Lecture du Haïku Calligramme: centre gauche, droite, centre
Petits frissons d’eau
la princesse des sables
peau sensible
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: centre gauche, droite, centre
Petits frissons d’eau
la princesse des sables
peau sensible
Bonsoir Ossiane
Comme c’est beau ici… en ouvrant ta page ce soir je me suis à un moment crue chez Pierre de « Champ »… j’aime beaucoup ce genre de photo…
—
Sable sculpté
Rigoles et ravines
Nacre incrustée
—
Belle nuit à toi douce sirène
marques du plaisir,
profondes ou discrètes,
traces des épousailles,
quiétude souriante
___
Sur le sablier du temps
Comme un masque
En papier kraft
___
Bonne journée à tous.
prémice de l’ombre
le masque tombe
la vérité me regarde
belle journée a tous et a toi Ossiane
Le battement de ses cils
Il en est tout ému
Rencontres des ondes
Au fond,
Courants imaginaires
Mer de sable
Des vies se fossilisent
Visages imbriqués
Gravures des temps cuivrés
Formes inséparables
Echos et résonances embellis d’heures mortes
A la face du lion dormant paupières closes
L’Homme faune
A la lèvre pincée
Réfléchit aux souffrances, sombres fatalités
Il a peint sur la roche
L’étrange oeil animal
Et le boeuf légendaire la vision du chamane
Il s’appuie sur son front
A la même frontière
Et s’enfuie dans un rêve
A la bouche muette
Fils de la vierge
Et pieux reflets d’argent
Histoire à l’eau de rose et faux marchand d’orange
Saupoudrent les regards
D’un lien bleu permanent
Il fait toujours beau quelque part!
Oursin d’or diadème à la cime des arbres
S’ouvre un ciel bleu d’azur constellé des chants d’oiseaux
L’heure fraîche matinale
Des yeux écarquillés s’abreuvent de lumière
De couleurs vives et tendres à la fois
L’âme s’éveille aux bontés du jour naissant
Désir de plaire sans détours et mystères
Aimable penchant des corps étirés de vigueur
Limpidité joyeuse
La force silencieuse
Partagez!
En télépathie
ton visage irradie
des ondes serties
Haute fréquence
de vibrantes matières
trésor de vie
froissement de matière
écoulement de la pluie
traces passage coulures
empreintes de l’instant
corps à corps émouvant
cicatrisation de blessure
racines d’un arbre secret
ondulation de la lumière
calligraphie de l’invisible
sillage de l’éblouissement…
Elle viendra avec le vent
avec ses doigts de sable
Elle dénouera mes paroles
elle terminera mon histoire
Elle se penchera sur mon âme
elle veillera sur ma nuit…
Quand elle s’en ira,
je n’aurai pas un cri,
je ne prononcerai pas son nom,
je n’aurai pas de frissons,
je n’aurai pas de larmes,
Je poserai seulement mes pas dans ses pas…
Bonjour Ossiane, Bonjour tout le monde,
Or, ce sable en mouvement reptilien,
Naturellement il suit son chemin,
Des dunes vers la mer,
Et le flux, le reflux, ses partenaires,
Semblent danser un tango de vie, de destins…
Je vous souhaite une excellente semaine ! Bourrache, Sven, Gwen, Claudie, Monique, Annick, Neyde, Michel, et j’en oublie, mes bisous !
Et de gros bisous à notre hôte Ossiane,
OLIVIER
Air je suis, air je vis
de l’air je viens, de la fumée
en mon néant je me consume
je résume le fugitif
de l’éternel je suis captif
d’une parole scellée
d’une sentence oubliée…
je ne dois rien à ce monde
ni au sang des artères
à peine si je daigne
d’une pensée profonde
comme une musique je cours
en ma subtance grandi
à loi d’oubli point n’obéis
je suis contenu et contenant
origine et fondement…
je suis mon propre cheminement
je suis mon unique écoulement
je suis mon éternel commencement
je suis qui peut attendre
l’éternité qui lui convienne
il n’y a moment qui me contienne
réduit à l’instant
je suis un souffle,
un battement…
Léon Benaros (1915):Je suis fils du néant…
(pensée pour la journée des droits de l’homme)
Un jour
Elle a recherché
La trace des âges
Depuis le bord du monde
Et creusé une autre image
Avec ses mains étales
Une terre sans armes
Ni chevaliers
Légère à vivre
Afin d’y creuser un château
De sable
Ensuite elle a attendu
Le soleil des mers
Depuis un rivage désert
A lentement dessiné
Le creux du vent
Avec ses yeux d’enfant
Qui l’emportaient
Très loin
Vaisseaux éteints
Dans une cachette
A la source d’un rocher
Ensuite elle s’en est retournée
Sur la mer et sa larme d’ardoise,
S’est cachée tout l’été
A l’entrée d’un palais
Guettant l’orage de sel
L’heure pleine de trésors…
A la lisière entre deux mondes
Elle s’est finalement endormie
Dans une pelisse d’étoiles
A peine vêtue de nuit ,
Petite princesse des sables
Et du limon
Doucement a refermé
Son livre …
Coucou, Ossiane
Hier après-midi, un grand vide sur l’ordi….panne sèche…et dégats de pluie..beaucoup d’ondes…négatives
Tes ondes seront aujourd’hui, je l’espère, plus positives
Petits clapoutis
Dune de sable poudrée
Au grain raviné
Belle journée à tous et bises à toi, Ossiane
Bonjour à tous
Merci à toi Olivier et bonne semaine aussi.
Merci à Sven pour ce texte de Léon Benaros, aujourd’hui déposé.
Beaux poèmes de Bernard, Olivier et Sven.
Ce gros plan à travers la loupe sur le visage du temps qui passe, instant de vérité.
«
Artisan de la rêverie
Echancrure vers la poésie
Grande Commedia dell arte
Moment de vie en aparté
Travestir notre apparence
Ce masque de l’existence.
Le visage recouvert de soie
Echappant un temps à soi
Quittant quelques jours la réalité
Oubliant la fatalité.
Comme une seconde natalité !
Sous le vernis la vérité.
Transformer le son de sa voix
Eradiquer toutes les dures lois
Des conventions et règlements
Son âme révélée secrètement.
Rencontre du pauvre et du riche
Jeux de rôle ou l’on ne triche
Laissant libre court à ses désirs
Recherchant tous les plaisirs.
Derrière la sombre mauvaise fois
Les yeux se parlent et se dévoilent.
ce miroir de l’âme ne trompe pas
couvert de ce masque aucun voile.
…
dans sa robe de taffetas rose frissonant
assise face à la mer
les cheveux caressés par le vent
elle attend
…
« La peau est comme la feuille blanche de l’écrivain, le papier d’impression, elle est la mémoire du toucher et des caresses maternelles, des joies, des absences et des blessures. Elle est le lieu des inscriptions, des traces et des secrets.
Extrait Les chagrins de la peau du Dr Claude Benazeraf
_
Mille grains de sable
Pour dessiner ton corps,
Un grand drapé de laine
Pour couvrir tes épaules,
Quelques tons pastels
Pour peindre ton visage,
Une éponge douce
Pour effacer tes larmes,
Une main de tendresse
Pour caresser tes rides,
Longtemps te regarder
Pour te graver en ma mémoire
Et faire de ma princesse
L’immortelle rose des sables.
__
Quel lundi matin lumineux en votre compagnie !
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« Tel est l’instinct de l’amour qui ne veut pas périr : lorsque se dérobe sous lui la terre, lorsque est détruit son ciel familier, il invente un autre ciel et une autre terre ».
François MAURIAC – Génitrix.
___
Sven : comme chaque année, ma bougie Amnesty brille sur le rebord de la fenêtre depuis tôt ce matin…
>Excellente semaine à toi aussi, OLIVIER, ainsi qu’ à vous tous
>MONIQUE
Merci pour tes mots d’hier…que je découvre…maintenant
Comme une soierie
Onde douce frémissante
Dune allanguie
Comme une soierie
Ondes douces frémissantes
Dune allanguie
____
Une ride court et se perd
La pression d’un doigt s’est inscrite ici.
Ailleurs, la trace d’un pas. Graffiti.
Quelle vie s’est épuisée ardemment
à vouloir édifier la matière de son silence ?
__
Claude – Louis Combet
J aime beaucoup vos mots sven, alix et sylvie..précieux de sensible..
MERCI Olivier, douce semaine pour toi aussi et à chacun.
merci Monique pr cet extrait sur la peau, j aime beaucoup! yaouh, et comme il est fort ton poème, merci à toi, je suis fort émue.
comme il il est fort cet écrit de Louis Combet. Merci Mathilde, et aussi Bourrache.
Pardon si j oublie quelqu’un’e’, qui m apporte bp avec ses apport riches d’écritures de lui ou d’un autre auteur cité. Merci pour le bonjour de chacun, et mon bonjour pour vous,
mais c’est si au goût de chaque jour que j en oublie souvent de l ‘écrire. Bonne journée.
Alix, Bridetoun,Olivier, Maria, Monique, Annick,Sylvie, Claudie, Marc…
merci,
pour tous vos mots déposés, fluides, impalpables, irisés… comme l’or épars… sur un petit bouquet de chardons bleus…
Bourrache,
pour la bougie-symbolique et pour ta lumineuse présence, merci, amitié vers toi.
Bonjour Annick et merci cela me touche.
Un petit haïku à suivre pour une mécréante que je suis, mais qui m’est inspiré par cette image curieuse d’Ossiane.
_
Image du Suaire
Pour certains, le grand mystère
Le linceul sacré.
_
Alix, je viens de lire et relire car c’est superbe, bonne après-midi.
Marc, il y a ce thème du masque que j’aime bien, on peut cacher l’expression mais la vérité est au fond des yeux, on ne peut guère se cacher derrière son regard… j’aime bien ta façon de dire.
pardonnez cette tristesse!
Comme un naufragé sur un rivage inconnu et inhospitalier
je suis sorti du néant ignorant mes premiers pas
Englouti dans les remous de la mémoire.
depuis je marche instable
comme sur du sable fin incandescent
le cœur nu calciné…
Mes lésions restent à vifs et presque jamais ne s’apaisent.
Je n’ose plus déposer mes actes
Immobile, sautillant.
Je suis exhibé, sous le spectre de plomb
Qui de tout son poids m’enfonce dans le puisard du temps !
ou Je me débats, et-cris mes mots au travers du trou noir de mon corps.
Mais inexorablement je m’éloigne A des années lumière de l’espoir.
comme aspirer par la mélancolie.
plus léger que la poussière…
Sous le soleil,
A Fleur de peau…
Fleur des sables
Belle princesse,
Ne laisse pas
Ridules et crevasses
Envahir ton joli visage.
D’une bouffée d’embruns,
Humidifie des fines mains,
Et d’un peu d’écume crémeuse,
Unifie et
Adoucie ton teint.
Mais du sable,
Ne retiens
Que la poudre
Très douce,
Et surtout pas le grain
Qui râpe,
Qui déchire,
Ou qui use…
Tout est dans la mesure,
Pour éviter les craquelures…
Et savoir préserver
Ton hâle si léger !
Sous le soleil,
La Fleur de sable…
Merci Sven d’autant que l’image de la fluidité des mots comme » l’or épars sur un bouquet de chardons bleu » c’est vraiment très beau.
…Je ne suis qu’une partie du décor.
Je n’existe que pour appartenir à ce vent léger qui souffle entre les fissures…
je n’existe que pour accrocher un grain d’or épars sur le chemin de la lumière…
Il suffirait de peu de chose… que l’une de mes mains veuille retenir cette source de vie pour que tout s’effrite…
Devant l’infaillible sablier,
je voudrais pouvoir,
recueillir tous les mots perdus dans le corps du texte,
tous ces mots qui se sont dévêtus de leurs phrases,
dépouillés de leurs images, extirpés de leurs syllabes, qui viennent dans le silence de leur dénuement, dire encore l’espoir et réchauffer les coeurs…
un peu plus réjouissant
l’amour est comme le sable.
rien de sert de l’attraper par grosses poignées
et l’exposer aux vents violents
mieux vaut le prendre par pincée
et délicatement le déposer au creux de son coeur .
Marc, après la poussière noire de la mélancolie, l’amour déposé sur le coeur comme une délicate pincée de sable…l’amour est l’espoir qui transmue la matière, qui transforme les choses, qui soulève les âmes…
bonne journée à toi.
___
Abandon de la sinuosité
L’essence des mots
Le sens du mot
En simplicité
Sable du sablier
___
« Or épars sur un petit bouquet de chardons bleus… », j’apprécie aussi..
___
J’aime vraiment « très beaucoup » cette page…
Merci à vous TOUS 🙂 Et Sven, simple écho…
J’ai plongé ma plume dans le corps du vent
je n’écris pas avec de l’encre
je saisis la feuille qui passe
et j’y fais sonner les mots que j’entends
la rosée qui perle ou la pluie qui marche
sur le feuillage de mon sang
Jean Tardieu .
Car le poète dit -il ne se contente pas de l’apparence des choses , il les saisit par l’intérieur comme il écoute en lui même le passage « du sang mystérieux à le faire vivant » , il écoute « le silence tapi dans le creux des poitrines « ou ce chant , cette goutte d’eau sombre qui vient de loin »… A ceci de commun avec le peintre , d’ouvrir le chemin de « L’être-là au monde » et de suspendre /surprendre toute la fragilité des hommes…
A bientôt …
___
Anne Vanderlove
Bleu
—————————-
C’est un bleu couleur de la France,
Un peu fané, un peu ancien,
Un peu comme la transparence
D’un merveilleux été indien,
C’est un bleu de mer et d’enfance,
Un bleu de petit coquillage,
Un bleu de rires et d’insouciance
Et de rêves que l’on partage,
Un bleu de rires et d’insouciance
Et de rêves que l’on partage …
C’est un bleu qu’on ne peut décrire,
C’est la douceur d’un jour d’automme,
Un accordéon qui s’étire,
Une guitare qui fredonne,
C’est un bleu sans équivalence,
Une parenthèse dans le temps,
Une île déserte en partance
Que l’on retient pour un instant,
Une île déserte en partance
Que l’on retient pour un instant …
C’est une table ronde mise
Avec une tendresse infinie,
C’est une aquarelle, une esquisse
D’un bleu qui n’est plus d’aujourd’hui,
Si j’n’ai pas les mots pour le dire,
Au fond, ce n’est pas important,
Car pour moi c’est le bleu souvenir
D’une parenthèse dans le temps,
C’est dans le regard du chien Darwin,
Le bleu à l’âme de ces gens,
Qui m’a laissé le bleu souvenir
D’un petit jardin de Nogent …
___
Ton onde ,
M’allonge,
Tes rondes,..
mon songe.
Tes glaces fondent..
Je plonge.
Nos ondes,
Nos songes….
En forme de sable se dessine l’absolu …
Bises Ossiane
>>>>> Bonjour à tous, les lourdes valises sont déposées à la Consigne (catégorie Mouvement Anti-pub toujours en alerte). Le blog peut repartir avec la légèreté qui lui a fait un peu défaut ces derniers jours mias il m’était vraiment difficile de rester indifférente à ces problèmes de publicité qui nous concernent tous.
>Maria-D :
Oui, j’ai vu que Pierre de Champ avait décliné ce thème que j’aime particulièrement (voir ma catégorie Le sable) Merci pour ton bel haïku !
>brigetoun :
Vraiment chouette Brigitte 😉 merci !
>Bourrache :
Bien vu le masque ainsi que ton dernier poème à l’essence du sable! Ma recherche graphique m’a conduit finalement à des tatouages au henné 😉 Du bleu dans ton coeur !
>marc :
Joli rebond sur le masque de Bourrache qui se poursuit en sensibilité sur le thème de l’apparence! Beaucoup de mélancolie et de tristesse dans ton dernier poème. Instabilité du sable, engloutissement, tes mots sont à vifs. Je t’embrasse.
>Annick :
Emotion dans tes mots, petite larme au coin de l’œil. Je te souhaite une bonne journée avec moins de soucis. Bises vers toi.
>Bernard :
Ce tableau de sable est mouvant ; il t’inspire des visages, des animaux, des temps anciens qui se font écho en beauté et sensibilité. Belle inspiration abstraite, Bernard ! Ton deuxième poème est d’une grande fraîcheur et gaiété. On partage avec toi la beauté du monde ! Bises.
>Pierre :
Beaucoup de « i » cette fois ;-)) Visage en mouvement qui se téléporte comme par magie ;-)) Merci à toi !
>Monique :
Oui, on peut voir beaucoup de choses sous ces ondes. Je vois que ces images t’inspirent de belles choses. J’aime tout particulièrement le deuxième poème qui est d’une grande douceur.
Quant à l’image du Saint-Suaire, pourquoi pas … merci pour ta belle écriture toute en sensations.
>feu roméo :
Oui, Roméo, des ondes vibratiles, des vibrations de vie précieuse. Merci pour ton bel haïku !
>Sven :
Dans le premier poème, on dirait que tu peins avec tes mots en touches harmonieuses. Puis beaucoup de souffle dans ton poème suivant et ton texte en prose avec ce sable qui file entre les doigts. C’est beau ! Mots aériens, traces éphémères, passage sur le fil de la vie pour ce poète que je ne connaissais pas. Merci, je t’embrasse.
>Olivier :
Bonjour Olivier, merci pour ce beau poème tout en circonvolutions à l’image de cette danse. Cette association d’image avec le serpent est très bien vue pour illustrer la vie et son destin. Bises chaleureuses vers toi !
>Alix :
Une belle histoire sur cette petite princesse des sables ! Tu nous embarques en beauté au bord du monde pour nous faire rêver de châteaux de sable dans la nuit solitaire. Merci pour ta belle écriture aérienne. Le livre se referme pour un temps seulement. J’aime beaucoup Jean Tardieu; tu lui ressembles dans ton approche du monde. Je t’embrasse et te dis à bientôt !
>Claudie :
Coucou Claudie, tu n’as vraiment pas de chance en ce moment ! J’espère que ce n’est pas trop grave. Sale temps hier pour tout le monde ! On entre dans l’hiver…
Heureusement, ta joyeuse poésie est là pour mettre un peu de baume et de magie sur nos yeux embrumés. Merci pour ces beaux haïkus poudrés 😉 Bises vers le sud !
>Sylvie :
Que de douceur frissonnante dans ton poème ! C’est vraiment très beau et imagé, une vraie peinture ! Merci beaucoup, la bise vers toi !
>Mathilde :
Bonjour Mathilde, bienvenue sur le blog ! Merci pour ce bel apport poétique bien en phase avec la photo. Je découvre ces mots avec bonheur. Au plaisir de te revoir ici. Amitiés.
>Christine :
Humeur stable, pas de changement dans les « e », pas d’avis de tempête en vue ;-))
Superbe Christine, tu t’es laissée emporter par ton beau ressenti sur ces grains de sable qui peuvent être doux mais qui peuvent également déchirer. J’aime beaucoup le parallèle entre la fleur de sable et A fleur de peau. Bises et merci.
>Fauki :
Petite tentative poétique et sonore réussie sur les « on » de l’onde et de songes. Tu as bien raison, on plonge avec délice. Je t’embrasse.
>Bruno :
Bonjour Bruno, merci pour ta belle phrase qui m’interpelle. Désir d’absolu qui nous anime tous et qui nous rend bien vivant. Bises vers Bruxelles.
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Sur le sable peint
cubisme ou abstraction
un visage en passion
Une autre vision de la première photo :
Sable en croûte,
Croûte de sel,
Le scorpion s’est laissé piéger,
Tout danger est écarté !
Bonne soirée !
Empreinte de l’eau
Un squelette éphémère
Charroi de coques
—
Belle soirée à vous tous
Pour Bourrache
http://img183.imageshack.us/img183/7328/400bougie395x297wj3.jpg
Bise
Merci, Maria-D, suis en plein fou-rire !
J’ai cliqué sur ton lien.
J’y vois juste deux messieurs qui me guident vers une « flexibilité maximale » et me disent que mieux comprendre mes clients me rapporterait plus !
C’est normal ?
J’ai p’têt pas cliqué au bon endroit…
Oufti ! j’ai eu du mal à taper ce message … j’ai mal au ventre …
Merci, Maria !
Sabline divine
berce l’ondine
Visage on devine
micas blancs
comme onguents
friselures
ciselures
retassures
Bourrache
Oui tu peux rire, car c’est pas du tout cela que je voulais t’envoyer… c’était une image , mais ça ne veut pas marcher… je te l’envoie autrement…
Heureuse de t’avoir fait marré, c’est une bonne thérapie
Bise
Maria-D : j’ai réessayé : j’arrive pas à atteindre tes 400 bougies…
Maria : si tu veux, on peut passer par chez un garagiste … j’vous dis pas … 400 bougies … le moteur … au démarrage …
Bon, j’arrête là, tout de suite.
Maria vient de m’envoyer sa et ses bougies d’Amnesty par mail.
Je n’ai plus envie de rire. J’ai la chair de poule et les larmes aux yeux.
Maria est vraiment une très grande artiste.
Merci à toi.
Tendrement le souffle de la vie
A brisé le sablier du temps
Qui dévoile son visage en vécu
Un sablier s’offre à chaque vie
Le premier grain pleurant ou chantant
Puis le temps il glisse les grains nus
j ai tenté tout à l heure de lire ta vidéo, Maria,
et cela reste bloqué au milieu, je retente….
ta belle humeur me fait du bien, Bourrache, bonne soirée .
Une parole
Un doux mot
Et le petit rictus de ses lèvres
Ses yeux chuchotent
Une insulte
Un dur propos
Et le grand choc de son coeur
Ses veines suffoquent
Une vie
Un court passage
Et le singulier voyage de son corps
Ses pensées veillent
>Pierre :
Lecture du sable aux multiples visages, merci pour ton bel haïku pictural.
>Christine :
Là, tu changes complètement de registre 😉 Je m’enfuis à toutes jambes ; pas si sûr que le danger soit écarté 😉 Bonne soirée.
>Maria :
La mer sculptrice du sable, c’était ma princesse et toi le squelette en empreinte 🙂 Tout un monde qui se côtoie et se perd. Merci Maria.
>Thierry :
Ce que tu as écrit me plait davantage car le sens est limpide et le débit plus fluide comme cette eau qui caresse le rivage. Merci à toi.
>Annick :
Belles idées développées sur le temps qui passe et ses grains qui s’égrènent. Tu vois donc un visage animé grâce à l’eau et tu lui donnes vie avec tes mots ondoyants. Merci Annick.
Bonsoir
_
Sinuosités
Particules de sable
Ecorce terrestre
Sur les quelques filets d’eau
Mouvements imperceptibles
_
Belle image du sablier Annick sympa!
Bonne nuit à tous
En fait, j’adore les traces, même le mot. C’est une potentialité d’histoires extraordinaires pour qui sait les regarder….
Tu pourrais presque Ossiane avoir un thème ‘TRACES’ aussi
Bise à tous
Linceul de sable
Corps boucanés par l’écume
Spectres marins
La princesse des sables (pardon Votre Altesse Royale)
c’est pas photogénique
ou Picasso a fait le dessin.
Ossiane,
j’aime bien la photo.
C’est très interessante,
elle semble vraiement un haut-relief.
Peau froissée
Visage défait
Le temps a fait son œuvre
Au-dedans
Chaleur
Douceur
Un cœur tendre
Je l’hydraterai
Je le caresserai
Je le façonnerai
En songe, seulement
Pas à mon image
A son image
Et dans son sourire
Je plongerai
Et dans ses bras
Je me réchaufferai
Et puis le vent fera son œuvre
L’emportera
Dans un monde
Où il sera en paix
Sans moi…
Mais avec moi…
UN visage de sable
QUI se façonne avec la bise du temps
ET se découvre avec le temps qui passe
UN visage singulier
QUI avance dedans la vie
ET avance sur le chemin de lui
….comme la mer gomme l’INQUIET et lui donne force vivre.
je te lis nigra, c’est beau, belle journée douce.
Je suis une matière caméléon fils de la pierre et de l’eau
Poussière d’amour reconstituée.
Mon apparence change au gré des émotions et du temps qui passe.
Clé de voûte d’un édifice parental.
sculpture que l’on taille de manière empirique Au burin de l’éducation.
En grandissant je suis le caillou qui sur le chemin de la vie
Se faufile dans la chaussure, je gène et je fais mal.
Et comme un sortilège je reviens dés que l’on m’a enlevé.
Je suis le grain de folie dans un monde trop étroit.
Je suis le rocher sur lequel ma mère s’assoit pour se reposer
Avant le grand départ.
Je suis le temple dans lequel mon père dépose sa solitude.
Je suis le roc derrière laquelle mes enfants se cachent quand la tempête des peurs fait rage.
Je suis le marbre ou les mots glissent et s’enfoncent dans la froidure de la terre.
Je suis la pierre volcanique qui s’enflamme.
Le grés qui s’effrite, à la moindre bise.
Je suis l’argile qui sous la main de la tendresse se courbe et se mélange
Je suis tout et je ne suis rien , fils de la pierre et de l’eau, emporté par la tornade des sentiments dispersé dans l’air du temps.
Quand viendra L’évaporation de l’eau et l’usure de la pierre
Je voudrais être silice mélangé au fondant pour devenir transparent
Afin que la mort ne me vit pas et passe son chemin.
bises a chacun j’aime vos mots déposés sur cette note
Le pouvoir des masques…
Une sorte de personnalité
aux masques est attribuée
les esprits qui les habitent
sont des créatures étranges
aimables ou parfois hostiles…
Celui qui revêt un masque
dans des rituels de danses
et de musiques rythmiques
subit une mutation magique
extatique qui touche les sens…
L’âme mais aussi l’apparence…
L’assistance sent la présence
les transmutations de l’esprit
une étape de vie est franchie
en communion avec les génies…
De la nature et de la brousse
des espèces animales au-delà
des arbres et de la montagne
des rivières, et de la savane,
de la pluie, du vent de la mer…
De la fécondité et de la terre
au-delà du soleil et de la mort
la frontière reste floue encore
dans la forme que prend l’esprit
l’ esprit des ancêtres mais aussi…
Ceux associés à la terre-mère
la terre nourricière, la survie,
la forme que prend le masque
est le résultat d’un grand rêve
d’une hallucination collective…
Elle permet la visualisation alors
de créatures mythiques de force
surnaturelle mais que l’on implore
quand les forces nous échappent
et quand la volonté ne suffit plus.
——-
L’onde nous a bercés
En laissant sur la plage
L’empreinte de nos corps enlacés
Et par la vague caressés
Qui en se retirant
N’a laissé de notre lit de sable
Que le dessin de draps défaits
Traces d’amour à marée basse
———
___
Nigra, Marc, Sven … (beau).
Biz à Annick, Monique, Maria-D et à tous.
___
Ephémères visages
Papillons sur les fleurs
Se posant sur nos cœurs
Chères âmes de passage
Ephémères laisses
Secrètes traces de passants
Que le sang du néant
Dans la mémoire laisse
Ephémères errances
Traversées sans retour
Empreintes sur le sable des jours
Que la mer de l’oubli efface
Beautés éphémères
Anges éternels du temps
Les souvenirs évanescents
Ont des ailes légères légères
Ephémères saisons
Instants éclairs étincelles
D’éternité charnelle
Tout passe et nous vivons
sven masque attirant
masque inquiétant
c’est beau a michel
mot éphémère
si joli si clair
vibrante coccinelle
qui ouvre ses ailes.
bonne journée a tous
Sur l’eau verte de la rivière
se penchent des lavandières
et passent quelques canards…
Le poète à dos de mulet
entre pas à pas
dans le paysage de son poème.
…tiens, plus drôle…on dirait des poumons… quand il n’y a plus d’air dedans… quand ils ne sont plus qu’un sac vide !
(Je pense à ça, car je me paye une bronchite !!! ça c’est pour la petite histoire, mais je vais quand même m’éloigner…le virus est contagieux)
…bise de loin,sven
Ossiane,
bonjour à toi, mais ne me dit pas que je manque pas d’air ! clin d’oeil à plus.
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Bronchite :
Pour combattre l’infection, vaporisez dans la maison de l’essence de leptospermum, d’eucalyptus ou de thym ainsi que des essences plus apaisantes (marjolaine, cèdre ou myrte) dans la chambre. Déposez sur un mouchoir quelques gouttes de ces huiles essentielles pour les inhaler pendant la journée.
Extrait (!) de ‘L’aromathérapie » – Julia Lawless – Editions « Grand livre du mois »
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C’est tout ce que je peux faire pour toi, Sven.
…sac vide… ça me fait penser à un sac d’aspirateur, même couleur…bon, voilà… ne te fâche pas, j’arrête de penser…
Bourrache, c’est très sympa… mais je m’inquiète, t’es sûre que la lecture de mon long poème sur les masques et les esprits ne t’a pas transformée en chaman, une fois…
(tu vois je parle belge!)
éphémères rides
poches bien vides
espoir gonflé
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(!!! dernier épisode d’un aparté !!!)
Sven : suis en train de prendre les poussières sur mes gris-gris.
Pour faire vraiment belge : as-tu mangé des frites à midi ? (avec les doigts, bien sûr !) (on n’a pas encore découvert la fourchette dans mon pays primitif …).
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Sur ce, j’ai le coeur serré en apprenant ce qu’il vient de se passer en Algérie … personne n’a le droit de réduire la vie d’autrui à néant (et de ceux qui la partage).
Des traits affligés,
Le visage raviné
Des amours délitées.
ton souvenir
glisse par les aspétirés
de ma mémoires
méli mélo dans les lettres
ton souvenir glisse
par les aspérités
de ma mémoire
>Monique :
Merci pour tes mots à fleur de sable, Monique. Bel après-midi !
>Nath :
Bonne idée puis que j’y suis sensible aussi ! Je me pose en effet la question pour l’introduction de cette nouvelle catégorie que tu me suggères. En revanche, ça demande du temps de répertorier les notes parmi les 550 qui existent 😉
>Maria :
La peau, un linceul, un visage, de l’humain sur le rivage qui s’envole vers la mort. Merci pour cette approche différente.
>Neyde :
Je pensais à la Mer et pas à autre chose pour cette princesse de l’eau, surtout pas aux princesses des magasines;-) Bises.
>Nigra :
Superbe de simplicité et de tendresse ! Beaucoup de « s » et de sons chaleureux pour exprimer la douceur de ce visage et l’attirance qu’il exerce. Merci beaucoup pour ta belle plume.
>Annick :
La mer pacifique qui efface les tourments avec ce flux et reflux incessant qui berce le coeur. Merci pour cette belle image. Bises.
>Marc :
Merci pour ton magnifique poème sculpture dans lequel la matière minérale se façonne tout au long de la vie avec les êtres chers qui la jalonnent. Matière minérale chaude ou froide, dure ou fragile comme l’épiderne qui nous enveloppe. Beaucoup d’inspitation et de sincérité dans ton évocation. Je t’embrasse.
>Sven :
Désolée pour cette bronchite qui t’accable. Mais ce n’est pas une raison pour voir des poumons vides sur le sable ;-)) Pense à la recette de Maria pour te soigner et beaucoup de repos 😉
Je vois que tu as approfondi le sujet sur les masques, sans doute parce que tu as beaucoup voyagé en Afrique. Une belle évocation sur les liens entre âme, terre, mère, vie qui animent ces peuples. Ca me fait penser également au grand rêve aborigène. Merci à toi.
>amichel :
C’est splendide Michel ; je pense d’abord au premier poème. Une superbe image d’amour que ce lit et ces corps gravés dans le sable. De l’empreinte des amants, ta plume passe en beauté aux traces éphémères laissées par les humains en errance. Tes mots glissent en douceur sur le rivage comme le ressac des vagues Un grand merci à toi, je t’embrasse.
>MioModus :
Bonjour, contente de te retrouver, ça faisait longtemps que je ne te voyais plus 😉 L’eau bien sûr, les âmes qui l’animent et ton originalité toujours bien présente qui invente des poèmes un peu décalés qui reflètent ta griffe poétique;-) Bien à toi et merci.
>Thierry :
Il faut faire le vide avant de retrouver le plein ; c’est bon signe peut-être;-)
>Emmanuel :
Merci pour ton poème sombre et mélancolique. Les traces sur le rivage se déforment au fil des heures 😉 Bien à toi.
grain, granule, granulet, granulats, granulaires
on en a tous un
on en prend tous
on nourrit les animaux avec
on en remblaie les espaces vides
on en parle pour des phénomènes étranges
quand les plis se défroissent
pas le port de l’angoisse
les traits accusent
ou bien soulignent
quand le bleu s’échelonne
jamais ne séche l’homme
rictus imperméable
Gros Rhume, miel de garrigue au programme
après la saint nicolas le glogg est de saison
que mettre avec le miel, un bon coup de calva (dose à ‘oeil)
Bonne soirée à tous; que c’est reposant et doux le sable
si fin, on ne voit pas le temps passer
Qui sourit ?
Qui frissonne ?
Le sable ou l’eau ?
Qui caresse l’autre ?
Sourire
Samedi, je suis allée à la mer.
Il faisait beau, l’eau était tiède.
Les enfants ont fait un petit lac sur la plage,
aprés ils ont recueilli les petites coquilles aportées par la mer
et ont fait une bordure au bord du petit lac, tout entier.
La construction est restée belle et je l’ai applaudi.
Nous avons ri ensemble.
….. ….. ….. ….. ….. ….. ….. ….. …..
Mais, un peu plus tard la mer a recueilli le lac et toutes les coquilles.
Le travail de la mer ne cesse jamais.
Il dessine sur le sable, il efface les traces, il va, il vient.
La mer si misterieuse attire notre regard, son chant materne notre coeur, sa musique reste dans nos oreilles beaucoup de jours.
Quand il me manque j’appuye une grande coquille près de l’oreille et voilà! Le chant de la mer est là dedans…
Bruissement du sable
Gonflé d’écume
D’une mer offerte
Poudrée de sel
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Belle nuit Ossiane et à vous tous
Bisou Neyde
Bonsoir à tous
Un peu frais ce soir, vivement la couette, je laisse la laisse aux coquillages.
Tout d’abord, je dois dire à Amichel que j’aime beaucoup sa poésie de l’éphémère, un plaisir à lire, l’espace d’un instant trop éphémère. Ma première poésie, il y a bien des années de cela était consacrée à l’éphémère, ce petit insecte qui en fait, selon la notion que l’on accorde au « temps », nous ressemble beaucoup
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On l’appelle éphémère
Gracieuse elle nait
Discrète elle meurt
Près de la rivière
Son unique demeure
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Un dernier petit tour sur la plage au clair de lune
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Les vagues de sable
Ondulations tourmentées
Ecriture furtive
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Ainsi va la vie avec ses remous qui malheureusement ne s’inscrivent pas de façon si éphémère comme sur le sable entre deux marées, mais laissent sur le visage les rides de la douleur de façon indélébile.
Une bonne nuit à tous
bonsoir Ossiane,
ça va pas trop mais merci de t’inquiéter… j’ai acheté les huiles essentielles recommandées par Bourrache, pour respirer, et vaporiser sur mon mouchoir, je crois d’ailleurs que Thierry devrait suivre mon exemple…
… comme j’étudie tranquillement à temps perdus certains masques africains pour les sculpter autant que je garde un « l’oeil ouvert » sur ce qu’ils représentent, si je veux en mettre un au-dessus de mon lit…
je ne voudrais pas attirer le mauvais oeil, vois-tu ! je ne manquerai pas de t’envoyer une photo quand ils seront secs, cuits, et peints…bonne soirée à toi.
Bonsoir Ossiane,
Oui, c’est vrai cela doit demander du temps de tout répertorier pour la venue d’un nouveau thème comme LES TRACES . ..On peut- peut-être t’aider ? Pourquoi pas regarder à plusieurs (si certains le souhaitent)en réexplorant mois par mois et te suggérer des liens par mail, pour ne pas envahir l’espace, et cela peut se construire au fur et à mesure ?
Bises
Doigts ou serres
Lardant le coeur du sable
Moment d’angoisse
New Orleans
Tu vibrais de leurs voix,
Trompettes ou batteries…
Des sables de ton delta
Ressurgissent aujourd’hui
Le clin d’œil, le sourire
D’un musicien obscur,
Habitué au pire,
A la manche, à la dure,
Qui revient dans le bar
Et reprend son saxo,
Oubliant son cafard
Pour une ultime impro…
Du bout des doigts
Rose des sables
Du bout des lèvres
Femme divine
Frole mon coeur
Le temps se masque d’un visage humain
Et part au loin
Avec son corps d’homme
Emportant la vie et sa lumière
Il ne reste qu’un fouillis inextricable
De secondes de jours d’heures de semaines de minutes
Plus de nuit plus de matin
Plus qu’une morne monotonie obsédante
Seule l’attente parvient à combler le vide
Semblant éternelle parce qu’immensurable
Attente du retour de cet homme
Qui a pris le visage du temps
Masques d’argile
Engobes mauves et bleus
Vestiges des sables
> Neyde :
Bonsoir Neyde, il est vrai que tu ne connais pas encore les rigueurs de l’hiver 😉 Tu nous évoques avec une incroyable qualité de ton français les plaisirs de l’été et cet apaisant chant de vagues que je ne lasse jamais d’écouter. Petites gouttes iodées bienvenues. Bises chaleureuses vers Sao Paulo !
>Maria :
Joli petit poème effervescent à quatre vers, parsemé de grains de sable, d’eau et de sel 😉 Un bel haîku engobé et coloré ! Rêves marins hallucinés en prévision 😉 Bonne nuit Maria, je t’embrasse.
>Monique :
J’aime ce mot aussi et ce temps du passage mais qui peut marquer aussi à jamais. Je découvre grâce à toi cette éphémère qui me fait penser à une libellule.
http://www.astrosurf.com/luxorion/Bio/ephemere-danica.jpg
Bises vers toi.
>Sven :
Bonsoir Sven, normal de m’inquiéter pour la santé de mes visiteurs 😉
Essentiel, tu as tout ce qu’il te faut pour purifier ton cerveau 😉
OK pour recevoir une de tes oeuvres en photo 😉 Je me demande comment tu arrives à modeler la fragile surface du masque sans la briser. Tu as un four spécial pour les cuire ? Bonne nuit à toi.
>Nath :
Je ne demande pas mieux que tu m’aides pour cette tâche ; c’est très gentil de le proposer. C’est toujours très délicat d’introduire un thème en cours de route car je n’ai pas temps de repartir de zéro à chaque fois. Toutes tes suggestions sont les bienvenues. Par mail, ça me va très bien. Tu m’as déjà beaucoup aidé à compléter d’autres thèmes. Un grand merci, Nath. Bises de nuit.
>Bourrache :
Un haïku plein d’émotion ! Première fois qu’on évoque des doigts. Je constate en tout cas que cette photo éveille soit les rêves soit des visions plus dures. Ton deuxième poème mêle le thème du vide, de l’absence et du temps avec beaucoup de sensibilité. Merci Bourrache pour ta belle plume. Je t’embrasse.
>Anne-Marie :
C’est bien ce que je disais précédemment, on peut tout faire dire à une image. Tout dépend de ce qu’on y projette. Et toi Anne-Marie, tu évoques avec beauté la musique qui déclenche tant d’émotions qu’elle fait oublier les mauvais moments de solitude et de tristesse. Le son du saxo survole la plage. Merci pour l’originalité de ton approche. La bise d’après 1h30 😉
>Pam :
Coucou Pam 😉 Bonnes questions 😉 Qui ? Rencontre fusionnelle instantanée 😉 Je t’embrasse bien fort ainsi que ton petit nounours 😉
>Pascal :
Superbe poème tout en délicatesse avec l’évocation tendre de cette fleur et femme magique! Merci beaucoup !
Bonjour Ossiane,
j’espère que tu vas bien…pour répondre à ta question, c’est fragile effectivement, il faut creuser jusqu’à une épaisseur d’environ 1 cm1/2 laisser sécher en surveillant qu’il n’y ait pas de fissure et puis cuire à 1OOO°/1200° suivant le type d’argile…pour les masques c’est du grès donc la plus haute température…je les porte à l’atelier d’ un sculpteur qui possède un four…voilà voilà…
…
Vraiment désolée
De t’avoir épouvanté !
Ce n’était qu’un mirage
Sur la plage sculté :
Te voilà, j’espère
Totalement rassurée !
Bonne journée
…
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Sven :
Il y a quelques années, j’avais observé un bel insecte dans mon jardin.
Après quelques recherches dans mon « guide du promeneur dans la nature », j’avais annoté à côté de son nom un peu indigeste (pyrrochore aptère) : « on dirait un masque africain ».
Je te mets un lien, regarde-le « à l’envers ».
Si cela peut t’inspirer …
http://www.monanneeaucollege.com/macro/macro270a.jpg
(Ossiane : je transgresse les règles sur les photos mais …)
P.S. : par le plus grand des hasards … les fleurs bleues … sont des fleurs de bourrache.
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Bonjour Bourrache,
merci beaucoup pour la photo de cet insecte…les masques africains de rituels s’inspirant beaucoup de la nature…nous qui connaissons, le Congo et le Zaïre nous le savons.
Bourrache et Sven , bonjour
Quelle chance vous avez de connaître ces pays, je suis émerveillée effectivement par cet insecte sur cette fleur que je connais bien , c’est tel un masque en miniature, les couleurs surtout sont très frappantes, tu as raison Sven, tous les humains puisent leur inspiration dans la nature, il suffit souvent d’observer pour découvrir des sujets étonnants de création artistique?
La vague fille du vent
A dessiné sur la poudre soyeuse
Le masque vénitien du sable.
>MTO :
Je retrouve avec plaisir la tendre délicatesse de tes évocations 😉 C’est très beau ! Bises vers le Morbihan !
>Merci pour tes infos, Sven;-)
>Humour de ma part, Christine. J’ai l’écran de mon ordi qui me protège;-)