Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite
silence engourdi
l’audace d’un rameau
le ciel éveillé
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite
silence engourdi
l’audace d’un rameau
le ciel éveillé
Mains tendues…
Croches musicales…
Froide lumière…
La saison des doutes, des inquiétudes et les questions que l’on se pose, et les questions qui restent sans réponse , dans l’ambiance glaciale, et pourtant… un semblant de lumière à l’horizon ….perceptible…
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Le temps des promesses
Dans le fragile devenir
Le gel persistant
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Bonne nuit à tous,
Au creux de mes mains
Ta douce promesse
Me fond de plaisirs
Tendres et palpitants
Belle journée, pour chacun,
j aimerais tant me balader, main dans la main, avec chacun, sur un bien bel chemin, qui se réveille le Printemps qui s’approche si tendrement,
mais la Toto me mène vers Orvault pour deux jours intensifs, et pourtant si riches, me semble, bien à l’avance,
belle journée la plus douce possible,
je ressens la mienne riche d’informations précieuses.
D’un doigt fragile
Désigner le ciel
Un peu de sens au bout du geste
On m’a dit que dans la vie, il fallait être patiente, que le beau temps finissait toujours par arriver, qu’il suffisait d’avoir confiance, de prendre son temps, d’attendre mais « on » c’est bien connu est un petit pronom malhonnête qui ne dit jamais son nom, faut-il le croire ?
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Au bord du sentier
Regarder passer l’hiver
L’attente frileuse
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Bonne journée
au jour naissant
l’aube fit une seule promesse
celle du crépuscule
—
en echo
http://neosurrealism.artdigitaldesign.com/modern-artists/?images/midsize/digital-art/after-gaspard-david-friedrich.jpg
Sur le passé figé
Au delà du chaos
Jaillir vers la vie
Gestes pétrifiés
un cri dans la tourmente
la haie décapitée
Après le premier le cinq de mars et le second du mois, et surtout l’immense présence d’Ossiane depuis cinq ans. Qui ne rédige blog ou site ne peut estimer vraiment en profondeur l’énorme quantité de travail investi. Pour aller où ? Au bout de l’avenue, dixit Jeandler, qui n’a pas tort car pour s’y rendre il faut connaître son chemin et avoir une bonne raison de se déplacer. Alors continuons d’accompagner Ossiane qui sait où elle va (peut-être ?) et remercions-là encore pour ce cheminement. Amical souvenir d’un passant, JP.
J’aime beaucoup le haïku de Marc, c’est peut-être la seule promesse que nous pouvons faire à l’homme le jour de sa naissance, celle qu’un jour il va mourir. La vie n’est qu’un long jour…
« Au jour naissant
l’aube fit une seule promesse
celle du crépuscule » Marc
très très beau Marc
De quelle éternité
regard
Déjà unique instant
Quelle brise déchirant
le corps
En échos en fragrances
Trop lointaine autre rive
iris
Pur éclat hors d’atteinte
C’est en s’abaissant
vers cette terre jamais ingrate
qu’on se voit renaissant
même sans rate
coure, coure le temps
vient, vient dans le vent
et depuis le levant
teint dans la glace
affronte tout étourdi
le blizzard
Ailes de neige
qui ramènent à elles
le temps
Main tendue pour croire encore, croire toujours au renouveau
Bras tendu pour t’atteindre
qu’importe la neige
Tu reviendras….
Main tendue pour croire encore, croire toujours au renouveau
Bras tendu pour t’atteindre
qu’importe la neige
Tu reviendras….
Difficultés pour poster ce soir
Congelée dans la toute beauté
De la promesse belle délicate
L’onde se vit tellement
A fleur de peau son temps
D’une flamme superbe
Qui brûle de son feu intérieur
Pour cet « entre deux » saisons, y voir une promesse, tel ce rameau audacieux et trouver dans les mots de François Cheng comment le définir et peut-être comment le vivre.
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« L’hôte invisible
Est-il là
ou/où n’est pas
Givre ou feuillage meurtri
Neige ou rameaux rompus
Désir ou son mirage
Promesse ou sa blessure
Le diamant de l’attente
Taille à vif
dans toutes les failles
porte close
Songe ouvert
Tel est l’accueil
de la demeure humaine
L’invisible hôte
Es-t-il là
ou/où n’est pas »
François Cheng dans Le Livre du Vide médian
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Très bonne nuit à tous
Luminosité
Au matin d’un nouveau jour
Les rameaux s’étirent
Aubes parisiennes
Deux anges se passent le relais
Ablutions froides
Au bord de la Seine
L’éclat écarlate des arbres
Seul le saule en pleure
D’une banlieue à l’autre
Métro-beat-flow-microphone
Dégel de l’encre
Pression des idées
Plus forte jusqu’à la brisure
D’un plafond de verre
Hé, couleur pourpre !
Couleuvres coulent vos oeuvres
Colored people
Spectre chromatique
Des vers d’héraut, verts héros
Terreaux pleins de vers
L’harmattan larmoie
Que l’âme attend, quelle entend
L’arme dans l’armoire
L’art, larme de l’âme
Souffle le vent sec et froid
A l’oreille du poète
Trois petits oiseaux
Apportent un message
Tout ira bien
Une dent, un sourire
Au marché noir des dentistes
Une souris doit venir
Je m’en vais ce matin
Avec le soleil
Vers plus loin
Mais je reviens ce soir
Douce promesse
Mon coeur contre le tien
Ce jour
Ce bel soleil
L’offrande du ciel
Meslèvres se rapprochent
Douce promesse
Mon ciel
Un je t’aime
Des pupilles
Un palpite du coeur
La douceur
En tendresse
Complices d’âmes
Bels corps s’avancent
Belle promesse
Stoppée nette dans son élan
sans retraite possible
bras levés, implorant
que nous réserve le temps
l’embacle nous embarque
les rivages figés
et pourtant je t’attend
Passera-t-il à ses côtés,
sans la regarder,
sans s’approcher,
dans le silence?
Tendre les bras en vain.
Désespoir du désamour…
Attente troublée et troublante
dans le cirque blanc sans piquets
pas de mante pour l’amante
De circonstance et de constance après que l’Olympe pique
« LE GRAND CIRQUE BLANC »
« Vend couvert sans remettre les plats » voilà une annonce petite mais consistante en guise de menu télévisuel puisque depuis quelques jours c’est un déluge, que dis je une avalanche de mots.
Superlatifs, super laudatifs, super chiants aussi, car si la montagne est belle comment peut on imaginer qu’on nous gave comme des oies et qu’on nous crie dans les oreilles à ressasser sans cesse les mêmes vanités, le même chauvinisme franchouillard, on demande grâce mais on nous assène depuis la scène, on nous assomme aussi depuis l’ouest canadien non des accents pathétiques mais des mirlitonades réfrigérantes.
Il n’y a pas à dire tout ce que la galaxie dans cette course aux étoiles se met à frémir dès qu’un flocon paraît et de nous abattre sur les épaules cette chape de bien- pensance de préjugés et des loufoqueries, des artistes vous dis je ces commentateurs qui parfois se font lourds quand il faudrait glisser, se ramassent aussi et se relèvent de plus belle pour continuer dans la même veine.
Inépuisables ils en sont à puiser dans leurs réserves de mots faciles qui n’élèvent pas grand monde et si il s ne citent pas les poètes et n’enchantent pas les montagnes.
Ils continuent dans l’esbroufe, la démesure et l’outrance et font des tours sans fin, clowns ridicules qui tiennent l’antenne en otage et ne lâcheraient le micro pour rien même pas une glace Miko tellement leur langue infatuée en est incandescente et en guise de descente avec eux c’est l’enfer et la visite des abîmes ils chloroforment et aseptisent là où ils croient donner vie à un événement qui n’a pas besoin d’eux.
La magie revient et le grand cirque blanc retrouve grâce à nos yeux, un seul geste suffit, couper le son et admirer les images, certes il manque un peu de vent pas de ces paroles inutiles et superfétatoires.
Le bruit de la foule aussi qui encourage et applaudit et pas tous ces mirages des présentateurs en représentation qui font les beaux et se montrent sous leurs plus beaux jours, tenant des discours ahurissants pour leur seule gloire car au festin médiatique ils entendent prendre part et ne pas se contenter de miettes.
Alors le monsieur Loyal depuis Cognacq Jay peut bien nous proposer un remontant jamais il n’efface les prouesses hardies, les contorsions et surtout l’effroi qui nous saisit quand on voit du spectacle les grimaces abouties.
« Immerse your soul in love »
http://www.youtube.com/watch?v=BrZTNhW44-o
Radiohead : Street Spirit
Promesse d’un rameau
Le printemps est à venir
Ma Belle au jardin
Non Ossiane, rien n’est engourdit pour toi. Tu viens?
Le soleil éclatant
cette promesse de bonheur
qui juste après la pluie
serre la terre dans ses bras
passe par tes yeux clairs
et réveille en chantant
une ville endormie
dont il avait oublié le nom
–
Je tairai
les mots terribles
l’innommable
– il ne reste plus beaucoup de temps –
Je terrerai
nos peurs indiscibles
nos angoisses
– il ne reste plus beaucoup de temps –
J’enfouirai mon nez
sur ton épaule
dans l’amitié des tendresses passées
– il ne reste plus beaucoup de temps –
Je t’aimerai
encore et jamais
en ce que les jours oublieront
– il ne reste plus beaucoup de temps –
Je te prends la main
en ce jour d’aujourd’hui
sans promesse en demain
– il ne reste plus beaucoup de temps –
–
Bourrache..une pensée qui se glisse dans le temps passé..un baiser qui se pose sur une page froissées ..A Guerande ..entre terre et sel..je découvre des mots qui me touchent et m’inquiètent..amitié ..tendresse..
comme c’est beau Bourrache!
Mes félicitations. Chez vous site très intéressant! et très belles photos!J’aimais beaucoup 😉
Le temps s’est arrêté
Douce pomesse mon jour
Et le temps a coulé
Il a roulé bossé
Et laisse de bels restes
Si tels en Aujourd’hui
Comme ce fut hier
L’amour traverse le temps
Il paraît qu’elle revient aux côtés des pétales de fleurs , mettre un tapis blanc sur le sol du printemps, la neige l’audacieuse. Les papillons et les flocons, se croiseront dans le ciel, rendez-vous peu ordinaire !
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Des mots à voix basse
Dans le grand silence blanc
En lumière feutrée
Confidences sur le chemin
Entre rameaux et cristaux
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Bonne nuit et bonne fin de week-end
Monique j’en ai trouvé un
http://www.portailspapillons.org/photos/Portailpapillon001A.jpg
Bourrache..un message est arrivé dans ta boite aux mails
Missa immaculata,
avec pour tout linceul
la blancheur du lin seul
missa intervista
Vent, neige et grisaille
La fleur de prunier grelotte
Le retour du froid
Soleil et ciel bleu
le pied du pommier
à peine planté
Promesse de sucre d’orge
Dans ce monde de brutes
Tendre douceur colorée
Qui arc en ciel le coeur
Et donne des ailes à l’âme
Véritable symbiose neigeuse
Des flocons en rangs serrés
Voltigent de haut en bas
De-ci de-delà, de droite à gauche
C’est un grand désordre
Le ciel est gris sale
Chargé de flocons sombres
La terre et les arbres se cachent
Sous un drap de plus en plus blanc
Remue-ménage, la terre tourne à l’envers
Le vent souffle dans tous les sens
Paysage en clair obscur
Presque beau dans le silence blanc
Le chat regarde tomber la neige
Les mésanges se fraient un passage
Dans le voile de coton de plus en plus dense
Pas un bruit dans la campagne vide
Appréhension d’une tempête glaciale
Et de dégâts irréversibles sur les jeunes bourgeons
Les fleurs et la neige se confondent
Ils ne se connaissent pas, s’apprécient guère
Cohabitations quelque peu dérangeante
Les saisons se bousculent et s’entrechoquent
Moments de repos provisoire, le vent se calme
Reprend son souffle et sa course folle
Le jardin est blanc, les toits se fondent dans le ciel
Adieu violettes au sucre glace sans sirop
Adieu colchiques et pervenches
Jacinthes, jonquilles et narcisses
La neige efface les couleurs
« Blanco » sur le poème du printemps
La page restera vierge et blanche
Aucun mot tendre, aucun mot doux
Aucun espoir à l’horizon du ciel
Le soleil se meurt de froid
La nuit n’est pas noire ce soir, elle est froide et laiteuse
Un ballet incessant de flocons envahit l’espace
L’atmosphère curieusement devient angoissante
Le tapis neigeux devient épais, les arbres ploient
Le silence est devenu presque oppressant
C’est beau et pourtant je contemple retenue
Je prends conscience qu’il me faut habiter ce silence
D’une chaleur musicale. La neige tombe pesamment
L’ambiance est lourde, étouffante, l’adagio invite
Doucement mon âme à caresser mon esprit dolent
Redonnant à mon corps son écot de confort.
Promesse
Son beau visage ovale rayonne d’allégresse
Son regard en dit long elle danse avec adresse
Elle ne cache pas ses jambes sous d’affreux pantalons
Ses jambes de danseuses portent des bas nylon
Si vos yeux l’interrogent elle ne dit jamais non
Pour être sûr de plaire elle porte un joli nom
Son rire est mélodieux sa voix vous électrise
Sa bouche voluptueuse est rouge comme une cerise
Des hanches pleines et rondes des seins comme des pommes
Promesse n’a qu’un défaut c’est de sourire aux hommes
Alain
Hello, images qui me saisissent et me suspendent, m’arrêtent en une agréable stupeur poétique… c’est beau !
Merci complexus d’avoir laissé ce commentaire sur le site d’Ossiane me permettant cette rencontre avec votre site, intensément riche et beau de mots et d’images parmi lesquels je compte faire de bien belles et longues promenades, à bientôt et encore merci, si vous repassez par ici, dans ce jardin de poésie qu’est le site d’Ossiane.
c’est joli, Monique, de laisser tes traces,
complexus, je suis allée sur votre site, et j y ai vu de belle images, en me disant que je retournerai ce jour, en prenant le temps,
il me fallait l’écrire, que mon émotion première apprécie.
Bonjour,
J’aime beaucoup l’idée de vos photos, c’est très originale. Les mots qui s’entremelent au sujet photographié.
Bien joué !
Mes félicitations! Votre blog simplement Super bien! Vous avez fait un grand travail. Vous pouvez regarder mon site 😉
Bienvenue à vous André, bonne journée!