N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour agrandir le champ
N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour agrandir le champ
Lecture du Haïku Calligramme: haut, bas, cercle.
Soleil en vitrail
Dans la mémoire du chardon
Duvet envolé
◊ Photos d’une cardabelle ou chardon du Causse. On mangeait autrefois le fond comme un artichaut et son coeur servait à carder la laine d’ou son nom. Cette fleur peut servir de baromètre car elle se referme quand la pluie menace. En voie de disparition, elle est devenue une espèce protégée.
C’est comme ça que je l’aime : ancrée dans la terre, dans son milieu naturel…
Nulle fleur n’est plus belle
Que la fleur de Méjean
La belle cardabelle
Qui peut prévoir le temps
Sois ma sorcière carline
Tout de ma mie je devinerai
Ouverte elle sera câline
Fermée de baisers point n’aurais
On effeuille la marguerite
Pour savoir si on est aimé
Mais tu as d’autres mérites
Chardousse solaire beauté
Avec ton cœur pour carder
Tes épines ma pinchinelle
Font chanter aux rouets
De douces ritournelles
La légende conte cette féerie
Qu’un ange pour guérir la peste
A l’empereur à la barbe fleurie
L’offrit pour ses vertus agrestes
Nulle fleur n’est plus belle
Que la fleur de Méjean
La belle cardabelle
Qui plait à toute gens
amichel comme c’est beau ton poème amoureux
_________
Bonjour à vous
C’est magnifique
Tant de soleil et de parfum
Pour commencer la journée
C’est le bonheur
Ossiane merci pour tant de beauté ce matin
Galette de miel
Fleure bon à mes narines
Dieu est une abeille
Coeur de belle
Vous me tournez la tête
J’ai du soleil au coeur
Hélice de délices
L’or de vos diamants pointes
Mille feux étonnants
Carline oh ma carline
Mosaïque d’amour
De tes métamorphoses
Je rêve de tous temps
Je suis caméléon
Pour ta peau de reptile
Echardons nos mémoires
De tes épines grises
Je garde tes éclats
Coeur de pierres
Et ma mémoire est courte
Au peigne de tes bras
Couronne de lumière
Lorsque ton coeur est vide
En boule de duvet
Ta douceur m’illumine
Carline éblouissante
En mèches recourbées
Lorsque tu seras vieille
Pourras tu refermer
Sur mon coeur menacé
Ta coiffe déchirée
Elle pique au bout des doigts
Mes caresses désirs
Oh mon coeur de soleil
Coeur de belle, je t’aime
ça ne vaut pas la cardabelle de Cadix et ses yeux de velours…
Coeur de cardabelle
Miel empli de soleil
Coeur d’abeille
> Maria, voilà du bonheur dans le champ!
Cardabelle, dit le vent,
Je te plumerais
Et tes graines, au loin,
Je les disperserais.
Quel toupet,
Dit la belle emplumée!
A peine effleurée
D’un doux zéphyr
Que je me dénuderais!
Mais,avec le temps, apprivoisée
Elle souffre cette douce violence
Et de bonheur
Essaime par le Causse
Reconquis et ravi.
Ossiane, tes photos couleurs de miel sont magnifiques. Celle avec la houpette toute jaune, je n’avais jamais rencontré cela!
Mission accomplie :
J’ai disséminé
Mon fertile duvet,
J’ai donné la vie.
Mission accomplie :
Je peux m’abandonner,
Au Soleil me sécher,
J’ai donné mes fruits.
Harmonie :
Un présent des Etoiles mais un présent non abouti
Juste le cadeau d’une Rencontre
Juste une possibilité
Juste un début
Les Etoiles éclairent la route de l’Homme
L’Homme libre peut acter cette Rencontre
L’Homme libre peut tenter une Harmonie
L’Homme libre peut la refuser
Elles ne feront rien pour faire évoluer la Rencontre
Juste une ouverture
Juste une lumière
Elles refusent d’influer sur la Route des Hommes
C’est pour ça que je les apprécie
Elles refusent de toucher à la Liberté des Hommes
C’est pour ça qu’elles me fascinent
Elles restent silencieuses, en retrait
Elles restent présentes, muses silencieuses
Elles ne fuient pas
Elles agissent sans agir
Mais alors sont Elles capables d’Harmonie entres Elles ?
Sans acte, comment font Elles ?
Peuvent Elles survivre sans Harmonie ?
Cela ne tient pas la route tout ça ….
C’est pour tout ça que je ne peux leur ressembler…
Sans doute parce que je n’ai toujours pas compris…
Peut être n’y a t il rien à comprendre, Elles sont magiques tout simplement
C’est tout simplement splendide! photos et haiku,
et sous le charme immense des plumes magnifiques qui partagent tellement.. un baiser tendre vous remercie. merci!
Tes piquants repoussent
Les pierres dures
Et ton coeur de miel
Eternel amoureux
Maintient la douceur
De tes baisers alvéolés
Garde toi,ma belle
d’abandonner ton coeur
aux paroles de miel
d’un perfide manant
garde toi,ma belle
de brûler les heures
il voilera le ciel
de ton riche printemps
>Bén :
Je n’ai pas eu de mal à les trouver; il y en avait des dizaines à mes pieds.
>Amichel :
Merci Michel pour ce superbe poème aux odeurs d’antan et de Méjean. Ta belle cardabelle ensorcèle les cœurs. J’ai dû prendre mon R*bert mais n’ai pas tout trouvé, notamment « chardousse » et « pinchinelle » 😉 Belle journée sans épines; je t’embrasse.
Carline = chardon
>Maria-D :
Bonjour Maria 😉 Ton haïku sonne juste; j’ai pensé également à aller dans cette direction. Que ta journée soit douce.
>Bernard :
Magnifique poème d’amour. Dommage que ces cardabelles ne puissent pas t’entendre 😉 Je vais me répéter mais tu as l’art d’utiliser les moindres détails des images pour t’envoler en poésie. La beauté, la douceur mais aussi les tourments de l’amour. Tout y est. Un grand merci.
>bonbonze :
Elle est pas mal celle-là mais je n’arrive pas à rebondir 😉 Help amichel !
>Pierre (2) :
Après un joli ricochet miellé à partir de Maria, tu déposes un très beau poème teinté d’humour, de malice avec ce dialogue entre un vent entreprenant et une cardabelle effarouchée. Voilà une jolie manière de mettre en avant cet essaimage de graines qui permet aux espèces de se reproduire.
J’ai pris ces photos en avril dernier. Je pense que ces cardabelles venaient de fleurir d’où la fraîcheur de leurs teintes. Il y en avait partout sur le plateau. Etonnante vision car chaque fleur fait bien une quinzaine de cm de diamètre. Merci pour tes poèmes; je t’embrasse.
>Daniel :
Ton poème fait donc suite à celui de Pierre. La mission de vie est remplie. J’aime beaucoup ta dernière strophe. Merci pour ta belle plume.
>Nigra :
Bonjour et bienvenue en terre de Causse. Voilà une bien belle façon de s’introduire sur le blog avec ce cadeau des Etoiles. Merci beaucoup pour ce beau poème. Que ta quête d’harmonie soit fructueuse. Au plaisir de te revoir ici.
>Annick :
Merci Annick. J’aime beaucoup ce poème qui oppose dureté piquante et douceur amoureuse. Belle image des baisers. C’est bien vu. Belle journée !
>feu roméo :
Superbe vision avec cette mise en garde amusante sur cet abandon du coeur ! Merci beaucoup.
rêve de ruche,
une envie de doux miel,
ce n’est que coeur sec
j ai aussi mon dico près de moi, sur le bureau, tu nous gâtes tant amichel…que mon tit moi peut pas toujours suivre.. sourire belle tendresse pleine…bises d’alvéoles pleiones de miel.
« si chaque jour
mon cher et tendre
une alvéole j’ouvre
à l amour
il nous faudra
des siècles
pour vivre
tout ce temps éternel
d’amour si beau sucré »
disait la cardabelle
ossiane laisse tomber tes poussièreux dictionnaires et va sur le net
wikipedia carline tout est dit
>brigetoun:
Le miel arrive en force dans vos poèmes;-) Très bien de l’avoir opposé à la sécheresse du coeur. Merci pour ton bel haïku.
>Annick:
Le temps d’une vie peut-être…
>amichel:
Ok, j’ai trouvé tes mots dans Wikipédia. Ce sont donc d’autres termes pour parler de ces chardons. Cependant, prudence tout de même Michel. Je ne prends pas pour argent comptant ce que je lis dans cette encyclopédie sachant que n’importe qui peut y écrire des articles. J’y ai relvé de nombreuses erreurs sur d’autres sujets. Ca m’interpelle. Je ne pense pas qu’il faille jeter nos dictionnaires poussiéreux pour autant;-) J’ai tendance à croire davantage des spécialistes de la question plutôt que des pseudo journalistes ou spécialistes. Tout ceci est dit avec le sourire, Michel 😉 Je t’embrasse.
…Mais une peut me lire
Elle démêle mes lignes
Comme laine rustique
De fil en écheveau
Se tisse un long manteau…
Dans la rocaille
Et la sécheresse
De l’été
Candabelle
Toute ouverte
Chante son soleil
De vie
J’approche mon oreille, une alvéole me murmure
Puis la main, sa voisine me pollen
Et le nez, et il se met à frissonner
L’oeil se recule et puis se rapproche si fort
Mais, une telle envie de te goûter Candabelle!
CaRdabelle
CaNdabelle
Tu es belle
Et déjà
Me tourne
La tête
Au cœur de la cardabelle
Les pulsations rythmées
De la vie encellulée
Le jour n’est pas loin
Le soleil jaillissant
A pointé son doigt
Et fort de son rayon
Mûrira la fleur
Caillasses écartez
Le trop de cailloux
Préparez à ce cœur
Une gorge sucrée
Et sur le chemin
Rocailleux sans fin
On verra bientôt
Eclore un trésor
Qu’il est doux le chardon quand il fait la boule,
doux comme le blaireau solitaire.
Puis il pète un jour, ah le porc-épic.
J’aime souffler ses parachutes éphémères
frèles graines de mon âme enfantine.
Cardabelles, caravelles,
caravanes arpentant le ciel.
Coeur protégé,
Coeur spiralé
Coeur rayonnant.
Michel(2)
Je t’emboîte le pas
Cœur alvéolé
Cœur doré
Cœur de miel
Mon cœur est une orange
Coeur ouvert,
Mais coueur fermé parfois.
Coeur de pluie
Coeur de larmes
Coeur chagrin
Alors le coeur se referme
« Pur miroir du coeur,
reflet infini
Eclairant le vide
aux mondes
sans nombre
En lui toutes choses
se montrent, ombres lumières
Perle irrradiante :
ni dedans
ni dehors »
Xuan Jue
Coeur en si….si tu m’aimes….même si….si tu peux….peu de temps..tant d’émoi…et moi je….jeu de mots….maux en l’air……je suis perdu…je divague….ils ont dévoré mon coeur….ils me déshabillent…indécence à l’oeil nu…..Et pourtant….
Je suis une espèce que l’on protège…comme l’edelweiss….Alors on m’arrache….je chute entre quatres murs de toile…j’étouffe…je suis la cadence des pas…je m’éloigne…voie de disparition…
Coeur en si….si je t’aime….m’aimes tu….je croyais….
J’ai perdu mes couleurs…je meurs entre quatre murs de verre…exposé aux lumières…j’aimerais que la pluie me menace..je me déssèche sur place… Et pourtant…
C’est une voix d’enfant…c’est la caresse du vent…je suis toujours la…niché dans un écrin de pierres…un dernier regard..et il s’en va…
Même les chardons font des cauchemars………….
Cette fleur qui se freme et s’ouvre palpite de vie…
Pierre b
C’est du grand art
J’aime beaucoup
J’avais oublié :
Le coeur mosaïque.
>Yves :
Superbe poème, Yves. Belle idée d’avoir comparé la fleur à cet animal un peu bruyant. J’aime beaucoup ton image de parachutes qui sont le reflet de l’enfance et de ses rêves de voyage. Mélange d‘humour et de tendresse. Merci pour cette évasion. Bonne fin de soirée.
>Bernard :
Je suppose que tu parles de moi 😉 Tu n’es pas à court de réparties 😉 Je peux arrêter de démêler si tu veux 😉 Merci à toi.
>Michel (2) :
Tu as bien résumé l’essence de ce cœur, Michel. Et pourquoi pas le cœur galactique en plus de la mosaïque 😉 Merci pour ton joli poème, arpenteur des grands espaces.
>Pierre b :
La saga du cœur continue 😉 Très belle évocation du cœur et de cette fleur en voie de disparition. « je de maux », points de suspensions, hésitations, doutes, la vie toujours malgré le déssèchement. Ce cœur de cardabelle est décidément bien vivant et attachant. Merci pour ce beau coup de plume sensible. Bonne soirée.
magnifique, pierreb
approche nu, viens, ne crains rien, les duvets de mon coeur, caresseront le grain de ta peau délicate, je laisserai mes bras de pics étendus sur le sol, seul mon baiser s’approchera si tendre alvéolé de nous, serre toi, les petites rocailles s’amourachent des pics et mon coeur de tout doux est amoureux de toi..
Fatiguée d avoir tourné et tourné
Avec son bel galant
La cardabelle se repose
Elle dort entourée des cailloux
Que leurs pas ont chassé
Libérant une couche
Où elle repose en Paix
>Ossiane
Je ne veux supposer
Que je parle de moi
Réparties! Toi tu n’est pas à court.
T’arrêter si je veux?
Merci de déméler…
Toi, tu n’es pas à court!!!!!!!
>Annick:
Merci pour la douceur de tes poèmes qui vont te plonger dans de beaux rêves, Annick. Je t’embrasse.
>Bernard:
Message bien reçu;-) Bonne nuit.
Sous le pompon d’or,
lovées : des branches d’étoiles
Roses des vents du Causse
désolée pour la redondance !
il suffit que mon premier com reste (avec Roses au pluriel)
bonne journée à tous
Ta.. rencontre.. ne laisse pas……………… indemne
Fleur.. qui.. peut sembler …………….inhospitalière
Et.. qui.. finalement a ce délicieux …………langage
De.. ceux.. qui papillent en…………………. silence
Tu.. t’ouvres.. tu te fermes, tu duvettes ton.. coeur
Tu.. es.. fort jolie nichée centre des………. cailloux
Tu.. pousses.. d’un rien de grain dur et…….. pauvre
Tu.. t’accroches.. à la vie et nous dis…………… VIS
De.. mille.. baisers je te…………………… remercie
Et.. puis.. je te laisse à ta terre en……………… sol
Fleur.. qui.. a émue si fort mon petit………… coeur
Ta.. respiration.. m’est précieuse…………. je t’aime
Désolée, la composition, n est pas semblable à l’inspiratiopn disposée sur ma page,
le derniers mots étaient tous alignés..
Le Monde a traficoté.. je te souhaite une bonne journée, Osseane. Bises.
Bonjour Ossiane,
Ce qui a de chouette quand on vient chez toi, c’est que non seulement on peutlaisser cours à son imagination, mais en plus on découvre des choses.Passe une bonne journée Bisous a++
Au sol solidement ancrée
Je développe mon auréole
Epanouis mon coeur
Point d’attache, terre d’envol
Je sème à tout vent
Et me replie tâche accomplie
Cacher mes aréoles
En mon buisson d’épines.
Suis fort paresseux ces jours-ci , je suis dans mes pensées ;-)) Tient j’ai acheté un livre sur les dessins chinois , Zen , c’est magnifique quelle sérénité …
Je t’embrasse fort Ossiane
très très beau Pierre!
Regarde l’absence
Un gouffre sec où palpitent
Mille puits de vie
Je t’embrasse Ossiane, toujours entre deux brumes. N’aie crainte, je ne m’y perdrai pas car elles me viennent de loin…
Demain, la journée
Va être belle
J’aurais le soleil
De la cardabelle
Encore et encore devant moi!
Mais ce soir,
Les étoiles
Sont ces mots
Tendres et doux
Comme le miel.
>Bén :
Belle figure que cette rose des vents, Bén puisque cette fleur est si sensible aux intempéries. Merci pour le bel haïku.
>Annick :
C’es très difficile de faire une bonne mise en page dans la partie commentaires. Il faut contrôler le nombre de petits points comme on peut.
Voilà un poème toujours aussi amoureux pour cette fleur 😉 Tes mots sont bien choisis pour mettre en valeur les symboles qu’elle transmet à notre regard. Bonne après-midi.
>Dominique :
Le mélange d’imaginaire et de découverte que tu soulignes se fait naturellement au gré des envies de chacun. Les ressentis sont souvent très différents d’une note à l’autre. Ca me fait plaisir que tu ressentes tout cela. Bien à toi, je t’embrasse.
>Pierre (2) :
Quelle belle plume ! Superbe poème qui joue subtilement sur les mots ! Entre point d’attache du cœur et timide nudité pour se perpétrer, cette fleur fait tourner la tête 😉 Je t’embrasse.
>Bruno :
Pas grave, Bruno. Il faut publier quand tu le sens. Normal de vouloir se poser pour reprendre sa respiration et faire autre chose. C’est plutôt un signe de bonne santé 😉 Quel est donc ce livre que tu as acheté ? Bises de réconfort.
>Fugitive :
Comme d’habitude, toujours tes très beaux haïkus. La sécheresse apparente au fond de laquelle la vie bat. Tu sembles être une grande voyageuse. Je suis rassurée; tu ne t’es pas perdue dans la brume 😉 Bises amicales.
>Cristina M :
Merci pour ton poème plein de tendresse et de chaleur solaire. Tu as le moral au beau fixe 🙂 Je t’embrasse au pays des kangourous.
> Bruno, les dessins, la peinture chinoises, belle école du vide, bel apprentissage pour te changer des perspectives convenues. Continue d’approfondir ton vide en toi.
> Fugitive, l’absence c’est le vide, c’est la respiration que tu reprends avant de repartir, plus loin, vers un nouveau vide à conquérir. Un vide est fait pour le combler: ton puits déjà se peuple… d’un autre vide.
Tu progresses ainsi de vide en vide.
Les ciels d’Ossiane ménageaient de grands vides comme ces Causses ménagent de larges espaces. Un soleil le comble et nous émerveille en cette cardabelle. Demain un autre vide ou un autre plein.
Capsule de lotus
dans un chardon enchâssée.
L’Orient dans les Causses
Ah! Comme je voulais te connaître, Cardabelle, belle, belle!
J’ai déjà connu ton âme, grâce aux poètes et poétesses du Blog.
Tu as inspiré tant de beaux vers!
Un jour, j’irais visiter le Causse.
Avant je vais consulter les Cardabelles d’Annick, tes soeurs, pour faire la visite sous le soleil et non sous la pluie.
Je vais te chercher parmi les pierres et je vais te trouver.
Nous nous regarderons, face à face, surprises les deux.
Jusqu’à ce jour, ma belle Cardabelle!
On ne doit jamais perdre l’espoir …
>Pierre (2):
C’est très intéressant ce que tu dis. A toi de me dire où seront les pleins et les vides;-) Il faut absolument que je prenne le temps de lire ce livre de François Cheng. Il me semble que Raphaëlle et Emma en sont imprégnées dans leur travail de plasticienne.
>Bén:
Ton haîku me plait beaucoup; tu verras pourquoi. Ce sera pure coincidence;-) Bonne soirée.
>Neyde:
Je te souhaite de venir visiter cette belle région de France depuis ton lointain Brésil. On a de la chance d’avoir à nos côtés des passionnés qui nous la font mieux découvrir. Il faudra seulement regarder la cardabelle droit dans le coeur car elle est protégée. J’espère que tu vas mieux. Mille pensées vers toi. Je t’embrasse.
J’ai les doigts qui s’emmêlent en ce moment…
Ossiane, peux-tu s’il te plaît corriger « L’Orient das les Causses » par « L’Orient dans les Causses. »
Merci !!!
Bises et très belle bonne soirée… en lotus ?!!
J’ai le coeur qui s’emmêle et les doigts qui palpitent…j’ai le regard qui s’agite et les jambes qui se perdent….j’ai le visage qui se dresse et les cheveux qui grimacent….Je fais tout à l’envers ..pour une fois…pour le plaisir…
C’est un monde trop sérieux…qui casse les rêves …Sur le plancher du salon une pluie d’étoiles…une rivière qui voyage…un soleil sous le lit…La nature au premier…la raison au sous sol…Et pourquoi pas…
J’ai un ordinateur qui ronronne et un chat qui dijoncte…j’ai une souris immobile et de l’eau de source sur la table…j’ai une femme adorable et deux fils à croquer…Et c’est vrai ça…
C’est un monde « pile ou face »….. »clair obscur »…mais que j’aime….Et puis…il y a « l’oeil ouvert »…Alors …………..c’est un vrai bonheur..
https://blog.ossiane.photo/files/peaudechagrin1_1.thumbnail.jpg
L’écorce du platane est un parfum d’enfance. Je ne sais pas pourquoi, le besoin de ces mots, est si fort, à l’instant; c’est un chant de la terre, il est fait de matières et de couleurs écrites. Il se dessine ainsi, en lambeaux de ta chair. Je le touche avide, il est lisse à l’envie ou plein de cicatrices, il s’étire et se teint d’ambre flammme et de gris: de ce gris indécis, qui se fond dans le vert de ces toiles de Maîtres, comme Granach l’ancien. Un liseré souligne, d’un trait géographique, des étendues de neige, des rives de porphyre. Je ne sais pas pourquoi j’avais envie de dire en survolant la terre, le voyage infini des regards indociles, les marques amoureuses qui parlent sous nos doigts. Où donc est cardabelle, faut-il que je l’oublie?
>pierre b :
Voilà une jolie manière de nous introduire dans ton univers, Pierre. Ce cœur ébouriffé a envie d’insouciance et de plaisir. L’imaginaire reprend ses droits dans la maison tandis que la raison est remise au placard. Ton texte est bourré d’humour. Excellent le coup du chat, de la souris et de la femme à croquer 😉 Il y a beaucoup de vie chez toi 😉 Merci pour ton clin d’œil. Finalement, tu es un homme heureux et comblé 😉 Merci beaucoup, je t’embrasse.
J’en suis tout chagrin
ce n’est pas de peau
mais peut-être qu’en sautant la première marche
(si pierre b ne s’en effarouche pas trop!)
tu te retrouveras?
>Bernard:
Je ne sais pas…
> Ossiane
Pardonne-moi! Il te suffit de remonter un peu dans cette page, jusqu’au commentaire avec ce lien:
https://blog.ossiane.photo/files/peaudechagrin1_1.thumbnail.jpg
>Bernard:
OK, j’y suis maintenant 😉 En fait, je ne me souviens pas de tout ce que j’ai écrit sur le blog. C’est souvent l’image qui me rémémore les choses. Je suis une visuelle avant tout;-) Bises.