Lecture du Haïku Calligramme: haut, bas, centre
sur ta peau tigrée
quelques rayons de sourire
déplie ton aile
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: haut, bas, centre
sur ta peau tigrée
quelques rayons de sourire
déplie ton aile
En offrande
fougère qui s’y fie
langue tendue
Réceptacle d’espoir
Quand le printemps fait l’aumone
Lafeuille tendue
Sourire déposé
Au creux de l’écuelle zébrée
Poussières de soleil
Émanation du ciel
Ou germination de la terre
je serais poussière
alors
Le vent m’emportera
ou l’eau m’engloutira
Petit calice nervuré
Reçoit la perle de vie
Pour tendre ton écuelle
En belle faim de l’affamé
Le goût du vivre
C’est l’essentiel
Sans lui la vie ne vaut rien
Et quel bel sens
Qu’aimer se vivre
En vie
Une main tendue
Pour recevoir l’offrande
Dans sa paume offerte
A la beauté
Simple délicieuse
La vie, la mort, l’être et le néant, notre condition imparable….il ne faut pas y voir de la tristesse, la vie n’est que passage, à nous d’en faire un beau voyage , et de tout ce que nous avons reçu le meilleur usage.
___
Que peut-elle recevoir d’autre qu’un sourire,
Une brume légère pour hydrater ses lèvres,
Une caresse furtive sur sa peau usée,
Sa bouche se tord aux mots qui n’ont plus cours
Son visage s’est ridé au passage du temps,
Elle est silencieuse, immobile et paisible,
Elle n’attend rien d’autre qu’un geste de tendresse,
Un regard d’amour, une complicité encore possible
Avant de recevoir le dernier souffle d’air
Qui déploiera ses ailes pour une dernière migration
La détachera en douceur de son arbre de vie.
_____
Je vous propose ce petit poème de Philippe Jaccottet, je le trouve admirable :
« Rappelle-toi, au moment de perdre pied,
puise dans cette brume avec tes mains affaiblies,
recueille ce peu de paille pour litière à la souffrance,
là, au creux de ta main tachée :
cela pourrait briller dans la main
comme l’eau du temps.
De peur que mes mots vous laissent moroses je vous souhaite avec le sourire une belle soirée, une bonne nuit, le soleil pour demain, la porte ouverte au printemps.
C’est très très beau, Monique,
et merci pour le partage des mots de Jaccottet,
mince c’est parti trop vite!
je ne ressens pas de morose,
mais bien au contraire,
duplein de vie,
comme j’aime!
belle nuit douce, Monique! et chacun, de tellement!
Comme c’est bon
De penser recevoir
De la vie
Rien que de la vie
En vie
Tendre et douce
Belle jolie
A se rire sourire
Devant la vie
Merci Annick, douce nuit à toi aussi, toi qui embrasse la vie à plein coeur , qui l’aime si fort , et sait si bien le dire. Je t’embrasse.
Recevoir le printemps dans une feuille qui s’étire
Un oeil qui offre aux traits mille sourires enchantés
Recevoir le printemps de renoncules planté
Comme des cils en couleurs aux franges de l’été
Recevoir le printemps dans la voie que l’hiver a pris pour se poser
Recevoir le printemps dans le blanc cerisier
Une promesse de fruits rouges
Que les oiseaux qui passent auront vite récoltés
Recevoir le printemps et l’offrir à son tour
pour semer la gaieté des jardins fleurissants
Sans cueillir la première goutte de rosée
accueillir avec bonheur les bienfaits du matin
et savoir recevoir ces dons quotidiens de la nature
que tous les arts soient florissants, avec ou sans Christy
regarder différement comme si l’exposition avait changé
sentir pour se sentir, humer ces exhalaisons de saison
amandiers, abricotiers comment rechercher un abri côtier
comment dépasser la joie envahissante de cette floraison
Le printemps a griffé le blanc de la neige posthume
car il est grand temps à la nature de changer de costume
encore toute recroquevillée et presque vrillée aussi
il n’est que temps de trouver force et souplesse
pour lentement se déployer à son aise
pour embrasser la pleine lumière
qui va s’adosser en cuillère
ainsi sourit de plus en plus
cette verdure engagée
au point de non retour
plus besoins de compte à rebours
les secondes s’égrénent
les pousses relévent la tête
l’orgueil et la générosité voisinent
à l’appel de la saisine
répondent en choeur
des symphonies de couleurs
et notre coeur peut s’alléger
embrasé de mille sensations
Simplement magnifique. Aérien, un accueil où soi même goutte de rosée je pourrai m’y blottir. Recevoir ….Altérité….Merci pour cette image matinale que j’emporte avec moi comme une intériorité apaisante dans l’agitation que je vais devoir affronter. Bonne journée à tous
Hélène
Bonjour à tous, ce matin erreur de programmation sans doute, le ciel est gris, il pleut, espérons qu’une main habile remettre le temps sur les rails ….
______
Quand le printemps pleure
Le ciel y verse ses larmes
La coupe déborde
L’oiseau s’est mis à chanter
Sa dernière invocation
______
Complainte de l’oiseau :
Le nid est trempé, et le duvet mouillé,
De mes plumes serrées je protège ma nichée,
Je retiens mes petits dans leur coquille,
J’attends le soleil pour les recevoir
Dans la beauté et la chaleur,
Dans la lumière et la splendeur
J’implore Helios dieu du soleil
Nous sommes bientôt en avril
C’est l’heure du réveil
La nature n’a plus sommeil
La terre est prête à recevoir
La vie en couleurs et en beauté
Le ciel réclame la musique des anges
Les hommes sont las du froid, de la grisaille
Hélios, Hélios, mes petits vont naître
Préparez pour eux un berceau en vos branches
Jettez sur eux vos rayons de lumière
Recevez les dans votre royaume
Sous un ciel bleu, au milieu des chants d’oiseaux.
L’offrande de la vie
Dans son intime
De bel aimé s’aimer
Elle se donne
Pour recevoir
La vie
Pudique échange
Des lignes brodées
sur la toile passagère
patience de verdure
……
Le trapèze fermente
des couleurs secrètes
Consonnes de l’arbre
…….
Une douceur
Une caresse
Du lisse délicat
Un vernis naturel
Sans masque
En état pur
suite à la complainte des oiseaux….
Lorsque les oiseaux implorent le ciel
Le résultat se fait sans plus attendre :
Un coup de vent comme un coup de balai,
Pour un ciel bleu, quelques moutons égarés,
Un soleil pour éblouir le cœur des fleurs,
Des abeilles et des papillons plein le ciel,
Le chœur des oiseaux pour complaire l’oreille,
Comme si, mesdames et messieurs pour recevoir
Il suffisait en chantant , de demander le moment choisi,
Ce qui peut rendre l’âme heureuse.
Chantons, chantons le printemps,
Il fait beau, la coupe est pleine
Et les oiseaux sont contents.
___
D’accord ça fait un peu accordez les violons, mais pourquoi pas, j’aime le son du violon, j’aime l’arrivée du printemps, j’aime le chant des oiseaux alors pourquoi ne pas le dire ? Printemps, beauté, douceur et romantisme je les reçois sans fausse pudeur et j’en redemande dans ce monde qui finalement en a besoin.
OUI !!! la couleur est de retour dans votre objectif, Ossiane ! Oui, c’est vraiment le printemps ! On oublie les giboulées et on file vers les beaux jours ! On oublie les fatigues et on sort de chez nous !
Gouttes d’eau au creux de la feuille
espoir de sourires et de vie
pour s’ouvrir et recevoir
Parfait échange
Coquillage
Pour que la poésie offre un visage humain
La parole du poète tombe souvent des nuages
Comme un petit enfant qui trouve un coquillage
S’avance pour vous l’offrir dans la paume de la main
Alain
Bien d’accord avec vous Alain, la poésie comme une certaine fraîcheur comparable à la candeur de l’enfance, je reste persuadée que la poésie est une façon de traduire avec des mots simples les émotions parfois si souterraines de l’être, mais aussi une façon de glorifier la beauté, n’oublions pas que la poésie est avant tout une manière de dire ce qui affecte l’âme en tous sens, joie, douleur, admiration, étonnement, blessure, colère, émerveillement….avec sa propre intonation, sa propre sensibilité sans perdre de vue qu’un poème est fait pour être lu et donc entendu aux deux sens du terme, clin d’oeil aux trouvères et aux troubadours, les poètes sont des chanteurs oui, mais aussi des passeurs de mots, des créateurs qui utilisent le langage, (poème – poïein – faire -créer)sans pour autant oublier ce plaisir de jouer avec les mots pour essayer de trouver à travers eux une paix intérieure, c’est tellement la poésie…..
> Vous ne donnez que peu lorsque vous donnez vos biens. C’est lorsque vous donnez de vous-mêmes que vous donnez réellement.
[Khalil Gibran] [+]
Extrait de Le prophète
Quand j’étais gosse, haut comme trois pommes
J’parlais bien fort pour être un homme
J’disais : je sais, je sais, je sais, je sais
C’était l’début, c’était l’printemps
Mais quand j’ai eu mes dix-huit ans
J’ai dit : je sais, ça y est, cette fois, je sais
Et aujourd’hui, les jours où je m’retourne
J’regarde la Terre où j’ai quand même fait les cent pas
Et je n’sais toujours pas comment elle tourne !
Vers vingt-cinq ans, j’savais tout : l’amour, les roses, la vie, les sous
Tiens oui l’amour ! J’en avais fait tout l’tour !
Mais heureusement, comme les copains, j’avais pas mangé tout mon pain :
Au milieu de ma vie, j’ai encore appris.
C’que j’ai appris, ça tient en trois, quatre mots :
Le jour où quelqu’un vous aime, il fait très beau
J’peux pas mieux dire : il fait très beau !
C’est encore ce qui m’étonne dans la vie
Moi qui suis à l’automne de ma vie
On oublie tant de soirs de tristesse
Mais jamais un matin de tendresse !
Toute ma jeunesse, j’ai voulu dire « je sais »
Seulement, plus je cherchais, et puis moins j’savais
Il y a soixante coups qui ont sonné à l’horloge
J’suis encore à ma fenêtre, je regarde, et j’m’interroge :
Maintenant je sais, je sais qu’on n’sait jamais !
La vie, l’amour, l’argent, les amis et les roses
On n’sait jamais le bruit ni la couleur des choses
C’est tout c’que j’sais ! Mais ça, j’le sais !
bon week end à tous
Jean Gabin Je sais
quel bel écrit, Marc, merci pour ce rappel, fort de tendre de vie,
bonjour monique, brigitte, arletteart, alain, marc,
je vous lis avec plaisir,
j’aime ton approche en mots, pour la poésie, monique,
belle journée de samedi pour chacun.
Il y a deux mots qui vont ensemble, recevoir et offrir
Il est souvent plus agréable de donner que de recevoir,
Rien n’est plus doux que de voir naître un sourire
Rien n’est plus beau que de donner du bonheur
Et bien souvent la joie est aussi grande
Entre celui qui donne et celui qui reçoit.
oui, Monique, et je te cite
« »Rien n’est plus beau que de donner du bonheur » »
c’est pourquoi ce tant derrière passé en vécu d’autisme, est passé sans trop de gros bobos,
ce fut bel bon d’aimer ô temps,
et ce qui est reçu Aujourd’hui,
est une offrande incommensurable!
Don, contre don, jamais édredon
entre conformisme, conformation et socialisation
il n’est que de voir les dots ancestrales
qui permettaient l’inter-relation des groupes humains
et qui se perpétuent largement dans certaines sociétés
et puis tous ces présents du passé ou pour l’avenir
qui engagent ou symbolisent la relation
et dont certaines sociétés sont si coutumiéres
et encore et toujours des occasions d’offrir, de donner, de surprendre
et donc de recevoir, pas forcément d’attendre d’ailleurs
car l’attente est perverse mais la surprise magnifique
l’espoir est souvent déçu quand l’imagination va trop loin
et en même temps le bonheur est total quand l’objet est chargé de sens
et que l’acte de recevoir nous fait découvrir non seulement sous le paquet
mais aussi éprouver le frisson telle la goutte d’eau qui lentement glisse
il peut y avoir coalescence, rencontre entre un voeu et une réalité
on peut être habité par la matérialisation inconsciente
et voir arriver parfois à point nommé pour parfaire et clore un cadeau du ciel
et on peut cultiver ce don rare aussi de se lever et de recevoir chaque matin
le bonheur d’être vivant et d’en profiter pleinement en conscience
cela n’est pas donné à tous
Main tendue dans le vide
Vertige
Peur contrôlée
Main tendue vers toi…
Reçois mon affection,
Reçois ma tendresse.
Déplie tes paupières,
Déplie ton sourire.
Je suis là,
Regarde moi,
Souris, moi,
Ne me repousse pas…..encore une fois.
Quitte ta peur
Regarde
Reçois
Mon sourire
Toute mon affection
Je suis là
Au plus près de toi
Sois et reçois
vois et revois
se voir si aimé
et être choyé
Je n’ai rien reçu de plus grand, de plus beau, de plus intense, que de donner la vie.
____
Le cri de l’enfant
Au matin de sa naissance
Le premier cadeau
____
La vie nous donne la chance d’être, rien n’est plus fort que de donner ce que la vie nous a donné : la Vie.
C’est merveilleux, ce que tu écris, Monique,
tu écris tout haut,
ce que je pense tout bas, si souvent,
je t’embrasse, chère poétesse.
Au jour du dernier jour
J’aimerai me serrer tout contre
Les merveilleuses images des enfants nés
Du recevoir de la vie dans son tout son bel
Dans l’amour pur si haut
Comme cela doit être bon
Le jour de son dernier jour
De se sentir vivant tellement
De tout l’amour donné
De la vie mise au monde
En enfants, en partages
Pour accueillir la mort de bel vivant
Au jour du dernier jour
J’aimerai me serrer tout contre
Les merveilleuses images des enfants nés
Du recevoir de la vie dans son tout son bel
Dans l’amour pur si haut
Comme cela doit être bon
Le jour de son dernier jour
De se sentir vivant tellement
De tout l’amour donné
De la vie mise au monde
En enfants, en partages
Pour accueillir la mort de bel vivant
En se disant tout simple
Si la raison en corps
*merci la vie de ton recevoir tellement
cela valait vraimentle coup de me donner
Ô temps!
désolée, mon texte parti tout seul, enfin presque,
un doigt a dérapé, sans doûte, en surfant l’écran tel,
belle soirée de samedi!
Belle soirée à toi aussi Annick, prendre conscience que la vie est Amour, tu as raison et tu as tout compris, l’essentiel est reçu, l’essentiel est donné. Je t’embrasse.
bras qui accueille
la rosée et la lumière
paume vers le ciel
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Annick, Monique, Thierry, Alain, Marc, Lou, Arlette, Jo.S, c’est très profond et très touchant tout ce que vous inspire cette image qui reçoit autant qu’elle se donne.
Hélène, que ta vision est originale et poétique !
Bon premier « dimanche d’été » au Capitaine et à tout l’équipage
Comment faire en sorte de tout bien recevoir et donc de le percevoir pleinement ou au moins dans la neutralité pas connotée de projections et d’associations, main tendue, main tordue mais lien et passerelle entre moi et elle, on ne prête qu’aux riches mais pourquoi imaginer des intentions qui n’en sont pas des perversités (per vert cité) imaginaires et renforcer des griffures dans la chair les stigmates excités alors que seuls les stomates nous mettent au vert.
Petite main tendue
Sous le bel bleu du ciel
Se vit ses tous de vers
bel dimanche,
merci pour tes mots, Monique.
Superbe, cette peau tigrée !
Beau dimanche !
Au rendez-vous du printemps, la nature explose malgré les cicatrices de l’hiver, les chemins encore encombrés des vestiges du mauvais temps accueillent les randonneurs, bouquets d’asperges sauvages à la main, une renaissance après cette longue hibernation.
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Rayon de soleil
Le sourire sur tes lèvres
Couleurs du printemps
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Sur les branches à l’écorce maltraitée par le froid, le teint encore terne, se dessinent d’innombrables petits bourgeons vert tendre à la peau duveteuse, prêts à éclore, que c’est beau le printemps, une renaissance qu’on accueille avec toujours autant de bonheur reçu comme un présent fabuleux qui permet d’oublier les jours tristes, sombres et glacés de l’hiver, tel un miracle éternellement renouvelé il y a de quoi être émerveillé et pourtant qui s’en étonne, cela fait partie de tout ce que l’on reçoit sans même s’en rendre compte ; chaque jour est un cadeau de la vie.
Le jour où
Je recevrai ton sourire
Le jour où
Tu m’offriras ton aile
Le jour où
Nous nous offrirons la liberté
Ce jour là …
Plus rien d’autre
N’aura d’importance
Un jour de rêve
Un jour en rêve
Faim et commencement
Commencement et fin
Union et déraison
Déraison et illusion
D’exclamation ou
D’interrogation
Un point reste un point
Recevoir
A l’égal d’un bouquet ou d’une poésie
Recevoir est un art qui s’apprend patiemment
Celui qui le compose fait preuve de fantaisie
Sachez le recevoir d’un joli compliment
S’il vous donne son cœur au travers un doux chant
Ne soyez pas moqueur car son geste est touchant
Quand vous lisez ses vers son langage fleuri
Ne soyez pas sévère trouvez lui de l’esprit
A ses rimes sonores et sans monotonie
Vous sentez qu’il s’amuse et qu’il vous apprécie
Car bien mieux que sa muse vous êtes son génie
Dites lui qu’il parle d’or ou simplement merci
Alain
C’est très joli, Nigra.
Recevoir
Recevoir la vie en cadeau
C’est déjà tellement pour vivre
A s’oser vivre pour se vivre
En visant la beauté
Celle de l’âme tellement
Dans sa pureté d’aimer aimer
La vie
Quelques traits de peinture…des braises à la lisière…dans le pli d’une feuille..dans le creux du silence..un sourire…Un lundi ordinaire..l’heure d’été installée..on se prend à rêver..d’un soleil et gris clair…Des nuages posés..au dessus du bureau…qui se collent à la fenêtre..la clarté est cachée..Quelques traits de peinture.. transparence et lumière..deviner cette plante..d’apparence tigrée..Et le jour qui s’éclaire..pour le vol d’une aile..dans les plis d’un bureau..sur une pile de feuilles..dans le creux d’un sourire…la semaine engagée..
Le soleil apparait en filigrane
quelques feuilles à peine écloses
zébrent le ciel d’un vert translucide.
Elles dansent au rytme du vent.
le pepiement d’un verdier aux ailes d’or
trouble le silence revenu.
le téléphone sonne; j’entrecoupe mes écrits deux ou trois fois….
le soleil sort de ma tanière et moi de ma rêverie.
il est temps d’épouser un rytme moins indolent…
bel bonjour, pierreb, marc et chacun,
belle semaine à venir…
Tigresse délicate
Elle a la peau si fine
Son regard d’un bel doux
Qui aime aimer
L’amour
Recevoir
A force d’écriture l’homme a quitte son antre
Il a jeté son ancre au sein de la nature
Il a bâti des temples qui s’accorde à ses rêves
Mis des vitres aux fenêtres pour que la lumière entre
Et pour t’apercevoir au milieu des piliers
Dont sa foi est la sève il s’est mis à prier
Alain
S’étirer doucement, se tendre vers la lumière,
Déployer sa peau, son désir de printemps,
Oublier qu’il y aura une dernière fois.
Le temps passé sur toi
Petite feuille vernie
Te laisse belle naturelle
Pour l’accueillir la vie
Et le regard se pose
Si douce contemplation
D’un silence si plein
Que chuchotent tes nervures
S’étirer à l’extrème
pour te toucher
pour te sentir là!
Déployer ses forces
pour être avec toi
comme un chat alangui
comme un bras allongé
comme une main tendue
Tendue vers toi
touchant ta peau
humant ton parfum
Tendue vers toi
attendant ta reconnaissance
guettant ton sourire…
Je ne sais pas si l’équipage a pris polo rayé, la nature elle, en use dans toutes les couleurs
______
Pourquoi le tigre est-il rayé ?
Pourquoi la feuille est-elle nervurée ?
Pourquoi la vie perpétue ces signes ?
Pourquoi l’ombre des persiennes
Est-elle image d’été ensoleillé
Qui prend les rayons et les coupe d’ombres
Pourquoi la guêpe et le frelon
Se jouent du noir rayé de jaune
Pourquoi les fleurs en leur cœur se rayent
Pourquoi la queue de mon chat
Est-elle rayée jusqu’à la pointe
Pourquoi l’arc-en-ciel est-il fait
De raies de toutes les couleurs
Pourquoi le tronc de l’arbre est strié
Gènes de rayures qui se perpétuent
Gènes reçues qui se transmettent
Fantaisie, esthétique d’une nature
Qui se joue des formes et des couleurs
Et sculpte dans la matière
Les beautés artistiques de notre monde
Pourquoi ? Par ce que la beauté
S’habille à l’infini de courbes, de rayures,
De points, de lignes de structures infinies
L’œil contemple ces œuvres inépuisables
L’homme trouve en elles inspiration et création.
_____
Plus étonnant encore les tigres et les zèbres et bien d’autres animaux encore transmettent les mêmes schémas de rayures à leur progéniture.
Même mes vinyles sont rayés et ça je le déplore!!;-)
Bonne fin de soirée et bonne nuit à tous
ner…recevoir…donner…recevoir…donner…recevoir…donner…recevoir…don
Beaucoup de mes amis sont venus des nuages
Avec soleil et pluie comme simples bagages
Ils ont fait la saison des amitiés sincères
La plus belle saison des quatre de la Terre
Ils ont cette douceur des plus beaux paysages
Et la fidélité des oiseaux de passage
Dans leurs cœurs est gravée une infinie tendresse
Mais parfois dans leurs yeux se glisse la tristesse
Alors, ils viennent se chauffer chez moi
Et toi aussi, tu viendras
Tu pourras repartir au fin fond des nuages
Et de nouveau sourire à bien d’autres visages
Donner autour de toi un peu de ta tendresse
Lorsqu’un autre voudra te cacher sa tristesse
Comme l’on ne sait pas ce que la vie nous donne
Il se peut qu’à mon tour je ne sois plus personne
S’il me reste un ami qui vraiment me comprenne
J’oublierai à la fois mes larmes et mes peines
Alors, peut-être je viendrai chez toi
Chauffer mon cœur à ton bois…
http://www.dailymotion.com/video/x2pkam_francoise-hardy-l-amitie_music
ner…recevoir…donner…recevoir…donner…c’est ça, la vie, non?
Merci Annemarie
« De tous les biens que la sagesse nous procure pour le bonheur de notre vie, celui de l’amitié est de beaucoup le plus grand. » Epicure
Vous êtes là
Et ça fleure
Bon de vous
Délicatesse
Tendresse
L’amitié
C’est…
Ce qui arrive
Comme ça
C’est l’ami qui choisit
De recevoir donner
Alors on donne on reçoit
Sans se lasser d’aimer
De belle amitié celle
Qui attendrit une vie
Comme elle la bouleverse
Car c’est si fort de fort
De recevoir autant
Merci Anne Marie, j aime beaucoup cette mélodie.
C’est alors qu’apparut le renard :
– Bonjour dit le renard.
– Bonjour, répondit poliment le petit prince, qui se retourna mais ne vit rien.
– Je suis là, dit la voix, sous le pommier…
– Qui es-tu? dit le petit prince. Tu es bien poli…
– Je suis un renard, dit le renard.
– Viens jouer avec moi, lui proposa le petit prince. Je suis tellement triste…
– Je ne puis pas jouer avec toi, dit le renard. Je ne suis pas apprivoisé.
– Ah! pardon, fit le petit prince.
Mais, après réflexion, il ajouta :
– Qu’est-ce que signifie « apprivoiser » ?
– Tu n’es pas d’ici, dit le renard, que cherches-tu?
– Je cherche les hommes, dit le petit prince. Qu’est-ce que signifie « apprivoiser » ?
– Les hommes, dit le renard, ils ont des fusils et ils chassent. C’est bien gênant ! Il élèvent aussi des poules. C’est leur seul intérêt. Tu cherches des poules?
– Non, dit le petit prince. Je cherche des amis. Qu’est-ce que signifie « apprivoiser »?
– C’est une chose trop oubliée, dit le renard. Ca signifie créer des liens… »
– Créer des liens?
– Bien sûr, dit le renard. Tu n’es encore pour moi qu’un petit garçon tout semblable à cent mille petits gerçons. Et je n’ai pas besoin de toi. Et tu n’as pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu’un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m’apprivoises, nous aurons besoin l’un de l’autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde…
– Je commence à comprendre, dit le petit prince. Il y a une fleur… je crois qu’elle m’a apprivoisé…
– C’est possible, dit le renard. On voit sur terre toutes sortes de choses…
– Oh! Ce n’est pas sur terre, dit le petit prince
Le renard parut très intrigué :
– Sur une autre planète?
– Oui.
– Il y a des chasseurs, sur cette planète-là?
– Non.
– Ça, c’est intéressant! Et des poules?
– Non.
– Rien n’est parfait, soupira le renard.
Mais le renard revint à son idée :
– Ma vie est monotone. Je chasse les poules, les hommes me chassent. Toutes se ressemblent, et tous les hommes se ressemblent. Je m’ennuie donc un peu. Mais, si tu m’apprivoises, ma vie sera comme ensoleillée. Je connaîtrai un bruit de pas qui sera différent de tous les autres. Les autres pas me font rentrer sur terre. Le tien m’appellera hors du terrier, comme une musique. Et puis regarde! Tu vois là-bas, les champs de blé? Je ne mange pas de pain. Le blé pour moi est inutile. Les champs de blé ne me rappellent rien. Et ça, c’est triste! Mais tu as des cheveux couleur d’or. Alors ce sera merveilleux quand tu m’auras apprivoisé! Le blé qui est doré, me fera souvenir de toi. Et j’aimerai le bruit du vent dans le blé…
Le renard se tut et regarda longtemps le petit prince :
– S’il te plaìt… apprivoise-moi, dit-il.
– Je veux bien, répondit le petit prince, mais je n’ai pas beaucoup de temps. J’ai des amis à découvrir et beaucoup de choses à connaìtre.
– On ne connaìt que les choses que l’on apprivoise, dit le renard. Les hommes n’ont plus le temps de rien connaìtre. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n’existe point de marchands d’amis, les hommes n’ont plus d’amis. Si tu veux un ami, apprivoise-moi!
– Que faut-il faire? Dit le petit prince.
– Il faut être très patient, répondit le renard. Tu t’assoiras d’abord un peu loin de moi, comme ça, dans l’herbe. Je te regarderai du coin de l’œil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus. Mais, chaque jour, tu pourras t’asseoir un peu plus près…
Le lendemain revint le petit prince.
– Il eût mieux valu revenir à la même heure, dit le renard. Si tu viens, pas exemple, à quatre heures de l’après-midi, dés trois heures je commencerai d’être heureux. Plus l’heure avancera, plus je me sentirai heureux. A quatre heures, déjà, je m’agiterai et m’inquiéterai; je découvrirai le prix du bonheur! Mais si tu viens n’importe quand, je ne saurai jamais à quelle heure m’habiller le coeur… Il faut des rites.
– Qu’est-ce qu’un rite? Dit le petit prince.
– C’est quelque chose de trop oublié, dit le renard. C’est ce qui fait qu’un jour est différent des autres jours, une heure, des autres heures. Il y a un rite, par exemple, chez mes chasseurs. Ils dansent le jeudi avec les filles du village. Alors le jeudi est jour merveilleux! Je vais me promener jusqu’à la vigne. Si les chasseurs dansaient n’importe quand, les jours se ressembleraient tous, et je n’aurais point de vacances.
Ainsi le petit prince apprivoisa le renard. Et quand l’heure de départ fut proche :
– Ah! dit le renard… Je pleurerai.
– C’est ta faute, dit le petit prince, je ne te souhaitais point de mal, mais tu as voulu que je t’apprivoise…
– Bien sûr, dit le renard.
– Mais tu vas pleurer! dit le petit prince.
– Bien sûr, dit le renard.
– J’y gagne, dit le renard, à cause de la couleur du blé. Puis il ajouta : Va revoir les roses. Tu comprendras. Tu comprendras que la tienne est unique au monde. Tu reviendras me dire adieu, et je te ferai cadeau d’un secret.
Le petit prince s’en fut revoir les roses : Vous n’êtes pas du tout semblables à ma rose, vous n’êtes rien encore, leur dit-il. Personne ne vous a apprivoisées et vous n’avez apprivoisé personne. Vous êtes comme était mon renard. Ce n’était qu’un renard semblable à cent mille autres. Mais, j’en ai fait mon ami, et il est maintenant unique au monde. Et les roses étaient bien gênées. Vous êtes belles, mais vous êtes vides, leur dit-il encore. On ne peut pas mourir pour vous. Bien sûr, ma rose à moi, un passant ordinaire croirait qu’elle vous ressemble. Mais à elle seule elle est plus importante que vous toutes, puisque c’est elle que j’ai arrosée. Puisque c’est elle que j’ai mise sous globe. Puisque c’est elle que j’ai abritée par le paravent. Puisque c’est elle dont j’ai tué les chenilles (sauf les deux ou trois pour les papillons). Puisque c’est elle que j’ai écoutée se plaindre, ou se vanter, ou même quelquefois se taire. Puisque c’est ma rose.
Et il revient vers le renard : Adieu, dit-il…
– Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple: on ne voit bien qu’avec le coeur. L’essentiel est invisible pour les yeux.
– L’essentiel est invisible pour les yeux, répéta le petit prince, afin de se souvenir.
– C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante.
– C’est le temps que j’ai perdu pour ma rose… fit le petit prince, afin de se souvenir.
– Les hommes ont oublié cette vérité, dit le renard. Mais tu ne dois pas l’oublier. Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. Tu es responsable de ta rose…
– Je suis responsable de ma rose… répéta le petit prince, afin de se souvenir.
Et pourtant… combien de mains tendues ignorons-nous chaque jour?
Chère Ossiane
j’ai reçu tes pensées et « qualques rayons de sourire »
Merci à toi et à tous.
Je sais,
la vie continue,
c’est ça que tout le monde me dit.
il me faut « deplier les ailes »…
Maintenant,
je recommence á vous lire.
Toujours un bon lieu pour nourrir l’âme et le coeur.
Bisous
Welcome back chère Neyde,
pour toi, sur les pas de Marc, un petit mot de Gibran
« Mourir, disait-il, c’est s’offrir nu au vent et se fondre au soleil. »
C’est être cette feuille d’automne: « La feuille d’automne prit pour couche la terre et offrit son sommeil à l’hiver. Et quand vint le printemps, elle se réveilla. Elle était devenue un brin d’herbe »…
Love et bise à toi et à tous
Il ne faut pas que « déplier les ailes »..Neyde…il faut ensuite les faire voler..il faut passer de feuilles en feuilles…de mots en mots…de baisers en sourires..Il faut flirter avec la tendresse..apprivoiser la tristesse..et effectivement « nourrir son âme et son coeur » ..en effleurant « L’Oeil Ouvert »..
Pensées..
Fécondation
Comme la feuille blanche reçoit l’encre des mots
Comme la tuile ronde reçoit l’encre du ciel
Reçoit la pluie féconde qui frappe à tes carreaux
Reçois l’eau qui ruisselle reçois l’eau qui gazouille
Reçois ses cris ses rires et ses chuchotements
Reçois les comme l’herbe qui recueille l’ondée
Comme l’eau des torrents qui descend des sommets
elle est brute et glaciale et jamais se soumet
elle roule sur ta gorge sans aucune retenue
et vient mouiller ton ventre comme un flot voluptueux
Alain
Pensées à Neyde et grosses bises
« Rappelle-toi que tu n’es pas seul au monde. Tu dépends de mille créatures qui font le tissu de ta vie. » Faouzi Skali
Un voyage de mille lieues a commencé par un pas.[ Proverbe chinois ]
Neyde, quel bonheur de te retrouver et de te lire
Tu reviens vers nous te réchauffer
Comme l’oiseau sous l’aile de sa mère
Reçois les mots comme réconfort
Autant de caresses pour adoucir
Et permettre l’envol plus serein
D’un autre repartir
Pour que la tendresse des mots
Soit un rempart contre la solitude
Fassent naître sur ton visage
L’éclat revenu du sourire.
Déployer ses ailes et s’envoler!
mais comment se faire léger?
quand elle sont gonflées de larmes!
il faut s’ébrouer, regarder les nuages;
plutôt que le soleil;
c’est beau les nuages;
cela changent sans cesses
de couleurs…de formes…de transparences,
et puis,
il faut apprivoiser ce silence brutal;
comme un étrange animal;
qui partagera notre vie;
et les jours passeront ainsi
et les silences seront zébrés de bruit
et les nuages de soleil
l’âme striée d’ombre et de lumière
celle de l’amitié…de la beauté
de la tristesse , du doute !
dans ce ciel fluctuant
alterneront alors les sourires…les mots… les silences…
De ces silences qui ravive notre mémoire
Mais ces silences seront zébrés de rire , oui…de rire…
Bonjour Neyde, reçois mes tendresses.
Un petit poisson pleure
dans un ruisselet desséché,
trop tard il regrette
de s’être avancé si loin.
Il voudrait tellement
avertir ses frères
des dangers qui les guettent
dans les eaux peu profondes.
« En l’amitié dont je parle, les âmes se mêlent et se confondent l’une en l’autre d’un mélange si universel qu’elles ne retrouvent plus la couture qui les a jointes. »
Montaigne
comme c’est joli, ses mots à Montaigne…
c’est triste, MioModus,
belle soirée,
j’étais triste ces deux jours, et je surmonte,
la vie c’est bon de s’envoler l’aimer….
BELLE SOIREE.
Voici le vide et voici l’ombre
A l’heure de la fin annoncée
Beau discours que la renaissance
Quand le corps affaibli se corrompt
Vous boirez après mon départ
A-t-elle dit en mots soufferts
Sa peau déjà en pourriture
Et son espoir lacéré
Nous avons reçu son cadeau
Pourtant nous n’avons pu boire
A la coupe de la peine que nos larmes
Le monde est là qui vient qui va
Et qui tourne sans toi
Mais tu sais il n’attendra pas
Un signe de toi
Donner c’ est mieux que recevoir
Essaie un peu pour voir
Pour mieux supporter les heures du soir
Les heures de cafard
De désespoir
[Refrain] :
Comment, comment t’en apercevoir
Si tu restes toute seule dans le noir
Comment, comment t’en apercevoir
Si tu restes toute seule devant ton miroir
Quand tu vois tous ces gens passer
Sans les regarder
Sans même un jour avoir l’idée
D’aller leur parler
Tu sens le froid de l’ hiver passer
Et tu restes enfermée
Tu voudrais rire ou bien danser
Et ne plus penser
Quand dehors c’est l’été
[Refrain]
M.BERGER
Ils sont chouettes ses mots à M. Berger,
Une belle après midi
A me sortir dans le vent
Pour croiser des vivants
Sourire happer la vie
Prendre un café de chaud
Marcher marcher
Croiser croiser
Et puis s’éclater
A donner
Une heure et demi
De bel sourire
Aux handicapés adultes
Pour la gym
De la vie, de la vie, de la vie
je me recite: »j’étais triste ces deux jours, et je surmonte, »
je devais écrire « j’étais triste ces deux matins, et je me suis extraite pour partager des regards, parler, échanger, partager, »
http://environnement.ecoles.free.fr/2bgal/img/papillons/chenille%20du%20machaon.jpg
Quoi de plus beau
Que de donner
Donner c’est d’abord
Recevoir tellement
Le coeur content
– Je suis responsable de ma rose… répéta le petit prince, afin de se souvenir.
Merci encore Anne marie,
comme c’est beau, d’être dans la douce belle resposabilité d’aimer
L’eau a glissé sur les vitres, les éclairs ont traversé le ciel et derrière les nuages gris, le roulement du tonnerre a fait taire les ordinateurs . Les caniveaux comme des petits ruisseaux ont couru dans les rues. Le printemps est arrivé certes, mais il n’a pas encore défait toutes ses valises, il a sorti l’arrosoir restent à venir, la douceur, le soleil et quelques partitions pour les oiseaux qui l’attendent dans les arbres du jardin.
_____
Recevoir des nouvelles d’un ami
Partager ces minutes précieuses
Où les mots se gravent en mémoire
Où la voix comme un baiser
Vient se fondre au creux de l’oreille
C’est l’aube du bonheur un jour de printemps,
Un rayon de soleil doux comme une caresse.
Recevoir des nouvelles d’un ami
C’est supprimer les distances
Voler au-dessus des montagnes
Arrêter le temps, être ensemble
L’espace d’un instant
Au travers des mots échangés.
_____
Recevoir un coup de fil, une lettre, un sourire, un simple bonjour, un ça va ? c’est peu et c’est beaucoup et ça suffit parfois pour lever le voile d’une tristesse passagère.
Bonsoir et très bonne nuit à tous.
Je regarde
et j’observe
de loin.
Je reviendrais
bien avant
le prochain printemps.
Au soleil
de ma vie
la lune s’écrit.
Au bout du monde
reste un fil
reliant les atomes.
Je m’écarte de lui
pour ombrager
mes pensées.
Je regarde penser
le palmier
et pousser l’olivier.
J’écume le lieu
loin du vide
irradie l’absolu.
Au bois des songes
une empreinte
et deux aimants…
L’emploi et l’handicap
Quand on est jeune sans relation sans fortune
Obtenir un emploi c’est demander la lune
Les riches sont maîtres à bord et l’argent fixe le cap
Recevoir la vie devient un handicap
Alain
Heureuse de ton retour, Neyde; c’est un premier bon signe…prends le temps qu’il te faut pour déplier tes ailles, regarde les hirondelles et aide-toi des beaux tissages de mots déposés sur les pages de l’Oeil Ouvert.
Mes meilleures pensées à tous, je suis là même si je ne publie pas beaucoup… peu de temps, de disponibilité d’esprit et d’inspiration…
je vous lis tendrement,
c’est un jour de mercredi,
et puis, la surprise de ne plus pouvoir entrer dans overblog,
bon, cela va peut être se résoudre,
je vois que je n’arrive pas non plus à regarder le blog de Andrée Wizem…
bizare?
Je remercie les personnes bienvaillantes qui par leurs mots, mettent en garde de sauvegarder ses écrits,
mes écrits disparus, actuellement, chez overblog, sont sauvegardés…
mais j’espère qu’overblog va revenir…
début Décembre, c’est aol qui disparaissait plusieurs jours, puis mes écrits sont revenus chez aol…
et entre deux, je suis allée m’installer chez overblog.
bizare tout cela,
et c’est pénible!
mais allez, je garde espoir que mes écrits reviennent chez overblog,
comme ils sont revenus chez aol.
Bourrache,
à mon tour,
fais moi rire….
J’aime tant me pouffer…
COUCOU ET BISES Ossiane, prends bien soin de toi.
On t’aime, hein, ici?! sourire et bises.
Tout bonheur
que la main
n’atteint
pas
est
un leurre.
j envoie des mots restés sur le côté, dans ma préoccupation de retrouver mon blog…j’avais retrouvée Andrée Wizem et toujours pas mon blog…il est revenu.
Recevoir
La tendre promesse
De se revoir ensemble
C’est incommensurable
D’émotions
De telles beautés
La magie de la vie
Dans sa belle délicatesse
La vie au plus profond de la vie
Il est palpitant tellement
Ce printemps qui se donne
Et le recevoir est un joyau
C’est tout simplement beau
Si fort de fort de beau
Mais ce qui compte sur tout
Qui donne de la vie
C’est nos deux mains
Ensemble
L’une avec l’autre
Toutes de vraies de chairs
Car
*Tout bonheur
que la main
n’atteint
pas
est
un leurre.
* mots écrits pas MioModus
Je me suis permise de poser nos mots, MioModus.
*Tout bonheur
que la main
n’atteint
pas
est
un leurre.
et je te cite, encore, MioModus, car j’aime beaucoup tes mots posés.
Recevoir de la vie
C’est la vivre la vie
De tout son corps de chair
Vivant de bel vivant
Une main dans la sienne
Son regard dans celui
Des rires partagés
En éclats mille précieux
Un bel silence ensemble
Des voix tendre duo
De la vie à se vivre
De la vie de la vie
Un petit coup de mou ma Toto ?? oh que je n’aime pas ça !!! Je vais m’atteler à écrire quelques petites bêtises pour demain. Pour la Toto et les deux Bourrache na !
Youhou capitaine ! tu te rappelles encore de nous ! (j’rigole va ! mais c’est vrai que j’aimais bien quand cela fusait de toute part)
Bisou à Neyde et tous les mâtelots ! OH ! MON BATEAU O O ! Tu es le plus beau des bâteaux…….
http://www.youtube.com/watch?v=K1LZ60eMpiw
Te fatigues pas, rachel, prends soin de toi, surtout, une santé c’est vital!
et déjà je peux te dire qu’à lire tes quelques mots,
je me suis pouffée, à me postillonner, rassure toi, c’est que je peux encore rire de bêtises jolies, bises,
nonnon, t’attelles pas à écrire des bêtises,
me les imaginer, me fait rire déjà,
car demain le jeune autiste, mon fils,
part pour deux jours de bord de mer,
je ne pourrai pas te lire,
sourire,
et j’emmène avec moi, demain,
tes petits mots,
tous nos éclats de rires quand cela fusait de par tout, sur le bâteau,
c’est ainsi que je suis,
alors un aurevoir rachel,
c’est plus joli et plus tendre et plus vrai qu’un aurevoir tout court,
clin d’oeil de ma mine rougie et bisou!
c’est bon de savoir le repos pour ceux qui travaillent dur,
et quand l’être ce bel si tendre, il a la chance de serrer tout son contre,
les plus bels souvenirs,
c’est déjà tellement!
Bises de bises ma Toto. Reviens nous en forme de ce petit intermède
Bonsoir à tout l’équipage et son Capitaine, je vais vous parler de bonheur, ça fait du bien d’en parler et ça ressemble déjà presque à du bonheur
_____
Certains disent que le bonheur est un mythe, moi je dis que le bonheur existe, Jean Ferrat le chantait, il avait raison, le bonheur entr’aperçu devient un leurre mais il appartient au désir et ce désir en soi s’apparente parfois au bonheur Pourtant il est un bonheur simple celui de savoir apprécier ce que l’on a et se contenter de peu, alors on s’aperçoit que tout est bonheur dans les plus insignifiantes choses de la vie. Le bonheur que la main n’atteint pas est un leurre, oui bien sûr mais n’est-ce pas tout simplement que l’on place la barre beaucoup trop haut ?
« Le secret du bonheur est de regarder toutes les merveilles du monde » P.Coelho « Le bonheur est une petite chose qu’on grignote, assis par terre au soleil. » Giraudoux
Souvent le bonheur est là sans que nous en prenions conscience, il suffit de penser aux peines petites et grandes qui ont traversé notre vie pour s’en rendre compte et plus encore lorsqu’on voit le malheur tout autour de nous, nos petits chagrins, nos soifs de bonheur prennent de suite une autre dimension.
ils sont beaux les mots de P.Goello et Giraudoux, Monique,
bien sûr qu’il ne faut pas courir après le bonheur,
mais déjà tant apprécier fort de fort ce qu’on a…
en lisant
*Le bonheur que la main n’atteint pas est un leurre, écrit par MioModus
m’est venue bien plus en pensée la douceur d’être ensemble de chairs, pour partager, au plus près, plus encore…
mais aussi,
partager en mots, en appels téléphonique, c’est déjà tellement!
mais aussi,
pour vivre l’éloignement d’être chers,
je sais ce que la distance favorise et prend tout ô temps,
cela reste donc bon de se retrouver de vive voix, assis en face en face, quand c’est possible,
et en tentant de ne pas pleurer bien trop, quand le temps ne permet pas, même si le chagrin est bien là et normal,
nos petits malheurs de nantis de pays européens, sont de petits malheurs!
certains sont coupés, à vie, de ceux qu’ils aiment toute une vie, car pas de moyens financiers pour qu’ils se revoient….
Recevez, des rayons du bel soleil entre St Nazaire et Nnates, ce matin,
je vous souhaite, un bien bel jour,
et le suivant à venir,
je me décroche en bord de mer.
Bises, Ossiane, et chacun,
La Toto en youpslasandale a chaussé son petit surf de lumières…le coeur est gai.
juste en passant une pensée vers chacun…
il n’y a que des grands malheurs
le bonheur lui, est plus subtile…
il en existe d’infiniment petit
si petit qu’il devient à peine perceptible…
il faut être attentif au moindre souffle de son passage!
comme un papillon qui viendrait virevolter à vos cotés.
vous pouvez facilement ne pas le remarquer,
et continuer votre chemin en regardant au loin l’horizon..
un grand bonjour vers toi Ossiane
Rose
J’ai reçu de bonnes fées penchées sur mon berceau
Le soleil et la lune pour ne pas les nommer
un parfum vaporeux sucré comme le miel
une robe de bal taillée dans de la soie
et des rougeurs aux joues comme les jeunes filles
Alain
Aujourd’hui
Le ciel offre ses rayons
C’est une douce offrance
Le Printemps si timide
Et penser Recevoir
Ce tout chaud à marcher
Sur son chemin de vie
C’est une jolie brouette
Pleine de belles bontés
Aujourd’hui se remercie
Car il est généreux
Le vent est épuisé
Les giboulées parties
Le soleil est
belle journée pour chacun.
Quand la Nature s’offre douce, quand le soleil brille ses rayons, c’est recevoir…tellement…de vie tendre délicate.
C’est bon….cette grâce du ciel.
Et si donner est bon, Recevoir l’est aussi.
–
Annick : dis, ma p’tite Bougie, tu veux bien m’inviter où qu’t’habites … paske pour un brin de soleil, je m’sens prête à faire le tour de la Terre…
–
Tendre le coeur au souffle des cieux
Sentir le chaud et le vent
Le chant des amoureux
Recevoir un regard
Sans en attendre un autre
Etre présent à soi, être présent à toi
Entendre le silence tel le son vibrant
D’un instant qui suspens son envol
Recevoir le temps et la pluie qui s’affole
Entendre les pas dans les cours d’écoles
Surprendre la vie
Et goûter à ses fruits !
Bonjour, j’ai découvert votre site il y a peu et j’ai immédiatement été séduite par votre sensibilité et vos échanges.
J’ai voulu vous écrire à mon tour..
Recevoir c’est déjà donner
quand il appert que se voir
c’est aller au delà du miroir
accueillir des bonnes pensées
dépenser sans compter
pour mieux recevoir
c’est à double tiroir
c’est sans fin et sans fond
c’est le ballet des visiteurs
les hôtes qui vous ôtent
toute angoisse
avec cet hospitalité
de celui qui veille et vous assiste
dans vos souhaits
avec prévenance et cordialité
et si avenant qu’il n’écornerait
ce contrat tacite
dans la bienvenue
dans la bienveillance
il y a tant de valeurs
il y a tant de chaleurs
et c’est un vecteur fort
d’échange et de perception
Bienvenue à Karine
Ossiane bon week end
et hardi l’équipage
pour tourner de nouvelles pages
ensemble
Bien venue Karine et merci pour ces jolis mots écrits en ce jour de Pâques où le soleil a daigné enfin se montrer, j’aimerais qu’il en soit autant chez Bourrache, ah si seulement on pouvait commander au soleil un petit passage vers la Belgique, hélas je crains que cela ne soit possible, et c’est bien dommage.
____
Que les mots comme des petits soleils
Eclairent ce jour où la nature renait
Des mots d’or et d’argent sur une feuille blanche
En forme de poème qui parle d’amour
Quelques gouttes de pluie en points de suspension
Pour ponctuer le silence d’une terre qui s’éveille
Une fleur, un bourgeon, le chant d’un oiseau
La tiédeur d’un soleil encore timide
Je reçois tout cela comme un joli cadeau
En ce mois d’avril où le printemps hésite encore.
____
« Oh le printemps ! je veux écrire !
Donne-moi mon bout de crayon
– Mon bout de crayon, c’est ma lyre –
Et – là – je me sens un rayon » Tristan Corbière
….Un curseur, un curseur qui doucement se pose et laisse s’écrire les mots en toute sérénité….je ne demande rien d’autre , un tout petit curseur avec tout son pouvoir, sans être obligé de jongler pour écrire trois mots…… « aujourd’hui peut-être ou alors demain…. tu vois Bourrache tu n’as pas de soleil mais au moins un ordi qui marche !
Bien le bonjour à Karine,
et pour le soleil, pas de souci, c’est entre Nantes et Vannes et St Nazaire, juste au coeur de….
et à Piriac cette après midi….
Le soleil
Un ciel bleu
Même si un vent de bord de mer
Archifort de fort de fort
Qui tambourine le visage
S’essuie au bout du nez
Enlève les cheveux vers le tout haut
Le tout derrière
La frange devant
Une mer basse, des rochers
Les odeurs les enfants sur le sable
C’est sa sortie Ô long hiver
Sa chorégraphie se fait remarquer
A souffler tant et plus
Mais les rayons de bleus qui brillent
C’est tant de tant
Tellement
De la vie
Qui rentre Là
En tout dedans
Merci, merci, merci tout reprend sa place, même le printemps est de la partie, c’est merveilleux tout ça 😉
Curseur et soleil
C’est recevoir et donner
Des mots en partage
Je blague et vous souhaite à tous une bonne semaine, le soleil aidant, un air de vacances, une nature qui vous harcèle et vous envoûte, vous entraîne et pourrait bien débaucher les plus courageux tant ce soleil attendu est un ravissement.
http://a6.idata.over-blog.com/1/99/94/74//TN2-39559-soleil.gif
–
Le mien l’est plutôt comme ça :
http://www.mescoloriages.com/coloriages/nature/soleil/page%201/images/soleil4.gif
mais l’important, c’est que parfois, il soit là !!!
–
Ce serait ti pas un coloriage que tu nous enverrais ma tite Bourrache !
Alors youp’s les crayons !!!
Bonjour, merci pour vos messages de bienvenue. Thierry, tes mots sont un appel à la vie et au don. Je sens délà le printemps à la pointe des stylos de Monique et Annick.
Merci à Ossiane pour cette havre de beauté et de créativité qu’elle partage avec nous !!!
Le soleil donne, donne l’ombre sur la terre
Le soleil donne de la couleur aux vivants
Vibrants d’ocre, de danseuses aux mystères
Insolents, le soleil, ce séducteur hors paire
M’attire dans ces filets, doux plongeon cette mer
D’or, me berce d’ores et déjà je m’endors
Tout contre ces filaments, ces bras me serrent
Mon soleil aussi tendre que peut l’être ma maman
Le soleil voit son reflet chanter sur Terre
A la voix émanant de ces corps solides
Et ces visages qui nourrissent nos hivers
Ceux bienveillants de notre aimante mère
Le soleil se penche et s’étire jusqu’ ici-bas
Un ange terrestre et enveloppant
Gardien de nos folies, folles chimères
Puisqu’il nous faut être gardé, je me confie
A vous, et partage ce soleil florissant
Que fleurissent vos amours, que soient prospèrent
Vos jours, exaucées vos prières, et libres
Vos corps de danser où jaillit la lumière !
Il fait soleil
Il fait Printemps
Il fait le souffle de ta vie
Il fait le bonheur en dedans
C’est bon de Recevoir
Ô temps
Galoper le soleil
Qui gigote le coeur
Un appel à entendre
Ses sons à déguster
De sa voix belle sienne
En ce Printemps à naître
Dans ce pays rêvé
Qu’être en bonheurs
Ensemble
Recevoir tellement
Dans ses instants rêvés
j’ai colorié ton dessin, bourrache, beausoup de solitude ce jour, cela fait tout bizare après les six jours de vacances de mon fils,
et un peu trop de solitude d’un coup de hick, cela donne beaucoup de temps au tant de planer, se poser, et s’envoler,
l’heure n’est pas à la gravité,
vive l’apesanteur,
le Printemps arrive!
Loin l’hiver si lourd!
Bonjour,
Si vous aimez la poésie venez faire un tour sur http://www.okpoesie.com. Vous pourrez y lire de nombreux textes mais également publier les votres.
Abientôt
Bonjour à tous,
sous le ciel gris de ce mois de mai, je viens vous rendre visite pour réchauffer mon coeur.
Et j’ajoute à vos échanges sur le droit d’auteur, dont je suis une fervente protectrice, qu’aimer l’oeuvre d’autrui est flatteur, et que le vol, quelqu’il soit est toujours répréhensible. Aimer, c’est avant tout respecter !!
Ossiane, je suis de tout coeur avec toi, parce que tes créations artistiques sont uniques et méritent le respect et l’admiration. Merci encore à toi de les partager avec nous.
Parce que l’absence d’une main tendue
Peut rendre fou
Peut rendre noir
Peut rendre sans ne plus rien donner
Je te tends ma main
Encore et encore
Parce que l’absence de mots
Peut rendre sourd
Peut rendre fou
Peut rendre muet
Je te donne mes mots
Encore et encore
Parce que l’absence de larmes, de rires
Parce que l’absence de tout
Peut rendre fou
Peut rendre insignifiant
Peut rendre décadent
Je ris et je pleure avec toi
Encore et encore
Et parce que ton absence
Me rendrait me folle, me rendrait noir
Parce qu’en cette Terre tout me semblerait infime et dérisoire
Je te donne encore et encore
Espérant que tu puisses recevoir
c’est très beau, Karine….
l’absence tellement plus forte que la présence, en tout Là…..Là…et donner et recevoir des mots, chauffe des bouts du coeur, en tout Là….Là…
belle soirée.