Tourbillon

Ammonite

Ammonite

Ammonite

Je m'enroule dans la Spirale du Temps, Volute du Vide.

* Lecture du Haïku Calligramme animé: du centre vers l’extérieur.

Je m’enroule
Dans la Spirale du Temps,
Volute du Vide.

* Cette semaine, j’ai invité mon ami Tiago que j’ai rencontré lors de l’été 2005 sur nos blogs respectifs. Tiago est un personnage multi-facettes car il a de nombreuses cordes à son arc.

Ce grand voyageur a vécu dans de nombreux pays lointains et continue d’arpenter la planète. C’est un très bon photographe qui sait vous tenir en haleine lorsqu’il raconte et présente ses voyages sur son blog Guess Who. Son reportage de voyage sur la Chine fut formidable à lire et à contempler.

Tiago est un passionné de poésie qui écrit de beaux haïkus à ses heures. Je vous invite d’ailleurs à découvrir son site de poésie et de photographie. Amateur de littérature, de musique classique et d’art, il aime aussi les bons petits plats qu’il cuisine avec tendresse. Parfois, il nous fait profiter de ses superbes recettes. D’ailleurs, il a lancé sur son blog le concours de la meilleure salade de l’été 2006. Il n’est pas trop tard pour y participer;-)

Son sens de l’humour et de l’amitié en font quelqu’un de très attachant et de généreux. Tant de qualités conjuguées correspondent au profil du bon épicurien. Je vous invite donc à découvrir les passionnantes chroniques de Guess Who toujours bourrées d’humour. Le chocolat noir des blogs à déguster après le café pour se détendre et s’instruire. Toute mon amitié, Tiago et bonne continuation avec ton blog et les passions qui t’animent. Un petit signe d’amitié à ta soeur Cristina M qui vit en Australie.

Voici l’histoire que Tiago a écrite pour L’Oeil Ouvert:

Le petit garçon se sentait heureux ! La plage était belle, déserte; il allait pouvoir courir, sauter, se rouler dans le sable… la liberté… Son regard accrocha une petite tâche grise sur le sable. Intrigué, il se dirigea vers l’endroit et aperçut cette étonnante pierre grise.– Regarde Papa ! Une pierre en forme d’escargot !

Ce fut un escargot.
Les millénaires l’ont conduit
de l’animal vers le minéral
.

– C’est vrai ça ? C’était un vrai escargot avant ?
Et regarde Papa, comme cette spirale est bien jolie !

Spirale qui trace
le chemin des ans
et des mystères de la vie.

– Et tu dis qu’il est mort et ensuite est devenu pierre ?
Et moi aussi Papa, quand je serai mort, je deviendrai pierre ?

Non mon fils,
La chemin de la vie
te fera redevenir poussière.

Tiago 

* Prochaine publication jeudi soir à minuit

78 réflexions sur « Tourbillon »

  1. Spirale

    Au tout commencement des temps originels
    Les eaux du déluge retirées, dans la boue
    Des marais, enfermé dans la pierre d’un coup
    Un escargot fossilisé au destin éternel

    Spirale parfaite emblème solennel
    Du dévidement des jours où se dissout
    L’énergie vitale dont le hasard se joue
    Quand nous cherchons en vain un vrai bonheur charnel

    Inclusion dessinant l’orbe des galaxies
    Dans l’ambre où le soleil semble s’être adouci
    Dans la main d’un enfant étonné et ravi

    Des lents cheminements envoûtant témoignage
    Et vestige émouvant pour nous des premiers âges
    Dont la pensée poursuit la quête inassouvie

  2. En tourbillon d’un Klee, Mallarmé en pensées déconstruites
    J’archange Dionysos afin de pénétrer au Nirvana de la pensée Soufflé par le berceau du vent de mes rêves fantasmés…

    Bises Ossiane
    et Tiago: j’aime beaucoup l’histoire de l’escargot en mystére de la vie Bravo

  3. Ecriture répétitive des mots
    Sur une image d’éternité

    On reste subjugué par ce mouvement perpétuel

    pour Tiago, le commentaire de Bruno exprime totalement ma pensée .. cette histoire est un petit bijou

    très jolie note

  4. ohlala , quel sujet, Ossiane, j’ai tourné fort longtemps dans ce sujet, tournant, tournant, en spirale jamais avec un point d’arrivée sûr.. et puis.. depuis, la mort en moi, peut m’emmener à chaque instant suivant, je suis apaisée avec elle, si petite de toutes façons pour décider de ma programmation… alors c’est si vrai que dès que je peux partager avec des amis, sentir un brin de lavande, caresser le grain de sable, tremper le pied dans l’eau de mer, pédaler un vélo, manger une part de tarte, donner la main à celui qui me la demande, JE VIS, je vis intensemment car je ne suis jamais sûre quand le tourbillon de ma vie arrivera au fond sa coquille…

    je laisse le sujet se faufiler en moi et me trouver dans la douceur des mots poétiques qui laissent poser un filet simple de mots..car un humain ne connait pas le fond de sa coquille, et le simple mot plus démuni encore se contente de se laisser poser tout simplement sans en avoir l air, sans être hautain, juste lui, dépourvu de beaucoup, mais si il donne du sens à la juxtaposition de ses voyelles et consonnes, je trouve que c’est joli la communication, le partage écrit, les textes et poêmes déposés par tout le monde..
    Et puis déjà le mot laisse la trace du vivant marchant dedans sa coquille avant d’arriver au bout..

    bisous à tous et belle journée sur le soleil, il fait bon, chaud, la nature est belle, de bels humains sont là et là.. profitons…laissons les soucis à la porte de notre coquille d’escargot, ils pèsent trop lourds dans une coquille…et « aujourd’hui » est à saisir, et à emmener dans le sac à dos qui escargote la coquille de VIE…

  5. impressionnante
    la troisième image
    le tissage est si beau
    si délicat
    et pourtant
    si il est celui du temps
    ce tissage est fait
    de multiples épreuves
    avec lesquelles
    il faut tenter d’avancer
    dans ce colimaçon
    sans se mourir en route
    sans agoniser de fatigue
    sans se noyer de chagrin
    un vrai labyrinthe
    qui nous tient et avec lequel
    il faut avancer
    en se prenant des marches de manoeuvre
    en équilibrant pour le meilleur pour soi
    cet escargot tourbillant ne doit être
    un mouroir du temps
    voler, s’échapper, prendre de l’air
    s’ouvrir, rencontrer, partager,
    oser défier le tourbillon de la vie
    yaouhhhhhhhhhhh! qué image!!!
    puisque les premiers textes déjà dans ce sens

    j’y vois encore de la marmelade d’oranges..

    très joli et si profond le texte de ton invité, Ossiane.. et tes mots.. MERCI..

  6. merveille,
    merveilleuses photos
    de cette spirale patiemment construite jour après jour,
    justesse dans le texte de Tiago.

    une coupe de nautile ou d’ammonite… m’ont toujours fait rêver

    De la rencontre de deux cellules
    hasards de la vie
    naît le minuscule animal
    de jour en jour
    d’inconnu en inconnu
    il construit, se construit
    et, à chaque fois, c’est d’où il en est qu’il part.

    Jour après jour
    au risque de la vie

    c’est une leçon de vie pour moi
    dans l’espoir

    où qu’en soit l’être humain,
    d’où qu’il parte
    c’est ce mouvement de vie qui compte,
    être en mouvement sur son chemin

    les ratages, les échecs, il y en aura toujours
    la vie est dans ce mouvement

    Même si j’ai raté beaucoup de choses, si je n’ai pas été la mère ou la compagne que j’aurais voulu être, de continuer à inventer la vie comme je peux de jour en jour c’est la chose la plus importante que je puisse donner à mes enfants
    être en mouvement sur mon chemin dans l’inconnu du jour dans la plus grande justesse de vie possible

    merci à tous les deux pour ce matin d’espoir!

  7. >amichel :
    Merci beaucoup Michel de m’accompagner dans cette histoire de l’humanité et du destin de cet escargot emprisonné à jamais. Le temps s’y déroule en spirale et l’ambre contient la mémoire du monde. Sentiment fascinant de tenir en sa main un tel témoignage de cette époque très ancienne. Toujours tes mots sensibles qui font effleurer l’émotion à la surface de cette histoire du temps. J’aime beaucoup. Bises du vortex.

    >Bruno :
    Merci beaucoup pour ce tourbillon d’images fantasmées au royaume de la peinture, de la poésie et du vin 😉 Cette spirale te fait tourner la tête, Bruno 😉 Bises et amitié p……ique.

    >Brigetoun :
    Toujours quelques vestiges sucrés 😉 Il s’agissait bien de plans très rappochés de cette ammonite hier. C’est curieux, j’ai fait le mouvement inverse de toi 😉 La peur d’être aspirée sans doute … Merci brigetoun pour ces jolis poèmes.

    >Martine :
    J’ai voulu faire ce premier essai de calligramme animé sur cette petite ammonite de Madagascar. Je trouve que cette torsade se prêtait bien à cette tentative. Merci pour tes mots; ça nous touche.

    >François :
    J’essaie de faire évoluer mes calligrammes avec les quelques connaissances techniques que j’ai. Pour être tout à fait honnête, amichel m’a soufflé l’idée il y a quelques mois. Ce qui me manque surtout pour approfondir ces recherches, c’est le temps limité que j’ai pour chaque note. Il m’en faudrait davantage pour faire plusieurs essais sur la même note. Il faut prendre ces calligrammes comme des premiers jets. Bises, François; j’espère que tes vacances se passent bien. Tu vas sans doute retourner en Corse bientôt.

    >Annick :
    Je te fais donc tourner la tête, Annick 😉 Tu as l’air heureuse ce matin avec ce thème. Laisse les mots venir dans ta coquille douillette et profite bien de cette belle journée d’été. Je viens de lire ton poème. J’aime bien le mot de tissage que tu utilises ainsi que le côté positif que tu vois dans cette spirale. Merci pour tes pensées sensibles. Je t’embrasse.

    >marie.l :
    Ce haîku est très ondoyant 😉 Courbes, serpent, volute. Il nous envoûte ! Chassées les peurs…
    Merci pour la douceur de ce poème. Je t’embrasse.

    >Candide :
    C’est une bonne chose que vous voyez du rêve dans cette spirale car il aurait pu en être autrement. Ma petite ammonite tient dans le creux de ma main et je la regarde avec tendresse.. Je sais que tu es très sensible sur le mouvement de la vie qui se déroule. J’aime la façon dont tu perçois la vie, ce chemin en perpétuelle construction malgré les aléas. Aller de l’avant le plus justement possible. C’est une bonne définition. Heureuse de te voir si radieuse, Candide. Bises affectueuses.

  8. « à flan d’abîme
    construit en pierre
    philosophale s’ouvre
    un château étoilé »
    andré breton

    ……………………..
    tourbillon de rêve

    ma pensée s’élargit
    en lente spirale
    accrochant au passage
    les rayons du soleil
    les volutes de gaudi
    les colimaçons fossilisés
    dans la terre de molasse
    des niches secrets trésors
    les pales de la roue
    portant l’eau au moulin
    les fils d’araignée
    les arches et les ponts
    les pépites de mots
    des moulins à paroles
    la chute et l’ascension
    les marches une à une
    deux à deux quatre à quatre
    ou au triple galop
    quelques aspirations

  9. c’est joli, Ossiane,
    chaque lettre
    qui se dévoile
    dans le ventre
    de l’escargot
    de la vie
    avec une infinie
    lenteur
    ou dans son tourbillon
    jour après jour
    juste dans l’instant
    l instant passé passé
    l’instant futur inconnu
    l’instant présent vécu
    dans le « aujourd’hui »

  10. j aime bien l image de l’escargot qui avance si lentement en laissant trace de son humidité sur son passage, qui antennise le futur et qui si petit si petit est juste sur son sol de lui…regarder un escargot, c’est ralentir sontemps, c’est vivre pleinement la seconde qui passe….

  11. Le pas en avant
    S’érige sur l’expérience
    Le noyau solide
    Stabilise la progression
    Et le regard s’épanouit

    Ouf ! un petit coup de vertige pour mon premier tanka !!… je me suis lancée !
    Belle après-midi à chacun

  12. Hola ma chère et si constante Ossiane, Tiago et vous autres, fidèles lecteurs et animateurs de cette 8ème merveille du monde qu’est ce blog:)

    Les tourbillons de la vie m’ont éloigné plus d’une semaine de cette source de plaisir qui consiste à me réoxigéner ici, et au retour, diantre, je tombe sur cette photo qui ajoute à mon étonnemmement et à ma constante surprise…
    Et aussi, Tiago, d’un humour inégalable, le Raymond Devos de la blogosphère:) est l’invité de notre pourvoyeuse de rêves! Beau duo que celui-ci!!!

    L’autre jour, Elisianne du blog « double-je » célébrait le premier anniversaire de son blog, et elle y évoquait toutes ces rencontres faites depuis lors.

    Ossianne, toi qui mets en place ce lieu unique où on aime tous se retrouver, même si c’est trop occasionnelement, tu ne nieras pas que tu auras créé aussi comme un tourbillon de rencontres, de celles qui nous font accepter que finalement l’humanité existe, et que la machine peut être au service de l’être humain, de son développement, de sa créativité!

    Bravo à toi, un grand salut à Tiago, et une grosse bise d’optimisme à tous!!!

  13. O

    Oraison dorée
    Orchestre symphonique
    Oous 3 millénaire

    O

    Orchidée de Vénus
    Orientale arabesque
    Odorante effluve

  14. >L’oeil vagabond:
    Je ne vais rien rajouter à ton joli poème. C’est tout à fait ça. Merci pour ta remarque. Bises de l’infini.

    >Bouldegom:
    Ca tourne et ça tourne dans tous les recoins de ton âme. Superbe poème plein d’images toutes plus belles les unes que les autres. Bravo à toi et merci pour la belle phrase de Breton. Bises tourbillonées.

    >Annick:
    Je suis contente que ça te plaise. C’est un petit essai. J’espère arriver à mieux faire. J’ai essayé de faire quelque chose d’assez lent comme pour marquer les secondes qui s’égrennent tranquillemnt. Merci de l’avoir remarqué;-)

    >Bén:
    Je t’appelle à la rescousse. Qu’est-ce qu’un tanka? Beaucoup d’imagination et d’innovation en ce moment, chez vous les poètes… Je compte sur toi pour nous expliquer. Le message semble très profond quant au regard qu’on peut avoir sur le sens de la vie. Expérimenter tout en avançant pour permettre à l’être de s’épanouir. Cela rappelle la réflexion que Candide a entamée précédemment. Merci beaucoup, c’est très bien formulé et pesé. Un poème plein d’équilibre. Je t’embrasse, poétesse du tanka;-)

    >Alain du Mexique:
    Tu vois que tu tombes en terrain connu puisque tu visites aussi Tiago. Les blogs sont des terrains de rencontres, de réflexion, de regards croisés ou décroisés… Bref de la matière vivante;-) Tu sais que tu parles bien;-) L’ordinateur n’est qu’un moyen, ne l’oublions pas. C’est nous qui faisons tourner ces machines dans le tourbillon de la vie. Bien à toi Alain, Je t’embrasse bien fort.

    >Pierre (2):
    Ton beau poème est finalement arrivé à bon port;-) Une image évocatrice et généreuse cette boucle ouverte. Merci Pierre d’être aussi fidèle. Je fais un peu faux bond à tous en ce moment. Je t’embrasse.

    >Jane:
    C’est vraiment sympa cette idée des Haïkus avec une nouvelle lettre à chaque note. Je te sens vraiment accrochée. Ca se répercute forcément dans ce que tu écris. C’est quoi « Oous 3 millénaire »? Merci beaucoup, j’aime.

    >Fugitive:
    Que de sensiblité dans ce que tu as écrit avec ce bel enlacement du présent! Bravo à toi pour la douceur de tes mots. Bises du plein;-)

  15. chapelle sixtine

    la coeur de la voûte céleste
    a perdu son bleu céladon
    les anges se sont évanouis
    les corps charnus des vestales
    se sont mystérieusement envolés
    restent les empreintes en creux
    de leurs enroulements fluides
    de leurs regards profonds
    tournés obstinément vers les cieux
    reste l’or ciselé de ce lieu
    sculpté de main de maître
    par un architecte inspiré

  16. je remercie Jesus de m’avoir crucifiée
    je remercie Allah de m’avoir insultée
    Je remercie Bouddha de m’avoir ignorée
    et encore tous ceux là,qui ne m’ont point aimée

    A ce jour vit en moi une autre liberté
    survolant tous les toits ,la force de rêver

  17. la force de rêver
    la force de voler
    la force d’être aimé
    la force d’aimer
    la force d’être libéré
    la force d’avoir la force
    la force du tourbillon
    la force de la vie
    la force du meilleur de la vie

  18. >Bouldegom:
    Je ne sais plus quoi te dire Bouldegom;-) Tu t’envoles en poésie de poème en poème, de jour en jour et à chaque fois avec de nouveaux thèmes. Félicitations !

    >feu roméo:
    C’est ce qu’on appelle un poème envoyé;-) Une très belle chute vers le rêve. J’espère que je ne vais pas avoir les autorités religieuses de tous bords à mes trousses;-) Merci à toi. Je t’embrasse.

    >Annick:
    Tu en as des forces aujourd’hui;-) C’est ce qui s’appelle embrasser la vie. Bonne soirée.

  19. je rebondis sur le mot de feu roméo, jespère que tu ne seras pas inquiétée, Ossaine…clin d’oeil..mais j’ai tourné sur ce sujet des mois, des ans, et je suis enfin bien…

     » la force d’avoir sa propre foi
    sa conviction Humaine profonde
    sa valeur haute de la vie
    sans envie d’être crucifié
    insulté ignoré
    la force de la belle foi
    qui ne regarde que soi
    en intérieur de soi
    car cette foi est pure
    précieuse vivante si profonde
    la force qui touche au profond de l’Humain
    pour son désir d’être bien
    de se respecter
    de se garder vivant
    de serrer fort la vie  »

    « Ma force de vie est de l aimer..
    C’est ma seule façon de vivre.. »

    Comme ton image, et ton haiku, et ton duo, et tes lecteurs et commentateurs emmeènent haut en partage.. Merci douce Ossiane, belle soirée aussi pour toi…

  20. Bouldegom me séduit aussi, je l’imagine rebondissant, réactif, se questionnant, cherchant, pétillant, accablé, malheureux, en bonheur..la vie c’est tant tout cela.. c’est l’inconnu du demain, c’est à se faire du bien dans le présent….

    ton album est si beau, et parle dans de belles directions… j’aime profondément ton lieu, ossiane, merci de m’y accueillir..je t’embrasse fort ….

    c’est beau les mots posés qui expriment, un coin de nuage, un bord de table, un coin de vie, un partage, un espoir, un soleil, une perle de larme..un poême c’est la vie dans tous ses états de vie. et j’aime…

    et comme je suis une grande rêveuse, mais déjà une Humaine avec les pieds sur terre, ohlala, j’espère que ton album fera le tour du monde avec tous ses messages, ses textes, ses poêmes..

    et déjà ses magnifiques photos..

    il est splendide tout ton travail, j aime pas flatter, j ai horreur de cela, mais j’aime dire la vérité, ne rougis pas..

  21. >Annick:
    Tu vas me faire rougir;-) Merci pour ton affection et toute l’attention que tu me portes, Anncik. Je sais que tu es sincère et que tu es très sensible. La réciproque est vraie. Puisses-tu trouver un peu de joie dans tous ces beaux poèmes. Je t’embrasse.

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    >Famille Masson:

    J’espère que vous verrez ce message.
    Je reçois vos mails et y réponds mais à chaque fois mon message m’est retourné. Pouvez-vous me répondre sur le blog et me redonner votre adresse email?

    Amicalement.

    Ossiane

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  22. Chaque alvéole construite de l’intérieur témoigne d’une respiration d’ intimité dévoilée…
    Un suc ambré épouse un parfum acidulé d’ orange et mes sens oscillent entre aigre et doux…
    Sans doute est-ce l’oeuvre d’un alchimiste gourmet…
    Maître des mesures sacrées, il s’est plu à défier le temps et à couler en cristaux d’ocre nacrée la spirale de l’éternité…

  23. comme c’est beau Kaikan, c’est toujours beau ici.. allez je vais me coucher…je trouverai un parchemin si plein ensuite au prochain passage..
    et toi aussi olivier, ne doûte pas, c’est bien beau, « CHEMIN » m avait fort touchée en lecture… chacun ici n’a rien de plus que toi, juste différent et les tous qui se plument, se déplument, s’emplument avec douceurs… j aime…. mmh.. c’est beau de vie partagée..

  24. J’ai une collection de coquilles, plus de 500 pièces; il y a de grandes coquilles, de petites, de plus petites.
    Elles sont très belles. Moi, j’apprécie la forme, les couleurs, les dessins de chaqu’une.
    J’ai aussi une amonnite que ‘les milenaires l’ont conduit de l’animal vers le mineral” (Tiago)

    Pour toi Ossiane,

    “Ma petite ammonite tient dans le creux de ma main et je la regarde avec tendresse..”

    La petite amonnite

    Au creux de ta main
    La petite amonnite
    Frissone
    Au rythme de ton coeur

    Au creux de ta main
    La petite amonnite
    S’endort
    Sous ton regard de tendresse

    Au creux de ta main
    La petite amonnite
    Fait le tourbillon
    Le voyage du temps

    Au creux de ta main
    La petite amonnite
    Jusqu’à ce qu’un petit garçon
    La retrouve sur la plage

  25. >Kaïkan:
    Comme toujours, tu as l’art de manier les mots et les sensations. La gourmandise persiste;-) Merci beaucoup pour cette belle respiration d’intimité dévoilée. Bonne fin de soirée et merci.

    >Les larmes du Phoenix:
    Tes haïkus sont très variés au niveau de tes angles d’attaque;-) Des thèmes très divers. Le dernier poème est plus costaud;-) Tu ne manques pas de ressources et ni d’humour. Merci beaucoup, je t’embrasse.

    >Neyde:
    Quelle collection! C’est impressionnant! De quels coquillages s’agit-il?
    Merci Neyde pour ce petit clin d’oeil poétique à ma phrase et au texte de Tiago aussi;-) C’est très joliment fait. Tu as bien su percevoir ce que je pouvais éprouver. Ton regard est plein de tendresse lui aussi. Je penserai à ton poème maintenant lorsque je prendrai cette ammonite dans ma main. Très bonne nouvelle pour toi, Neyde. Tu n’as pas fait une seule faute dans ce poème. Bravo! Bises de France.

    >Pierre (2):
    Quel beau poème! Je sens tes grandes connaissances en biologie à travers le choix de tes mots. Un grand merci une nouvelle fois. Bises du soir.

    >Christine:
    Hello Christine! Merci pour cette petite visite entre amis;-) J’espère que tu vas bien. Je ne laisse pas de traces chez toi faute de temps suffisant mais la qualité de tes photos et de tes sujets est toujours aussi belle. Bonne fin de soirée.

  26. c’est une erreur de frappe!!!

    il faut rectifier :
    – opus 3ème millénaires au lieu de « oous »

    j’écoute beaucoup de Mozart ces jours ci et avec ce coffret de je ne sais combien de disque je suis cernée par les  » opus »….!
    bises de pleine lune ( c’était hier mais elle est bien ronde encore et vers 5 h du matin quand je la vois se refleter dans le golfe je m’y plonge jusqu’au cou!!!
    les nuits sont chaudes et parfois les gens dorment sur les terrasses pour profiter d’un peu du vent qui descend de la montagne
    bonne nuit!

  27. Chère Ossiane,
    De « La Vie galvanise le Chemin des prolixes en Cosmogonie. » j’entends là exprimer que l’ensemble des portes qui s’ouvrent devant nous n’est que la résultante passionnée de ceux qui, à l’instar de Sisyphe, pousse leur pierre inlassablement à chaque pas de leur vie, ne prenant jamais pour acquis les choses ni les sentiments qui nous sont permis de respirer. Les prolixes sont ceux qui mettent tout leur coeur à leur ouvrage… ceux qui ne s’arrêtent pas aux simples apparences… ceux qui priviligie l’Etre à défaut de la Paresse de l’Etant… et ce pour avancer jour après jour sur le Chemin qu’ils pavent de leur choix.
    Bien à toi!

  28. Je n’ai bien expliqué. Ce n’est pas chacun d’une espèce. J’ai plusieurs de la même espèce. Mais, je les aime tous. Les coquillages (ou coquilles? Quel est le nom correct?) m’attirent. Chacun me fait souvenir d’un ami, d’un endroit, d’un voyage. Je les garde il y a longtemps. Je ne sais pas combien d’espèces j’ai. Tu vois c’est une collection d’amour et non cataloguée, comme le veulent les experts. Je ne suis pas une expert sur ce sujet, bien sur. Je suis seulement une amoureuse des coquillages (ou coquilles?)

  29. Peux-je poster un autre poème que m’est venu au coeur?

    Aussi

    Aussi l’amour est un tourbillon,
    Que nous emporte au ciel, extase,
    Ou nous envoie à l’enfer, folie
    Jusque à la fin, jusque à deraison

    Aussi la vie est un tourbillon.
    Tant d’émotions, tant de sentiments,
    Tant d’amertumes, tant de réveries.
    Jusque à la mort, jusque à la poussière.

    Aussi la mort est un tourbillon,
    On s’en va, on ne retourne pas.
    Sur nous se ferme notre coquille
    Jusque à la nuit, jusqu’au grand mystère…

  30. Ammon, le dieu caché,
    Des profondeurs de la terre surgit
    La tête ceinte d’une spirale diaphane
    Tel le fier bêlier
    Aux cornes d’or où s’enchasse le soleil.

  31. Sac à dos
    ***********************************************************

    Je n’aurai pas fait le tour de la planète
    Mais presque

    Neruda écrivit  » Les marins / Une femme dans chaque port  »
    Je dirais  » Mon cerveau / Un souvenir dans chaque alvéole  »

    Mes enjambées auront été sublimes ou bien ridicules
    Tout est question d’échelle

    Je n’ai pas fait le saut à l’élastique
    Mais presque

    J’ai cru m’en éloigner de tout
    Tracer librement ma voie

    J’ai toujours porté à mon dos
    Ma coquille mon passé ma maison

    Me voici millénaire
    Alors que pour le temps universel ma vie a été un soupir

  32. T on album
    O eil ouvert
    U nivers
    R assemblement
    B ruissements
    I llustré
    L entement
    L oin
    O céan
    N uit des temps

  33. L’escargot essouflé arrive en haut de la montagne..
    Et sa coquille, sa maison, son refuge, son univers..
    Devient alors moyen de locomotion
    Il se laisse rouler doucement serpentant jusque dans la vallée..
    Pour s’en servir de maison encorps, se réfugier dedans..
    Cela doit être chouette d’être un petit escargot..

  34. >Bouldegom:
    Cette note va finir par te faire tourner en bourrique;-) Il est temps que la nouvelle arrive;-) Bises toute droites.

    >jane:
    OK, jane. J’ai raté la pleine lune. Je lui ferai un signe ce soir. J’imagine que dans le cadre magique où tu vis, les nuits sont somptueuses. Tu as bien raison d’en profiter. Je t’embrasse.

    >Les larmes du Phoenix:
    Tout s’éclaire:-) Merci cette explication. Bien à toi également.

    >Cristina:
    Merci pour ton signe de retour qui me fait bien plaisir. Tu es peut-être revenue en France. C’est une très jolie image d’associer cette spirale au chemin des blogs sur lesquels on fait toutes ces rencontres amicales. J ete souhaite de très bonnes vacances où que tu sois. Je t’embrasse.

    >Neyde:
    Je comprends le sens de cette collection. Finaalement, peu importe les noms, c’est davantage une collection liée aux souvenirs et à la beauté des coquillages. Le coquillage est le nom générique et la coquille est la partie dure qui compose le coquillage. Je fais ça aussi avec les galets;-)

    Neyde, tu peux poster tout ce que tu veux. Pas besoin d’autorisation 😉
    Quel talent d’écriture tu as sur les choses toutes simples de la vie, de l’amour et de la mort! Tes mots nous parlent au plus profond de nous.

    Merci encore pour tout ce partage poétique chaleureux venu du Brésil. Je t’embrasse.

    Je te mets en dessous le poème corrigé. Quelques petites fautes. Dis-moi si tu veux que je continue à faire cela.

    Aussi

    Aussi l’amour est un tourbillon,
    Qu(i) nous emporte au ciel, extase,
    Ou nous envoie à l’enfer, folie
    Jusqu(‘) à la fin, jusqu(‘) à (la)deraison

    Aussi la vie est un tourbillon.
    Tant d’émotions, tant de sentiments,
    Tant d’amertumes, tant de réveries.
    Jusqu(‘)à la mort, jusqu(‘)à la poussière.

    Aussi la mort est un tourbillon,
    On s’en va, on ne (se) retourne pas.
    Sur nous se ferme notre coquille
    Jusque à la nuit, jusqu’au grand mystère…

    >Pierre (2):
    Formidable d’avoir pensé à ce Dieu! C’est exactement ça!
    Et puis bien sûr ta belle plume… Merci d’amender ainsi ce blog. Ca me touche profondément. Je t’embrasse.

    PS: ci-dessous un lien pour voir Ammon.
    http://www.livius.org/a/1/egypt/zeus_ammon.jpg

    >Patricio:
    Superbe, Patricio! J’aime vraiment beaucoup. Ce cerveau que l’on porte comme un sac à dos est bien sûr rempli de souvenirs et de sa propore histoire. Tel un escargot et si on compare avec l’immensité de la planète, les pas que l’on fait pour se construire sont sans doute minuscules mais c’est ce qui fait la vie d’homme. Avancer à son rythme avec son passé, présent et avenir. J’aime beaucoup ta chute finale qui réduit la vie à un simple soupir. Bravo! Bises du millénaire.

    Annick:
    Ca tourbillonne dans ta tête ce matin mais dans le bons sens:-) Merci beaucoup pour la belle acrostiche que tu as écrite à propos de L’Oeil Ouvert. J’en suis touchée Ca me plait beaucoup tout comme le poème sur le petit escargot qui est tout essouflé. C’est mignon tout plein;-) Belle journée à toi Annick. Je t’embrasse.

  35. Many moons ago I came across the strangest sight
    For stirring her candied brew was a tiny sugary sprite
    Many a creepy crawly into her sticky concoction she cast
    Accompanying every gesture were words that tumbled out fast

    Hubble bubble
    On the double
    From this magic pail
    Let a butterscotch snail
    Fly through the years
    And as time unfolds
    Reveal their sweetest past
    To innocent souls

    Bises caramélisées
    Judith

  36. Je repete ce que j’ai dit chez moi, passe de Bonnes vacances
    Je te souhaite également plein de bonheur et de repos, malheureusement dans une actualité bercée encore par les cris des mortiers et des canons triste les hommes…
    heureusement que ton blog ta photographie, ton écriture et ta gentilesse aide à oublier.
    En esperant encore partager plein de bon moment avec toi et les autres blogs d’amitiés
    Gros bisous ! ! !

  37. >Judith:
    Hé hé, Judith la gourmande et son chaudron magique:-)
    Petite ammonite transformée en caramel qui remonte le temps et révèle son passé le plus doux aux âmes innocentes;-) Ca me fait penser à certains très bons chocolats en forme d’escargot dont je tairai la marque sur ce blog. Mille merci Judith. Je t’embrasse chocolatement noir.

    >Bruno (1):
    Tu m’amuses Bruno;-) Il y a une grande spontanéité chez toi;-) Tu as vendu la mèche; je pensais l’annoncer ce soir;-) Ce n’est pas bien grave. Malheureusement, l’actualité n’est pas très rose mais on ne peut rien y faire car on n’est pas décideurs. Continuons tous ensemble à préserver et cultiver nos petites parcelles de liberté poétique et de partage. Fortes vibrations d’amitié vers Bruxelles. Très bonnes vacances. Je suis heureuse de t’avoir rencontré. Gros bisous également.

  38. Désolé lol mais je suis comme cela tout entier,tu as bien vu. Je suis également heureux de t’avoir rencontrée comme quoi le virtuel a du bon.
    bises

  39. Bonjour Ossiane,
    désolée pour la réponse tardive… je n’ai pas été beaucoup devant mon ordinateur ces dernières heures !

    Alors… le tanka…
    Court poème japonais, il est considéré comme le précurseur du haïku. Il est composé de 5 vers (un tercet : 5-7-5 pieds ; un distique : 7-7 pieds).
    Ce sont les très très grandes lignes…
    Bonne fin de journée à tous

  40. la grande toto
    hiberne
    chez le garagiste
    la petite toto
    conduira
    chez l’autre région
    le tourbillon
    mène
    son cru qui l’amuse
    la vie
    sème
    ses imprévus

  41. heu? tu vas me manquer Ossiane, mais je t’emmène Là…
    d’ici ton départ, je passe encore et lis…

  42. >Bruno:

    Tout entier encore une fois Bruno;-) Un seul « é » de bon sur trois:-)

    – Désolé (OK)
    – Entier (c’était bon, pourquoi vouloir le changer;-)
    – Rencontrée (féminin)

    J’ai corrigé ton autre message. Tu me comprendras, je te taquine;-) Bises de fin d’après-midi.

    >Bén:
    Bén est plus sérieuse avec le tanka;-) Je ne connaissais pas. Pour commencer, j’observerai tes écrits. Merci pour les infos. Bises tankaistes.

    >Annick:
    Ca tourbillonne beaucoup entre la tuture et la toto;-) Tu penses à ton prochain départ… Une petite pause salutaire pour mieux se retrouver ensuite, Annick. Merci pour tes pensées.

  43. Pas de problémes tu me troubles lol grrrr ce foutu clavier, vive le bic et le papier et puis je suis né distrait et je mourrai distrait de plus je ne relis presque jamais mes com , un tord!!! Suis trop entiER lol bises

  44. bruno1,
    tu me fais rire,
    on est deux..
    mais je vais tenter mon maxxxxxxxxx, un effort de me relire!
    et si il y ades fautes, hein? ce sera de vraies fautes, ohlala, j ai bien envie de pas me relire……….

  45. >Jean-Michel:
    Ah bon 😉 Tu parles bien… 😉 Merci à toi et à bientôt.

    >Camille:
    Belle phrase que je retiens dans un coin de mon oeil;-) Bien à toi, à bientôt.

    >Bén:
    Message bien reçu; je sais que tuaimes t’y promener. Bises estivales. See you soon.

  46. je me suis permise de choisir cette photo pour la mettre sur mon photoblog en présentation du vôtre. Toujours une escale folle à lier!

  47. tourbillon d’opales
    tantot lisse tantot rugeux
    fragiles esquisses

    du temps primordial
    une vie scellée pour toujours
    en nombreux détours

    amènent en fractales
    au centre abyssal
    des fuseaux trompeurs

  48. Aprés être rentrée de vacances, voilá que je me promenais sur ton blog, quand j’ai vu ton signe bien gentil: c’est la spirale de l’amitié qui nous rassemble.
    J’ai lu aussi chaque commentaire et ils sont trés beaux tous ces poémes, aprés leur lecture on se sent mieux.

    Douces pensées Ossiane

  49. La mandarine

    Dès qu’une main virile jette au loin ses haillons
    Sur un air de valse sur un microsillon
    La divine mandarine vit sa révolution
    La musique entraînante lui enlève toutes notions
    Et la laisse pantelante en quelques tourbillons

    Alain
    PS : Merci Annick Bisous

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