N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour voir le panoramique
Lecture du Haïku Calligramme: haut, bas, cercle.
Lit de pierres blanches
Drapeau de résistance
En solitaire
◊ Photo prise sur le Causse Méjean.
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
solitaire en chute
sisyphe a de l’avenir
barrière de mon corps
La terre est nue
Dans sa gangue
De pierres
Langue gonflée d’ardentes soifs
Que pourrait –elle dire
Avec ses mots durs de cailloux ?
Sinon sa souffrance
Et sa révolte :
« Résister »
Le soleil la brûle
Alors elle cherche
Les chemins des sources cachées
Dans ses veines profondes
L’eau qui lui manque
Et la fuit
Elle défend ses couleurs
Dans le silence et la solitude
Vers le ciel levées :
Un arbre frêle et noir au loin
Où le vent s’étonne
L’herbe jaune et tremblante
Qui s’accroche à ses flancs
Et tète ses mamelles sèches
Chante ô vive alouette
Contre la douleur d’être
Contre l’adversité
L’eau des larmes peut être
Fera fleurir l’été
Où l’araire se brise
En vain
Chante ô vive alouette
Elans sonores des plateaux
Flèche d’espoir qui monte
Qui si petite affronte
Du soleil les assauts
Pour la gloire des clairs matins
De lumière
Chante ô vive alouette
Dans les champs rugueux
La faux ne moissonnera pas
Mais la vie combat
Pour survivre avec peu
Rien jamais ne l’abat
Elle va
Chante ô vive alouette
Dans la terre si dure
Les rebelles ces preux
Veulent creuser leur sépulture
Pour y dormir heureux
D’un sommeil valeureux
A jamais
Chante ô vive alouette
Vivre c’est résister
La peur fait hésiter
Le vrai courage
Au delà de la rage
C’est vivre pour aimer
Toujours
« Vivre c’est résister
La peur fait hésiter
Le vrai courage
Au delà de la rage
C’est vivre pour aimer
Toujours »
Merci de tes vers Michel ils m’ont dit beaucoup.
En ce moment sont les mots qu’il me fallait écouter.
Comme le paysage
Mon pauvre coeur est en pente.
Courage! Courage!
La terre l’appelle
Le vent le pousse
Le ciel l’attire.
Pourtant il résiste,
Debout, toujours.
Tu as raison, Neyde, courage ! pensées amicales.
La voilà la belle doline annoncée dans un commentaire précédent, il a suffit de cliquer sur le panoramique pour qu’apparaisse la « terra rossa » au fond de la dépression.
Je sens chez amichel un vent de « résistance » camisarde, très beau poème ce matin.
Océan de pierres
Terre de nos batailles
La vie s’est enfuie…
Coucou Ossiane.
– Mais vous m’aviez parlé d’une forêt ! ?
– Ben ! C’est un début non ?
Cette photo me donne des envies d’évasion …
Les vers de amichel sont vraiment très beau ..
Que de beauté à lire
Merci à vous tous
amichel merci pour cet hymne à l’amour de la vie
__________
Je suis né arbre
Sur une terre de résistance
Où sont mes frères
Dis….
Dis ce que le feu hésite à dire
Soleil de l’air, clarté qui ose,
Et meurs de l’avoir dit pour tous.
René Char / Fureur et mystère / Poésie Gallimard
La terre est nue
Par le troupeau dénudée
Du berger aidé
L’arbre solitaire
Sert au berger d’amer
Au vent frissonne
ma riche terre
où ne pousse que pierre
où règne le vent
> Ossiane et François
Il faut dire que les Causses étaient boisées! Exemple, le Causse Noir voisin du Méjean avec ses sombres pinèdes.
L’homme a brûlé ces forêts. Mines de fer obligent. Aujourd’hui disparues. Serait-ce le début de la reconquête que ce signal? Sera-t-il fécond, ce semencier?
désert à perte de vue
des libertés convoitées
Reposé au bas
De l’arbre
L’esprit repose
Et s’envole
Dans cet océan fort aride
Hurler ses joies ses peines
Dégouliner ses perles de vie
La pente est douce
mais chaque pas, lentement,
mène vers le ciel bleu.
Jardin de pierres blanches
et cardabelles des Causses.
La cardabelle (Carlina acanthifolia [ou carline à feuilles d’acanthe ou chardon baromètre]) est la plante emblématique des Causses où, séchée, elle a une place de choix : la porte d’entrée de bien des maisons caussenardes. Son nom de « chardon baromètre » lui vient du fait que son coeur se referme à l’approche du mauvais temps.
merci Ben,
j’en ai deux sur deux volets, j’adore les cardabelles, je découvre leurs noms, j’avais entendu, artichauts du pauvre..
Aille les mains pour penser en prendre un ou deux, aille le chemin à fouiner car ils sont moins nombreux, alors journal, gros coûteau, aille les mains quand même, mais c’est si beau, et depuis des ans sur les volets parlent la pluie et le beau temps!
image fort aride , Ossiane, mais de tels beaux textes encore..c’est incroyable….
> Bén, ah! la cardabelle,
chardon des Causses, carline, carline à tige courte,
crucifiée sur les portes des bergeries, fleur totem, elle protégeait le troupeau et … son berger; sur la table, consommée comme artichaut divin en temps de pénurie; elle démêle la laine comme le cardère; baromètre de nos amours,
toujours au ras du sol, acaule, elle fleurit en mai, étale son soleil et passe ainsi le bel été caussenard.
Enfin, fleur symbole du Causse, elle est protégée, paraît-il par la loi. Qu’on se le dise! Elle est belle, la cardabelle, avec son coeur d’or!
Oui, Annick, tu as raison, aïe aïe aïe la récolte de cardabelles ! mais je trouve qu’elles sont à l’image des Causses : il faut les mériter ces plantes au coeur si tendre qu’il se protège quand le temps change !!
> Oh! Annick, tu me surprend! Je n’ai pas posté suffisamment vite. Tu t’es piqué les doigts et ils ont saigné: punie!
>jeandler
je n’ai lu ton com qu’après avoir posté le mien…
oui, tu as raison : la cardabelle est une espèce protégée…
merci de toutes tes précisions
> Bén, Annick, voilà pourquoi je n’en trouve plus… à photographier!. Les Causses sont réserves naturelles (Parc naturel régional des Grands Causses)
> Désolé Bén et Annick de jouer le trouble fête et d’avoir coiffé la casquette du garde. En Cévennes, parc National, ils sont présents et plus sévères!
Non, jeandler, tu n’as pas à être désolé. Il est tout à fait important de préciser tout cela : pour que cette plante reste emblématique des Causses, il faut la protéger ! Pour ne pas avoir à en parler au passé !!
L’homme a détruit la forêt
Mais la forêt avait effacé tant de vie.
Du sol, gardien de la mémoire
Le jaune, le rose, le bleu
ont rescucité dans la lumière.
Vivent la coronille, le serpolet l’azur gracile…..
Car c’est au creux des déserts
Qu’explosent les plus fortes dynamiques.
La force de vie m’a fait pousser
Bien loin du lieu où je suis né ;
Sur les hauteurs de la colline
Modestement j’ai pris racine.
Ma solitude n’est pas un choix,
C’est à mes frères que je la dois,
Préférant la sécurité,
La douceur du sol forestier.
Ici la vie n’est pas facile ;
La pierre est dure, le sol gracile.
Mais c’est au Feu de cette vie rude
Que j’ai trouvé la plénitude.
Toi qui voyage dans mon pays,
Loin de chez toi, de ta patrie,
Tu peux venir te ressourcer,
Au pied de moi te reposer ;
Et je me ferai un plaisir
De te choyer, de t’accueillir.
Mais avant d’entamer cette marche
Il faut, mon ami, que tu saches
Qu’aucun chemin ne mène à moi,
Tes seuls repères seront tes pas.
Un arbre têtu,
mémoire des plateaux boisés
Amnésie des hommes
tu as raison de dire Pierre, que l artichaut est protégé, je l ignorais..
pourtant des amis sur le causse et ils savaient que j allais en chercher//ils n ont ren dit..
et c’est vrai qu entre 99 et 2004, ils avaient tant disparu..
alors les deux qui me restent, me suivront en déménagement.. pr longtemps!
j ai failli avoir du plomb dans les.. sans savoir pourquoi?!bel apreM!
Tout dépouillement
le corps et l’âme en sang
ses yeux … victorieux
Plie mais ne rompt point
L’histoire nous dira
L’idée qui grandira
Au creux de sa main
youps, je lance une petit caillou, saute dessus puis en ramasse un autre et saute, et saute saute et ressaute jusque l arbre que je serre fort fort fort……
> Anne-Marie
c »est vrai
« Debout, toujours »
Chalereux tes vers.
Mon coeur te remercie les pensées.
Bises estivales.
> Ben, Annick, Jeandler
Sans piquer les doigts j’ai connu les cardabelles.
J’ai beaucoup appris en lisant vos commentaires chez Ossiane.
Aprés, je suis allée au Google et j’ai lis sur les cardabelles.
Très interessant.
L’artichaud est aussi baromètre?
Bises.
En août, au coucher du soleil, le silence plane sur ces immensités.
L’arbre frémit de toutes ses entrailles
Les brebis assoiffées s’approchent du corail
L’heure de la traite approche,
Voici le berger avec son attirail
Le doux ronronnement de la trayeuse électrique
Berce le troupeau qui rumine.
L’or blanc coule à flots
A Roquefort partira aussitôt
Pour les ensemencements.
> Oui, Neyde, la fleur est aussi baromètre. Elle est tellement sèche que la fleur se ferme (et s’ouvre) au rythme du taux d’humidité dans l’air et permet ainsi de prévoir l’arrivée de la pluie. Si elle boude, repliée sur elle-même: temps chagrin! Largement ouverte, souriante: plein soleil.
Je suis
Le ciel délave l’horizon
Le soleil calcine la vie
L’air dessèche cette peau
La pluie nous a abandonnés
Mes frères où êtes vous ?
Je me sens orphelin
Mes frères fidèles
Mes amis essentiels
L’appel a jailli fort
De votre bouche en sang
Je me suis relevé pour crier
La douleur en nous tous ancrée
Je me suis élevé pour lutter
Contre l’oppression insatiable
Je me suis dressé pour dire
Nos souffrances insurmontables
Nos malheurs permanents
Notre vie en lambeaux
Je m’en vais en quête
De la Beauté qui existe
La Beauté qui existe en vos cœurs
Dans votre solitude d’homme
Dans votre pays rose
Dans le vent qui balaye votre terre
En sillons d’amour et d’espoir
Frères humains pour vous
Je suis entré en résistance
Pour épouser la cause vivante
Je vous délivrerai mes frères
Mes frères arbres, mes frères fleurs
Mes frères cailloux, mes frères fourmis
Mes frères de combat
Dans ce monde aride et sans pitié
Je soulèverai la terre
Pour semer nos espérances
Pour que germe la délivrance
De nos corps exultés de tant d’amour
« Je t’aime » m’a dit le courage
Je t’aime et je suis ta survivance
Je vous aime toi et tes frères
Dit leur encore une fois
Courage
>>>> du retard à l’allumage pour mes commentaires 😉
>bouldegom :
Tu démarres très fort 😉 Merci.
>amichel :
Même chose pour toi Michel avec ce beau poème sur la rudesse de la vie du Causse, sur la terre nue assoiffée, sur la solitude, la résistance aux épreuves. Tu as plein de compliments pour toi aujourd’hui 😉 Un grand merci, je t’embrasse, poète des hauts plateaux.
>Neyde :
Beaucoup de force dans tes mots sur ce qui nous donne une raison de vivre. Courage à toi, je t’envoie un mail et t’embrasse bien fort.
>Annie-Claude :
Jolies images autour de cet arbre solitaire chahuté de toutes parts. Merci à toi. Bises vers ton blue lagoon.
>François, le jardinier géographe de Marandon :
Tu vois que je ne t’ai pas oublié 😉
>RD ;
Coucou RD, belle image autour de la blanche pierre. Plateau désertique idéal pour prendre un bon bain de nature. Merci à toi et bonne soirée.
>bonbonze :
Oui, c’est un début. Il y a sur ce plateau quelques zones boisées aux formes étranges comme si elles avaient été rapportées par la main de l’homme. Bien à toi.
>Michel B :
Ce dépouillement du payasage ouvre l’espace et invite à la rêverie. Bonne soirée.
>Maria-D :
Je découvre avec plaisir ton poème du jour plus ton poème d’auteur 😉 Bel haïku ! On peut effectivement se demander pourquoi certains arbres résistent sur ce plateau et d’autres pas. Merci, je t’embrasse.
>Pierre (2) :
Voilà des haîkus qui sonnent authenthique ! J’aime l’idée d’amer. J’ai une photo de forêt sombre sur ce Causse Méjean. En revanche, je ne savais pas qu’il y avait des mines de fer et que c’est ce qui a suscité leur disparition. Cet arbre est un tout petit signal; il faut vraiment les chercher. Merci Pierre de nous faire profiter de ta connaissance de ce milieu. Je t’embrasse.
>brigetoun :
Merci pour ce bel haïku. Je me demande ce qui pousse dans ces dolines au milieu de toutes ces pierres. Bises.
>feu roméo :
Tu m’étonnes, roméo. Tu as vraiment l’art de nous surprendre dans tes poèmes. Merci beaucoup.
>Annick :
Je sens au fur et mesure de tes poèmes déposés que tu t’imprègnes de cet espace aride pour faire sortir des choses profondes de l’intérieur de toi. Merci beaucoup.
>Bén :
Tu es revenue pour notre plus grand plaisir 😉 Merci pour tes infos intéressantes et pour tes deux beaux poèmes qui montrent que tu connais bien cette région. Bises chaleureuses.
>MTO :
Beau poème plein de bon sens, Marie-Thérèse ! Tu témoignes d’une grande connaissance sur le milieu naturel et sur le rôle de l’homme dans son environnement. Merci beaucoup. Bises vers le Morbihan.
>Daniel :
Quel beau poème ! Ce n’est pas souvent que tu écris des poèmes si longs 😉 Belle idée de camper cet arbre modestement et heureux de vivre dans ce milieu difficile. Belle chute avec cet accueil sans repères. Merci à toi, Daniel, tu as un bon coup de plume !
>Maria-D :
Waouh ! Voilà un poème plein de souffle qui fait suite à ton premier haîku. C’est bien d’avoir continué car je me demandais où étaient passés ces frères. Très impressionnée par tout ce que tu parviens à puiser dans ce paysage de pierres. Des choses très humaines qui viennent du fond de toi. Un grand bravo pour ta belle plume. Je t’embrasse.
>l’œil vagabond :
Belle idée de mettre en avant cet arbre qui ploie mais ne se brise pas. Puisqu’il résiste, il n’en a que plus de force. Ton arbre a bien du courage. Merci Chris, je t’embrasse.
>Pierre (2) :
Beau poème ! Voilà un autre aspect de ce paysage que tu connais bien. Les troupeaux n’étaient pas sortis quand j’ai pris ces photos. Le tout début du printemps seulement. Merci Pierre de t’impliquer autant dans ces images. Bises du soir.
>Maria-D :
As-tu remis le même poème ou as-tu changé des choses dedans ?
Ossiane
je ne comprends pas ton dernier commentaire.
Ce poème « je suis » j’ai tenté de le faire partir à midi, cela a « foiré » et il n’est pas parti, j’ai vérifié ce soir et ne le voyant pas dans le commentaires je l’ai fait partir à 17h26
Bonne soirée et bises à toi
>Maria-D:
Rien de grave. Tu as posté « je suis » sur Causse à 14h47 puis sur « Courage » à 17h26. C’est ce qui m’a perturbé;-) On oublie tout. Bonne soirée.
Le ciel se promène sur le champ
L’arbre mange la neige.
Je sais bien que ce n’est pas de la neige mais c’est blanc comme la neige !
Jocelyn 6ans
Le vide sur l’étendue où il n’y a pas beaucoup de plantes
comme cet arbre qui brille sous l’allure des nuages.
Capucine 9 ans
Bises Ossiane
Catherine
Sur la colline
au grand galop
liberté
A tous,
Ma contribution peut paraître à première vue un peu « décalée », mais vous l’avez inspirée: résistance, espoir, clairs matins, courage, amour, fraternité, et j’en passe…
Me vient au lèvres cette chanson:
Le temps des cerises (Jean baptiste Clément, 1867)
Quand nous en serons au temps des cerises
Et gai rossignol et merle moqueur
Seront tous en fête
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux du soleil au cœur
Quand nous chanterons le temps des cerises
Sifflera bien mieux le merle moqueur
Mais il est bien court le temps des cerises
Où l’on s’en va deux cueillir en rêvant
Des pendants d’oreilles
Cerises d’amour aux robes pareilles
Tombant sous la feuille en gouttes de sang
Mais il est bien court le temps des cerises
Pendants de corail qu’on cueille en rêvant
Quand vous en serez au temps des cerises
Si vous avez peur des chagrins d’amour
Evitez les belles
Moi qui ne crains pas les peines cruelles
Je ne vivrai pas sans souffrir un jour
Quand vous en serez au temps des cerises
Vous aurez aussi des chagrins d’amour
J’aimerai toujours le temps des cerises
C’est de ce temps-là que je garde au cœur
Une plaie ouverte
Et Dame Fortune, en m’étant offerte
Ne saura jamais calmer ma douleur
J’aimerai toujours le temps des cerises
Et le souvenir que je garde au cœur
Et celle-ci aussi me vient, je vous la livre:
Grândola, vila morena
(Il était 1 h. du matin, le 25 avril 1974, quand une radio portugaise diffusait une chanson interdite de José Afonso: « Grandola Vila Morena ». C’était le signal qu’attendait une poignée de jeunes capitaines pour faire marcher leurs soldats sur Lisbonne et le début de la Révolution des Oeillets.)
Grândola, vila morena
Terra da fraternidade
O povo é quem mais ordna
Dentro de ti, o cidade
Dentro de ti, o cidade
O povo é quem mais ordena
Terra da fraternidade
Grândola, vila morena
Em cada esquina um amigo
Em cada rosto igualdade
Grândola, vila morena
Terra da fraternidade
Terra da fraternidade
Grândola, vila morena
Em cada rosto igualdade
O povo é quem mais ordena
A sombra duma azinheira
Que ja não sabia a idade
Jurei ter por companheira
Grândola a tua vontade
Grândola a tua vontade
Jurei ter por companheira
A sombra duma azinheira
Que ja não sabia a idade
Traduction:
Grandola ville brune
Terre de la fraternité
Le peuple est celui qui commande le plus
A l’intérieur de toi ville
A l’intérieur de toi ville
Le peuple est celui qui commande le plus
Terre de la fraternité
Grandola ville brune
Dans chaque coin un ami
Dans chaque visage un ami aussi
Grandola ville brune
Terre de la fraternité
Terre de la fraternité
Grandola ville brune
Dans chaque visage un ami aussi
Le peuple est celui qui commande le plus
A l’ombre d’un chêne
Dont je ne savais pas l’âge
Je t’ai juré comme compagne
Grandola à ta volonté
Grandola à ta volonté
Je t’ai juré comme compagne
A l’ombre d’un chêne
Dont je ne savais pas l’âge.
Comme cet arbre, comme ces pierres, comme ces hommes et ces femmes, résistons! Et si possible, pas trop solitaires…
Je vous embrasse.
Annemarie
gloups Annemarie
gorge serrée
je repars au galop sur la colline
distribuer tes messages
merci
Paysage lunaire.
La vie vient d’y apparaître,
Le saviez-vous ?
la vie déversa des cailloux
et caillou après caillou
ramassé, shouté, muré
la plaine se libère
clame le vent de libertés
les cailloux dansent le folk
c’est un fort beau moment
si tous les cailloux sur le Causse
témoignaient des coeurs
des hommes libérés
le Monde serait amour
et bientôt le Causse
se couvrirait d’un tapis
de plumes blanches
Causse inhospitalier
Tu as conquis mon coeur
Car souffle sur ta joue
Le vent de la liberté
Si chèrement gagné
Causse
Essuac
Courage
Egarouc
Mots
Inventés
Pour
TOI
Chaque petir pierre se souvient du passage du temps..
Cours en rage avance doucement sors persiste ne te retourne pas regarde sens c’est bon tout tendre donne la main panse tes pieds du tranchant des cailloux donne tes mains repose les ferme les yeux fais moi confiance avance serre toi embrasse moi vois l aride te quitte des feuilles vertes te poussent des fleurs roses te donnent un parfum si frais serre encore plus fort je lave tes blessures de la plaine si vide mon coeur bat entend il gigote pour toi avance courage transpire avance courage ne regarde pas derrière le présent est cette chaleur de nos retrouvailles c’est pour toi que j’aime……..
viens avance courage
serre toi je t’embrasse
ne regarde pas derrière
c’est bien trop aride
ma chaleur mienne
je te donne si fort
prends la serre la
embrasse moi tendre
je t’aime douce chaleur
viens avance courage
je vois qu il y a doublon, je pensais que mon avant texte n’était pas passé.. bizare.
bonne nuit et merci, je vous ai lus avec délice , il y des écrits superbes de superbes, .j’espère qu’ils seront appréciés par énormément de personnes, car ils sont vraiment très beaux. Merci!
Merci Annemarie de nous rappeler ce moment fort de l’histoire La Révolution des Oeillets, c’est ce que l’on appelle mettre la fleur au fusil, belle révolution qui conduisit la fraternisation des soldats avec les travailleurs.
Merci pour la traduction c’est beau !
Le film se révèle,
En sombre premier plan.
S’ouvre une perspective,
Comme un champ détritique
Semé de pierres d’encre; c’est un désert de mort,
Sur un lit de pâleur, de sable jaunissant.
Silhouette énigmatique aux frontières du temps,
Une forme s’entête
A nier le présent:
Akènes littéraires,
Q’elle sème d’elle-même;
Il n’y a pas de vent…
Il y a des bleus vides,
Qui ne résistent pas,
Etiolent mon courage.
Un drap contre ma peau,
Mon lit profond de solitude.
Annie-Claude
Rectification ,
je me suis trompée, pardonne-moi
mon amie Annie-Claude
c’est vrai
“Debout, toujours”
Chalereux tes vers.
Mon coeur te remercie les pensées.
Bises estivales.
Un jour le ciel si triste
A pleuré des pierres
Qui sont tombées
L’Homme les a reculées
Une après une pour
Y « pousser sa vie » !
Ce blog est un havre comme il en est peu sur Internet.
MERCI !!!!!!!!
Oui MERCI, je vous souhaite une bonne journée.
Bonjour Ossianne,
Il est vrai qu’au travers de l’infiniment petit et l’infiniment grand, notre courage doit oeuvrer pour traverser les épreuves de la vie.
Passe une bonne journée Bisous a++
Ce n’est pas un arbre qui est planté là-haut, à tous les vents soumis, à tous les vents résistant, c’est un arbre de courage, un arbre de la liberté planté en ce désert des hommes! En cette « terra rossa », que la nuit fut fertile et au matin refleurissent tous les espoirs du monde.
Oui, PPL, ici c’est un havre (et l’image plaira à notre hôtesse, j’en suis certain), un lieu de liberté où dans les déserts fleurit la poèsie. Et l’arbre grandira. Il portera les fruits de sa jeunesse . Solitaire? Solidaire!
c’est fort beau Pierre..
j’aime tellement venir me ressourcer dans le délicieux havre d’Ossiane, y planter quelques semences, y récolter mes petits pois, effeuiller de jolies fleurs, danser avec la lune, me rouler dans le foin, naviguer sur la mer, étaler ma nappe de piquenique, donner la main à celui là, gravir une montagne, dévaler une pente…..
c’est tout bizare de me retrouver face au Causse…
je reviens d’une ballade en pleins champs avec des fermes, et en prés, un cochon, un âne, des poules, des canards, une mare, une biquette, plein d’oiseaux, l’odeur de feu de bois, un soupçon d’arc en ciel en regardant fort de fort car tant d’humidite en brume ce matin et que le soleil perce, à ma grande joie.. beaucoup de liberté, de chaleur, de baume au coeur par la Beauté qui me parcourt sans cesse!
Sur ce terrain
Où Ossiane nous montre le chemin,
Aux petites pierres blanches
Des commentaires se sont posés
Comme des fleurs:
Des coquelicots.
>Jo et Capucine :
Merci à tous les deux pour vos commentaires pertinents. C’est bien vu de votre part de mettre en avant la blancheur de la neige et le grand vide dans l’immensité de cet espace. Vos deux arbres ont fière allure. Bises à tous les trois.
>Pam :
Ce grand galop de liberté est devenu le symbole de tes créations, non ? Bises à toi et continue d’enchanter nos yeux avec la générosité qui te caractérise.
>Anne-Marie :
Comme ton vent de résistance et d’espoir souffle fort sur cette page avec ces deux textes très différents. Temps d’amour et de fraternité pour faire bouger le monde ensemble. Merci pour ces deux beaux textes qu’il est bon de lire en ce moment. Je t’embrasse fort, Anne-Marie.
>Michel (2) :
J’ai d’autres vues encore plus lunaires que celles-ci, Michel 😉 Bises.
>Annick :
Merci pour tous ces poèmes qui viennent du fond de ton cœur et qui me touchent, Annick. Peux-tu juste les condenser en moins de messages différents qui s’enchaînent pour donner plus de force à tes mots et permettre ainsi une meilleure lisibilité de la page? Bises chaleureuses.
>Bernard :
Un très beau poème qui sort un peu de ton registre habituel. Je suppose que tu fais allusion à l’apparition un peu fantômatique d’une photo dans un bain de révélateur, non ? Evocation un peu morbide et hors du temps dans laquelle la pâleur et la solitude ont pris possession de l’espace, du vide. Seule une silhouette s’acharne à relever la tête.. Un émouvant lit de solitude blanc.Merci beaucoup, je t’embrasse.
>PPL :
Bonjour et bienvenue PPL 😉 Merci pour ta remarque. Nos univers photographiques sont très différents. Il y a de très belles compositions urbaines sur ton blog. Au plaisir de te revoir venir prendre l’air ici 😉
>Dominique :
La vie est un long fil fait de courbes et de lignes droites. Parfois, il faut du courage pour continuer à rester dessus quand les vents sont forts. Bises.
>Pierre (2) :
Merci Pierre pour tes mots chaleureux qui parsèment et ensemencent ce havre chaque jour. A ta manière, tu es aussi l’Arbre de L’Oeil Ouvert. Connaissant ton amour immodéré pour cet espèce, je suis sûre que tu te reconnaîtras dans ce que je dis 😉 Je t’embrasse.
>Cristina M :
Cristina, je ne montre pas de chemin particulier et ne souhaite pas me mettre en avant plus que je ne le fais ici. Je préfère m’effacer dans l’ombre et vous laisser écrire comme vous l’entendez. Je suis toujours très étonnée de continuer de voir fleurir cette prairie sans que j’ai à utiliser d’engrais. C’est du 100% bio ici; ça me va très bien 😉 Bises vers L’Australie.
COURAGE
Ce n’est pas un mot
Que j’aime beaucoup
Car il s’impose ce mot
Bien trop à mon goût
Et j’aime tant
LA LIBERté
On ne les voit pas…et pourtant…Ils dévalent la pente , emportant avec eux des poignées de sable, des fétus de paille, des flots de pierres blanches…On ne les entend pas ..et pourtant…on devine le glissement des pensées qui griffent le sol et palpitent quand on les tient dans le creux d’une main…
Coeurs en bataille sur une pente douce, qui s’offrent sans résistance quand les mots déposés sur ce Blog les transpercent de part en part..Pas de blessure..aucune douleur…juste un frisson…..
Coeurs en mouvement sur une page blanche, qui, tout en nuance, avec patience, offrent à un Blog, un coeur ouvert, ses mots les plus secrets…
Pas de réticence…aucun regret…juste un soupir….
Coeurs en voyage qui passent d’un continent à l’autre, traversent les régions , bousculent les habitudes, ravivent les passions..
Pas d’itinéraire..aucune fatigue…juste une infinie tendresse…….
courage
fuyons vers l’horizon
roulons en pente douce
enjambons les obstacles
atteignons l’indicible
laissons nous surprendre
cultivons l’insouciance
Yaouh, j adore ton poême bouldegom…
Le goût du vent qui pousse ce courage, me plait beaucoup..
Jeandler,
Solitaire, solidaire, deux mots si semblables à l’écriture, ils pourraient former une rime.
Et pourtant, si différents! Une seule consonne voisée ou non, et tout change…
Tout peut-il changer si on donne de la voix?
Maria D,
Je n’avais que « survolé » ton poème, à la première lecture, mais il a certainement inspiré mes réminiscences (« Le temps des cerises » et « Grandola vila morena ») et mon désir de les partager. A la deuxième lecture, qu’il est beau!
>Annick:
Je suis d’accord, Annick. Ce mot n’est pas à utiliser à tort et à travers.
>PIerre b:
Un très beau texte aux images apaisantes. Sont-ce ces pierres blanches qui t’évoquent ces coeurs en bataille. Les coeurs des poètes qui livrent leurs mots sans résistance. Les coeurs qui offrent leur intimité dans leur errance. Il y a beaucoup de tendresse dans tes mots. On a l’impression de les voir dévaler la pente doucement Merci beaucoup pour ces évocations qui portent ta griffe. Je t’embrasse.
>bouldegom:
Et voilà Bouldegom qui se laisse entraîner dans cette chute en douceur juste pour s’énivrer de légèreté et d’insouciance. On a envie de te suivre mais tu sembles faire des pas de géant. Merci à toi, bises du soir.
Merci Annemarie
_______________
L’âge d’or
Sur cette route raboteuse
Sur ce lit de cailloux blancs
Sur ce chemin gorgé rose
Sur ce linceul de pierreries
On verra des lendemains éclorent
Douze pierres vivantes et précieuses
Récoltées sous mes yeux ébahis
Douze pierres de rêve de pluie
Douze pierres vêtues de soleil
Douze pierres parées de lumière
Douze pierres de robe de lune
Douze pierres de manteau de ciel
Douze pierres des cheveux de l’ange
Dans ce jardin de la Terre
Chrysolite topaze ambre
Emeraude jaspe Cornaline
Sardoine béryl améthyste
Chrysoprase saphir calcédoine
Hymne de pierreries
Très beau poème pour honorer ce lit blanc, Maria. Ce champ de rocailles devient un jardin lumineux grâce à ces pierres précieuses.J’aime toutes celles que tu as citées. En principe, Bén devrait réagir;-)
Je suis à la recherche du village dans lequel cette photo a été prise. Ce panneau se trouve sur le causse Méjean plutôt vers le nord, je pense. Peut-être Drigas. Si vous ou un visiteur connaissez le village où il se trouve, merci de m’en faire part.