Lecture du Haïku Calligramme: haut puis, de gauche à droite.
Les Poissons volent
Les serpents d’algues dorées
La mer étoilée
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: haut puis, de gauche à droite.
Les Poissons volent
Les serpents d’algues dorées
La mer étoilée
En profondeur
il y a ce vrai que personne n’approche
parce que la profondeur
y’a pas à dire
ça fout la trouille
à l’oxygène.
Alors les profondeurs
mettent des étoiles à la surface
juste pour faire croire aux plus fragiles
que la lumière s’arrête là où elle se voit.
Temps gris, temps clair, aurore, crépuscule, change incessant :
Au grand vide j’ai appris à confier mon humble corps.
Nés de l’origine sans dessein, y retournant sans regret,
Les nuages ressemblent à l’homme qui les contemple.
Ciel d’eau miroir aux étoiles
Entre les algues serpentines
Jaillissent des profondeurs du lac
D’étranges colibris d’herbes
Qui volent et qui jouent à saute-poisson
sommes nous aux confins des songes?
Rien ne sert de rester
à la surface des choses
c’est bon de tremper le pied
jusqu’au fond
de le noyer mouillé
pour qu’il remonte
d’avoir vu
d’avoir approché
l’invisible
cette Beauté cachée
imprévisible.
… iques
Les petits poissons
Semblent voler
Comme des oiseaux
Magiques.
Pourquoi couper ses ailes
Et les faire nager?
Pratiques.
Le vol des rêves
A commencé
Sur le ciel des illusions.
Frénétiques,
Ils vont, ils reviennent
Au son impondérable
De musiques.
Si les ailes des rêves
Sont coupées,
Au lieu de nager
Aquatiques
Comme les poissons,
Ils finiront
Par disparaître
Tragiques.
———————————————————————————-
Une petite surprise chez François.
http://ahahh.blog.lemonde.fr/2006/12/10/joyeux-ahahnniversaire-ce-blog-a-deux-ans/
———————————————————————————-
pssssssss…..Il suffit d’appuyer sur Ossiane, en bas à droite, et l’aquarium brise sa paroi de verre, l’eau gicle, les poissons atterrissent sur le clavier, je leur cède ma place, ils gigotent, ils se tricotent, ils sautent à cloche nageoire, ils ailent et voilà que certains tentent le saut très haut, les nageoires s’envolent, je les vois tournoyer, Ossiane, dans son coin en bas à droite, elle n’est pas étonnée, son aquarium vivant de poissons volants, d’algues étoilées, de gouttes d’eau argentées…..le clavier il patauge, moi je suis toute mouillée, quelle belle douche du soir, la peau reste toute salée, mais me voilà embarassée, allez c’est rien, je vais chercher une bassine s’ils veulent nager cette nuit, car en ce moment, ils me tournent la tête, ils passent devant derrière, partout, je vois des étoiles partout, je crois rêver et puis non, non, les poissons d’Ossiane, on bien crevé l’écran de verre et doucement m’incitent à aller me coucher.
la surface visible des choses
est en fait l’invisible
il faut fouiller beaucoup
pour penser voir un peu
la vie dans son déroule
laisse bien peu à voir
et l’ oeil aiguisé
assoiffé pensé voir
cherche fouille
et parfois trouve
Merci Ossiane et surtout merci amichel que l’on croise souvent ici… je souffle les bougies.
Je trouve ton traitement d’image numérique vraiment très réussi aujourd’hui, je vois voler les poissons et passer les ailerons de requin.
On dirait un beau lavis sur Canson détrempé.
La « toile est réparée » mais les « fibres de soi » sont si fragiles…en profondeur…
Il est des instants ou s’apaise
le funeste orage de la vie
c’est quelqu’un qui vous touche l’épaule
ou qui pose un regard radieux…
et alors le quotidien s’effondre
dans un sombre gouffre sans fond…
et lentement au dessus du gouffre
l’arc en ciel du silence se lève…
et la mélodie naissante et sourde
dans le silence qui retient son souffle
frôle les cordes engourdies par la vie
de l’âme tendue comme une harpe
Alexandre Blok
il est magnifique ce texte d’Alexandre Block, merci feuroméo,
c’est magnifique et si plein de beauté de vie que j’aime,
alors ma main profite de l’aquarium cassé hier soir,
pour entrer dans l’écran
et se poser doucement sur vos jolies musiques,
et tendrement reposer l’oeil dans la beauté de tous ces poêmes,
qui me font bien de vie, qui me gardent envie,
qui me dansent l’oreille, qui m’émerveillent,
qui me gaminent encore, et c’est très bien ainsi,
dans les immenses profondeurs de la vie.
Bonjour. Ce week-end mon ordinateur a explosé je suis hors connexion, comme un poisson hors de l’eau je risque gros sans poèmes depuis un moment je risque d’être dans une bassine pour un bon moment. Des bisous en retards.
Épineux souvenir
***************************************************************************
Tout remonte à la surface
Avec le vent
Avec la paix
Malgré les pelletées de gravats
Malgré les masses d’eau
Tôt ou tard ça revient au premier plan
Les moustaches de bébé phoque
Les épines de dinosaure
La broche en os de buffle qui ornait ta chevelure
…et si difficiles à réparer.
et nous émergeons,
légers ou aigus, du gris
friselé de l’eau
La profondeur c’est sous la surface.
La profondeur est bleue,
Du bleu tendre et sûr de la vérité.
La vérité s’éprend des ses reflets mauves
Accroche un treillis de mensonges
Explose en déchirures
Des bribes de souffrance oublient la peur de fuir.
Ossiane
j’ai écrit :
(strophe numero trois)
……………
les poisons,
Ils finiront
……………
j’ai mangé un S de poissons
Ca reste tragique!
Autrement
Comment veux-tu rêver si tu ne dors pas,
Comment veux-tu partir si tu ne meurs pas,
Ainsi le jour, ainsi la nuit
Rêves d’aurore, l’ombre s’enfuit,
Soleils couchants, l’étoile luit.
De renaissances en naissances,
De temps en temps,
Aime silence,
Au creux du vent
Laisse porter vers l’océan
Tes voiles ivres
De liberté, veux-tu me suivre?
J’ai dans mon sang
Des promontoires
Des creux de baies
Des lacs d’ivoire
De fiers rochers.
Repose-toi sur l’horizon,
Endors tes yeux,
Ferme les bleus.
Demain pourquoi?
Reste l’enfant
Au quant à soi
Dans ton voyage
Il s’ouvrira, ce monde étrange
En paysages
En bercements
En brumes tièdes
Parfums de mère
Les doux remèdes.
A ta fatigue, n’épuise pas tous tes espoirs, et si tu te perds
Oui c’est au large
Profond sommeil
A ton éveil
Tu souriras, au beau matin, à l’échouage.
http://a1692.g.akamai.net/f/1692/2042/0s/ossiane.blog.lemonde.fr/files/panoreverie.jpg
profondeur
je ne sais plus pourquoi
desendre est plus facile
remonter en surface
de la terre de l’eau
de l’intérieur de soi
est bien plus tortueux
en fin de plongée esthétique
pour toucher les abysses
embrasser le flou des algues
expérimenter l’ apnée solitaire
la poussée vers la surface
mène-t-elle à l’azur d’or
que tous les physiciens
viennent en poésie
pour m’expliquer la chose
et m’initier aux règles
de plongée sous-marine
et de la vie sur la terre
La vie
approchée
au plus près
au plus profond
tente d’approcher
au plus juste
la vraie vie.
La mer est si étoilée,
Et entre les serpents dorés,
Les cygnes s’y proménent
Dans leur robe noire si élègante,
Et ces poissons qui volent
Retiennent leur vol pour les admirer!
le profond
de la vie
dans son profond
le plus profond
et déjà je m’évanouis
c’est un tel sens de vie.
je ligote mes doigts, car la profondeur de la vie, est un sujet encyclopédique infini!
je suis fort sensible à ta photo,et au titre, et à l haiku.
la profondeur de l’âme
un joyau si précieux
Floraisons des vertes mousses
Mystérieuse en apparence vide
Je fais ma cour à la chimie
Les amibes fondent nos espoirs sulfatés
Le soleil mâchera leurs blanches neiges
Devant nos yeux en cavales cernés
Sous nos sabots les crinières de paille
l’amour hiberne prometteur dans
la constellation aux alouettes
Et pleure dans la cages des inspirs
Restons immobiles il faut
….garnir de braises…les guirlandes de couleurs…
…la vaisselle des glaces…
…mais que fond nos secrets taire correct…rices…y’a du bouleau…
message à Poisson….
OOOOOOOO000000000000000000000000000000000000000000000ooooooooooooooooooooooo
OOOOOOOOOOO000000000000000000000000000°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
dans la même bassine…
Myriades mirages
Multiplication du même
Intensément autre
***
Vertige aiguisé
Eclats brisés morcelés
Toute vie se hisse
Scalaires élégants
Explorateurs volants
Queues falciformes
Coucou, je joue à cache-cache et ne tiens pas en place, comme tu le dis! De retour, les yeux pleins des lumières de fête! Côté Musées, ce n’était pas ça: nouvel accrochage en cours au Palais Rohan, musée Alasacien, ouvert-pas ouvert (compression de personnel), L’Oeuvre Notre-Dame, fermé le lundi, etc… Récompense: concert d’orgue et Messe du couronnement à la Cathédrale.
Photos magnifiques, calligramme à la Monet, haïku compté: très joli avec des choses si simples cependant!
Je t’embrasse en te promettant de rester quelques jours ici!
J’aime ce Haîku..j’aime les couleurs irisées..j’aime la photo…j’aime les reflets bleutés…j’aime te respirer…j’aime te rêver..j’aime la mer étoilée…j’aime les algues dorées……………
Je déteste les moments brisés…je déteste les amours égarés…Je déteste les attitudes faussement navrées…je déteste la suffisance affichée….je déteste le manque de sincérité…..
Pas de mots en profondeur…juste posés à la surface de l’eau…pas de mouvements du coeur…juste quelques vagues à l’âme…pas de mélancolie…juste une simple envie…
Envie d’une vie ou je verrais les couleurs se marier…les rires s’envoler…la lassitude sombrer…les regards se croiser…les maisons se gondoler…le soleil pleurer… »les poissons voler dans un mer étoilée »..
Bonsoir très tard…
Pardonnez-moi, mes commentaires seront plus succints et sans doute moins inspirés ce soir car je viens seulement de rentrer… Que cela ne vous empêche pas de vous commenter mutuellement. Bises à vous tous.
Ossiane
.
>Catherine :
Amusant ton poème, Catherine. Il n’y a pas qu’à l’oxygène que les profondeurs flanquent la trouille 😉 Merci à toi.
>MioModus :
Tu es donc perdu dans le grand vide spatial 😉 Je suis sûre que tu t’y sens bien. Faut-il venir te chercher 😉 Bises.
>amichel :
Un monde bien mystérieux qui laisse à penser que l’on est à la porte des rêves. De très belles images dans ton poème et le saute-poisson est génial 😉 Je t’embrasse.
>Annick :
Voilà un bain de pied pas banal, Annick 😉 Il a touché lui aussi quelque chose d’inconnu et d’invisible.
Plein d’humour ton petit texte sur cet aquarium qui éclate sur le clavier 😉 Tu sais que tu peux trouver de tels aquariums vivants sur le net et les mettre en fond d’écran.
Merci beaucoup. Je t’embrasse.
>Neyde :
Merci pour cette jolie rêverie au pays des poissons et des « ique ». Nous sommes en plein royaume des illusions. Bises.
>François :
Merci pour ton regard 😉
>Sven :
N’y a-t-il pas toujours une grande fragilité au fond de chacun d’entre nous ? On répare comme on peut en surface mais tu as raison, les profondeurs sont toujours vulnérables. Bien à toi, je t’embrasse.
>feu roméo :
Voilà un magnifique poème ! Il ne devrait pas laisser Sven insensible. Merci de nous le faire partager.
>Patricio :
Superbe et émouvant Patricio ! Ce retour à la surface fait remonter bien des choses, parfois terribles. Ton dernier vers a beaucoup de force. Merci beaucoup.
>brigetoun :
Merci pour la légèreté de ton haïku, Brigitte. Bises.
>bernard :
J’ai envie dire un poème plein de profondeur 😉 Cette évocation colorée de la vérité, du mensonge et de la douleur est très belle. J’aime beaucoup ; merci.
>Neyde :
La faute est corrigée plus quelques petites autres au passage que j’avais oubliées 😉
>Bernard :
Je reste une nouvelle fois le souffle coupé par la beauté de ton poème dans ses évocations;-) Si on ne rêve pas avec ça … Un grand merci !
>bouldegom :
Une superbe plongée poétique en apnée; attention toutefois à ne pas se noyer. Merci pour cette rêverie magnifique. J’espère que les physiciens entendront ton appel. Bises.
>Annick :
Suite de la réflexion de bouldegom. Finalement, le mot « profondeur » fait éclore des choses très intérieures. Merci.
>Cristina M :
Joliment perçue l’imbrication de tous ces animaux. Petit paradis terrestre. Merci à toi.
> … :
Un très beau poème également. Peut-être es-tu le physicien que bouldegom attendait 😉 Tu sembles avoir beaucoup d’humour également 😉 Bonbonze va être content 😉 Merci beaucoup.
>Sven :
Tu sais que j’aime beaucoup les bulles 😉
>fugitive :
Deux beaux haïkus d’un coup; merci ! J’aime particulièrement le premier dans lequel tu évoques la similitude et la différence. Bises.
>Pierre (2) / jeandler :
Tu es à ton aise dans cet univers animal et aquatique 😉 Belle idée ces scalaires.
Ce fut donc un voyage court et mi figue mi raisin 😉 Dommage que tu n’aies pas pu faire ce que tu voulais. Merci pour ce retour enthousiaste. Je t’embrasse.
l’appel des profondeurs
comme ce jour il serait bon
de me noyer dans ton regard
de me fondre dans ta bouche
d’être engloutie dans tes bras
le corps a ses profondeurs
que la raison ne connaît pas
………………………………..
il y a des jours comme ça
où un certain hu..a..mour
peut remonter à la surface
0ooOOOOO°°°O0oo°o……
La profondeur n’est pas ce qui est sous la surface… elle englobe nos angoisses profondes mais aussi nos désirs élevés d’absolu… elle n’a pas de limites dans l’espace et dans le temps…
elle n’est pas un but, ni un objectif à atteindre, elle ne se mesure pas à ce que nous sommes devenus socialement, elle n’est pas la couche sédimentée de toutes nos connaissances acquises ni nos expériences passées, elle n’est ni le passé, ni l’avenir…
la profondeur se trouve dans le mouvement permanent de la vie, dans le tissus vivant avec lequel nous sommes cousus, dans notre humanité…
elle ne s’attache pas à la pensée conceptuelle, à la matérialité, à la sécurité spirituelle, elle n’est pas le fractionnement et elle ne s’enferme pas dans la bulle du bonheur…
elle est dans tout ce qui élargit nos cadres de vie, nos processus relationnels, nos schémas étroits de pensée, notre lucidité à faire reculer nos conflits, notre capacité à nous détacher de notre conditionnement, à réintégrer l’unité, à laisser notre esprit prendre toute son ampleur…
il est très beau ton texte, sven,
j’apprécie si fort aussi ton poême, chère bouldegom,
et mes mots restent en l’air, c’est tant joli tout cela…que ma plume se tait et boit ses mots si bien posés…..et finalement tentent la dépose de quelques sédiments….
un petit caillou
lancé à la surface de l’eau
il ricoche
fait des ondes
rebondit
part plus loin
s’envole
retombe
fait des ooOOoo00
part si loin
de gravité si pleine
un simple petit caillou
je t’embrasse, Ossiane, belle journée.
>bouldegom:
Splendide poème sur une autre face de la profondeur, la fusion des corps et bien sûr ces petites bulles d’amour qui s’échappent pour venir à la surface. Merci à toi et belle journée!
>Sven:
Voilà une belle réflexion sur la profondeur prise au sens propre et au figuré. Il n’y a pas grand chose sur l’idée que tu t’en fais tant tu en as bien cerné toutes les facettes. Dans notre quête d’absolu, elle habite nos fibres de chair et nous invite à dépasser les limites qui sont autour de nous. Bises des profondeurs.
>Annick:
J’aime bien ton idée de ricochet car c’est ce qui est en train de se passer avec le mot « profondeur ». Une idée est lancée, quelqu’un rebondit et s’en saisit pour en lancer une autre. Une idée en entraîne une autre. Je t’embrasse aussi. Profite du soleil.
Si je te dis que je t’aime
Et l’eau d’un puits sans fond désaltérait le monde. Habitants des abysses, ils regardaient le ciel d’un paradis immense. Sous un double miroir, jouant de leurs lumières, ils sondaient l’étendue de leur mondes possibles. Variantes d’infinis et nuances d’espoirs, leurs offraient des chemins aux goûts inaltérables. C’étaient parfois des jours, irradiés de cristaux, de multiples facettes aux échos insondables; ou bien de longues nuits, plus bleues que noir de l’encre, à la pierre enlevée. Il n’y avait de place que pour l’éternité, des voyages sans cesse, des immobilités. Je me souviens, c’était comme en mémoire, là où tout est passé, où tout peut arriver. C’était dans un regard où je me suis noyé.
Guirlandes d’algues
Flux, reflux et silence
Monde mystérieux
Bonsoir Ossiane
J’ai connu un certain Jacques qui aurait dit
Poisson vole ! effectivement !
Bref…
Je tente l’aventure d’une forme de Haiku caligramme,
j’espère que tu me donneras ton avis ?
Ce sont mes deux premiers !
Amicales salutations
les notes solfégées
sautent d’algue en algue
tournicotent
se tricotent
roulas roulissent
une belle partition
merveilleuse
de VIE
>Bernard:
Un superbe poème dans lequel on s’imagine poisson à observer la surface de l’eau avec ses irisations, ses lumières de nuit et de jour. Et surprise à laquelle on ne s’attend pas, il s’agit en fait des yeux de l’être aimé dans lesquels tu t’es plongé. Comme tout cela est mis en scène avec subtilité et douceur. Bravo pour ta belle écriture. Je t’embrasse.
>Maurice:
Le petit jogging poétique du soir;-) toujours bienvenu;-) Beaucoup de choses visuelles et de sensations éprouvées dans ton haîku. C’est bien vu. Etonnant monde silencieux malgré le chant des vagues. Bonne soirée. Bises vers la Belgique.
>Annick:
Hé oui Annick, après l’aquarium à poissons qui éclate, la vie revient de plus belle et en musique:-) Tes petites notes qui sautillent chantent la vie. Merci beaucoup pour la légèreté de tes mots. Bises musicales.
j’aime beaucoup la profondeur…en d’autres temps je fus apnéiste. Dans mon souvenir, c’était doux, brillant et bleuté comme dans cette vision que tu proposes. Vision, j’appelle ça comme ça, puisque ce n’est pas une photo, ni un tableau et c’est plus qu’une image.C’est le mot vision qui me vient aujourd’hui, demain un autre mot peut être. Ce matin je me demande pourquoi ça fait si longtemps que je n’ai plus été me ballader sous l’eau. Euphorique, c’était, ces lentes coulées d’apesanteur avec les poissons tout autour que je trouvais toujours amicaux. Parfois, je n’avais plus envie du tout de remonter…
>vietdom:
Bonsoir Dominique, j’espère que tu te sens un peu mieux. J’ai bien pensé à toi la semaine dernière. Ce petit texte à propos de tes souvenirs de grande plongeuse me fait rêver d’autant plus que ce que tu as vu ressemblait à cette image. Je reste admirative devant tes performances et m’interroge sur la profondeur à laquelle tu plongeais et le temps que tu restais en apnée. Dans les pays lointains où tu as vécu, j’imagine que les profondeurs devaient être sublimes. Dangereuse envie de se laisser couler dans ce paradis visuel. Dommage de ne plus pratiquer cette activité avec l’expérience que tu as. Bonne soirée, Dominique, je t’embrasse.
… La profondeur suggère l’abîme dans lequel l’homme est tombé loin de Dieu par sa désobéissance. Cette profondeur parle aussi de l’abaissement profond de Jésus-Christ, venu chercher ses créatures perdues. Lui, le Dieu vivant, s’est anéanti et s’est abaissé jusqu’à la mort de la croix.
pourtant dans les plongées bathymétriques il y a bien des découvertes, des surprises et des richesses, et les fosses ne se défaussent pas !
est ce que ce qui est profond est nécessairement sacré ?