N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour voir le panoramique
.
◊ Lecture du Haïku Calligramme: droite, gauche, droite, centre
.
De ta ramure
Tu enlaces mes pensées
Bel Arbre de Vie
◊ Photo prise au Parc Monceau.
◊ Après quelques avaries en passe d’être réparées, L’Oeil Ouvert est en mesure de lever l’ancre. Il quitte enfin son port d’attache pour de nouveau partager, rêver et voyager en poésie. Bien contente de vous retrouver. Merci pour vos encouragements.
Vert tendre d’un arbre protecteur, grâce à la lumière tamisée d’une fin d’après-midi.
Moment de repos, dans le silence que chacun s’approprie, les fonds sonores de la circulation et des enfants qui jouent ne sont là que pour rappeler que le lieu est vivant.
Bises d’encouragement et de soutien : la poésie est plus forte que la technique !
Offrande… un mot juste… Offrande à travers ces photos chargées d’émotions que tu vas de nouveau pouvoir nous faire partager.
Offrande comme l’arbre qui évoque les origines de l’univers tout en nous projetant vers l’avenir… Indispensable à la vie sur Terre, il faut prendre conscience que sans lui, il n’y aurait pas eu le miracle de la vie…
Spectateur de bon nombre de destins qui ont défilé autour de lui, de chuchotements, de confidences, de moments de tendresse, de passion faites sous son feuillage, il garde à jamais ces instants magiques tel un gardien impertubable. Il représente la force, la durée, la vie… On ne peut l’oublier de même que certains êtres qui traversent votre vie en vous laissant une trace imperrisable, un manque que le seul le temps apaisera.
sous la ramure,
au long des allées, retour
enfin, d’Ossiane
Le plus bel arbre
Offert en majesté
Abrite nos pensées
Bonjour Ossiane
ce matin, l’arbre si fort, si grand, m’a offert un rayon de soleil
j’ai retiré le manteau étoilé ,si froid, si lourd, de l’épaisse nuit
je crois bien, qu’il m’a parlé dans le frémissement du feuillage
des mots si caressants que tout mon corps chétif s’est déployé
puis soudain comme l’oiseau , s’est envolé, dans l’espace infini.
Heureux de te retrouver pour ce voyage poétique après toutes ces péripéties techniques !
Ode à l’arbre de vie.
MioModus.
elles sont jolies tes photos, et ton calligramme, et ton haiku…
juste une petite question, cet arbre est planté juste à côté d’un autre tronc, ou cet arbre s’est dédoublé dès sa sortie du sol…elle est bien étrange et magique encore une fois cette Nature…….
Colosse de sève
Mon frère,
Vers la lumière
Tu t’élèves…
Par un beau jour d’été…
l’espace d’un instant
d’une seconde
d’une envie
j’ai serré fort un tilleul dans mes bras
sans un murmure
sans un bruit
tronc contre joue
coeur sur écorce
les yeux fermés
odeurs boisées
partage fleuri
j’ai respiré
pour un instant
pour une seconde
pour être en vie
Mais il reviendra se reposer sur ses branches
se nicher au creux de son tronc si rugueux
invisible pour celui qui ne sait pas écouter
dans le bruissement léger du vent d’automne
le même chant d’amour de la vie qui fusionne…
Au creux de tes bras tendus
A l’infini la vie
>A TOUS:
Un très grand plaisir à vous retrouver tous ce matin par ce beau soleil d’automne ;-)) Merci d’être revenus avec vos mots chaleureux et pleins de poésie.
>Annie-Claude :
Prem’s comme au bon vieux temps 😉 Comme tu as bien résumé l’atmosphère de ce lieu ! Malgré le fond sonore, c’est tout de même un petit havre de paix et de verdure où il fait bon flâner quand on habite à Paris. J’ai vu ta note à propos de tes soucis avec WordPress. Dès que j’ai un moment, je t’envoie une petite explication. Le centrage parfait n’est pas évident. C’est nettement moins intuitif qu’avant. Bises solidaires et que nos blogs continuent à voguer.
>Lydie :
Offrande est le titre que j’avais choisi bien avant de savoir que le blog s’arrêterait pendant une semaine. Il ne peut mieux tomber aujourd’hui. Et tu l’as bien compris 😉
Je vais me permettre de donner une information intéressante que Pierre (2) m’a communiquée car je ne veux pas me l’approprier. J’espère qu’il ne m’en voudra pas. « Cet arbre est un des plus vieux platanes de Paris avec celui de Buffon du Jardin des Plantes » Pour ma part, ça m’impressionne vraiment d’apprendre ça. Cet arbre a puisé dans la terre sa nourriture pour s’élever, grandir et survivre; il a vu défiler des générations d’amoureux, d’enfants, de promeneurs qui se sont abrités sous sa ramure. Tu parles très bien de la trace qu’il laisse dans leur vie. Merci beaucoup ce morceau d’écriture sensible à propos de ce que ce vieil arbre t’a inspiré. Bonne journée !
>brigetoun :
Très matinale ! Je retrouve avec joie tes délicieux haïkus du matin. Merci à toi. Bises ensoleillées.
>Pierre (2) :
Merci pour ce petit poème qui reflète ton amour impondéré pour les arbres 😉 Belle journée ; je t’embrasse.
>Sven :
Je me doutais que la puissance et la beauté de cet arbre dans le soleil te redonneraient la force de t’envoler à nouveau. Quitte très vite cette pénombre qui t’enveloppe et viens nous retrouver au pied du platane dans la douce lumière de l’automne. Tes mots sont des cadeaux pour nous tous. Je t’embrasse.
>Miomodus :
Oui Miomodus merci d’être là toi aussi ; le réveil fut long et semé d’embûches mais c’est pour mieux repartir… enfin j’espère… Bises à toi.
>Annick :
Merci Annick. En ce qui concerne le dédoublement du tronc, François ou Pierre (2) pourraient nous l’expliquer. Ta remarque est très juste. Effet du hasard ou croissance génétique programmée, je ne sais te répondre. Bises de midi.
>Daniel :
Comme toujours, tes mots bien choisis traduisent bien les sentiments qu’on peut éprouver. J’aime bien ton expression « colosse de sève ». Contente de te voir revenu. Bises.
>Fred :
Toi aussi Fred, toujours fidèle au petit déjeuner, ton retour me fait très plaisir. Un magnifique poème avec des mots simples et plein d’élan! Tes mots sont forts, émouvants et communiquent un irrépressible désir de vivre intensément, l’espace d’un instant. J’aime vraiment beaucoup. Quelle plume ! Je t’embrasse.
>L’œil vagabond :
Ce que tu nous dis là en si peu de mots, je trouve que c’est une vraie leçon de vie. Contente de te retrouver ainsi que ta belle poésie. Courage pour WordPress puisque tu viens tout juste de rentrer. Je t’embrasse.
Les veilles de lunes font naître l’éveil elliptique des jours
Comme les haillons d’automne attendent les tendres plumages
Où sommeille la liberté nue qu’un temps a heurté de greffes intérieurs
La joie de nos gorges d’enfance ressuscite dans le tympan des parcs
Impatiente moisson des jeux où naviguent colorées les voiles des bassins
Le cache-cache éternel ourdit de sa palettes les bacs à encre des imaginaires
…pour faire un solitaire salut de pouce à la barque qui ramène notre cher soleil…
…
alors, Ossiane, comme tu fais preuve de grande gentillesse avec mes pas à moi, encore une fois, je laisse aller mon imagination et j’y vois ce que j’y vois, sans me poser la question si je vois juste…..
Car ils s’aiment si fort
Deux arbres amoureux
Enlacés tous les deux
Défient le temps
Tout simplement
Ils s’aiment tendrement
Rêvent au firmament
Savourent leur pas de deux
Caressent si fort leur eux
Qu’ils sont soudés si fort
Offrande…
Du bonheur
Lors des retrouvailles!
Tu nous a bien récompensés
De l’attente…
Mais quelles épreuves
Tu as dû remonter…
Mais à présent
Il fait beau,
Dans le parc Monceau
Promenons-nous encore un peu
Avant que la fin de la journée
Nous surprenne!
Je veux pouvoir « retourner en arrière »…retrouver l’état originel de mon Blog…On y est…L’été à l’entrée de l’hiver…on inverse la tendance..on croque avec plaisir dans les feuilles tendres..on se laisse bercer par la lumière…on ferme les yeux…C’est un parc au milieu de l’océan…on distingue ses reflets bleutés…on lève l’ancre..on se laisse emporter…
bonjour,
un retour en…vert et en vers,je regrette toujours les grillages,les barrières qui s’imposent sur les photos de paysages,mais bon on ne peut pas toujours les éviter.
@+
Les racines d’Ossiane
ont tenu bon !
Vade retro Html,
tu ne l’as pas vaincue …
Et bien, ravi de voir que tu sais à nouveau cadrer tes photos et faire des panoramiques.
Moi j’ai sauté le pas, pour plusieurs raisons et j’en suis aussi ravi de mon nouveau chez moi !
Un seul Hêtre vous manque! Mais si c’est un Platane…
Tu le sais, on reconnaît l’arbre à ses fruits!
Mais du doigt l’as-tu cherché?
Entre le tronc et l’écorce, que nenni!
Le fruit, dit-on, ne tombe pas loin de l’arbre…
Et si l’arbre suit sa racine, près d’ici je le trouverai.
Ne montent-ils pas jusqu’au ciel, les arbres?
Comme la liane provient au sommet d’un grand arbre en s’appuyant sur lui,
qui veut le fruit, doit grimper à l’arbre!
Oui les grands arbres donnent plus d’ombre que de fruits,
mais les arbres les plus vieux ont les fruits les plus doux…
Qui aime l’arbre aime la branche; tout
là-haut, j’irai compter les feuilles des arbres;
On m’a dit que Dieu aima les oiseaux et inventa les arbres;
d’ailleurs un bon arbre peut loger dix mille oiseaux
et les arbres échangent des oiseaux
comme des paroles.
Mais ce que dit l’oiseau sur la branche de l’arbre,
ce n’est pas ce qu’il dit dans la main d’un enfant.
Qui suis-je, ma tête est folle!
L’oeil écoute à Montceau;
il voit le ciel dans l’eau,
des poissons sur les arbres…
Arbre inversé, est-ce le pur, c’est le Brahman?
O platane
Toi si calme
Si majestueux
Tu portes sur nos peines
Ton ombre sereine
Je revis tes calligrammes en proses de douceur en poésies du bonheur, je te souhaite bon vent comme l’albatros au gré du souffle de la brise envole ses ailes pour s’émerveiller du monde vu d’en haut .
Comme la vague en flux et reflux, la vie n’est qu’un chemin sinueux, que l’on partage en dessin pastel par des moments de bonheur en entraide du fond du cœur.
En solidarité contre l’angoisse des aléas de la vie, on arrive toujours au bout des problèmes quand le partage est là ! Quand l’amitié est plus forte que la montagnes .
Je t’embrasse
Arbre de vie
Explosion de verdure
Chaque branche est un bras
Qui m’enlace
Et m’emporte
Dans le ciel bleu
Arbre de vie
O vaisseau de lumière
Sur les vagues de l’air
Aux voiles chantantes de vent
Tu m’emportes
Aux eldorados du songe
Arbre de vie
Le lent balancement
De tes feuilles me berce
Et calme mes tourments
Offrande de douceur
Dans la cité violente
Et ces temps de malheurs
Arbre de vie
Oasis du promeneur
Perdu dans l’asphalte
Et les pierres des villes
Source où le cœur
Se désaltère
Et la pensée se pose
Avec un vol d’oiseaux
De même qu’ Annick, je sens que les arbres peuvent s’aimer.
Ils entrelacent les troncs, les rameaux se touchent,
les branches se confondent, les feuilles se melangent au sol.
Un materne l’autre en laissant le plus faible grandir, en cherchant le soleil.
Une ou deux?
Mon âme
Ton ame.
Elles
Sont jumelles,
Sont nées
Au même jour
Du même morceau
De lune.
Deux ou une?
Elles sont
Comme les deux arbres
Du Parc Monceau.
Mon âme
Ton ame.
Une ou deux?
Même morceau
De rêve.
Il pleut
Il fait chaud
Vient l’hiver
Elles sont là
Ensemble
Attendant le printemps.
Comme les deux arbres
Du Parc Monceau.
Mon âme
Ton âme
Elles
sont jumelles
> Sven :
Je suis un peu rassurée par tes mots. Il y a bien eu une escale mais j’ai essayé de ne pas couper ce fil entre vous et moi en publiant quelques notes pour vous tenir au courant. Pas très poétiques bien sûr. Mais c’était le mieux que je puisse faire. Pour moi, le fil n’a jamais été coupé; tu pouvais me contacter en privé si tu le souhaitais. Par conséquent, accroche-toi bien fort maintenant pour ne pas te perdre une nouvelle fois.On a besoin de toi. Le regard dont tu parles est essentiel pour se sentir exister. Il n’est pas question pour moi de briser ce fil fragile mais vivant. Bien à toi, Sven; que le sourire revienne dans ton cœur. Je t’embrasse.
>… :
Pas facile à prononcer ton pseudo mais contente de te revoir ;-))
De superbes images dans ce beau poème sur l’automne et les souvenirs d’enfance. Tu as une façon très personnelle d’évoquer la saison, la lune, les jeux d’enfants, la barque, les sons, les couleurs. Comme une peinture en train de s’élaborer dans la mémoire. Ta palette de mots est très riche. Les bacs en encre des imaginaires me plaisent beaucoup. Un bel ode au retour du soleil. Merci beaucoup, « Trois petits points » pour ta belle plume. Je t’embrasse.
>Annick :
C’est ainsi qu’il faut faire Annick, laisser libre cours à ton imagination sans complexe et sans chercher à théoriser. Tu sais faire parler ton cœur. Le beau poème que tu as écrit en est la preuve. Je vois mieux maintenant ce que ce dédoublement t’évoquait. Je n’y avais pas pensé. Il y a beaucoup d’amour sous et dans cet arbre. Merci beaucoup pour ta sensibilté. Bises d’après-midi.
>Cristina M :
Beaucoup de gaieté dans tes mots qui font chaud au cœur. Pour moi, il n’y a pas de connotation religieuse dans le mot « offrande » mais tu l’as compris. Cette tension des branches de ce grand arbre vers le ciel me fait penser à un cadeau pour le regard et le coeur. Bonne journée. Bises de France.
>pierre b :
Le vœu de retrouver cet état originel n’est pas encore réalisé 😉 J’espère que ça ne va pas tarder car le blog est en piteux état. Merci de revenir croquer ces pousses tendres et de te laisser bercer par ces images. Je suis très touchée de ces retrouvailles. Bonne après-midi. Je t’embrasse.
>temporel :
Merci de passer dire bonjour, Francis. Ces grilles contiennent des jardins en cage comme disait Catherine. Elles sont difficiles à éviter quand on prend les photos. Un jardin des villes, un jardin public où les parcours des promeneurs sont balisés. Bien à toi, je t’embrasse.
>Guess Who :
Les racines se sont accrochées comme elles ont pu mais elles sont bel et bien là 😉 Je n’ai pas vaincue le html toute seule pour parvenir à retrouver une mise en page à peu près similaire. L’essentiel est que chacun de nous ait opté pour la solution d’hébergement qui lui convienne. Rien ne serait pire que de continuer un blog dans la frustration. Que souffle à nouveau le vent de la poésie entre nos deux blogs. Bises chaleureuses.
>Bernard :
Belle imagination féconde, Bernard qui me plait beaucoup car elle bouscule l’ordre des choses et fait rêver;-) Je crois comprendre que tu es un grand ami des arbres et de la nature. Très juste, il faut chercher le fruit pour reconnaître un arbre. C’est ce que dit aussi Pierre (2). Voici un lien qui montre ce fruit: http://petit-bazar.unige.ch/www/ecoles/gsplace/jeandet/2001-02/platane.htm
J’avais fait une photo de poissons dans les arbres. Je crois que c’est dans ma catégorie Reflets. Merci beaucoup pour tes mots. Je t’embrasse.
>Pierre (2) :
Je me réfère à toi dans les commentaires en ce qui concerne les arbres 😉 Tu peux intervenir quand tu veuxsii tu vois des choses à ajouter. Le platane est en effet un arbre majestueux qui déploie son ombre rafraîchissante bienvenue dans le sud. Merci pour ton poème, admirateur du Grand Platane. Bises.
Aller dans ma catégorie Canal du Midi pour en voir.
https://blog.ossiane.photo/category/le-canal-du-midi/
>Bruno :
Merci Bruno pour ce beau morceau d’amitié poétique qui me touche. J’aimerais pouvoir faire comme l’albatros 😉 Je partage avec toi cette solidarité qui s’est créée pendant cette tempête. La vitesse de croisière est encore un peu lente à cette heure 😉 Il y a eu cet après-midi des problèmes d’accès aux blogs du Monde. Mais je sais que les opérations sont en cours pour la migration de mon blog antérieur. De bonnes chances que tout soit tout beau tout propre dans la soirée. Merci pour la générosité de tes mots. Bises vers Bruxelles !
>amichel :
Bien contente de retrouver tes belles poésies, Michel 😉 Tu as choisi d’exploiter cet arbre de vie à la ramure sinueuse qui fait penser à des bras tendus. Ton arbre se transforme en navire qui se balance au gré du vent et berce les tourments de l’âme. Un Arbre de vie surgi au milieu de l’asphalte pour ressourcer et rafraîchir le cœur des promeneurs des villes. Un Arbre de vie pour penser et se reposer. Il fait toujours aussi bon de se promener dans tes mots, Michel. Bonne soirée. Je t’embrasse.
>Neyde :
Te voilà de retour aussi 😉 Ces troncs entremêlés et branches qui s’enlacent expriment une certaine sensualité ; tu as raison. J’ai remarqué que tu aimes et sais bien écrire les poèmes d’amour. Belle idée que d’être partie de ces deux âmes jumelles nées le même jour sur le même tronc. Tes mots simples et plein de chaleur font penser à une petite ritournelle grâce à la répétition parlant du Parc Monceau. Ce platane va devenir célèbre grâce à tes mots venus du Brésil 😉 Merci beaucoup Neyde pour ce beau partage poétique. Bises jumelles vers Sao Paulo.
Offrande
Oh oui
du vert
des Oiseaux
de l’air
de l’Oxygène
ai été malade pendant 3 jours
donc repoussé la calvacade
pars après demain
aux pays des Oiseaux
des Ondes douces et frileuses
bullées en méga bises pétantes
Merci Ossiane , mais je n’ai rien à ajouter. Je contemple tes images et lis tout ce que cet arbre inspire à tes visiteurs. Si, réflexion faite, ceci encore:
Sans cri sans hâte
L’arbre s’élève
La terre soulève
chut
personne ne me voit
alors je soulève chaque enfant
et chacun entoure l’arbre
avec ses petites mains
serrées dans les mains
des copains
et voilà que les feuilles
se mettent à chanter
que les branches commencent un ballet
et les enfants sourient
devant cette tronche de vie
puis l’arbre s’asseoit
à côté des enfants
et ensemble
ils partagent
leurs tartines de confiture
dégoulinante collante
l’arbre offre sa sève si belle
les enfants le goût sucré
de leur enfance
la petire marguerite
perle sa goutte si émue
chuttttttttt……………
Je rêve de vos mains s’attardant sur mon tronc
Je rêve de pic-nique et de saute-mouton.
Je rêve de vos mots chuchotant des secrets
Je rêve d’enfants joyeux jouant à mes pieds
Je suis là, seul, derrière la clôture, vieux, ignoré !
Vers vous mes branches j’ai choisi d’abaisser
Montrez-moi votre amour, offrez-moi vos pensées
L’age vers la sagesse, m’a déjà poussé
Je rêve de mots tendres doucement murmurés
Je rêve d’espoirs, de demain, de projets
Ma ramure est abris, mon âme peux partager
Laissons votre jeunesse et mon grand âge se croiser…
Bises Yo-cox
http://photo-passion.blogspot.com/
Sur le tronc épanoui du vieux platane
l’enfant s’adossait le temps d’un repos
puis il faisait grimper ses rêves
le long des branches qui traçaient les chemins du vent
à conquérir le ciel.
Et tous les horizons s’ouvraient, et tout était possible…
Catherine
je sève tous ces jolis textes, ils sont tellement beaux! merci à chacun!
L’automne est une belle saison, les parcs, les arbres sont aussi beaux que tes photos. Belle offrande pour ce nouveau départ.
Bon vent Ossiane. A plus tard.
aaaaaaaa
aaaaaaaaaaaaaaaaaaa
aaaaaaaaaaaaa aaaaaaaaa
aaaaaaaa aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
aaaaaaaaaaaaaaaa aaaaaaaaaaaaa
aaaaaaaaaaaaaaaaaa aaaaaaaaa
aaaaaaaaa aaaaaaaaaaaaa aaaaaaaaa
rrr rrrrrrrrrrrrr rrrrrrr aaaaaaaaa
aaaaaaaaaa rrrrrrrrrrrrrrrr rrrrrr aaaaaaaaa
rrrrrrrrrrrr rrrrr
rrrrrrrr rrrr
rrrrrrrrrrrrrr
rrrrrrrrrrrrr
bbbbbbbbb
bbbbbbb
bbbbbbb
bbbbbbb
rrrrrrrrrrrrrr
rrrrrrrrrr
rrrrrrrrrrr
eeeeeeeeeeeee
eeeeeeeeee eeeeeeeee
eeeeeeeeeeeeeeeeee eeeeeeeeeeeeeeeeee
L’éditeur de WordPress n’a pas conservé les espaces. Pardonnez-moi, mon arbre s’est complètement décentré! Il ne ressemble plus à rien, l’autre moitié est derrière votre écran…Promis je n’essaierai plus de dessiner avec des lettres; Ossiane, tu peux le supprimer sans vergogne, en te priant d’accepter mes excuses…
L’éditeur de WordPress n’a pas conservé les espaces! Mon arbre ne ressemble plus à rien, l’autre moitié est passée derrière votre écran…Pardonnez-moi, c’est promis, je ne jouerai plus à dessiner avec les lettres. Ossiane tu peux le supprimer sans vergogne ainsi que ce commentaire, en te priant de m’excuser pour ce désagréement.
> lilly :
Moi qui croyais que tu étais partie te reposer au bord de la mer… Le contrecoup de toutes ces émotions et du gros travail que tu as fourni, lilly rose. Tu vas donc pouvoir bientôt les retrouver ces oiseaux. Dis-leur bonjour de ma part.
Lilly, avec tous ces problèmes, je n’arrive pas à trouver du temps de disponible pour arriver à lire ton livre tranquillement. Ma critique sera un peu plus tardive que prévu. Tes méga bises pétantes me font un bien fou. Je t’envoie mes douces pensées en giga bulles d’oxygène. A bientôt !
>Pierre (2) :
Toujours là Pierre 😉 C’est curieux, ce platane t’inspire plutôt des poèmes courts. Merci pour celui-ci qui fait le lien indissociable entre le ciel et la terre. Pardonne-moi, je n’ai pas eu le temps d’aller te voir. Bonne soirée. Je t’embrasse.
>Annick :
Je ne te vois pas Annick mais je t’imagine 😉 Chut je me tais et écoute le chant des feuilles au milieu de tous ces enfants en complicité avec l’arbre. Pas mal d’associer la sève à la confiture. Merci pour la tendresse de tes mots. Sève bien et continue à rêver et à nous faire rêver. Bises.
>yo-cox :
Quel envol poétique, yo-cox ! Les rêves de ce vieux sage sont à la recherche de regards et de caresses. Tu les exprimes en petites touches d’émotion, d’espoirs et de désirs secrets. C’est vraiment bien fait. Bravo à toi. J’espère que ton moral est meilleur aujourd’hui. Bises.
>Catherine :
Tu as trouvé le bon terme en choisissant le mot épanoui. On a en effet l’impression d’immense plénitude et d’apogée quand on le regarde. J’aime beaucoup ton idée de faire grimper les rêves de l’enfant le long des branches. Il y sans doute un peu de ça lorsqu’on s’assoit au pied d’un vieil arbre. Merci pour la beauté de tes mots. Bises du soir.
>Maurice :
Je veux bien te croire quand tu décris ces parcs 😉 Si la lumière est belle, les arbres resplendissent encore plus. Malheureusement, je n’ai pas eu beaucoup l’occasion d’en profiter ces temps-ci. Merci d’être là pour ce nouveau départ. Je t’embrasse.
>Bernard :
Bravo à toi pour ce calligramme d’arbre !!! Je le vois en entier dans le mail que j’ai reçu. Je sais que certains s’y sont essayé dans les commentaires mais que ça n’a pas marché. C’est dommage. Merci pour ton intention. Ce n’est pas grave; tu as eu raison d’essayer. Je t’embrasse.
Tu veux vraiment que j’efface tes deux derniers commentaires ?
Un pas chasse l’autre,
Je vais, nez au vent.
Du parc je suis l’hôte,
Parmi les passants.
Les arbres sont là
Pour moi et pour eux,
Pourquoi celui-là
Attire t-il mes yeux ?
Ses feuilles sont douces,
Son tronc, rassurant,
La lumière y trousse
Le vert du printemps.
Je m’approche de lui,
L’apprivoise tout bas,
Mes rêves lui confie
Et lui, reste coi.
Soudain, ô merveille !
Sa ramure immense
Nimbée de soleil
Me fait révérence !
Un pas chasse l’autre
Je m’en vais, ravie.
Du parc je suis l’hôte
Où j’ai un ami…
>Anne-Marie:
Une jolie promenade poétique le nez au vent, Anne-Marie. C’est un peu de cette façon que j’aime découvrir un parc. Lors de ce vagabondage de hasard, l’oeil s’arrête plus particulièrement sur la robe d’un arbre, la douceur de son tronc, la lumière qui l’enveloppe, l’intimité qu’il dégage. Ta balade est magique, Anne-Marie. Si les arbres pouvaient parler, ils auraient bien des choses à révéler. Je te vois bien lire ce poème à tes élèves. As-tu déjà essayé? Merci beaucoup de prendre le temps d’ écrire si tard et si bien. J’espère que ça te détend de ta journée. Bonne nuit.
personne ne prend jamais garde à bien regarder et pourtant… Il inspire, insuffle, les feuilles en frémissent d’émois souvent. Lorsque l’audace le saisit, il élance brusquement un frêle bourgeon, puis une touche verte où palpite la vie…J’aime infiniment cette photo, ce caligramme : me ramène à Ygdrasil, aux arbres, à leur sommet que j’aime tant à regarder..
décidement ce lieu est une pause comme un joli soupir d’aise que l’on se pousse à soi même, discrètement, comme en secret pour ne pas le laisser échapper…
amitié
Albe
ça y est; j’ai vu les panoramiques,j’ commençais à en avoir marre de cliquer pour voir s’afficher error n°344 ou je ne sais quel autre chiffre! tes photos sont splendides, c’est un vrai bonheur, tellement que j’ai même pas envie de mettre des mots dessus. C’est bien suffisant de s’en laisser mettre plein la vue….Continue: c’est tellement mieux que la télé pour les longues soirées d’hiver; on peut regarder sans se lasser, et même virevolter à 380°!!!
Superbe panorama que tu nous offres là, tous les beaux mots ont déjà été utilisés et je ne saurais être aussi poétique que tes visiteurs habituels.
A bientôt Ossiane.
Nous avons beaucoup de chance de t’avoir rencontrée, tous ces mots échangés entre nous poursuivent leur chemin longtemps encore dans nos coeurs. Nous t’aimons. A bientôt dans de nouveaux espaces.
Tortueux.
Noueux.
Comme les méandres de nos pensées.
HaïkUU d’un passant
Arbre torturé
Comme le fil de nos vies
Qui s’entrelacent…
exercice de style
sur l’arbre imaginaire
logique funéraire
racines et vigiles
entends tu la ramure
qui pressée de grandir
ne voit plus que l’azur
seul le besoin de vivre!
>Albe erre :
Les arbres respirent et sont le poumon vert de la planète. Tu en parles bien. Je découvre grâce à toi cette légende nordique. Yggdrasil est L’Arbre Monde qui a trois racines, la source, la fontaine et le puits. Un beau nom pour le désigner. Interviens autant que tu le veux puisque tu te sens bien sur ces pages. Merci pour ton intéressant commentaire. Bonne journée !
Pour savoir plus aller sur le lien ci-dessous :
http://www.magakiru.com/imagebank/Yggdrasil.jpg
>wetdom :
Tu remontes le blog et tu finis par aboutir sur la dernière note 😉 Oui le blog a été réimporté. Les panoramiques sont à nouveau visibles ; c’est une bonne chose car j’en ai pas mal dans mes motes. Les textes ont retrouvé leurs couleurs et leur centrage. Il reste cependant d’autres problèmes visuels que j’essaie de faire corriger. Navigue autant qu’il te plait sans te sentir obligée d’écrire quelque chose. Je suis contente que le voyage te plaise. Tu es la bienvenue 😉
>Barbarette :
Bonjour et bienvenue sur ces terres, Barbarette 😉 Ne te laisse pas intimider par les poèmes. Toutes les remarques ou impressions sont acceptées qu’elles soient poétiques ou non. Vraiment;-) Merci de ton passage; j’irai faire une petite visite sur ton blog photo. Bonne journée et à bientôt!
>Sven :
Ta remarque me touche. Je suis surprise et heureuse que tu sois si attaché à ce blog 😉 Je suis d’accord avec toi pour dire que les mots des uns et des autres se font écho et résonnent ensuite en chacun de nous. Les mots et les images se tiennent la main harmonieusement. Merci beaucoup pour ton affection. Je t’embrasse.
>UU :
Bonjour cher UU, passant d’un jour 😉 Oui, ces branches sont sinueuses. Pour ma part, je ne les trouve pas inquiétantes. Elles me font penser aux saules tortueux que j’avais montré dans la forêt de Verzy mais en beaucoup moins torturées. Les méandres dont tu parles semblent te mettre mal à l’aise puisque tu parles d’arbre torturé . Douce Marie risque de dire que tu écris des choses pessimistes quand tu viens chez moi 😉 Mais il est vrai que la vie n’est pas un long fleuve tranquille et que son parcours n’est pas une ligne droite. Un grand merci pour ton bel haïku et ta visite. Bonne journée, je t’embrasse.
>feu roméo :
Bonjour roméo, contente de te revoir 😉 J’aime beaucoup ton exercice de style sur cet arbre imaginaire 😉 Comme tu fais bien sentir avec des mots bien à toi ce désir de fuir la profondeur de la terre pour s’élever très haut vers l’azur. La terre symbolise la mort, le repli et le ciel la vie, l’élévation de l’âme. J’aurais pu appelé cette note « Croissance ». Merci beaucoup pour ta belle plume et tes mots imagés. Je t’embrasse.
Signe prometteur
L’arbre déploie ses ramures
Au soleil du Monde
Sourire du Canal…
plus d’images
l’arbre est donc imaginaire et pour le coup devenu généalogique
renvoi d’amitié
Q
quiètude de l’arbre
quintessence végétale
quatuor en sol
qualité,
poésie,
douceur de l’alphabet
je reviens pour me ressourcer chez toi Ossiane
bises
jane
>Fugitive:
Je vois ce déploiement dans le même sens que toi;-) C’est la lumière qui le permet; c’est donc positif. Sourire du sud 😉 Bonne soirée Fugitive.
>Ok Roméo. Bises.
>Jane:
Tu as repris ton carnet de haïkus à l’endroit où tu l’avais laissé l’été dernier 😉 C’est bien de le reprendre. D’autres te renverront peut-être les leurs en écho. Hé hé mot à double sens bien trouvé pour le premier haïku. Merci c’est une belle synthèse de cet arbre. Tu dois être fatiguée si tu viens te ressourcer. C’est en tout cas un grand plaisir de te retrouver. Je t’embrasse.
hep, monsieur l’arbre
tu es si haut si fort
tu me montres une photo
quand tu étais petit
ho, monsieur l’arbre
tu es si petit si mince
tu me donnes ta photo
quand tu étais petit
hé, monsieur l’arbre
tu es photogénique encorps
tu me donnes ta photo
quand tu étais grand
hein, monsieur l’arbre
tu es beaudebeau
tu me donnes tes photos
quand tu étais TOI
irradiation
atmosphère de chaleur
terre d’où monte la lave
ciel d’où pleut le soleil
je fonds en t’approchant
>Annick:
Je trouve que tu tiens une bonne forme poétique en ce moment;-) Ton poème m’a bien fait sourire avec tes expressions bien à toi. Et ce beaudebeau t’a-t-il donné sa photo? Merci Annick. Bonne nuit à toi.
>bouldegom:
Tu as bien saisi dans ton poème ce que je voulais faire passer dans le calligramme. Un bon titre pour évoquer cette montée de chaleur. J(‘aime beaucoup ton dernière vers. C’est vraiment bien trouvé! Toujours aussi talentueuse bouldegom! Bonne nuit, je t’embrasse!
Tant de poésie au pied d’un arbre…
>Fred:
Oui étonnants tous ces poètes qui viennet déposer leurs bouquets de mots au pied du vieil arbre. Si l’envie te prend, surtout n’hésite pas à venir donner tes impressions, partager tes émotions avec nous. Au plaisir de te lire à nouveau. Bien amicalement.
…
et plaisir toujours à regarder ton joli monde vert
>Sylvie:
Bonsoir Sylive;-) Me pardonneras-tu, je me fais rare sur vos blogs en ce moment. Je n’arrive plus à visiter tout le monde. Ca va revenir. Tu tombes effectivement en pleine période verte. Je vais bientôt changer de couleur. Merci de venir prendre l’air chez moi. Bonne soirée!
salut bonjour je suis Richard je travail comme Directeur de Casting a Montréal c pour te dire que j’aime bien les portarait que ta fais’ ou que tu fais ? je travail avec plus artiste et modeliste ici a mtl bravo j’aime bien bye a +
>Richard:
Bonsoir, merci pour ton passage. Un mot pour te dire que je ne fais pas de portrait;-) Je ne vois pas bien ce que tu veux me dire. Amicalement.