus, sur lesquels je ne reviendrai pas, pas faute d’arguments mais par politesse.

    J’ai l’impression, à vous lire, d’être vu comme un renard arrivant dans un poulailler.

    Très cordialement.


  75. J’y comprends plus rien … y’a pas kék’un ki pourrait m’faire un dessin, siouplaît ?

    D’un mouton, de préférence …

    ou bien me prêter sa rose ???

  76. J’ai écris « ne nous prenons pas pour des précieux ridicules ». Ce pluriel n’est pas un pluriel de majesté. Je ne vous cherche pas si je trouve un de vos textes ici, je le lirai comme les autres, si vous émettez une critique j’apprécierai sa pertinence. C4est assez farce de penser que cette affaire va faire passer Saint Simon à la Trappe.
    Ossiane est la maitresse de ce Blog , c’est elle qui invite ou congédie. Pour ma part, vous pouvez continuer à jouer au renard. Je ne suis pas une poule « mouillée »
    mais, on peut me traiter de blaireau. Si cela permet à d’aucun de se faire mousser,
    d’exister, de découvrir qu’un fond sans forme est informe, cela ne me rase ni me barbe. Ne prenez pas mal mon humour douteux, j’aime clore avec du piquant!

  77. Avec un lien ténu et peu fréquent, égaré dans la campagne charentaise, il s’en est dit des choses depuis hier, mais le silence et la mise à distance sont aussi appréciable.

    Il me souvient d’un chien fou il y a près de trois ans , courant sur toutes les notes et voulant à toute fin mettre son grain de sel et donner sa version, avec le temps il s’est assagit parce que ici tout le monde à sa place et il faut faire de la place à tout le monde mais dans le calme et la douceur.

    C’est parfois un effort de se réfréner dans sa gourmandise de mots mais il faut penser aux autres et c’est très important.

    On peut si facilement s’égarer à vouloir porter la bonne parole, et puis d’abord je ne sais pas ce que sais.

    Allez je ne voudrais pas faire l’importun et encore moins l’important, le clinamen Lucrécien me réussit assez ces temps ci, retrait mais pas césure.

    Annick ta sensibilité exacerbée est un formidable atout, et nous n’en avons jamais assez.
    Patrick possède un bel humour, j’en serai presque jaloux.

    Ravi d’avoir des nouvelles de Lou.

    Vive l’oeil ouvert et merci à Ossiane de maintenir cette pax romana qui nous est si chère


  78. A nonrimailleur : faut

    aimer boire un p’tit noir, le soir, au Bistro de la Gare, sur une nappe à carreaux toute proprette (dans l’arrière-salle flottent des odeurs d’huiles essentielles aux mains d’une Belle), suivre les chemins tendresses d’une Toto, grimper sous l’aile lisse de l’Hélico, prêter l’oreille à quelques histoires policières palpitantes, reconnaître dans « … » l’odeur appréciée d’une orange sur le toit, pister le Prof’ de grec, piocher dans le Dictionnaire, épicer tes plats avec les ternures qui ne se trouvent que dans le jardin d’une Hirondelle, enfiler le pull rayé tricoté par les matelot(e)s qui ont ciré le Pont, reconnaître la voix de la Sagesse-parfois-trop-sage, capter les beaux écrits d’une peau Ambrée à la Ribambelle d’enfants dans la cour de récré, et … et … etc.

    (m’en veuillez pas les non-nommés du non-privé…)

    C’est pas bien compliqué, hein ?

    Surtout si, de temps à autre, tu n’oublies pas d’allumer … une Bougie !

    Clin d’oeil, sourire, je vous embrasse tous.

    Merci, Capitaine…

  79. Sur le toit de ma maison
    J’ai mis un drapeau blanc
    J’ai mis un cœur tout rouge
    Qu’aucun obus ne bouge
    La lune à peine voilée
    ___________________

    Le jardin d’à côté
    Est un jardin fleuri
    Avec des mots écrits
    Sur des ombres portées.
    _____________________

    Pour des motifs de paix et de douceur je me déclare opposée à l’usage personnel des armes et demande donc à être considérée comme pouet errant, pieds nus et sang d’encre intérieure.Salut non rimailleur, chui au fond de la salle, et j’écris sur la nappe à carreaux proprette, du bistrot de la gare,au coin de la rue Bourrache, sur une serviette en papier…venez prendre un verre avec nous tous.

  80. Quand j’ai en face de moi, un élève « mauvais » – pour utiliser des mots durs- je peux le détruire en lui disant -tu es un nul et tu n’arriveras à rien, ce que tu produis c’est médiocre- et je peux l’aider à « grandir » en le valorisant -tu en es capable, tu vas réussir, ça prendras le temps qu’il faut mais tu vas y arriver-

    Je ne sais pas pourquoi je pense à ça juste à l’instant, à la faveur de cette discussion sous la pleine lune, probablement par expérience.J’ai peu d’inspiration poétique en ce moment, que des pensées qui passent…veuillez m’en excuser.

  81. Bonsoir amis de quelques années de partages et d’échanges, ne voulant prendre le train en marche par sagesse et prudence, trop sage peut-être, je ne sais pas, je suis souvent dans le doute, le questionnement et c’est très bien ainsi, sans vous déranger, je me suis permise de vous offrir ce soir ce petit poème d’Andrée Chedid, mise cette année à l’honneur au printemps des poètes.

    « Le poète s’insurgea
    Contre les mots insipides
    Sa langue se cabra
    Força l’imaginaire
    Rafla les fruits du verbe
    Absorba suc et sèves
    S’attacha au noyau

    En tumulte d’amour
    En tempête d’infini
    L’enfant échappa
    Aux refrains et aux cendres
    De tant de rêves fourbus
    Il ameuta son coeur
    Interpella son âme
    Pour traverser les murs
    Qui verrouillaient la vie

    Indomptable
    La vie
    Si le désir fermente
    D’un savoir
    D’un poème
    D’une image
    D’un récit

    Désirable
    La vie
    Si l’ardeur caracole
    Toujours à l’avant
    Toujours inasservi. » Andrée Chedid
    _____
    (…)
    « À force de m’écrire
    Je me découvre un peu
    Je recherche l’Autre » Andrée Chedid
    (…)

  82. je vous souhaite une douce soirée, à chacun,
    à la lune belle,

    clin d’oeil sourire et tite bougie tendre

  83. A la lune pleine
    je suis à la peine
    mes nuits écourtées
    ma voix mal écoutée
    quand je vois grossir
    cette boule lumineuse
    c’est mon coeur de gémir
    qui à coup de légumineuses
    va alors cesser

    A la lune qui monte à la une
    pas besoin de la hune
    pour bien l’observer
    chercher à percer ses secrets
    lui inventer une plus riche histoire
    et dans l’antichambre de la terre

    A la lune vagissante qui va agissante
    et concentre son albedo
    j’ai bien pris garde au coup de sonde
    car par vents et marées
    depuis qu’elle a son orbe amarré
    elle ne baisse jamais d’intensité
    même à chercher à s’écarter
    pas encore écartelée

    A la lune tourmentée
    qui fusionne coeurs et âmes
    j’ai brûlé ce qui me restait de regrets
    et ne monterai pas aux agrés

    vérifier qu’elle est toujours au boudoir

  84. Luna , lux externa,
    ce fut toujours une proximale compagne
    qui a questionné les origines
    et de ce bal à deux
    comme une baladeuse
    a jeté une lumière pâle mais vive
    et la conscience avive

  85. à Miomodus

    à Miomodus, qui pense élever la grossiereté au rang de poésie, ferait mieux d’apprendre la synthaxe : dans son admirable conclusion

    « Ceci n’est pas une leçon mais un cri. »

    « Ceci », qui se rapporte à un texte (il est vrai génial) déjà préssenté, aurait dû être remplacé par « Cela »


  86. Pan ! Pan !

    … on s’croirait au stand de tir à la Foire du Trône …

    Qui c’est ki va gagner la p’ luche ?

    Enfin, c’est plus marrant de le prendre comme ça …


    ^_^

  87. de tous et de chacun
    je suis prêt à prendre une leçon
    mais à se faire essorer en aucune façon
    essor rimé contre essorillé
    je risque de finir bien sec en mots
    mais je ne voudrais de serpillère user
    pour éponger les dégâts sur quelque carreau
    cela me va droit au coeur mais pas comme un gant
    bref ni rémouleur ni trimardeur
    je trouve bien inélégant
    de rejeter sans cesse à l’amer
    et stipendier en diable

  88. « La critique est aisée mais l’art est difficile », c’est bien connu. On peut en outre trouver plus ou moins réussi, gracieux ou pertinent telle ou telle production de l’esprit laissée en partage ici, et le dire, mais dans cet espace privilégié bâti par Ossiane, les visiteurs s’adressent la parole avec empathie et douceur. C’est précieux. On n’est pas là pour se becqueter, mais pour échanger en se faisant du bien les uns aux autres… On a bien assez d’occasions, au dehors, de se faire blesser et houspiller.
    Amicalement à tous.

  89. Pleine lune

    Si ronde et pleine, que sa face replète
    Chaque mois comme une horloge répète
    La même entièreté sans gommer l’intimité
    Si sourire il y a qui s’épanouit aux lèvres du monde
    C’est qu’à voir ni plus en tiers qu’en quartier
    Ce qui n’est qu’un gros sou bien solide
    Poursuivre dans la nuit jamais comme un bolide
    Une promenade sans autre candélabre
    Projette bien des ombres au creux des arbres
    Embrasses moi en si forte étreinte
    Je ne suis pas de ceux qu’on éreinte
    Si facilement du moins, affaire de clarté
    Puisqu’à briller si fort sans polish comme Esclarmonde
    Je ne tire point vanité au grenier des sottises
    Qui voudrait monter si haut accrocher des bêtises
    Ne me trouvant pour cela pas assez cambrée
    Pourrait bien chercher dans ma chemise le cambrien
    Mais jamais je ne fus affaire de simple vaurien
    Je défie et définis mais ne suis pas finie
    J’ai sans cesse trompé l’ennemi
    Donnant à penser et danser par mon apparence
    Puisque vu d’ici il n’y a pas flagrance
    Pourtant on me prédit un nouvel avenir
    Pas eldorado des cimes je serais une mine
    Pour peu qu’on se donna le moyen de m’exploiter
    J’ai mes creux et mes bosses,
    Pas de crues ni de brosses
    Je me laisse apprécier
    Au plus près dévisager
    Mais ma surface hostile
    En fera fuir plus d’un
    Comme mon atmosphère qui se fit la malle
    Laissant surgir basalte en dalles
    Aux temps les plus anciens
    De là à faire hurler loups comme chiens
    Alors ma drôle de gueule toute couturée
    Laisse des traces comme stigmates ajourées
    Parfois des peuples je fus un cas et encore adorée
    Mais de cette gloire festonnée dont je suis adornée
    Je ne retiendrai ni la nuit ni les bruits
    Mon espace est silence glacé
    Dussais-je laisser les visiteurs agacés.

  90. ils sont fort beaux les mots partagés, Mathilde,
    merci pour ce partage.
    je vais voir chez guess who, chez qui je vais chaque jour, car de jolis échanges aussi.

    le goût du vive dans les partages qui font du bien pour soi, dans les critiques qui remuent soi pour se trouver son bon pour soi, encore….C’est beau de vie!

  91. J ‘y passe aussi de temps en temps, Annick , mais souvent en silence (sourire) .Si ce n’est pas trop abuser Ossiane pourriez-vous activer l’ url de Guess Who , cela rendrait la visite plus accessible à tous . Merci et belle soirée .

  92. Heu? moi aussi, Mathilde, c’est en silence!
    et c’est peut être bête,
    plutôt que de saouler de ma présence, c’est peut être bon de parler un peu dans divers lieu,
    mais en timide j’aime mon invisible,
    ici, mince de mince pour Ossiane,
    on a notre table à carreaux, nos encriers,
    c’est un bel lieu de rencontre chaleureux, heun, Bourrache, Rachel, Lou, Monique, Thierry, etc….MERCI Ossiane, tu m’as offert tant, en ouvrant ce lieu pas si imaginaire que cela…

  93. La lune ne se voit pas dehors
    Et pourtant le coeur est à la une
    Il se laisse tressauter aux mots
    Il a été secoué joli Aujourd’hui
    C’est fort de fort le cru de vie

  94. Au soleil couchant
    Près de la grande falaise
    A l’ombre des pins pignons
    La lumière était douce
    Au parfum de tes mots
    ………………………
    A travers les branches
    La lune s’est glissée
    Le ciel s’est assombri
    Et la nuit doucement
    S’est installée dans le silence

  95. Je ne sais pas écrire , j’oscille dans l’obscur et la terre
    s’est endormie.
    De sombres figures , des échos , des sons , des soupirs
    et des sables stériles , le sommeil mobile du vent.
    Le calme absolu de l’inerte sur les paupières.
    La vacuité minérale sans vibration aucune.

    J’écris en titubant. Rien ne bouge. Je descend peut-être
    vers une ombre. Je cherche des prodiges
    minuscules , découvre des insectes, des pierres noires.
    Où est le corps divaguant ? Puisse-t-il être la feuille
    et le sang vert , la pulsation du vent.

    J’écris , je ne sais pas écrire. Je n’ai rien à dire.
    Je respire parfois . Je respire. C’est un nuage
    incandescent dans le feuillage. C’est un espace profond
    et plat
    et haut.Le corps entier dans la clarté bleue.
    Il ne m’accompagne plus, c’est une planète blanche.

    Antonio Ramos Rosa / Respirer l’ ombre vive , aux éditions Lettres vives , traduit du portugais par Michel Chandeigne.
    ______
    Et un autre ici :http://guesswhoandwhere.typepad.fr/carnets_de_poesie/ramos-rosa-antonio/

  96. Si si Haddon, j’apprécie, je ne suis tout simplement pas devant mon ordinateur en ce moment d’ou mon absence de réaction. Amitiés.

  97. Chère Ossiane,
    c’est bon te voir de retour.
    Je suis revenue au blog et j’ai lu les commentaires.
    Pour moi, ce blog est un liqu poétique, plein d’amour, de paix et de rêves.
    Ici je lis vos textes, j’écris les miens, déguise en française.
    Il faut continuer comme ça, parce que l’équipafe s’aime beaucoup.
    Nous sommes une éttofe de fils entrelacés.
    Je ve vois pas la lune. Une épaisse brume cache le ciel.
    Il fait froid ici à São Paulo.
    Je vous embrasse tous et toutes

    Bourrache,
    ce matin j’ai cueilli un gros bouquet de ternures à mon jardin.
    Je peux te les envoyer via pensée.

  98. Au sécours.
    Il y a des erreus ,
    mais mon ordinateur n’est pas bien.
    Il ne me donne pas le temps de faire corrections.
    Pardon.

  99. Bisou Neyde, bisou
    Ici il fait chaud, dans le Nord de la France mais le matin il y a beaucoup de rosée sur les plantes, elle est bien faite la nature, c’est naïf ce que je dis, mais cela est bel de bel pour moi dans mon petit cœur de pouèt rimailleur à mes heures…

    J’ai lu cet extrait de texte que je fais partager, bonne journée à tous.

    Les roses d’Atacama de Luis Sepulveda, extrait

    « ‘J’ai vu l’œuvre de nombreux peintres mais, qu’ils me pardonnent, jusqu’à maintenant j’ignore le choc émotionnel que – hormis Le cri de Munch- peut provoquer un tableau. J’ai regardé d’innombrables sculptures mais je n’ai trouvé la passion et la tendresse, exprimées en un langage que les mots n’atteindront jamais, que dans celles d’Agustin Ibarrola. J’ai dû lire des milliers de livres, mais jamais un texte ne m’a semblé aussi dur, énigmatique, beau et en même temps déchirant que cet écrit sur une pierre.

    « J’étais ici et personne ne racontera mon histoire », avait écrit, quand ? une femme ? un homme? L’avait-il fait en pensant à sa saga personnelle, unique, singulière, ou peut-être au nom de tous ceux dont on ne parle pas dans les journaux, qui n’ont pour toute biographie qu’un passage oublié dans les rues de la vie ?

    J’ignore combien de temps je suis resté devant cette pierre, mais à mesure que le soir tombait je voyais d’autres mains frotter l’inscription pour éviter qu’elle ne fût recouverte par la poussière de l’oubli : une Russe, Vlaska, qui devant la carcasse desséchée de la mer d’Aral, m’avait parlé de sa lutte contre cette folie qui avait culminé dans la mort d’une mer pleine de vie. Un Allemand, Friedrich Niemand – Frédéric Personne – qui avait été déclaré mort en 1940 et qui, jusqu’en 1966, avait usé ses semelles dans les ministères et autres temples bureaucratiques pour démontrer qu’il était bien vivant. Un Argentin, Lucas, qui, écœuré des discours hypocrites, avait résolu de sauver les bois de la Patagonie andine avec l’aide de ses seules mains. Un Chilien, le professeur Galvez, qui, dans un exil qu’il ne comprit jamais, rêvait de ses vieilles salles de classe et se réveillait les mains pleines de craie. Un Equatorien, Vidal, qui résistait aux tabassages des propriétaires terriens en invoquant Greta Garbo. Une Uruguayenne, Camila, qui, à soixante-dix ans, décida que tous les gamins poursuivis étaient des membres de sa famille. Un Italien, Giuseppe, qui arriva au Chili par erreur, se maria par erreur, eut ses meilleurs amis par erreur, fut heureux à cause d’une autre énorme erreur et revendiqua le droit de se tromper. Un Bengali, Mister Simpah, qui aime les bateaux et les conduit à la casse en leur rappelant les beautés des mers qu’ils ont sillonnées. Et mon ami Fredy Taberna, qui a affronté ses assassins en chantant…

    Eux tous et beaucoup d’autres étaient là, passant leurs mains sur les mots gravés dans la pierre, et j’ai su que je devais raconter leurs histoires.


  100. Superbe et combien émouvant, Leïla…

    A tous, un « juste assez » en cet aujourd’hui sous un ciel bien chagrin.


  101. … et merci notre Hirondelle préférée … bien reçu ton bouquet … ma journée en sera tout « épicée » …

    Clin d’oeil, sourire à tous.

  102. Il n’y a plus ce matin
    Da lune dans notre ciel d’azur
    Elle s’est éclipsée dans la nuit
    Emportant tous nos rêves
    ………………………………
    Elle réapparaîtra au crépuscule
    Dans les entrelacs des dire
    Calmer les esprits la nuit venue
    Au sein du vaisseau des terriens


  103. Haddon : … et peut-être révéler les astuces de ces lettres …


    Lettre de George Sand à Alfred de Musset

    Je suis très émue de vous dire que j’ai
    bien compris l’autre soir que vous aviez
    toujours une envie folle de me faire
    danser. Je garde le souvenir de votre
    baiser et je voudrais bien que ce soit
    là une preuve que je puisse être aimée
    par vous. Je suis prête à vous montrer mon
    affection toute désintéressée et sans cal-
    cul, et si vous voulez me voir aussi
    vous dévoiler sans artifice mon âme
    toute nue, venez me faire une visite.
    Nous causerons en amis, franchement.
    Je vous prouverai que je suis la femme
    sincère, capable de vous offrir l’affection
    la plus profonde comme la plus étroite
    en amitié, en un mot la meilleure preuve
    dont vous puissiez rêver, puisque votre
    âme est libre. Pensez que la solitude où j’ha-
    bite est bien longue, bien dure et souvent
    difficile. Ainsi en y songeant j’ai l’âme
    grosse. Accourrez donc vite et venez me la
    faire oublier par l’amour où je veux me
    mettre.

    (le lecteur averti se contentera de ne lire qu’une ligne sur deux afin de découvrir le sens réel de ce message)

    Et la réponse d’Alfred de Musset :

    Quand je mets à vos pieds un éternel hommage
    Voulez-vous qu’un instant je change de visage ?
    Vous avez capturé les sentiments d’un cour
    Que pour vous adorer forma le Créateur.
    Je vous chéris, amour, et ma plume en délire
    Couche sur le papier ce que je n’ose dire.
    Avec soin, de mes vers lisez les premiers mots
    Vous saurez quel remède apporter à mes maux.

    (note de l’éditeur : Il s’agit ici de ne lire que le premier mot de chaque phrase.)


    heu…


  104. Ah, oui ! j’ai oublié :

    Réponse de George Sand

    Cette insigne faveur que votre coeur réclame
    Nuit à ma renommée et répugne mon âme.

    (Note de l’éditeur: Comme précédemment, il convient de ne lire que le premier mot de ces deux phrases.)

    ^_^


  105. Virées … à tribord … ou à babord … ???

    Au Capitaine de décider …

    J’espère surtout qu’elle aura souri…

  106. Pour rester avec Alfred de Musset dans contes d’Espagne et d’Italie, un extrait de
    Ballade à la lune :

    BALLADE A LA LUNE
    Alfred de Musset (1810-1857)

    C’était, dans la nuit brune,
    Sur le clocher jauni,
    La lune
    Comme un point sur un i.

    Lune, quel esprit sombre
    Promène au bout d’un fil,
    Dans l’ombre,
    Ta face et ton profil ?

    Es-tu l’oeil du ciel borgne ?
    Quel chérubin cafard
    Nous lorgne
    Sous ton masque blafard ?

    N’es-tu rien qu’une boule,
    Qu’un grand faucheux bien gras
    Qui roule
    Sans pattes et sans bras ?

    Es-tu, je t’en soupçonne,
    Le vieux cadran de fer
    Qui sonne
    L’heure aux damnés d’enfer ?

    Sur ton front qui voyage.
    Ce soir ont-ils compté
    Quel âge
    A leur éternité ?

    Est-ce un ver qui te ronge
    Quand ton disque noirci
    S’allonge
    En croissant rétréci ?

    Qui t’avait éborgnée,
    L’autre nuit ? T’étais-tu
    Cognée
    A quelque arbre pointu ?

    Car tu vins, pâle et morne
    Coller sur mes carreaux
    Ta corne
    À travers les barreaux.

    Va, lune moribonde,
    Le beau corps de Phébé
    La blonde
    Dans la mer est tombé
    (…)
    Lune, en notre mémoire,
    De tes belles amours
    L’histoire
    T’embellira toujours.

    Et toujours rajeunie,
    Tu seras du passant
    Bénie,
    Pleine lune ou croissant.
    (….)
    C’était, dans la nuit brune,
    Sur le clocher jauni,
    La lune
    Comme un point sur un i »

  107. Les soirs de pleine lune
    dans le bonheur bleu nuit
    où le coeur s’abandonne
    quelquefois on frissonne
    aux larmes importunes
    de blessures enfouies

    les soirs de pleine lune
    une douce musique
    enveloppe les ombres
    des peurs et peines sombres
    rôdeuses d’infortunes
    des âmes nostalgiques

    les soirs de pleine lune
    s’ouvrent les mains du rêve
    pour dans la terre informe
    de l’univers des formes
    recueillir de chacune
    des fleurs de vie la sève

  108. Comme toi, Ossiane, je suis bien trop absente de mon ordi, à mon goût,
    et cela n’a rien avoir avec les conversations échangées plafplaf de ces derniers jours,
    cela m’a amusée, quelque part, je ne serai jamais triste totality, faut croire,
    j y trouve du rigolo, à des trucs pénibles de vie telle!

    superbes mots partagés, Leila,
    belle richesse que la vie telle, en poèmes, Hadoon,
    hep, Bourrache, les hirondelles nichent pour une seconde fois,
    youps de mercredi, le fiston dans sa toute belle ampleur de lui, savoureuse, c’est certain, mais de grande présence, il vient de partir après un café pris ici avec la dame qui l’accompagne ce soir,

    et youpslasandale de bois parfumé, de mots à vous lire, d’échanges tout près,

    de bel été.

  109. A Annick
    ———-

    du critique prudent
    autant que dure dent
    de lui en exemple point de prose ni vers
    seulement un regarde de travers
    sur les propos des autres
    dont il raille les mots
    avec la suffisance d’un sot
    dans le fiel il se se vautre
    j’interviens un peu tard mais avec le recul
    assez pour balancer un coup de pied au c..
    **
    pas de panique
    chère Annick
    ce qui te lise
    trouve ton âme exquise
    et plein de bel amour
    pour la beauté des jours
    et ton cœur généreux
    rend chacun plus heureux
    oublie d’un quidam la charge vile
    il n’est rien sinon un imbécile
    **

  110. C’est joli de profond, la coquinerie, en poésies,

    merci A. de Musset, merci G. Sand,

    j’avais déjà lu, il y a un temps,
    mais j’avoue avoir relu avec délices, et sourires grands,

    en croquine de vie, car quand la vie sourit, c’est grand!

    merci pour vos mots que je lis à la lumière du soleil, un ciel clément, si belles douceurs du temps présent.

    BISES.

  111. Et comme je suis en direct,
    vous me faites rougir, Amichel,
    bon, en dame de l’Ouest, je dirai,
    vous me faites rosir, mon éventail ventile,

    car vos mots,
    là, ou là, et encore là,
    comme pour chacun, d’ici,

    j’aime!
    ils me vibrent de peau,
    me tatoue belles caresses,

    et de vous lire vous, *
    et votre coup de pied au c…., me fait rire d’éclats gais,
    et puis surtout votre délicatesse à mon égard, douce protection.

    J’étais perturbée assez fort vendredi soir,
    et Aujourd’hui retrouvée,
    devant les critiques,
    me semble que j aurais eu de l humour,
    ou bien j’aurais eu l’audace, de dire *si cela ne vous plait pas, et bien, sautez les ligne sde mes mots,
    et lisez ceux qui ici, ont beaucoup de talent!
    mais vendredi, chagrine exacerbée bien trop, quand le « juste assez, est si bon ( clin d’oeil, Bourrache! )…

    mais quand la vie rend parfois soupe au lait, on est bien trop à sous la fleur de sa peau! et c’est bon de garder controle de ses mots, en toutes circonstances…

    comme quoi, une critique c’est bon de la dire de vive voix,
    en écriture on ne voit pas l’état de l autre, et faut se méfier de ce qu’on dit;
    c’est si dur de ressentir l’autre avec justesse dans son état d’âme de l’instant d’écrire!

    Je vous embrasse, Amichel, et vous redis encore, quand la joie de partager des lignes en coécriture, je suis honorée, par votre présence,

    vos présences, ici!

    bel jour, Ossiane!

  112. J’aime ce moment de la journée où l’on bascule du jour vers la nuit, les sons s’atténuent au profit du silence, on entre dans l’atmosphère du rêve et de l’intime, Verlaine l’appelait l’heure exquise.
    ______

    La journée bientôt se termine
    Le soleil se repose à l’ombre des nuages
    Le jardin se fond dans la pénombre
    Les fleurs peu à peu se ferment
    Les bruits du jour s’apaisent
    ……………………………….
    Le ciel s’éteint pour accueillir le soir
    La lune se prépare dans les coulisses du jour
    Un nouveau « conte de lune » va se jouer
    Sur les planches de la nuit
    Dans un décor d’ombres chinoises.

    ____

    Belle soirée à tous

  113. Une lourde journée se prépare, les bienfaits d’une nuit calme y suffiront-ils pour calmer l’angoisse et supporter ce qu’on ne peut éviter. Bonne et belle journée à tous et pour tous ceux qui le peuvent profitez de tous les bienfaits de la vie, cueillez chaque jour le bonheur qui s’offre, n’ayez que des mots qui enchantent et embellissent votre jour et rayonnent autour de vous. A ce soir peut-être.

  114. ils sont beaux tes mots, Monique,

    C’est bon de regarder la nuit se préparer pour se dormir sa nuit, à la lune, ou sans elle comme hier soir de brume,
    et puis en ce matin de brume, de ciel chargé, c’est bon de remercier le jour qui se lève, dans sa bonté d’être, en santé, en toit abrité, en nourriture variée, serré de belles tendresses d’amitiés,

    c’est bon!

  115. La lune a ce quelquechose
    De magique
    Quand elle éclaire de sa chair
    Le regard est happé vers elle
    Cette immensité en plein ciel
    Qui doucement nous veille
    C’est émouvant
    C’est troublant
    C’est amour
    La lune a ce quelquechose
    De merveille
    Quand elle se vit sa nuit
    Et vibre l’être sur terre
    De belles vibrations
    Qui donnent vie à son corps
    C’est fort de fort
    C’est intime
    C’est grand

  116. Pourquoi avoir supprimé la superbe réponse de MioModus à celui qui ne rime à rien ?
    Finalement, il avait raison à propos de la censure.


  117. ??? dis, Ossiane, « on-Le Monde » te censure tes propres commentaires ???

    Haddon : ça commence à ressembler à de la pub’ pour ton blog…
    Celui ou celle qui t’a déjà lue et aura apprécié, t’aura rajoutée à ses favoris…

    Le ciel, gris à l’infini, ses trombes d’eau et la température à peine acceptable ont des effets négatifs sur mon moral…
    Soyez indulgents…

  118. Oui Bourrache, j’ai répondu ce matin à Haddon à propos de ma possible censure en incluant le commentaire de Miomodus pour voir ce que cela allait donner et mon commentaire a disparu. Je suppose que quelqu’un m’a signalé au Monde.

    Je refais l’expérience avec mon nom et le commentaire de Miomodus à l’intérieur de mon messge ci-dessous. S’il fait si gris chez toi, tu n’as plus qu’à poireauter devant mon commentaire pour voir s’il disparait ou pas:-) Chiche ? Je t’envoie un beau rayon de soleil!

  119. A vos marques, prêt, partez !

    Haddon, que les choses soient claires, je n’ai pas supprimé le commentaire de Miomodus. Je pense que Le Monde l’a enlevé après le signalement d’un visiteur de passage. Le revoilà :

    MIOMODUS:
    « @nonrimailleur : De la vulgarité de dire aux donneurs de leçons de votre espèce d’aller se faire foutre à mille vers de la poésie ?
    En tout cas, les censeurs ont agit puisqu’il n’y a plus trace de ce que j’ai appelé un cri.
    Dévoilez-vous ou taisez-vous au lieu de vous cacher derrière votre médiocrité.

    (attention dans quelques heures voire quelques minutes ce commentaire va être détruit…) »

  120. @ Bourrache : je cesse la pub, c’est promis. Ici tout est bleu.

    @Ossiane : merci pour MioModus, et comme lui, je dis aux censeurs d’aller se faire foutre à mille lieux de ce blog…

    Allez, je vous laisse encore un peu de lecture pour narguer les censeurs et non pour me faire de la pub, je n’aime pas les idées mercantiles…

    Je mets mon vit contre ta joue
    le bout frôle ton oreille
    lèche mes bourses lentement
    ta langue est douce comme l’eau

    ta langue est crue comme une bouchère
    elle est rouge comme un gigot
    sa pointe est un coucou criant,
    mon vit sanglote de salive

    ton derrière est ma déesse
    il s’ouvre comme ta bouche
    je l’adore comme le ciel
    je le vénère comme un feu

    je bois dans ta déchirure
    j’étale tes jambes nues
    je les ouvre comme un livre
    où je lis ce qui me tue.

    Ce poème est de Georges Bataille.

    Amitiés à vous.
    Haddon.

  121. Sacrée bataille contre les mots !
    de la critique à l’impudique
    mon coeur balance
    mais à ceux qui nous tancent
    n’invoquons pas le talmudique

    il y a toujours un enseignement à tirer
    de ces situations passagérement
    tendues et orageuses
    sans talion ni esprit d’étalon
    sans faire le tatillon
    il faut l’esprit de liberté souffler
    car la censure en devanture
    dépareillerait l’esprit du site

    De retour de voyage
    déchargeant les bagages
    je me disais seulement
    qu’Ossiane n’avait pas besoin
    de telles turpitudes
    entre ceux chargés de certitudes
    qui font les goupils
    et ceux qui dégoupillent
    à cran et sans arrêt
    amateurs nous sommes
    amateurs nous resterons
    des mots choisis
    mais si nous allons du côté des pamphlets
    vous ne me trouverez jamais bien loin

    Bon courage à Monique pour cette journée particulière.
    bises lauraguaises à qui les attrapera dans un vent léger et rafraîchissant.
    Salut à notre capitaine qui ne s’est pas laissé dérouter

  122. Il fait soleil
    La lune dort
    Pleine de sommeil
    Quand sa nuit vit
    Son regard haut
    Elle se repose
    Douce attendrie
    Sa tête posée
    Sur ses deux bras
    Ses yeux fermés
    Elle chante tout bas
    La vie sur terre
    Qu’elle voit en bas

    Que la fin de la journée vous sit la plus tendre possible, pensées Monique.

  123. Ne vous trompez pas de cible Ossiane , certains qui, ici, s’insurgent contre la grossièreté , ne se privent pas d’user l » ‘ironie mordante sur le blog d’ Assouline .
    Les censeurs censurent , et c’est dommage mais ce qui l’est bien davantage est ce blog qui s’étiole , pour quelques mots trop forts , alors qu’il fut si doux à nos oreilles et notre regard.
    Je vous laisse , je n’étais revenue que le temps d’une image , mais aujourd’hui, et c’est dans l’air du temps, on met trop de mots inutiles pour s’affranchir de l’émotion d’une photo .
    Merci .

  124. vous soit la plus douce possible….

    La lune dans ses rubans
    De miel doré d’été
    Se laisse bercer le jour
    Dans son hamac en ciel
    C’est que la terre fatigue
    Avec ses trop de trop
    La lune dans ses pensées
    Rêve de suffisance
    D’un pas lent et léger
    Pour parcourir la terre
    Ses rayons l’éclairant
    Pour consoler les pleurs
    La lune dans ces vies
    De ces milliards d’êtres
    Gémit ou rit de vie

    C’est une grande aventure
    Que sa petite vie sur terre
    Et la lune veille sur elle

    La vie sur terre
    Sa lune en ciel

  125. Que voulez-vous dire Hélène par rapport au blog d’Assouline?
    Je ne pense pas que le blog s’étiole; il est simplement en suspension car le capitaine est un peu KO; il cherche à reprendre son souffle pour continuer et retrouver sa vitesse de croisière … il y a eu une incursion à l’intérieur du blog qui a semé le trouble; je cherche simplement à donner les limites, rien de plus Hélène. Chacun doit pouvoir s’exprimer librement sans avoir à recevoir des leçons d’écriture, voilà tout. Un commentaire un peu vif s’est fait sans doute censurer par le Monde sur le signalement d’un visiteur. Dommage que cet incident de parcours finalement peu fréquent vous donne envie de nous quitter. Je vous invite amicalement à rester et à oublier ces petites crispations.

  126. Admiration, Ossiane pour tes prises de position, toujours dans le respect des autres. Malgrés les courants contraires, le cap reste le même quoi qu’il advienne…
    Encouragements, Monique, pour cette journée difficile.
    Bonne soirée pour les visiteurs d’un soir…

  127. Bonne soirée hélène, à bientôt!
    Bonsoir JoS, merci de tes encouragements. J’essaie simplement que le blog ne devienne pas un lieu de polémiques stériles. Chacun a sa place ici tant qu’il y a respect de l’autre, de ce qu’il est, de ce qu’il écrit. Durant les cinq ans d’existence de L’Oeil Ouvert, il y a eu quelques remous déjà et c’est bien normal mais si peu au regard du grand nombre de mois écoulés. Et puis si certaines personnes ne se supportent pas, on peut toujours passer leurs commentaires et alller lire ceux qui intéressent davantage. Place donc à toutes les formes d’expression écrite, place à la diversité qui enrichit !

  128. La lune duvette le ciel
    De ses paillettes aux yeux
    Son regard amoureux
    Couve de tous ses cieux
    Elle est notre déesse
    Depuis des millénaires
    Et encore des beaux jours
    Pour elle sont à venir
    Elle aime ô comme elle aime aimer
    Et c’est tout son secret

    bon allez, youpslasandale d’oublier, et de retenir,
    c’est toujours bon à prendre les leçons de vie,
    une critique c’est bien bon quand c’est pour faire du bien….

    Bises clin d’oeil et tite bougie …sous le regard aimant de la lune.

  129. Merci à vous tous pour ces petits mots chaleureux qui permettent de repartir plus confiant fort de votre soutien à tous.
    ______

    Bientôt finies les nuits de pleine lune
    Où les esprits s’agitent en pleine lumière
    Des nuits plus calmes reviendront
    L’ombre peu à peu grignotera la lune
    Qui reprendra sa forme de croissant
    A laquelle s’accrocheront les insomniaques
    Les branches garderont sur leurs feuilles
    Quelques éclats de lune en attendant
    Qu’elle revienne pleine de nouveaux espoirs
    Nourrir l’inspiration des jardiniers
    Fidèles à la lune dans le jardin des mots
    ____

    Bonne et belle nuit à tous

  130. A l’une et à l’autre bonne nuit

    à l’une hissons ensemble le pavois
    qui porte non seulement les rois
    mais aussi les reines et les déesses
    et si c’est notre veine pour les prouesses

    à l’autre portons bien haut ce regard
    du disque nacré et consacré
    qui s’éloigne lentement decrescendo
    ce qui fait que nous ne verrons plus bientôt
    aucune éclipse totale

    les diamètres qui parfaitement s’ajustaient
    résultaient d’une coincidence
    les diamètres apparents vont diverger
    et le soleil ira en grosissant
    alors peut être une lune rosissante
    nous trouvera moins éblouis
    puisque la couronne seule
    ne pourra plus être observée

    quand au ralentissement de notre terre
    même si il se fait de manière infinitésimale
    provoquera t il sur notre noyau
    quelques effets à sa dynamo

    autant de questions qui nous lient
    de manière indéfectible
    à notre soeur mobile

  131. Je me permet une redite
    mais dans le contexte cette fois
    je vais essayer de vous retrouver les références
    d’un excellent livre de vulgarisation traduit de l’anglais
    et qui devrait vous intéresser par ses dimensions transverses

    LUNA – LUX ETERNA

    Il n’est que de te voir, le soir dans le ciel
    Une et unique tu es en ta tunique pas de fiel
    De nos nuits la compagne tu ravis nos yeux
    De tes rayons tu ravives aussi de la terre les fruits
    Phasée tu nous présentes depuis longtemps
    Presque toujours en fait la même face criblée
    Des astronomes tu as souvent été la seule ciblée
    Combien d’explorateurs as-tu donc fait rêver
    Quand tu montrais ta figure blême constellée
    De cratères qui semblaient à ras de terre
    Co-orbitante tu es sœur plus que fille
    Et dans tes entrailles un savoir distille
    Aussi dans cette valse si ancienne
    Qui nous lie lentement t’éloignes tu
    Mais tu restes indispensable aux saisons
    Car ta révolution évite la notre
    Et tu maintiens et stabilises
    Notre inclinaison sur l’écliptique
    Aussi ta présence parfois elliptique
    N’est-elle en rien totalement énigmatique
    Si proches et si précoces nous fumes
    Si différentes nous sommes devenues
    Car trop petite tu t’es définitivement refroidie
    Et figée comme un astre mort et raidi
    Aussi plus aucune marée ne secoue ta surface
    Mais tu accentues de ta présence les nôtres
    Car par des conjonctions ton potentiel s’exprime
    Qui imprime à nos surfaces liquides des courbes
    Toute auréolée ou encore ensanglantée
    Te voici prophétesse ou bien poétesse
    Qui inspire les plus louangeuses paroles
    C’est que tu parais si lumineuse
    Quand éclairée du soleil tu reflètes
    Les rayons jusqu’à la pâmoison
    Et si gibbeuse et truffée de cratères tu t’évases
    Tu permets à tant de pierrot de s’évader
    À ton contact et de dépasser des limites
    Rien ne milite plus pour un rapprochement
    Mais outre ton éloignement réel et les bâillements
    Il y a de près ton univers poussiéreux qui dérange
    Ton attraction a pu en griser plus d’un
    Avant qu’il ne découvre de ton âme la noirceur
    Et n’éprouve du temps, à ton contact, la froideur
    ____________________________________

    Compagne des jours et des nuits
    C’est surtout la nuit que tu luis
    Et si du soleil les rayons tu reflètes
    Et qu’on te trouve ronde et replète
    Tu définis presque des saisons
    Au rythme des phases de tes lunaisons
    Et dans ta ronde périodique
    Où soudain tu t’enfles
    Et prend du volume
    On ne cherche pas l’enclume
    De mythes tu es porteuse
    Depuis des temps lointains
    Et accompagne une cohorte de refrains
    Tes origines sont à tous apparues obscures
    Avant que de tes entrailles on ne tire
    Quelques cailloux à la fière allure
    Ou encore de rares météorites
    Tombées dans le désert blanc ou de sable
    Récupérées par quelques hantés rites
    Et dont la composition
    Ne prêtait pas à confusion
    Le doute n’est plus permis
    Un planétésimal lointain ou proximal
    Peut être impactant à lente vitesse
    Depuis un point de Lagrange
    Aura arraché avec lui une partie de toi, de moi
    Et après avoir fait voler en éclats à la ronde
    Une partie qui se ségrégât à la limite de Mohr
    Donna cette boule en fusion
    Qui dans ces âges anciens
    Luisait comme un chaudron
    Son rapide refroidissement
    Et sa faible gravité
    On laissé échapper chaleur et vapeur
    Mais la grande avalanche du ciel
    A pu grêler ton visage
    Te donnant un air triste
    Et si lentement ta dérive
    A consisté à t’éloigner
    Tu as ralenti la rotation de la terre
    Et donné au jour sa longueur actuelle
    Tandis que les saisons égrènent encore
    Ces alternances là où Mars
    N’a eu de cesse de basculer
    Dans de sacrés excès
    Comme le prouvent
    Ses glaces équatoriales
    Alors sélénites ou pas
    Tu es bien tellurique
    Tes cratères évasés
    Ne sont pas ceux de volcans
    Mais d’impacts nombreux
    Dont tu gardes la trace
    Car pas besoin de plume
    Pour voir clair en toi
    Sur ta peau ridée
    On lit à cœur ouvert
    Les stigmates du temps
    Tout est ici bien conservé.

  132. Aligner les livres
    Pour pouvoir mieux leur parler
    Pour qu’ils se parlent entre eux
    Et qu’ils écrivent d’autres histoires
    Pour qu’ils se souviennent de notre image
    A chaque étape de notre voyage…

    Témoin du mélange des mots
    La bibliothèque vole si haut
    Gardienne de ces trésors
    Elle veille comme une mère
    Sur le grain du papier
    Et sur les nouvelles illuminées.

    A l’âme des mots et la poésie, vivante…
    Je vous salue tous, continuons ensemble le chemin.

  133. « j’ai demandé à la lune… » mais elle m’a dit qu’elle ne savait pas…pourquoi il y avait parfois de l’amertume..sur les mots posés ici et la..moi je dis que ce feu qu’on allume..ne brille que parce qu’on est la..et qu’il faut que chacun assume..les écrits trop maladroits..J’ai demandé à la lune ..de rêver encore une fois..elle m’a dit n’ait pas d’inquiétude..ici les fous sont rois..alors j’ai laissé la ma solitude..et j’ai posé mes doigts..sur ses lèvres d’habitude..qui courraient sur moi.. J’ai demandé à la lune…

  134. « Je me suis fait une étude
    De connaître les mortels;
    J’ai vu leurs chagrins cruels,
    Et leur vague inquiétude,
    Et la secrète habitude
    De leurs penchants criminels.
    L’artiste le plus habile
    Fut le moins récompensé;
    Le serviteur inutile
    Était le plus caressé;
    Le juste fut traversé,
    Le méchant parut tranquille.
    Tu viens de trahir l’amour,
    Et tu ris, beauté volage;
    Un nouvel amant t’engage,
    T’aime, et te quitte en un jour;
    Et dans l’instant qu’il t’outrage
    On le trahit à son tour. »

    François Marie Arouet.

  135. Je suis émue de vous lire,
    et humblement, je suis tout chose,
    d’être parmi vous, avec mes petits mots de moi.

    Comme ce chemin, ensemble, est beau, si beau, je l’aime!

    Et pour vous, mes pensées délices tendres.

    Mon bel ami
    Hier soir dans le noir
    Mon oeil a scruté le ciel
    Sans y arriver
    A capturer la lune
    Et ce matin
    Mon bel ami
    Dans mes pensées
    Chaque jour
    Et plusieurs fois par jour
    Du pain chaud dans les bras
    Un petit pain en sachet
    J’ai regardé le ciel

    Elle était là
    Pleine presque
    Juste un peu écorchée

    J’étais émue si fort
    Devant telle beauté
    J’ai attendu un temps
    Marchant sur le trottoir
    Mais à droite en bas
    Il y manquait un bout
    Dessous un peu de brume

    Et déjà des merveilles
    M’emmenaient près de toi
    Mon bel ami
    La lune tu l’as croquée cette nuit
    Elle est ravie

  136. Lune mon amie,
    Sera mon miroir
    Un humain
    Qui souffre de tout
    Et vit de rien
    Qui lit dans les yeux
    Le chemin
    Pris par les autres.

    Lune mon amie,
    Sera mon miroir
    Un humain
    Qui partagerait le bon pain
    Noir ou blanc serait d’sa famille

    Lune mon amie,
    Sera mon miroir
    Un humain
    Prêt à se défaire
    De tout bien
    Y compris l’enfant
    Comme le mien
    Tout par Amour
    Tout pour le bien…des autres.
    Leïla

  137. La lune

    La lune
    un peu lunatique,
    faisait ,
    Entre deux nuages,
    des clins d’œil érotiques.
    Les pulsions de malandrins
    en étaient aiguisés,
    Les loups hurlaient à la lune,
    Il eut un long cri,
    Des bruits de verre brisé.
    Un quidam ,
    Homme ou femme,
    Vit se sauver,
    Quelle frayeur!
    le visage caché d’un loup,
    Un Arsène Lupin
    ou un Jack l’éventreur
    avec en main
    Un pied de biche.
    Demain à la Une,
    On titrera
    « les voleurs de la pleine lune 
    ont encore frappé ,
    Dans les beaux quartiers
    Une jeune femme,
    Choquée
    Des coups de pied
    A la lune
    A décrit aux policiers
    les bijoux de famille,
    On espère identifier
    Ces mauvais drilles. »
    Biche le présentateur Télé
    Avec son masque éploré.

    Moi, amer des crises,
    j’avais bu un nectar,
    au goût amer.
    Étais allé
    Au cirque,
    j’avais coupé
    l’antenne satellite,
    et dormais
    lunatique,
    dans la mer
    de la tranquillité,
    en toute sérénité.
    Je laisse mes humeurs
    derrière ma face cachée.

    La lune boite
    Sur son orbite ,
    Chacun peut le voir,
    Les nuits noires.
    Normal,
    Ou para normal,
    Son sol a été foulé.
    Ainsi va Lilith,
    dans son ellipse
    Pas très droite.
    L’enfer
    Est sur terre!

    Je m’éclipse,
    Ce soir
    Suis dans la lune
    avec une eau de prune
    Bonsoir!

  138. Quelques petites phrases en guise de bonsoir, avant de repartir à pas de velours
    sans déranger personne pour une nuit de repos.
    _____

    J’aime cette harmonie du soir
    Le bleu, le gris, le blanc, le noir
    Dans lesquels s’inscrivent les mots
    Bain de minuit dans l’encrier
    La plume s’éclabousse et dépose
    A la lueur des rayons de lune
    Des mots sur chaque branche
    La pleine lune les accueille
    Porte ouverte sur le rêve
    Contes et les légendes
    Dans le bleu sombre de la nuit
    Les mots s’assemblent doucement
    Au petit matin, un poème verra le jour.
    _____

  139. La lune s’est endormie
    Elle se rêve son jour
    Quand chacun vit sa nuit
    Au pays pour lui même
    Serré tout contre lui

  140. Couchée dans le jardin de solitude
    Je regardais le ciel, la lune et les étoiles
    Aucune frontière entre le ciel et moi
    Pourtant je me sentais prisonnière d’une douleur
    L’âme ligotée dans l’enfermement de mes pensées
    Alors je me suis souvenue de Khalil Gibran
    Qui disait : « la tristesse n’est qu’un mur entre deux jardins »
    Alors ! Si le bonheur était de l’autre côté du mur,
    Pourquoi rester couchée dans le jardin de solitude ?
    Mais le jour est revenu, le mur était haut, trop haut….
    Il me faudra beaucoup de temps, beaucoup de forces
    Pour franchir ce mur, ce mur qui du bonheur me sépare.

  141. Là bas
    Sur L’alto Plano
    Des hommes
    Fouillent
    Les entrailles
    De la terre.
    Ils faut des couilles
    Pour y aller.
    Ils sont les serfs
    De grands propriétaires,
    Esclaves de la cupidité,
    Dans les galeries,
    Mortifères,
    Le halo
    D’une frontale
    Est leur pleine lune
    Argentée.
    Un signal
    D’amitié
    Dans l’animalité
    Des oubliés,
    De l’humanité.

    Leur vie
    Est un poème
    de souffrances
    De déshérences
    De déchéances.
    Mais, la vie
    Ils l’aiment.
    Peut être
    Sont ils,
    Eux.
    Les vrais poètes,
    Ils écrivent
    A coup de pics
    de pioches,
    De dynamite
    De cris
    Dans la roche
    La saga
    Des mineurs
    Qui défient
    La peur
    Pour une pépite
    Qui leur sera
    Voler
    Ils dialoguent
    Avec le diable
    Ils entrent
    Chaque jour
    Dans l’antre
    De L’enfer.
    Le soir,
    Ils oublient
    L’espoir
    Avec des alcools
    Infernaux,
    Les pires
    Tord boyaux
    Dante
    et Pasolini
    N’ont pas imaginés
    Les mineurs
    De Bolivie.
    La réalité
    De l’enfer
    est pire
    Que leurs imaginaires.
    Ils méritent
    Notre respect
    Eux qui ignorent
    Alighieri et Pier
    Eux qui côtoient
    La mort .
    Eux dont la détresse
    Font la richesse
    Des possédants;

  142. Dis la lune dis moi
    Combien de regards
    Pendant ta vie en ciel
    Se tournent leurs désespoirs
    Mettent en toi leurs espoirs
    Dis au moins le sais tu
    Comme tu captives l’être
    Dans ce monde impossible
    Quon rêve dans ses possibles
    Combien de temps à te chercher
    Etonnés de t’avoir trouvée
    Toi
    La lune pleine
    Insaisisable tellement
    Mais surtout ne t’éteins pas

    La vie la nuit c’est toi

    Sans nuit pas de jour
    Pas de vie sans toi


  143. Je suis
    la lune
    des yeux

    Moi
    toujours ronde
    que l’homme
    écarquille
    en quart
    en demi
    en pleine
    en quartier
    premier

    Il ne voit de moi
    que ce que je laisse apparaître

    La terre tourne
    pour qui n’a pas les pieds dessus

    Je suis
    les mots
    d’un rêve

    d’une nuit

    pleine

    de quartiers
    du fruit

    de la Vie.

  144. comme c’est joli, Bourrache,

    quelle joie de lire vos mots,
    du temps de pause, silence, le bouc, le bois,
    je lis cette page, paisible,

    la lune
    émoi

    bises à chaque celui qui pose ses mots,un petit bout de lui, c’est fort de fort!

    j ai relu aussi la page précdente, si belle,
    et je feuillette l’ALBUM…

  145. Le volet est fermé
    Dehors la lune est elle
    Celle
    Ce soir encore
    Qui sait?
    Juste elle
    Qui se sent être
    Et cela elle ressent
    Au plus profond de son âme
    Son amour tout dedans
    Fort de fort de sa grâce

  146. La lune se pare de dentelles
    Ce soir elle se marie
    Elle prend la main du ciel
    Et doucement dans son écrin
    Brille de tous ses carats
    D’aimée si bellement regardée
    D’un regard tendre et doux
    Bienvaillant protecteur
    Le ciel son bel habit la luit

  147. Elle se blottit tout contre
    Son ciel de jolis rêves
    Remonte sa couette d’étoiles
    Ouvre un oeil vers tout bas
    Se savoure son instant
    Dans les cieux si de hauts
    La vie se la coule douce
    L’esprit savoure ce temps
    De bel imaginaire de rêve apprécié
    De vie en tout dedans
    Au plus près du nectar
    Qui donne de belles humeurs
    Des aises de bie être

  148. Le Gui

    Parmi les milles fleurs des rameaux de ma mère
    J’attendais bien fermé que trépasse l’hiver
    Au printemps mon père prodiguait sa semence
    Au vent. Le bourdon à l’aérienne danse
    Posa un temps ses pattes sur ses tépales
    Et s’en vint s’abreuver sur ma fleur de nectar
    Lors ma cruche s’enfla en forme d’œuf vert clair
    Au sommet de la baie marque les pétales
    La lumière est dans ma bulle en verre
    D’une blancheur de perle quant revient l’hiver
    Grive affamé en neige de janvier
    Me gobe en un éclair, me sert de charter
    Au dessus des nuages un chemin oublié
    Elle me largue sur un arbre loin de ma mère
    Sûr j’ai eu du bol car j’aurai pu choir au sol
    Au grand jamais je ne peux pousser sur la terre
    Ma destruction est prôné par un édit fol
    Il faut dire je suis anticonformiste
    Et ne suis pas soumis au géotropisme
    Moi seul croît en tous sens même vers la terre
    Quand tous les végétaux poussent vers le ciel
    Un an pour creuser l’écorce de mon suçoir
    Et puis encore un long hiver de veille
    Et voilà enfin qu’apparaisse deux feuilles
    Je suis patient certain disent même très lent
    Pour faire deux feuilles de plus il faut un an
    Mon suçoir sur la branche va à reculons
    Pour contrer le grossissement du tronc
    Je suis le seul végétal rond comme l’astre
    Avec les seules baies blanches de la nature
    Toujours vert je suis l’arbuste de la lune
    Plante magique pour la bonne fortune

  149. Bonsoir
    mal luné ces derniers temps
    et assoiffé de vérité
    j’ai trouvé ces news
    qui en fait nous renvoient
    à la nature volcanique ancienne
    de notre compagne

    MOON WATER

    Researchers at the University of Tennessee have discovered that water on the moon is more widespread — on the outside and inside of the moon — with some similarities to water in volcanic systems on Earth.
    The discovery was made through the examination of lunar basalt brought back from the 1971 Apollo 14 mission.

    Unlike lunar dew, which is believed to come from an outside source such as solar wind that brings hydrogen into contact with the Moon’s oxygen, the water discovered by the researchers is internal, arising from an entirely different origin. How it got there is not yet known. The water may have been added by impacting comets, which contain ice, during or after the formation of the moon and Earth.

    The existence of volcanoes on the moon more than 4 billion years ago gave the researchers a clue that water might exist inside the body, since the dynamics of volcanoes on Earth are mostly driven by water. Using secondary ion mass spectrometry, the researchers determined that volatile elements in a calcium phosphate mineral found in the lunar basalt are very similar to the elements that exist in the same mineral found on Earth.

    http://link.abpi.net/l.php?20100727A2

  150. La lune toute douce
    Dans ses joues arrondies
    Serre son chagrin à elle
    Qu’elle rayonne de nuit
    En partages nocturnes
    Pour partager à d’autres
    Son indicible de vie

  151. Pleine on n’y coupe pas
    il faut tout avaler
    c’est un sacré repas
    mais sur ce plat argenté
    soigneusement disposés
    pas commes des furoncles
    il y a ces éjectats
    souvenir de gouttes retombées
    car à goûter un plat
    d’une rondeur exquise
    on ne fait pas fondre banquise
    la poussière est retombée
    depuis longtemps
    aussi marquent les ornières
    qui émaillent la surface
    les fines particules
    sont comme pellicule
    elles impriment et conservent
    il faut pour la nuit des temps
    une horloge mimétique
    qui presque fige
    des instants pathétiques
    au festin de la science
    plus convoqués souvent
    ausculter les présages
    de notre concubine
    qui gire sans virer
    et retient son aspect
    une goutte de lait
    à têter pas aterré

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *