Embarcadère

Jardin de villa italienne

Jardin de la villa Balbianello

Embarcadère

N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour élargir le champ.
Embarcadère

Un jeu de dames, un lacis de ramures, allées et venues.

* Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut.

Un jeu de dames
Un lacis de ramures
Allées et venues

* Jardins de la Villa del Balbianello sur le lac de Côme.

54 réflexions sur « Embarcadère »

  1. Bonjour à tous,

    Un peu de reterd pour cette nouvelle note. Problème technique sur le Monde cette nuit; impossible de publier.

    Vous remarquerez que je publie le dimanche soir en ce moment. J’ai supprimé une publication en fin de semaine pour gagner un peu de temps car j’ai des projets à boucler rapidement pour mon travail. Dès que la pression se relâchera, je reprendrai le ryhme de publication antérieur.

    Bonne après-midi à vous et belle promenade poétique.

    Ossiane

  2. Un petit spam supplémentaire (après près de 500 ce matin sur le blog) pour te féliciter de nous donner des vues du lac de Côme, un si bel endroit dans cette Italie variée.

    Et comment as-tu réussi à créer cet « habillage » de blog qui sort de l’étroit et du mesquin que LeMonde nous réserve sur le TypePad offert aux abonnés ?

  3. est ce que la caresse de la lune va animer les sentinelles figées de l’embarcadère?
    que guettent ces altesses royales, ces têtes couronnées en habit de gala?

  4. De ton embarcadère, je prends ton bateau calligramme pour surfer sur la vague des tes haïkus au gré de ton vent couleur beau temps.
    je t’embrasse

  5. >MTO :
    Peut-être mais au moment où j’y étais, c’était désert 😉 Bises.
    http://www.insecula.com/oeuvre/O0000729.html

    >bouldegom :
    Tu me devances, bouldegom ;-). Tu aurais pu plonger de là sans problème. Bises lagon.

    >Argoul :
    Je ne considère pas ton commentaire comme un spam, Argoul 😉 C’est fou le nombre de spams que tu as récupérés. Surtout fermer les Trackbacks.
    Merci d’apprécier la balade, grand arpenteur de la planète. Je t’envoie un mail pour le reste. Bises à toi.

    >François :
    Merci de me suivre, François.

    >MioModus :
    Merci à toi également. Pardonne-moi, faute de temps je n’ai encore pas pu m’échapper dans ton univers mais ça ne saurait tarder 😉 Bonne journée !

    >brigetoun :
    J’aime bien cette porte de l’eau, Brigitte. Je te suis de ce pas. La bise.

    >Candide :
    Jolie réflexion Candide. Et toujours l’envie de voir bouger les choses et de faire rentrer un peu de vie. Bises chaleureuses. Ravie de ton retour 😉

    >Bruno :
    Merci beaucoup Bruno pour cette jolie phrase qui se laisse bercer tranquillement sur l’eau. Bonne trouvaille que ce bateau calligramme. Tu m’as déjà dit qu’il t’apportait un peu de sérénité dans ton univers en mouvement 😉 Je vogue avec toi. et t’embrase bien fort.

  6. Haut jeu des couleurs
    _Mer veilleuse_
    Allées et venues

    Un estran qui prend vie
    Quand c’est la réalité que tu retires…

    en corps

  7. >Hugues:
    Bonjour Hugues, un plaisir de te revoir ici:-) Merci beaucoup pour cette très jolie poésie empreinte d’un style qui n’appartient qu’à toi. Jeux de mots, rythme, respirations, ambiguité qui laisse place à l’imaginaire. J’aime beaucoup. Bonne soirée et à bientôt.

  8. >lilly:
    Je vais faire la conjonction entre nos deux modes d’expression, lilly;-) A toi les meuh, à moi les OO°oo°°oo. Ca donne MOOoooo qui veut dire meugler en anglais. Meullons, buglons à notre aise, quitte à faire éclater les tympans des oiseaux de ce petit paradis. MOOOOooooo !!!!
    Pour ceux qui voudraient comprendre nos clins d’oeil complices, rendez-vous avec la red cow dans le jardin de lilly http://oreillette.typepad.com/

    >Iciparis:
    Bonsoir et bienvenue. Merci beaucoup pour cet enthousiasme qui me touche. Nous sommes en voyage permanent sur ce blog et sans bourse déliée;-) Au plaisir de te revoir par ici. Bien amicalement.

    >temporel:
    Hello francis! Je sais que tu aimes les voyages;-) départ dimanche soir. D’ici là, bonne fin de semaine et merci d’être passé.

    >Lyriann:
    Je suis heureuse que la visite te plaise. Cette région vaut vraiment la peine d’être découverte. C’est presque trop beau pour être vrai mais d’un autre autre côté on a besoin de voir ces merveilles pour adoucir la dureté de la vie. Bien à toi, Lyriann, passe une bonne soirée!

  9. Haiku pour une éternelle jeUUnesse

    J’ouvre la grille.
    Et plonge dans l’éternité.
    Bain de jouvence !

    [off-note: Tiens moi au courant pour la signature d’Aurélie, quand tu sauras…]

  10. ah… l’Italie, ses ocres, ses verts, ses bleus….. quelle palette gaie et chaude pour les amoureux des belles images, dans l’air radieux…! 🙂 Toujours dépaysée et charmée par ton oeil Ossiane… merci 🙂

  11. Bon, cela ne me fait pas trop rêver ces photos ou juste la toute dernière, comme le ballet de danseuses aux longues robes, qui dansent suspendues dans l’air au dessus d’un petit lagon bleu..

    Ces dernières photos, et déjà les précédentes m’amènent plutôt dans des songes…

    Je regarde l’escalier et je me dis
    Qui a marché là?
    Dans quel sens?
    Quel ponton, quel luxe
    Pour qui? pourquoi?
    Quel bâteau amarré
    Un yacht? un armateur?
    Ces photos m’attristent plutôt
    C’est assez froid, me manque de la vie
    Des broussailles
    Des grenouilles
    Un délicieux désordre simple
    Une simple barque
    Et une rivière plus intime
    Moins grande
    J’y vois plutôt une parade
    Sur ce lac
    Et c’est si bon
    De se laisser flotter
    Sur une eau berçante
    Laisser vaguer la main derrière
    Tapoter la surface de l’eau
    Se laisse aller au soleil
    Au silence
    Elle me fait un peu peur cette maison
    Et ses jardins aussi trop nets
    Et le ponton trop pontonton
    Pour juste un tit Humain de passage

  12. Bon, cela ne me fait pas trop rêver ces photos ou juste la toute dernière, comme le ballet de danseuses aux longues robes, qui dansent suspendues dans l’air au dessus d’un petit lagon bleu..

    Ces dernières photos, et déjà les précédentes m’amènent plutôt dans des songes…

    Je regarde l’escalier et je me dis
    Qui a marché là?
    Dans quel sens?
    Quel ponton, quel luxe
    Pour qui? pourquoi?
    Quel bâteau amarré
    Un yacht? un armateur?
    Ces photos m’attristent plutôt
    C’est assez froid, me manque de la vie
    Des broussailles
    Des grenouilles
    Un délicieux désordre simple
    Une simple barque
    Et une rivière plus intime
    Moins grande
    J’y vois plutôt une parade
    Sur ce lac
    Et c’est si bon
    De se laisser flotter
    Sur une eau berçante
    Laisser vaguer la main derrière
    Tapoter la surface de l’eau
    Se laisse aller au soleil
    Au silence
    Elle me fait un peu peur cette maison
    Et ses jardins aussi trop nets
    Et le ponton trop pontonton
    Pour juste un tit Humain de passage

  13. >UU:
    Puisses-tu dire vrai, UU;-) La porte de ce paradis est grande ouverte rien que pour toi. Je te tiens au courant bien sûr. Merci pour ce joli haïku. Je t’embrasse.
    Pour ceux qui ont envie de vivre un beau voyage émouvant au Vietnam, rendez-vous chez UU à cette adresse:
    http://huuan.blog.lemonde.fr

    >Camille:
    Oui je suis comme toi, j’ai du mal à résister à une telle palette de couleurs. Merci pour ton passage et ton entrain. Bonne soirée!

    >Annick:
    Merci de nous faire partager en poésie tes appréhensions et impressions face à cette série de photos. Pourquoi ne pas écrire des choses difficiles face à un tel décor. Depuis le début, tu ne te sens pas à l’aise dans cet univers trop propre, figé qui évoque la solitude. Je le comprends très bien. Nous avons en effet deux approches différentes. Sans parler du luxe de l’endroit qui ne m’attire pas particulièrement, j’aime ce lieu épuré hors du quotidien, loin de tout et désert. Je m’y sens particulièrement bien;-) Pas de problème particulier pour continuer à recevoir tes impressions;-) Bonne soirée.

  14. EMBARQUEMENT

    s’en aller en laissant derrière soi
    ses illusions, ses souvenirs et sa foi
    s’en aller sans rien emporter de la vie
    sans prendre part aux lendemains qui sourient

    partir sans vouloir se retourner
    sans adieux sans larmes prêtes à couler
    partir sans ami prêt à vous retenir
    sans appui sans amour et sans avenir

    partir en sachant qu’on ne reviendra pas
    sans espoir sans révolte et sans fracas
    l’aventure pour but et l’âme à nu
    s’en aller au rendez-vous de l’inconnu.

  15. coucou Ossiane,

    c’est sympa ton échange..

    avec le lieu je suis bien, même très bien…mon regard part très loin, c’est bon et superbe de liberté..c’est beau!
    c’est la maison qui me donne cette impresson d’austère.. j’arrive pas à mettre sur mots..cette maison me fait un peu peur… seule dedans j’aurais peur..elle est si grande..me manque aussi des feuillages pour rêver dessous, pourtant j’ adore l’Aubrac nu, c’est bizare, je pense que c’est juste la maison trop guindée, trop carrée, trop dure, je la ressens ainsi, je la sens pas chaleureuse, je sens pas son âme..et je me trompe peut être, peut être qu une fois rentrée dedans, ses murs, ses cheminées, ses escaliers de pierre me parleraient, et les fenêtres toutes ouvertes sur des vues si belleeeeeeeees.. oui, de l intérieur cela doit être magique.. c’est la voir de loin dans son intimité, franchir son seuil qui me fait un peu peur….

    je t embrasse et te souhaite une bonne soirée…

    et puis tu vois, qu’est ce qu’elles me font voyager tes photos, quel marche en moi encore. Merci!

  16. je me rends compte ce soir, comme cette maison austère trop riche m’a fait fuir…

    JE REVIENS CE SOIR ET….

    je reste bouche bée devant la première photo..

    un tit sentier
    tranquille
    niché
    plein d’arbres si beaux
    protecteurs
    des fleurs des roses
    magnifique
    l’odeur
    plein le nez
    mmhhhhh
    le pas léger
    un peu de fraicheur sous les feuilles
    un peu de pénombre
    et puis
    mmmmhhh
    l’ouverture sur le lac

    une symphonie pastorale
    des notes si légères et si douces
    un temps qui se balance
    tout doucement
    un grain de vie
    qui se prend son pesant
    du léger instant arrêté
    infini beau tendre velouté

    et ce morceau de musique
    l’apprécier plus encore
    s’asseoir plsuieurs fois sur le tit chemin
    savourer
    refaire quelques pas
    s’arrêter
    contempler cet air si pur de paix
    souffler
    inspirer
    connaitre tout cela est une chance

  17. >Sven:
    Comme ton poème est émouvant, Sven. Difficile de parler après toi de peur d’abîmer ce que tu as écrit. Un embarquement pathétique sans se retourner vers l’inconnu. Un départ sans fracas pour oublier mais peut-être aussi pour construire quelque chose de nouveau. Il faut être très fort dans sa tête pour faire cela. Merci beaucoup pour ta poésie bouleversante qui vient du fond de l’âme. Je t’embrasse.

    >Annick:
    Cette bâtisse n’est pas vraiment une maison. C’est une loggia chaleureuse avec une salle de musique, une bibliothèque et au centre un espace pour profiter de la vue panoramique. Je t’en montrerai davantage quand on reviendra là une autre fois. Il y a une autre grande maison mais que je n’ai pas visitée. Ton dernier commentaire reflète parfaitement ce que j’ai ressenti. Je t’assure que j’entendais les oiseaux et sentais le vent et les odeurs, choses dont tu ne peux malheureusement profiter devant ton écran. Un endroit très vivant en fait mais à l’écart de la foule tout simplement;-) Bonne nuit.

    >Yves:
    Contente de votre venue parmi nous;-) Vous avez bel et bien franchi le pas de cette porte. Quelques mots de présentation aux autres visiteurs pour dire que vous avez une longue expérience de l’écriture des haïkus qu’on peut aller lire sur votre blog.
    http://www.yvestissot.blogspot.com

    Merci beaucoup pour ce bel haïku que vous avez peut-être écrit à partir de la première et troisième photo. C’est vraiment bien trouvé;-) Bonne journée et à bientôt.

  18. Chère Ossiane
    Non seulement tu n’abîmes jamais ce que tu touches, mais tu effleures délicatement avec la plume de tes mots la peau fragile de toutes ces sensations que tu nous invites à partager dans un délicieux frisson… Bon courage pour ton travail.. »du fond de l’âme » je t’embrasse, sven

  19. Annick et Ossiane
    La poésie c’est une photographie de notre paysage intérieur, elle sert à mettre notre histoire en images dans le grand livre de la vie, s’il n’y avait plus de poésie c’est comme s’il n’y avait plus de photo, autant refermer le livre, il n’y aurait plus rien à voir.
    Amitiés à toutes les deux.

  20. Tes derniers mots me touchent, sven…
    je partage totalement tes mots…
    et l’envie d’ouvrir et ouvrir encore et encore cet album de vie est le plus fort,
    et le partager avec de amis est tellement bon…

    pour la deuxième image…

    arriver le regard au bout de cette allée
    rester à l’ombre
    il fait très chaud
    sourire à un oiseau sur une branche
    être petit
    si petit
    devant la force de cette Nature
    ces deux arbres, cette hauteur
    cette vue plongeante vers le lac
    cette immensité tout autour
    poser le regard en haut de l’arbre
    et l’installer

    il est bien
    pour regarder plus loin encore
    apprécier
    se sentir si bien
    si apaisé
    rester des heures
    penser voler
    et repartir
    vers cette salle de musique
    laisser voler les notes
    et puis ouvrir un livre
    et vivre chaque mot
    se poser tout en haut
    et laisser courir le regard
    vivre BEAU!!!!!

  21. …Poser le regard en haut de l’arbre…
    se poser tout en haut
    et laisser courir le regard…

    philosophie de la vie, au-dessus des choses, une autre réalité à atteindre, Annick.

  22. Jeu de dames …Echec au Roi…Allées et venues…Rencontres incertaines…
    Jeu d’ombres et de lumières…Le temps qui s’échoue..Un embarcadère..Rêveries emportées…
    Jeu de hasard…un chemin qui se perd… »cliquer sur la photo »…ouverture sur le monde..
    Je..tu..elles…

  23. que le chemin monte ou qu’il descende au bout tout est calme et beauté

    … que de villas, de lieux secrets autour de ce magnifique lac tu as capturés …
    envie d’y retourner
    merci Ossiane pour ces belles images d’un temps révolu …

  24. >A TOUS:

    Je me suis trompée dans mes dates de publication… 😉
    Je ne vais pas vous lâcher comme ça;-) Non mais…
    J’ai un peu la tête ailleurs en ce moment…

    Je publie donc CE SOIR JEUDI à minuit ainsi que DIMANCHE SOIR.

    Bonne journée à vous tous!

    Ossiane

  25. …pourquoi est-ce si fascinant , un embarcadère ?? partir , et pourtant longtemps « scotchée  » sur la 2 , avec ses trois niveaux de terre , et l’air et l’eau pour s’évader…

  26. J’ai l’impression qu’ici, on attend davantage un tapis volant qu’un bateau… Comme si dans l’avant-dernière image, ma préférée de la série sans doute, tu nous invitais à l’envol !

  27. Présage
    Voyage
    Quelle belle image Ossiane !
    Justement, je pars ce jour en goguette.
    Je t’embrasse
    (des problèmes de Type Pad également ces jours-ci, les aléas du binaire !)

  28. >Sven :
    Merci de me rassurer ainsi, Sven 😉 Ca me touche beaucoup.
    Très belle définition de la poésie qui est elle-même une photographie. Sur ce blog, se dégage donc un double reflet, la photo dans la photo. Mes pensées vers toi.

    >Annick :
    Après mes quelques explications, je vois que tu prends ton envol 🙂 Ca me fait plaisir de te voir si détendue 😉 Bonne après-midi !

    >pierre b :
    A partir d’un seul mot, la pensée vagabonde en légèreté et au hasard. Elle suit un chemin, s’en écarte, fait des rencontres et se perd. Elle laisse échapper des bribes de soi pour ensuite emprunter la voie de l’ouverture aux autres. Un très joli morceau d’écriture, Pierre que tu nous offres. Un grand merci d’être toujours là. Je t’embrasse.

    >Sylvie :
    Bonjour Sylvie, contente de te retrouver 😉 Je ne vais pas ajouter grand-chose à ce que tu as écrit car je sais que tu es allée tout près de ce jardin et que tu connais très bien l’atmosphère du lac. Tu n’as donc pas visité cette villa? Bises à toi ; j’espère que tout va bien de ton côté.

    >Claire :
    Contente de te revoir sur ces pages 😉 Oui la deuxième photo permet de bien se rendre compte de l’étagement de ce jardin et encore, je ne vous ai pas tout montré 😉 La voile blanche entre les arbres permet aussi de réaliser l’évasion dont tu parles. Au plaisir de te lire à nouveau. Merci !

    >Fugitive :
    Il est vrai que cette troisième photo a un petit air des mille et une nuits 😉 Tapis volant et envol donc pour une nouvelle croisière poétique. Bien à toi Fugitive et merci pour ton regard sensible.

    >l’œil vagabond :
    Correspondances involontaires entre nos deux blogs. C’est déjà arrivé par le passé 😉 Bon voyage à toi bien loin des problèmes techniques. A très bientôt.

  29. sur la troisième..

    elle s’avance
    elle contemple
    les quatre vases sont là telles des divinités
    les voilà en attente
    elle hésite
    elle regarde
    les quatre se retournent
    les quatre disent allez y
    elle rougit
    elle réfléchit
    les quatre offrent leurs têtes pour s’envoler
    les quatre donnent leurs mains pour la poser sur les flots bleus
    elle reste là
    elle attend
    les quatre attendent
    les quatre la regardent
    elle sait qu’elle volera
    elle sait qu’elle plongera
    les quatre en attendant s’inclinent
    les quatre essuient sa fatigue
    elle est en paix
    elle est vivante

  30. Faux départ

    Je ne sais ce qui s’est passé
    Un grand choc
    Et soudain
    Cette lumière d’or
    Ce ciel bleu
    Et ces allées
    De sable argenté
    De buissons fleuris
    D’arbres aux branches serpentines
    Odeurs de l’herbe fraîche
    Et féline du buis
    Goût de sel sur la langue
    J’’avançais
    Aussi léger que l’air
    Dans un silence de vent blanc
    Solitaire
    Guidé par l’appel muet
    D’une grande clarté
    Jusqu’aux grilles de fer
    D’un promontoire
    Gardé par de lourdes urnes de pierre
    Au dessus d’un lac profond
    Avais – je atteint l’embarcadère de Charon
    Le nocher des enfers
    Qui aide à passer l’Achéron ?
    Mais alors !
    Oh !non !non !
    Pas encore
    Je refuse !
    Ouvrir le yeux !
    J’entends une voix inconnue
    Qui parle de très loin :
    « Il vit encore !
    Allez y doucement »

  31. >Amichel:
    ;-)) Hé Michel, quel faux départ plein d’humour noir;-)) C’est tout toi, ça;-) J’espère que tu ne vas pas faire peur à Annick. Tu te promènes frais et pimpant dans ce jardin des délices et on aboutit à l’embarcadère où on fait passer les défunts! Je ne m’attendais pas à ça 😉 C’est dans la veine de boudegom ou de Patricio;-) Tu finis par retomber sur tes deux pieds en beauté! Bravo à toi! Je t’embrasse dans le royaume des vivants.
    Pour ceux qui voudraient en savoir plus sur Charon et l’Achéron, allez voir ici. http://fr.wikipedia.org/wiki/Charon_(mythologie)

    >Annick:
    Tu vois Annick, je crois que tu commences à te faire à ce lieu. Tes poèmes sont beaucoup plus sereins. Merci à toi et bonne soirée.

    >pierre b:
    Tu me fais peur, Pierre 😉

  32. sur la quatrième…

    « lle ralentit le pas, respire, et puis est saisie d’un malaise, tout est si fort et beau et grand et haut, elle s’assoit tout au bord, enlève ses sandales, se frotte le bout du pied, s’attendrit devant lui, et le plonge dans l’eau, et puis déchausse l’autre, lui sourit, et le plonge à son tour, elle dénoue ses cheveux, ils tombent sur ses épaules, elle sent la liberté l’envahir toute entière, elle est bien, elle est calme, sereine, fait confiance à la vie, elle se demande juste si c’est un petit oiseau qui va venir la chercher, ou un joli canot aux rames d’olivier, elle a posé son chapeau juste à côté, elle donne son front au ciel, elle se donne, le fond de l’air est frais, et tendre et tout juste bon, la quiétude est immense, qu’il fait bon être Là! chutt, elle s’est endormie paisiblement sur le bord de sa vie….

  33. Jardin dans le ciel
    Donne-moi des ailes
    Et le pion en reine régnera

    J’ai comme l’impression de n’être pas parti: captive de ce jardin, tu nous en fais apprécier tous les détours et les surprises et cette lumière que tu distilles, que tu infuses!
    Magnifique, Ossiane.
    Qui viendra te délivrer de tels délices, de tels lacs?

  34. >Annick:
    Le glagla n’a pas duré lontemps;-) Ton quatrième poème est paisible et tranquille. Je crois que tu as conquis ces lieux. Une belle image dans ta dernière phrase à propos de ce sommeil sur le bord de sa vie. Bises à toi et merci.

    >Pierre (2):
    Bonsoir Pierre, alors c’est le grand retour de la campagne et de ton jardin;-) Comme tu peux le constater, j’y suis toujours et je suis loin d’avoir tout montré. Je ne vais pas tarder à lever le pied quitte à y revenir plus tard;-) Je t’avoue entre nous que j’y resterai bien mais je veux éviter que la monotonie et l’épuisement poétique s’installent alors on voyage ailleurs;-) Merci également pour ce bel haïku de circonstance. C’est très bien trouvé. A demain!

  35. Ouvrir la grille
    ……………………Tout doucement
    et partir
    ……………………sur la barque
    au milieu du lac
    …………………….sentir le chant des vagues
    ouvrir les yeux
    …………………….et bercer son regard
    sur l’horizon.

    Catherine

  36. >Catherine:
    Tu ne peux pas savoir comme tu me fais plaisir quand je te vois revenir avec ce poème;-)) Je t’affirme haut et fort (pas trop fort tout de même car je risque de réveiller les poissons du lac…) qu’il est très réussi. Tout en douceur, en chuchotement presque, les mots glissent et coulent tout seuls dans les trois versions. Je te suivrai bien de suite si je le pouvais;-) Merci pour ta belle plume qui nous manquait tant. Je t’embrasse fort.

  37. >Gabriel:
    Bonjour et bienvenue ici;-) Vous arrivez au bon moment puisqu’un nouveau voyage poétique commence 😉 Laissez vous donc embarquer avec nous. Merci d’être venu. Au plaisir de vous lire à nouveau.

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