Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
Le feu a jailli
des nuages d’ombelles
tes flancs rouge sang
◊ Le Golfe de Porto… ses montagnes de granit rouge s’embrasent au couchant grâce aussi à la présence des euphorbes aborescentes qui rougissent au printemps … Voir la Carte de Corse …
Le ciel éclate
Les pierres sont en flammes
Les coteaux saignent
***
Nuit belle à vous belle dame de ces lieux
Comme si, tout le jour, le sang de la terre, le sang des ombelles, capturaient la lumière du soleil. Le ciel et la mer semblent éteints, à côté de ces ors et vermeils chatoyants.
Comme si le soleil, tout le jour, avait absorbé le sang de la terre, le sang des ombelles. Il offre alors sa lumière, ces ors et ces vermeils, au ciel et à la mer, à leur tour resplendissants.
Les photos donnent envie de voyager tellement elles sont remplies de beautés.
L’horizon tout entier s’enveloppe dans l’ombre et le soleil mourant sur un ciel riche et sombre ferme les branches d’or de son rouge éventail…………..
Je ne sais plus qui a écrit ces mots ???? le rythme me charme toujours et les images dOssiane ont réveillé ce fragment de poème AA
pas réveillée c’est plutôt une aurore ………… mais le feu du soleil éclaire de façon aussi riche les roches rouges et les fleurs transfigurées
merci pour cette beauté qui éveille tous nos sens . AA
au détour d’un chemin, quand tout semble aride
sur ces sentiers dehumanisés et escarpés
tu jaillis comme le sang de ces plaies ouvertes de la terrre.
___
Conter fleurette
A un vieux rocher de feu
Amour obstiné
___
colline griffée
au matin des euphorbes
sang et beauté
unis en un même cœur
ainsi en est-il
des étranges vertus
du monde
belle journée
de ciel en roches
le rouge s’est propagé,
sublimé,
a varié son intensité,
s’est éclairé, s’est rendu mat,
a éclaté en triomphe,
et le buissson l’a capté,
s’en est paré,
le rend comme un puissant écho
Pour arletteart, ces vers cités sont de José Maria de Heredia et sont de toute beauté et illustrent parfaitement la note du jour .
Soleil Couchant
Les ajoncs éclatants, parure du granit,
Dorent l’âpre sommet que le couchant allume;
Au loin, brillante encor par sa barre d’écume,
La mer sans fin commence ou la terre finit.
A mes pieds c’est la nuit, le silence. Le nid
Se tait, l’homme est rentré sous le chaume qui fume;
Seul, l’angélus du soir, ébranlé dans la brume,
A la vaste rumeur de l’océan s’unit.
Alors, comme du fond d’un abîme, des traînes,
Des landes, des ravins, montent des voix lointaines
De pâtres attardés ramenant le bétail.
L’horizon tout entier s’enveloppe dans l’ombre,
Et le soleil mourant, sur un ciel riche et sombre,
Ferme les branches d’or de son rouge éventail
coriger « ilustrent » merci, bonjour et bonne journée à tous.
La fleur belle délicate
S’ose son bout de nez
De son calice de feu
Si douce et jolie
Elle parfume le soir
Déroule un tapis rouge
Pour se coucher soleil
Danse la flamme
éclate le feu
le jour s’embrase
le feu consume
plus douce sera la cendre.
Merci mille fois Monique
Les larmes perlent aux yeux devant tant de beauté et de souvenirs Merci de l’avoir retrouvé pour moi et peut-être aussi pour nos amis AA
Quel plaisir de venir ici… C’est un perpétuel voyage des yeux et de l’esprit…
Un délice en somme, merci pour ces bons moments
Braise incandescente qui embrase terre et âme…
J’aimerai passer plus longuement et plus souvent mais parfois les temps se font durs…
Comme toujours un ressourcement de passer par ici.
Au premier abord on ne sait pas si elles sentent mais elle peuplent les sentes
et comme sentinelles bien senties elles surveillent et balisent
en ombrelles elles s’étalent confondent presque pétales et sépales
mais personne ne s’y empale, seules leurs couleurs sont piquantes
mais pas urticantes, quel bonheur de se plonger dans une telle contemplation.
Soleil planant
Versant incandescent
Les sépales rouges s’ouvrent
Fragiles fleurs si belles
Un taillis de rubis
Se met au doigts des rocs
Avant de se plonger la mer
Bien douces épousailles
Ce bord de soir précieux
Tissu doré broche rubis
et je vous lis, plume attendrie…
Ce matin…
Un Œil entrouvert…
J’ai découvert …
La photo première ! et m’y suis arrêtée…
Sa ligne de crêtes sombre…
Tout de suite j’ai pensé
A une image très belle
Qui m’a bien souvent fait rêver
Lorsque j’étais enfant.
Le livre était gros à mes yeux
Rangé en bonne place
Là, dans la bibliothèque de mes parents, Attirant…
Je m’en emparais avec empressement,
Et feuilletais ses pages avec ravissement,
Parcourant les photographies,
Sans cesse y revenant,
Elles m’entraînaient dans un rêve incessant !
Rêver de ces montagnes si belles
Que nous retrouverions aux vacances prochaines,
S’illuminant à l’aube du levant
Leur ombre déchire le ciel au couchant,
Sur le fil de la ligne de crêtes :
« Entre Terre et Ciel »
Gaston Rebuffat
Photos Tairraz,
Toute une époque !
____
http://i5.ebayimg.com/01/i/000/bf/05/13c0_1_sbl.JPG
____
Biseeeeeeeeeees des montagneeeeeees
Les premiers jours sont hurlant de douleurs ,
Impossible de s’ exprimer ,se taire sachant que cela n’ intéresse personne.
Puis un pas en avant ,puis un autre et continuez seule mais s’ en attendre quoi que ce soit,
Nomade j’ étais ,nomade je reviens ,on vient au monde nue et repartir de même ne laisser aucune trace.
La beauté ,pour ceux qui marchent et se guident aux étoiles.
Beauté de la vie éternelle.
Je vais dormir.Noisette.
les deux notes me viennent en écho
des mots aussi de certains, ou de textes
Hier tu souriais, légère, insouciante
Dans ta robe rose , tellement élégante
Et je te dérobais, un baiser langoureux
Nous flottions dans l’air, au parfum capiteux.
Ivre, devant le regard surpris des canards
Libre et si sauvage, mais enchaîné aux temps
Maintenant des images, remplacent ton regard
Et l’écho de ta voix, s’éloigne doucement
Les souvenirs en fusion, brûle mes paupières
et mon cœur en fission, maltraite ma raison
Un soleil de bronze, recouvre l’horizon
Je suis ce granit sombre , Face à l’ encre de la mer
Et dans le crépuscule, prélude à l’inconnue
J’ attend solitaire, dans l’enclos du silence
Dans ce pays aride, aux douces fragrances
Toi ma fleur rose que je porte aux nues .
Délicatesse
Ouvre
Son coeur
Rouge de sang
Recueillement de l’âme
Caresses du vent
Si bel brasier
Que cette flamme belle
Soleil de vie
>maria :
Merci pour ton bel haïku rougeoyant. Le rouge jaillit de partout 😉
>annemarie :
J’aime bien l’opposition que tu mets en avant à propos des nuances éteintes du ciel et de la mer. C’est vraiment bien senti. Merci de ta visite.
>Poète Olivier :
Merci monsieur le poète, c’est en effet ce que j’essaie de faire passer 😉
>arletteart :
Je me sens toujours très honorée quand des mots d’auteur trouvent leur place sur mes images 😉 Merci à toi.
>marc :
Quelle belle apparition 😉 Grande beauté de ta Fleur rose également. C’est un lieu fait pour les amoureux 😉 Merci pour ta belle plume inspirée.
>bourrache :
Amusant ton poème 😉 Tu as déjà essayé ?
>johal :
On dirait que tu étais là-bas 😉 C’est beau, merci johal.
>brigetoun :
Superbe évocation qui s’échappe de ta plume au fur et à mesure. Comme un instantané d’un moment réellement vécu. Bravo brigitte !
>monique :
En effet superbe poème de Hérédia ! Merci Monqiue de l’avoir retrouvé ; tu connais bien tes classiques 😉
>annick :
Magnifiques poèmes rouges que tu nous offres ! J’ai complètement craqué pour cette variété d’euphorbe si lumineuse. J’en mettrai bien dans mon jardin mais je ne sais pas si ça pousse au nord 😉
>pierre :
Tu développes avec beauté et doucuer tout le processus de l’embrasement jusqu’à l’extinction. J’espère que tu dis vrai 😉 Merci pierre, bonne soirée !
>Gwen :
Bonjour Gwen, C’est gentil ce que tu dis là 😉 Viens te poser quand il te plaît 😉 A bientôt.
>Corinne :
Coucou Corinne 😉 Fais comme tu le sens et comme tu le peux ; tu seras toujours la bienvenue ; j’aime beaucoup tes mots toujours arériens. J’espère que tout va bien de ton côté.
>thierry :
Que de jeux de mots, comment tu fais 😉 Je te promets qu’elles ne piquent pas et qu’elles n’ont peur de rien;-) Merci de ton passage.
>Christineeeeeee :
Beaux souvenirs d’enfance ! C’est ce qui s’appelle des souvenirs très précis 😉 Voici le lien vers le film que tu ne connais peut-être pas 😉
http://www.youtube.com/watch?v=2_lhkJWiEGc
>noisette :
Bonsoir noisette, te revoilà donc parmi nous 😉 J’espère que ces vilaines douleurs se dissipent et que la beauté du monde reprend ses droits pour te faire du bien. C’est beau d’être nomade. Je t’embrasse bien fort.
une histoire brève en sept fenêtres
en l’accolade du soleil
contre le sombre
j’ai mis la moire
d’un ciel profond
de tant d’années à vaquer
sans peu de vacuité
c’est alors qu’apparaîssent
les dents de sang
d’une oblique montagne
prête à épauler
le disciple
en ses errances
mille fleurs écarquillées
font fondre la glace des illusions
sous la main avenante
de celui
ou de celle
qui sait poser son regard
sur le sensible accroc du désir
une main de dix sept doigts
éclaire
de sa bonhomie énamourée
l’oeil joyeux
de l’ami reconnu
estampe dépliée
liant au sang végétal
la brume des montagnes
manière de lancer
une valse en ses trois temps
le saillant
le retrait
le tournant
allonge-toi, là
tout contre les soies saigneuses de la lune
tout contre le ventre doux
de la plage immaginée
en fond de calanque
hisse l’essentiel
l’essence d’un ciel absent
entre l’eau frisotante
et les calicots
prêts à la fête
sois un
et ne me retient pas
Au sortir du grand hiver les premières sorties revêtaient un caractère tout particulier. Les senteurs, longtemps refoulés, s’échappaient gaiement. Je marchais, courrais ne pouvant m’empêcher de sourire devant tant de splendeur. Je m’arrêtais parfois en demeurant extasié par la beauté d’une fleur, d’un papillon. Le chant des oiseaux me comblait. La vie était revenue et je sentais renaître une exaltation que je connaissais bien.
L’hiver m’avait laissé meurtri. Je commençais ma convalescence mais je brûlais les étapes, voulant profiter de chaque instant.
Je demeurais ainsi de longues heures dans un état de contemplation béat. Et puis l’angoisse venait, pernicieuse. La pensée de l’issu final venait troubler ma joie. Je savais qu’un jour, proche ou lointain, ces senteurs me seraient retirés, confisqués, à jamais. Et l’idée du néant s’insinuait dans mon être, envahissait ma tête. La beauté des lieux s’en trouvait accentuée mais ma gaieté avait disparu.
J’emplissais mes poumons de ces odeurs printanières : le chèvrefeuille en fleurs, le magnolia mais les parfums avaient tourné.
J’achevais ma promenade en regagnant la maison familiale à petites enjambées. Ma mère s’inquiétait de mon malaise mais je lui répondit que tout allait bien, vraiment.
Ces photos me ramènent au paysage de la Sainte Baume où j’allais me promener avec mes parents lorsque j’étais enfant.
Cette promenade dans la forêt s’assimilait à une véritable corvée à l’époque. Cette marche dans ces sentiers rocailleux me semblait dénuée de bon sens. Quel intérêt y avait t’il à grimper puisque inévitablement nous allions redescendre ! Mais le pire souvenir était le moment où la soif me taraudait. Je retardais l’issu le plus longtemps possible mais je ne pouvais résister des heures. Mon père sortait alors la gourde qu’il passait à chacun. J’essuyais précautionneusement le goulot et ne pouvait m’empêcher de trouver un arrière goût à l’eau.
Lorsque je vois ma fille bougonner pendant les promenades dominicales et répéter les mêmes gestes sur la bouteille je ne peux m’empêcher de sourire à son insu et de penser qu’on est quelquefois bien bête quand on est enfant.
>regard:
Un grand bravo regard pour cette superbe fresque poétique en sept plans! Pas si facile d’arriver à faire le lien entre les photos. Grande beauté, douceur de tes mots et de tes images, merci pour ta belle écriture inspirée. Bonne nuit.
>rachel:
Très sympa là lire les souvenirs d’enfance et de famille qui remontent en toi. Insouciance, exhaltation mais aussi les blessures … Merci pour ces partages émouvants, je t’embrasse.
merci………..
Coucou du matin !
Après avoir « bataillé » pour obtenir la ligne qui s’obstinait à ne pas vouloir se connecter, enfin la voie est libre !
******
Merci Ossiane pour la vidéo, ça m’a fait très plaisir.
Les hommes et les techniques
évoluent à pas de géants,
La Montagne, elle,
Reste immuable…
******
Ces fleurs
Comme des étoiles
Aux vives couleurs
Mettent de la joie
Le long des parois
Et dans leur écrin
Où règne la verdure
Elles nous invitent
À s’arrêter,
A prendre une pose
Au bord du chemin,
A souffler juste un moment
Pour profiter un long instant
De ce paysage si rougeoyant
A la vue de ces BraiSes
Si chaudes…
Nous fondons…
De plaisir !
******
Biseeeeeeees à vous tous…
Ne rougissez pas !
images passant de l’obscurité à la lumière, d’un la nuit qui vient à la vie qui explose, encore et toujours, alors ces vers de Jacques Brel qui me reviennent
« …mais quand vient le soir
pour qu’un ciel flamboie
le rouge et le noir
ne s’épousent-ils pas… »
Pour Annick :
Va voir tes commentaires (clochers) !
Biseees
et je venais déposer un merci pour cette vidéo partagée, que j ai regardé hier soir, c’est très fort, cette ascension, cette lumière sur la montagne…
et c’est joli, Christineeeeee…
et je te lis sur les clochers, je vais aller voir…
bonne journée, à chacun.
Elles sont tellement jolies ces images, que les regarder est tellement…déjà….
Ces fleurs sont si belles, et les cristaux des belles découpes si rouges..
sur l’aridité de cette terre
l’euphorbes s’accroche
aux intestices de la roche
teintée d’ocre éclatant.
elle s’épanouit sous regard
flavescent du soleil
et la carresse du vent.
son éclat rose et vermillon
enlumine le ciel pâle
lorsque certains jours les nuages
enveloppe de leurs linceuls blanc
les crevasses de la terre.
pareil à ses euphorbes
je m’accroche à mes rêves
Y’a pas à dire ça tangue plus. Allez soyez sympa, juste une petite vaguelette pour les réveiller tousssssssss (un sourire sans arrière pensée tant il est vrai que le bâteau est passé d’un extrême à un autre).
C’est dit si gentillement, rachel… sourire….
La paroi de la vie
Qui laisse le plus de vie
Est parfois la plus raide
Mais de loin la plus laide
Elle se gravit son jour
Un jour après un jour
Et se cueille le coeur
Des fleurs rouges bonheurs
Le coeur s’apaise respire
Il n’y a rien de pire
Que de vivre sans amour
Alors si il fleurit son jour
Rien ne fut assez long
Vie en accordéon
Qui demande des efforts
Se Vivre avant sa mort
Mais la vie la plus belle
Et celle du bout des ailes
Haut si haut de haut
D’un silence sans mots
qu’ est ce qu elles sont jolies ces images,
des posters à rêver se poser,
contempler lâcher prise,
s’envoler…..
Rouge la vie…bleu le ciel sur un fil déposé…jaune le soleil que l’on caresse du bout du pied…juste pour voir les ombres tranchées….pour le plaisir de dessiner des arabesques sur le plancher…Chambre vide blottie dans une maison…le désordre installé…livres et chemises en ordre dispersé…l’ordinateur ronronne contre le chat les yeux plissés…un promeneur en passage….fenêtre ouverte et volets mi clos….Douce la vie….bleue l’encre de ces mots égarés….jaune l’immortelle….Le feu a jailli…surtout ne pas se laisser surprendre…jouer avec les balles….les lancer toujours plus haut…il reste juste un coeur en incandescence…et une pluie de pétales….
Plaisir de ces photos
plaisir des mots
plaisir des vers de JM de Heredia
Un coucher de soleil sur la côte bretonne
» L’horizon tout entier s’enveloppe dans l’ombre,
Et le soleil mourant, sur un ciel riche et sombre,
Ferme les branches d’or de son rouge éventail. »
Palette des couleurs de la vie…
Le rouge ce soir descend tranquillement
La douceur du couchant rend paisible la pierre
et gomme l’apreté des arêtes blessantes
Après le jour, la nuit.
L’astre d’or disparaît derrière la crête.
Pour moi c’est le temps du sommeil.
Rêves? Cauchemars?
Là bas, si loin, vient l’aube.
Pour toi mon frère, quel matin va se lever?
Ode à Rachel
Sur un bouquet d’ombelles
Si rien ne tangue
Si rien de bouge
Sans jeu de langue
A part le rouge
Si la falaise
Est sans fadaise
La mer sans sel
Et nous sans celles
Qui nous font rire
Sans en mourir
Que reste-t-il ?
Des enfants sages
Comme des images,
Bien trop dociles.
Ohé marins
Portons-nous bien
Sachons parfois
Hisser pavois
Rire et chanter
Poétiser
Briser les pieux
Des convenances
Pétons le feu
Avec aisance
Choquons nos verres
A la santé
De tous nos vers
Leur liberté
Créons, créons
Dans tous les sens
Ha ! retrouvons
Nos vraies essences.
Envoi :
Nous savons comme
Le rire est le propre de l’homme
Assis silencieux; un homme; une femme!
devant eux le vertige de l’amour;
Ils embrassent l’étendue infinie de l’océan;
autour d’eux tout n’est que braises;
leurs cabane accrochée à flan de colinne,
sur le granit flamboyantle!
le soleil éclatant qui peu à peu rejoint l’infini!
l’horizon qui peu à peu s’enflamme,
sous les caressent délicates de l’astre brasilant!
De toutes part sur la montagne scintillent
les euphorbes vermillons;
bientôt ces braises s’éteindront avec le souffle du crépuscule
et le monde silencieux se couvrira d’une poussière de cendres noir.
Alors ils rentreront le coeur ardent dans le foyer éclairé
par quelques bougies étincellantes.
l’ame brillantes . les yeux couverts de fragments d’étoiles…
OSSIANE
La dame océane
Sur qui plane
La manne
De nos âmes ………..Aie !!!!!!
Quelle merveille toutes ces paroles échangées qui dévoilent souvent un jardin secret que les images font surgir
Vous êtes formidables AA
Tu me fais rire Phil Alba. Merci
>j’aime la vie :
Bonjour et merci pour votre visite 😉 A bientôt peut-être…
>Christineeeeeee :
Oui Christine, des instants qu’il faut prendre le temps de savourer ; il n’y avait personne ce soir là encore plus magique 😉 J’aimerais bien savoir le nom de la fleur blanche, je n’ai pas trouvé 😉
>@nn@ :
Beau choix pour ces allers et retours, @nn@ ! J’aime beaucoup le rouge et le noir 😉
>marc :
Ces odes à l’euphorbe et à la passion sont si bien exprimés et ressentis 😉 Serais-tu aussi jardinier, poète de l’amour;-) Bravo, c’est superbe !
>rachel :
Un peu KO mais il semble que ça retangue un peu;-) Ouf ! J’ai dû jeter un grand froid ; je suis toujours très mal à l’aise et maladroite lorsqu’il faut régler ces petits problèmes de cohabitation. 🙁
>annick :
Ta poésie est toute légère malgré les aspérités de la vie ; tu sais où, quand et comment aller chercher ces petits rouges bonheur. Merci à toi.
>pierre b :
Etonnnant morceau d’écriture apaisant en couleurs primaires derrière ton écran ! Ca ronronne bien; la vie est bien douce quand on le veut avec des tout petits riens 😉 Je parie que tu aimes le tennis 😉
>candide :
Le poème de José –Maria de Hérédia a frappé fort les esprits 😉 A la lisière du sommeil entre la lumière et le noir, que va-t-on trouver… toujours tes belles réflexions à propos de ce qu’on fait sur cette bonne vieille terre. Merci candide !
>phil :
ohé matelot Phil, toujours sur le pont 😉 Je bois à ta santé et à celle de tout l’équipage;-)
>arletteart :
Aie !!!!!! Quelle responsabilité m’incombe 😉 J’en ai des frissons de joie ou de peur;-) Merci à toi, nouvelle matelote 😉
Pas de malaise sous la falaise
Mais sous la braise les mots se taisent
Délivrons les donc les amis !
Laissons glisser ces mots qui fuient
Et tans pis s’ils sont maladroits
Et qu’ils nous blessent un peu parfois
Nous n’en tiendrons pas trop rigueur
Car ils sont droits sortis du cœur
Il suffit de tant s’expliquer
Pour rire et tout recommencer
Avec un clin d’œil malicieux
Et un sourire au coin des yeux
Car il en faut pour tous les goûts
Le calme, la houle et les remouds
Pour que nous nous sentions vivants
Sans trop de sérieux par moment
Car nous ne sommes dans l’univers
Qu’un malheureux grain de poussière
Ne t’en fais pas Ossiane, tout va reprendre sa place. Bise enrubannée Capitaine. ça y’est la folie me reprend.
Braise dans mon coeur
Je t’aime, fleur rouge cerise
Tu t’agrippes avec bonheur
A mes flancs si avides, jolie friandise
Tu embrases mon corps d’un feu incandescent
Je t’enlace, fleur rouge cerise
Tes baisers ardents sont un éternel soleil couchant!
Belle nuit de braise!!
Le soleil d’un trait
a accroché la falaise
a allumé un feu nourri
qui a peuplé a son aise
la rocaille en l’enserrant
égratigné et sanguinolent
sans provoquer l’euphorie
mais quand la braise
s’abaisse elle change de bouille
pourtant c’est très cru
et bien moins dénudé
qu’il n’y paraît
Le mat’lot Lou est bien parti
Son silence je n’ai pas compris
Je la salue ici ce soir
Avec j’avoue un p’tit espoir
Qu’elle jour elle revienne en ces lieux
le jour où tout ira bien mieux
reprendra sa place sur le pont
je lui balanc’rai le savon
et nous chant’rons mon capitaine
« Dans l’eau de la Clairefontaine »
Tant pis si les « e » nous assaillent
S’ils nous embêtent et si l’on braille
Nous continuerons à tue tête
Ah cette Christineeeee qui nous embête !
Phil et Annick nous rejoindront
Et bien sûr tous ceux qui voudront
J’en vois qui s’ront pas les derniers
Pour chanter sans trainer les pieds
Et puis nous irons nous coucher
Pas l’mat’lot Lou, elle s’ra d’corvée !
un petit clin d’oeil à Lou et un clin d’oeil aussi à Bourrache
Devant les précaires perspectives d’alchimie du dieu détruit-inaccompli dans l’expérience – je vous regarde , formes douées de vie, choses inouïes , choses quelconques, et j’interroge : » Commandement interne ? Sommation du dehors ? » La terre s’éjecte de ses parenthèses illettrées. Soleil et nuit dans un or identique parcourent et négocient l’espace-esprit, la chair-muraille. Le coeur s’évanouit… Ta réponse, connaissance, ce n’est plus la mort, université suspensive.
René CHAR / Fureur et mystère (gallimard p80)
Bonsoir à tous et à toutes, c’est une valse de couleurs et tout le monde est parti danser, tout le monde est parti faire la fête au pied de la colline, jeu de lumières, jeux de contrastes, étincelles de feu, mon coeur s’embrase….parce que c’est beau tout simplement….
___
Surplombant la mer
Falaise en robe du soir
Un bouquet de fleurs
____
Que votre vie soit belle…. ne rien laisser passer….c’est court la vie…
Hey grainpoints les matelots !!!
Vous me manquez quand même sacrément, j’arrive!
Et puis des fêtes où on valse en couleurs, ça ne se manque pas !
Je ne connaissais pas votre blog, je découvre. très jolies photos
Ah ben quand même !
C’est qu’on a chanté fort et longtemps
Même que j’y ai perdu ma dent
Bienvenue à bord matelot Lou
et je vous dis youhou youhou !
Pour la petite histoire le matelot Rachel fut amené à fond de cale car visiblement elle commençait à yoyoter sec.
Hier au soir sur une scène de province , flamboyante comme cette falaise au large de Porto, deux cents enfants dans un conte musical et théâtral d’Anne Sylvestre
et en sa présence, mêlaient leur voix à celles des comédiens, similitude de beauté et d’embrasement, j’ai applaudi émue et émerveillée et devant cette explosion de fleurs sur cette falaise inondée des derniers rayons du soleil couchant j’aurais aussi envie de frapper dans mes mains…..
Lou aurait-elle entendu les applaudissements ?
Bonsoir Lou, tes mots si beaux en poésie commençaient à nous manquer.
Oh Monique, je veux pas pleurer, tu es si gentille et si douce et ça me touche que vous soyez là. Vous êtes si beaux tous …et je trouve pas de mots …
Avec mes points de suspensions je vais me transformer bientôt en Pierre b. ))
Allez Rions plutôt,
il y a quelque chose de super beau aussi que j’adore: c’est la dernière dent de Rachel ;)) Ah ce qu’elle est chouette cette-là !
I love you all so much
Merci .
La vie c’ est court………………..et surtout le temps passe si vite.Noisette
Cristal de roche
Nectar fine bouche
Délice en coeur
Parfum de ciel
Soleil tendresse
Amour complice
Je vous l’avais bien dit qu’elle reviendrait !
Lever 5 h 30… demain matin,… pour cause de concours ! … Je vous dis donc bien le bonsoir… demain sera une dure journée… !
Oups !… Voilà que moi aussi … ! (Pensée à Pierre-b, qui écrit si joliment, avec tous ses petits grainspoints, semés au fil des mots !)
Biseeeeees du soir !
bonsoir christineeeee, bonsoir aussi, en méforme aujourd hui, fort fatiguée, la plume va se poser barboter l’encrier….
Elle est repartie en envolées poétiques Annick, et bonsoir à la plus belle des Noisettes. Bonsoir Christineeeeeeeeee, oui, rien à dire, tu me connais bien ! Bon courage pour ton concours, il faudra nous raconter !
Comme je suis bien incapable de faire des rimes, je ramasse vos mots, et mon panier est plein de toutes ces fleurs… Oui Christine, j’aurais beau parsemer de grainspoints, Pierre B en est le beau champion.
Bourrache dors-tu, danses-tu ou est-ce que tu laves le pont?
Il est tard et c’est une couche-tôt. On la retrouvera plus tard, à se moquer de l’un de nous!
Allez à très bientôt. Je vous laisse vous reposer.
Hello Capitaine et grainpoints !
Le bateau livre et son adresse
Golfe Porto toujours en Corse,
vit le matelot Lou en détresse
Elle n’avait pas appris le morse.
Le capitaine avait tenté
de lui en souffler l’alphabet
mais l’habileté limitée
de la recrue toujours bouche bée
devant les cordages et le pont
et les corvées à accomplir
promettait là de fous plongeons
par dessus bord pour amerrir (…)
On la remit dans le bateau
Pour quelques années à venir
Là il faudrait se lever tôt
Et dans les hamacs s’endormir
Mais l’équipage plutôt unique
Du bateau doux et fabuleux
Promit que le rire mélodique
Remplirait l’courant onduleux
Tous les noms d’cordes à retenir!
Mais pour la vie beaux souvenirs !!
Elle nous dit juste avant qu’elle est incapable de sortir une rime et elle nous sort un truc vachement bien. Heureusement qu’elle n’était pas en forme (sourire)
Allez Rachel, celui là est pour toi
Merci Ossiane pour la beauté des photos.
Fleurir sur des rochers pour regarder la mer
Rougir au mois de mai le sourire des euphorbes
Attachées à leurs tiges de verdures foliaires
Elles ouvrent leurs pétales que la lumière absorbe
Enchantement du ciel quand la pierre participe
Et offre aux poètes des bouquets de magie
Enchantement du ciel auquel les yeux s’agrippent
Pour se remplir le coeur de cette vive énergie
L’écrire pour la sentir traverser le papier
L’écrire pour en garder le chantant souvenir
L’écrire et puis l’aimer cette sauvage nature …
~
La rosée ne dit rien
de plus
Que la goutte de
Sang
Inventée d’une étoile
Qui s’éteint.
~
du souffle sur la braise
et la sève de la vie
coule à flot.
terre fertile, rouge mine
à l’air libre fleur de vie
doux parfum équilibre
Je voudrais tant pouvoir l’écrire
Mais les mots sont si réducteurs
Comment pourrais-je vous les décrire
Dans l’intensité de mon cœur
Alors je garde jalousement
Tous ces arômes dans ma mémoire
Conservant indéniablement
Le parfum de tous ces nectars
Mais mes souvenirs olfactifs
Me trahiront je le sais bien
Ils troubleront mon affectif
Quand je m’y attendrais le moins
Mon souffle dans ton cou
Te rosit les pomettes
Et quand ta main contemple
Avec moi ce coucher
A deux c’est tellement bien
C’est si bel d’être heureux
Jaillissement et non pas gémissement
l’abrupt quasi vertical et bien minéral
et cette mise à couvert du végétal
pas gangue ni écorce juste résille
éclatement chatoyant à tendre sa sébille
couronnes sommitales à jouer des cimbales
écarquillant les yeux entre ces blocs bien diaclasés
n’imaginant pas chercher à les classer
le vert qui cale en fond le vertical
sans oublier le vertigo sans indigo
et la douce rémanence en grappes qui dansent
d’une fraicheur inacoutumée où passe un souffle
pas au point de prendre ni gants ni moufles
pour se saisir des braises qui attisent
notre curiosité
pas de mouflons non plus
qui sautent la pente escarpée
une nature intacte, préservée et rebelle
avec des ocres chatoyants
et un beau profil au couchant
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Ce petit mot pour vous signaler l’ouverture du blog de Sylvie intitulé “Autour des livres” à l’adresse ci-dessous:
http://autour.des.livres.over-blog.com/
Si elle le souhaite, Sylvie peut intervenir ici pour en dire un peu plus.
Allez lui faire un petit coucou; elle sera ravie et saura bien vous recevoir.
N’ouvbliez pas non plus de lire le beau poème de Neyde;-)
Bon dimanche à vous tous!
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>rachel :
Non, non je ne m’en fais pas maintenant que tout le monde a compris les difficultés à gérer cet espace et ce souci d’équilibre à préserver 😉
>claudie :
Toujours aussi joyeuse et embrasée, tu es 😉 Belle journée !
>Thierry :
Vertige des mots 😉
>Perline :
Merci à toi, je découvre tous ces merveilleux écrits 😉
>monique :
Carpe diem 😉 Curieuse coincidence ce spectacles rougeoyant. La virtualité rejoint la réalité parfois 😉
>lou :
Bienvenue sur le pont ! Que notre code morse soit avec toi 😉 Merci pour la beauté de ton écriture.
>fabien :
Bienvenue fabien, tu es le bienvenu. Merci de ta visite.
>Christineeeee :
Désolée, j’arrive trop tard ;-( Toutes mes pensées pour ce concours !
>salomé :
Sublime ! Merci beaucoup !
>véronique :
C’est superbe aussi, véronique. Que de délicatesse et de subtilité dans tes mots !
>annick :
Ca devient très chaud 😉 Merci pour ces instants pleins d’amour.
Au printemps quand le soleil
sans pudeur en tendre galant
baise les euphorbes sauvages
elles rougissent sous le vent
en fleurs bellles et sages
le coeur et les sens en éveil
les granits se couvrent de braises
qui se reflètent dans la mer
dont le sang bleu se teinte
des feux follets dansant dans l’air
mouvantes et légères étreintes
rouges baisers sur les falaises
Le souffle du vent
tendre
Imperceptiblement
Embrasse les fleurs en rocs
Qui de rouge s’illuminent
Leur ventre de braise
coquin
Voluptueusement
Se donne beauté du temps
Qui de rubis s’agite
Cendres incandescentes
On traversé le tant
Quand il les réanime
Ce bel temps du présent
Leur rouge est si fort bel
Qu’il le défie le tant
Le tant traverse le temps
En braises éternelles
Réanimées de vie
…
merci Ossiane
Annick est déjà passée me voir
à bientôt
…
En relisant les mots de chacun je souris sur les mots de Lou « vous êtes si beaux tous »
Et là je dis bravo ! Elle est très perspicace. Malgré les écrans, malgré la distance elle a perçu que j’étais un véritable petit canon. Eh oui ! je suis dévoilée. J’avais réussi jusqu’ici à garder ce secret mais je peux vous l’avouer : c’est un petit
« bijou » qui vous écrit.
Une plastique à faire rêver,
un super corps de déesse
Je vois tous vos yeux jalouser
Ma ravissante paire de fesse
Je vous le dis oui mes amis
La nature fut bien délicieuse
J’ai un sourire qui resplendit
Et une poitrine bien généreuse
Mais voyez-vous j’ai su garder
Une si grande simplicité
Même si je m’éblouis parfois
Mon dieu mais quelle belle fille……. Mais oui c’est toi !
Mais je ne veux pas en rajouter
Car j’aime la simplicité
Je ne voudrais pas vous gêner
Si dame rature vous a raté
Quant à ma beauté intérieure
Elle est égale à l »‘extérieure
Aïe J’ai un rayon qui m’éblouie !
C’est ma beauté qui resplendit
Smak Smak je suis merveilleuse !
Attention si j’en vois un qui rigole
Non mais des fois !
Bonsoir Rachel
Je ne comprends pas et je te sens si défiante. Je ne voudrais pas que ca se noue à nouveau. Excuse-moi si j’ai pu te froisser d’une façon ou d’une autre. Ce n’est pas mon intention.
Ah non non Lou c’est du second degré. Tu ne m’as pas du tout froissé. J’ai juste essayé de rebondir sur tes mots pour dire quelques bêtises comme à l’accoutumée.
Je me moque de moi et c’est tout
Que ce soit du premier ou du second degré, l’essentiel c’est de ne pas y rajouter l »’e zeste de je ne sais quoi qui fait qu’on te sent amère ou sur la défensive.
S’il y a des problèmes, peut-être vaut-il mieux les résoudre pour ne pas les faire traîner en longueur.
A+
On’t’ traversé le tant, avec un t, c’est ainsi en français,
tu me fais sourire rachel, à te lire, c’est bon de ne pas se prendre au sérieux, parfois la vie bien trop sérieuse….
Annick, ne pas se prendre au sérieux t’as raison c’est bien mieux …)
et ne pas prendre au sérieux les matelots qui nous ressemblent de type Rachel !
Allez bises à toutes les deux .
>amichel :
Merci pour ce beau poème rouge baiser tout en sensualité, légèreté et couleurs rayonnantes. Je t’embrasse.
>annick :
Tendresse coquine dans tes poèmes de braise 😉 Bonne nuit.
>Monique :
Je ne demande qu’à te croire pour Picasso qui a toujours su faire chanter les couleurs et les formes:-) Bises.
>rachel :
Tu es certainement la plus belle ;-)) Merci pour ton bel humour joyeux.
>marc :
Un beau cocktail parfumé et savoureux à partager entre amis 😉
>lou :
Lou, je connais bien mes passagers. Je ne vois aucune malice dans le poème de rachel. Simplement de la joie et de l’humour 😉 Alors chasse ce petit nuage noir. Bises.
On peut se moquer de soi ,ne pas se prendre au sérieux jamais le meilleur moyen pour savoir e que l’ on est .
C’ est a chaun de savoir de se connaitre
Comme j’ ai horreur de ne
Bien calme appliquée tout est parti.
Ce n’ est pas du tout agréable
Mieux vaut être discrete ou ????
Dommage pourtant j’ aime bcp ce site
Bon je parle toute seule Je vais dormir Noisette.
>Noisette:
Que veux-tu dire, Noisette ?
…
ton regard intense
ton souffle si doux si chaud
tu es comme la braise
…
>sylvie :
On sent la chaleur monter dans tes mots grâce aux sonorités. C’est bien ressenti, merci Sylvie !
…
à l’invitation généreuse d’ Ossiane je vais vous parler un peu de mon nouveau blog dont le thème est les livres.
Comme je suis au chômage et que j’ai du temps à donner j’ai pensé provoquer des manifestations autour des livres dans ma petite ville de Montbéliard.
Je parle autour de moi à des occasions diverses telles que spectacles, rencontres de mes amis ou connaissances dans la rue, via mes mails aussi … je parle de mon projet de faire passer les livres et la culture à Montbéliard. De rendre accessible à chacun, avec et au delà des habitués des échanges culturels, le goût des mots, entre autre.
J’ai trouvé un lieu sympathique situé en centre-ville, une petite brasserie où l’on mange bien pour pas cher (LA BRASSERIE DU THEATRE).
Le principe est simple. Chacun paie son repas et nous discutons, nous bavardons, nous rencontrons d’autres personnes, passionnées ou non des livres et plus largement de la culture .
J’aimerais, j’ai proposé à mon Maire et au Président de ma Communauté d’agglomération de monter une boutique culturelle de l’aire urbaine Belfort-Montbéliard-Héricourt-Delle qui est l’espace de concertation de toutes ces collectivités autour de grands projets d’Aménagement du Territoire et qui regroupe 400 000 habitants (j’ai travaillé seize ans dans cette structure avec passion).
Je voudrais que tous ceux qui n’osent pas entrer simplement dans un lieu culturel, osent le faire et soient informés de toutes les nombreuses activités de ma région.
Pour commencer donc, je mets en place mes déjeuners passe-livres que j’ai intitulés « les déjeuners passe-livres de sylvie ».
Chaque semaine, autour d’un bon petit repas pas cher, je provoque des échanges, des discutions, des rencontrons , en toute modestie.
Je vais également, début juillet, animer un atelier d’art-postal.
Aussi, si vous le souhaitez, vous pouvez dès à présent m’envoyer des courriers décorés à l’adresse suivante :
sylvie lauzel
38, rue Cuvier
25 200 MONTBELIARD
Je les mettrai sur mon blog en suivant.
Par la suite je proposerai des petites foires-échanges de livres.
…
en attendant de monter mon association.
Je sais que certains d’entre-vous vont m’écrire car à lire vos réactions généreuses et si belles sur le blog d’Ossiane je sais que vous êtes des personnes créatives et fidèles.
Merci encore à toi Ossiane qui nous donne tout ce bonheur avec ton blog.
…
Bonjour sylvie
bon courage pour tes initiatives, activités et projets
cette chaîne de solidarité que tu mentionnes ne saurait faire défection
qu’entends tu par courrier décoré ?
bien à toi
…
une enveloppe sur laquelle on dessine, on peint, on fait un collage, etc…
et après on me l’envoie
de l’art postal
merci thierry
…
… et je réponds … un courrier en résonance … celà va de soi !
Sylvie, je transmets ce commentaire à une cousine qui habite près de Montbelliard.
Je vais réfléchir à un courrier !.
Bonne journée
…
super Nath
j’espère rencontrer ta cousine
écris-moi je te répondrai
bises
…
Bonjour ,
J’ai aimé cette promenade, vos images et vos mots…
La transparence, la fluidité, l’épaisse matiére, la sonorité des couleurs…
Une sorte d’attention répétitive souligne l’affirmation de votre regard…
choix des teintes singulier, joyeux, du côté de la nature, légérement nostalgique, sentimental…pleins de belles choses sont données à voir…
Belle journée…