Eternité

Mur du Silence, les Larmes du Temps Coulent de son Âme.

Mur du Silence, les Larmes du Temps Coulent de son Âme.

N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour agrandir le champ.
L'Aven Armand

Mur du Silence, les Larmes du Temps Coulent de son Âme

* Lecture du Haïku Calligramme: de droite à gauche.

Mur du Silence,
Les Larmes du Temps
Coulent de son Âme.

* Un grand clin d’oeil amical à Fugitive et à son blog « Lettres de l’intervalle »
dans lequel elle associe sa poésie et ses photos d’une grande sensibilité.
Hasard heureux, nous avons eu cette idée de clins réciproques le même jour 😉

* Prochaine publication dimanche soir à minuit

77 réflexions sur « Eternité »

  1. Quelques verres après …
    La chanson du retardataire …(j’aurais pu(du) être le centième ..)
    Je m’en excuse !!fatalitas !

    Le dit d’Ossiane
    ——————-

    J’ai mis mon cœur entre vos mains
    Et le votre dans mes deux mains
    Hier aujourd’hui et encore demain
    L’œil ouvert vous attend c’est certain
    Ciel nuages mer rivière montagne
    Partout votre amitié m’accompagne
    Vos mots pour moi sont aussi émouvant
    Que la danse des grands oiseaux blancs
    Qui caressent la vague jouant avec le vent
    A chacun à chacune l’espace est offert
    Pour librement prendre part au concert
    Avec ses mots ses émotions sans peur
    Sans oser déplaire sans chercher de faveurs
    Et j’accueille chacun chacune avec joie
    A toutes et à tous je donne un peu de moi
    Et tant mieux si on se sent chez soi
    J’essaie de la nuit signaler les amers
    En allumant le phare de « l ‘œil ouvert »

  2. Les gouffres
    ————-

    Les amours mortes
    Les peines de cœur
    L’oubli les emporte
    Aux gouffres des pleurs

    Dans leurs profondeurs
    Se fige en pierres
    L’eau bleue des douleurs
    Sentant la bruyère

    Les rêves de glace
    Semblent du cristal
    Féeriques audaces
    D’un vent boréal

    Des nuits des aurores
    Aux tons enchanteurs
    Leurs parois décorent
    De mille couleurs

    Des beautés de marbre
    Sœurs d’éternité
    De hauts candélabres
    Gardent leurs cités

    Aux gouffres amers
    On entend gémir
    Les vents de la mer
    Qui cherchent à sortir

    Les larmes du temps
    Coule de son âme
    Sur des rocs indifférents
    Que plus rien n’enflamme

  3. Voyageur immobile

    **********************

    Poussée par les appels de l’esprit,
    Franchis le seuil de l’invisible,
    Repousse les frontières de l’impossible,
    Sois marcheur de l’infini
    *
    Guidée par le murmure de l’esprit,
    Franchis le seuil du silence,
    Descends dans la grotte intérieure de ton cœur,
    Où l’esprit se fait brise légère et discrète attirance.
    *
    Illuminée par la lumière de l’esprit,
    Franchis le seuil des apparences,
    Découvre la face cachée des êtres et des choses
    Et la délicate brûlure d’une présence.
    *
    Séduite par la caresse de l’esprit,
    Franchis le seuil du temps,
    Pressens l’amour qui tisse ton éternité
    Dans la trame légère de chacun de tes instants

  4. et si j’osais ?

    Il pleut, il pleut à l’infini
    Des mots indéfinis,
    Sempiternelle ritournelle,
    Chagrins d’éternité.

    Il vente, il vente en continu
    Des élans contenus,
    Au coeur du saule qui s’étiole
    A pleurer l’éphémère.

    Il tonne, tonne en bruits cinglants
    L’orage des amants
    Dans le jardin de l’interdit
    Aux bouquets écarlates.

    … Et la brume telle une plume
    Danse, et rejoint l’écume
    Dense des vagues suspendues
    Aux illusions perdues.

  5. sourdre
    sourdre
    au fil des siècles
    au fil du temps

    quelle traversée…
    petite goutte d’eau si tu pouvais parler…
    nous dirais tu la source vive?
    le torrent de montagne?
    l’arc en ciel des chocs contre les pierres?

    nous dirais-tu la Loire dernier fleuve sauvage?
    le canal du midi?
    le glauque de l’égout?

    les massacres de l’Amazonie
    les noyés de la Seine
    ou des pontons de Rochefort?

    les cendres de Bénares
    ou le bain de l’enfant?

    le mercure de Minamata
    le désastre de la Nouvelle Orléans?

    les aventuriers, les pirates, les corsaires?

    sourdre
    goutte à goutte
    qu’abandonnes-tu dans cette trace que tu laisses?
    patiemment au fil des siècles
    est-ce la mémoire du monde?

    petite goutte d’eau, « rien ne se perd, rien ne se crée »
    tu retournes en vapeur ou en rivières souterraines
    pour un nouveau voyage

    Grotte aux mille merveilles
    que glisses tu dans ma rêverie? belles choses et cauchemars

  6. Rêves de cire dans la demeure des empreintes
    Chandelles de cœurs coulants dans la nuit criblée de trou
    Sur les veilleuses vacillantes brûle nos ailes de papillon
    Estampe de vrilles tombées dans la fourmilière d’un guêpier

    Incinère ici nos courriers orphelins pétrisseuse de larmes
    Eponge nos combats de doutes, de fatigues, de secrets

    …dans tes entrailles muettes nos mots de miel se figent.

    Bruno(2)

  7. Se surperpose
    La couche des années
    Et devoile
    « Aujourd’hui »
    Magique
    Splendide
    Unique
    Rare
    Précieux

    comme c’est joli tous les mots pleins d’étoiles déposés sur cet album si tendre……de

  8. Chère Ossiane,
    Je suis époustouflé, admiratif ! comment as-tu réussi à rassembler tant de personnes d’une telle qualité ? au delà de ton talent de photographe-poètesse, quelle est ta recette ?

    ETERNITE

    C haque jour, j’écris,
    H urlements et cris de vie,
    E t joies et bonheurs,
    M algré tout, le blues a plus d’honneurs,
    I névitable ! l’Homme préfère la tristesse,
    N ayez crainte ! j’aimerai sans cesse !

    Bravo Annick, Bouldegom, Michel, Jane, etc… Continuez à abreuver de vos vers, vos proses, le fabuleux « OEIL OUVERT » d’OSSIANE.
    Un mot à Jean-Michel Berts, je suis resté sans voix devant vos photos… BRAVO !!
    Je m’en vais à ma première passion, le sport !

    Je vous embrasse, surtout Ossiane et ces gentes dames.
    OLIVIER

  9. ( suite..j avais fermé vite l’écran because my boy..)

    de vie

    de…doux colliers

    de perles
    de larmes
    de joies

    de vie

    qu’elle aime
    mettre autour du cou
    sans jamais suffoquer

    de vie

    de… coulées

    de papillons de fleurs
    de baisers de désirs
    de plaisirs

    de vie

  10. Petit d’homme souvient toi
    De ce qu’il y avait avant toi !
    Regarde la grotte mystérieuse
    Lis-y les souvenirs de la pierre heureuse

    Racine d’éternité elle raconte
    Sur son parchemin de pierre
    L’empreinte du passé, tel un conte
    Le souffle glacé d’hier, d’avant hier

    Ecoute, les sonorités protectrices et silencieuses
    L’échos des gouttes qui tombent, rieuses,
    Aspire le secret des feus lointains,
    La terre-mère donne à chacun

    Autres peuples, autres gardiens : la caverne est dépeuplée
    La mémoire des clans et ses signes se sont estompés
    Desseins, sculptures, l’eau ouvrière
    A gommée les traces d’hommes pour sculpter ses bannières

    Petit d’homme souvient toi !
    Regarde les pronfondes’heures autour de toi
    Apprend à lire les larmes des parchemins
    A saisir les messages pour demain…

    Yo-cox
    http://photo-passion.blogspot.com/

  11. j’aimerais que caresse
    rime avec éternité
    j’aimerais que ivresse
    soit ma tasse de thé
    j’aimerais que aujourd’hui
    se découvre le voile
    j’aimerais serrer serrer
    qu’il étouffe vivant
    j’aimerais que le temps
    rien qu’un allié aimant

  12. et puis l’éternité
    la chûte douce
    des suites d’instants
    doux et amants
    qui se vivent
    au présent
    dans le fil du temps
    qui tisse
    l’étoffe précieuse
    d’un temps bel et rare
    suspendu sur un fil
    de soie pure

  13. Chiron te rend la vue oiseau de feu
    Constellation des montagnes magiciennes
    Forme un œuf de lave je te déposerai au temple d’Heliopolis

  14. >Pierre (2) :
    Je vois que tu es bien remis de tes émotions 😉 Des chairs flétries. C’est vrai que ces filets de pierre banche inspirent un certain abandon 😉 Puis, tu remontes le chemin des titres que j’ai donnés dans cette série pour aller vers l’élévation de l’âme au-delà de ce qu’on imagine 😉 .Merci Pierre pour ces haïkus inspirés que tu as tenus à écrire dès la publication de la note. Je t’embrasse sur un air d’éternité.

    >amichel :
    Toujours fidèle au poste au cœur de la nuit et même quand la fête est finie 😉 J’ai été la centième ce matin pour répondre à Phoenix et Candide 😉 Merci beaucoup pour cette belle chanson dans laquelle tu as mis tout ton cœur. Une belle image ce phare. Je peux te dire que tu en es l’ange gardien 😉
    Tu t’es beaucoup donné puisque dans la foulée tu as écrit un autre fabuleux poème autour de ces larmes du temps qui coulent sur des rocs indifférents. Tu as transposé ce gouffre en gouffre des amours mortes qui fige les rêves et les douleurs en beautés enchanteresses. J’aime beaucoup l’image des candélabres qui gardent les cités. Merci encore une fois pour ta belle plume. Tous ces mots sont très beaux. Je t’embrasse du fond du gouffre.

    >Les larmes du Phoenix :
    Je te sens très inspiré aussi par cet environnement minéral. De plus, ton pseudo s’y prête bien 😉 Dans ces trois beaux haïkus, l’eau est toujours présente. Tu as de magnifiques images pour parler de cet endroit souterrain. Un grand merci. Je t’embrasse.

    >EnnA :
    Contente de te revoir avec ce merveilleux poème. Je crois me souvenir que c’est un des plus longs que tu aies jamais écrits sur cette page 😉 Ce marcheur vers l’infini franchit le seuil de l’invisible pour rejoindre la grotte intérieure de son cœur. Il y découvre les facettes cachées de son identité et de sa relation aux autres et aux choses qui l’entourent. Bravo à toi, j’aime beaucoup la façon sensible dont tu as réussi à parler de cette éternité. Un grand merci. Je t’embrasse.

    >marie.l :
    Finalement, il ne t’a pas fallu beaucoup de temps pour t’immerger dans l’atmosphère de ce blog. Tu as osé et bel et bien osé 😉 Ca me fait très plaisir 😉 Ton poème est magnifique aussi !
    Tout en parlant d’éternité et en évoquant les intempéries de la vie, tu y parles de la valeur des mots, des élans de l’écriture, de l’amour et des illusions perdues. Tout ceci est écrit de façon astucieuse et avec le cœur. Tu n’avais pas de raison de craindre de t’exprimer cette page. Tu es vraiment à la hauteur et c’est avec un grand plaisir que tout le monde découvrira tes nouveaux écrits 😉 J’espère avoir réussi à te mettre en confiance. Je suis très sincère dans ce que je dis. Merci beaucoup. Amitié poétique.

    >brigetoun :
    La grotte intérieure chaude et protectrice. Lueur dorée dans laquelle il fait bon se laisser aller. Merci brigetoun, ce haïku est très bien senti. Bises aux couleurs de miel.

    >Candide :
    Que de belles choses aujourd’hui!
    Ton texte est formidable une nouvelle fois avec cette mémoire du monde recueillie goutte à goutte dans cette grotte. J’aime les histoires de la vie que tu nous racontes de ta voix douce petit à petit comme ces gouttes qui s’amoncellent. C’est une belle idée d’évoquer tout ce que cette goutte d’eau peut rencontrer sur son passage. La campagne, la ville. Le calme, la peur, la pollution, la saleté, les horreurs, la mort, la naissance. Un grand bravo, Candide. Si on pouvait changer la face du monde avec de la poésie, le tien serait choisi. Je t’embrasse.

    >Bruno (2) :
    Décidément, je ne vais pas arrêter de dire que c’est magnifique 😉 Une très belle évocation très sensible, Bruno, autour de la cire qui laisse ses empreintes et de la lumière de la flamme qui brûlent des morceaux de vie. Une grande richesse et beauté dans tes mots imagés. J’aime vraiment beaucoup. Bien à toi, je t’embrasse.

    >Annick :
    Je ne vais pas pouvoir commenter chaque poème en détail tant il y en a mais je peux te dire que tes poèmes sont légers, pleins de fraîcheur et de profondeur. Je te sens beaucoup plus apaisée et ton écriture s’en ressent. Continue sur cette voie de l’éternité que tu embrasses à pleins bras. Bonne après-midi.

    >Olivier :
    Merci pour ton enthousiasme, Olivier. Il n’y a aucune recette dans tout ça car ma démarche est sincère et désintéressée. Cet espace est simplement ouvert à tous et j’aime bien vous recevoir y le mieux possible 😉

    Belle acrostiche ! Tu as choisi de nous montrer le beau chemin de vie que tu empruntes chaque jour avec beaucoup d’émotion et de fougue. Je t’en remercie.
    Côté sport, tu es à ton aise ; je te souhaite de bien vibrer. Je t’embrasse chaleureusement, Olivier et je te touhaite un très bon week-end.

    >yo-cox :
    Hé yo-cox, je reste sans voix devant ce que tu as écrit. Vraiment… 😉 Toi qui faisais des complexes sur ta capacité à faire de beaux poèmes, je sens que c’est de mieux en mieux. Tu as un bon sujet et tu le manies avec émotion. Ta façon de s’adresser à ce petit d’homme est sensible et émouvante. C’est une belle leçon de vie que tu lui adresses là. Continue à faire sortir de l’intérieur ce qui te fait vibrer. C’est la meilleure manière de nous toucher. Un grand bravo, je t’embrasse. Je vais finir par avoir mal aux mains tant je fais de bravos aujourd’hui 😉

    >Les Larmes du Phoenix :
    Toujours très beau Phoenix, ces trois haïkus. Tu sculptes la pierre de tes mots pour aboutir à la quintessence 😉 Superbe !

    >Bruno (2) :
    Toujours de très haut vol, Bruno. Cet œuf est magique !
    Un lien pour découvrir qui est Chiron :
    http://www.insecula.com/contact/A004232.html

    Le dernier est beau aussi mais je pense que je ne saisis pas tout… Je veux bien des éclaircissements 😉

  15. Réponse à Bruno(2): Le Soleil, au sein de sa Cité, a tissé à mon égard un nid fleurant la myrrhe, le nard et la cannelle… je vous serai gré de porter mes larmes en ce couffin… afin que je continue de marcher en Aléthéia ! 😉

    Permettez que j’aubade à présent mon Requiem:

    Le Coeur est ce tambour au tableau qui s’engage
    Révoquant le silence aux parfums de ses lieux.
    Son éclat virginal invitant au voyage
    Baptise nos ardeurs sur l’autel des aveux.

    Nos mains peignent son nom au coin de chaque page
    Pour écharper le Temps des enclins vaporeux.
    Son écho vagabond est un enfant sans âge
    Dont les mots font silence au théâtre des yeux.

    Si je devais noyer mes larmes dans vos cieux
    Afin d’y voir renaître un instant son nuage,
    Un visage de pluie où s’écrie le partage ;

    Si je devais donner mes ailes sans ambages
    Pour cheviller le vent aux cendres érophages
    Alors j’irais vers vous Dame des Oublieux !

  16. L’Amour n’est rien d’autre
    Que suprême Poésie
    De Mère Nature.

    Novalis

    Et c’est ainsi que se révèle la Vie au bout de ton objectif Ossiane… Merci d’être la Clé de l’Indicible ! 😉

    Pour découvrir ce merveilleux Poète qu’est Novalis : http://jm.saliege.com/novalis.htm

  17. A l’instant même le phoenix le brisa
    Le réduisit en pièce, le tambour en attente d’Isis…
    … ….. ….. ….. ….. ….. ….. ….. ….. ….. ……
    De sa griffe le devança….à la lumière de l’astre aux pensées d’or

    …Lumière Ossiane…SVP Demain lumière….je vois au loin un navire qui s’approche de l’anse…et je dois porter l’œuf… au temple d’Héliopolis…

  18. L’éternité! vous plaisantez!

    Que voulez-vous alors?si ce n’est ce trésor?

    Rien de moins,rien de plus
    que l’immortalité de nos amours,quère plus

    C’est à toi à donner
    chaque jour attiser
    les flammes que tu veux
    ainsi ravir aux dieux

    Tais-toi,tais-toi!
    mon coeur est donc si las!

  19. Wake not the wall with your weeping
    Let not your sighs splinter the peace
    Not for strangers’ ears is the sound of your tears.

    Time too has its tribulations
    But gracious in its dignity
    It stifles the wails of its mournful soul
    The depth of its woe we never will know.

    Bisous silencieux
    Judith

  20. L’éternité
    Aux gouttes d’Ô
    Fixe sur les parois
    Chaque bulle de Ô
    Accroche au temps
    Chaque instant Ô
    Sculpte par ses mains
    Les perles d’Ô
    Anime la flamme
    Du lac en Ô
    Surprend merveille
    En vapeur d’Ô

  21. ( c’est sans doûte joli, judith, mais mon anglais si loin, si pauvre, dommage de ne pouvoir boire vos mots..)

  22. >Les Larrmes du Phoenix:
    J’ai lu avec intérêt cette page sur le secret et la vérité.
    Merci aussi pour ce beau poème sur l’amour et le partage. Cet aven fait sortir bien des choses de l’intérieur. Une belle phrase celle de Novalis. J’irai voir le lien.
    La Clé de l’indicible te remercie beaucoup. Je ne fais que montrer que ce que j’ai envie de voir dans ce que la nature nous offre.

    >Bouldegom:
    Tu sèches:-)) Toi qui as tant de choses à exprimer d’habitude…

    >Bruno (2):
    Message bien reçu, Bruno;-) Bon voyage!

    >Jean-Michel:
    Il s’agit de l’aven Armand qui se trouve sur le Causse Méjean dans les Cévennes.

    >feu roméo:
    Merci beaucoup pour ce dialogue poétique original sur l’immortalité de l’amour qu’il faut continuer à attiser pour qu’il perdure. Une bonne idée. Bonne soirée.

    >Judith:
    Une poésie profonde sur la paix qui règne dans cet espace. Le silence d’un mur qu’il ne faut pas briser par les larmes ou les soupirs. Respecter le temps qui s’écoule dignement et qui étouffe les murs de sa mélancolie et de son chagrin. Un lieu magique à l’écart du monde qu’il faut préserver. Merci beaucoup, douce poétesse anglo-saxonne;-) Bises d’outremonde.

    Annick:
    Tu nages dans le Ô, Annick et tu sembles très heureuse à regarder cette eau perler;-) Attention toutefois à ne pas brouiller le fil de la lecture. Laisse les choses mûrir en toi avant de les écrire sur l’instant. Bonne soirée.

  23. Squelette du temps
    Aux racines minérales
    Rondes et secrètes

    Merci Ossiane, pour ce lien né des profondeurs invisibles, vivantes obstinées… Entre la lave et l’eau, la pierre et le bois, dans l’imprévisible de leurs dessins.

  24. Pour l’éternité
    Il y a silence et silence.
    Il n’y a pire que le silence
    Et celui auquel je pense fait mal.
    Se heurter à un mur de silence
    Dès la plus tendre enfance!
    Esope a beau dire que la langue soit la pire et la meilleure des choses,
    Ne pouvoir communiquer n’est pas un bon silence,
    Comme celui que je réclame quand je veux y penser.

  25. >Bén:
    N’as-tu pas voulu plutôt parler de platine?
    Des dunes, des lianes, que de belles choses tu vois dans ces formes étranges. Merci pour ces deux jolis haïkus paysages. Bonne nuit.

    >yo-cox:
    Un grand bravo à toi pour la réussite brillante de cet examen! Félicitations! Tu vas pour voir maintenant t’en donner à coeur joie;-) A très bientôt. Profite donc bien de tous ces bons moments.

    >Fugitive:
    Contente de t’avoir fait plaisir avec ce clin d’oeil né de ces correspondances de matières;-)
    Merci pour l’originalité de ton haïku. Cette idée de squelette et de racines n’a pas été encore évoquée. bon week-end.

    >véronique:
    Ca fait beaucoup de choses différentes, Véronique;-) Je comprends que ces images qui font aussi penser à des lambeaux de chair puissent t’angoisser. Ce n’était pas mon intention d’en arriver là car je ne suis pas moi-même très friande de ce genre de choses;-) Je crois que ton impression aurait été différente si tu t’étais promenée dans cet espace magique dont je ne montre qu’une infime partie.
    Je trouve que ce sont des formes étranges qui peuvent faire naître en soi des images de mondes un peu fantastiques et imaginaires. Bien à toi.

    >Pierre (2):
    Effectivement, Pierre, il y a plusieurs sortes de silence. Celui auquel je pensais était le bon silence pacifique et source de repos. Le silence dû à une absence de communication est un repli au lieu d’être une ouverture vers les autres. Merci de l’avoir rappelé. Bon dimanche.

  26. Mur du Silence,
    Les Larmes du Temps
    Coulent de son Âme.
    Ossiane

    en pensant à Pierre (2) et à tant d’autres:

    les larmes de l’enfant

    larmes de l’enfant
    peuvent rigidifier l’adulte
    explorer la grotte

    aller vers sa grotte
    prendre l’enfant dans ses bras
    reconnaitre sa souffrance

    souffrance psychique
    quel est ce manque qui nous sape?
    se construire avec

    sur notre chemin
    il est bien d’autres souffrances
    échanges, mots voilés

    ensemble cheminer
    avec ce fichu retrait
    des êtres blessés

  27. >Ossiane, il n’y avait aucun doute, pour moi, sur la qualité du silence que tu évoquais et qu’il était des meilleurs. Je pensais aux autistes, sensibilisé que je suis actuellement à ce drame dont on sait si peu de chose.

    >Candide, je suis très touché par tes mots tentant de cerner la grotte obscure de ces enfants. Comment imaginer, comment prendre conscience de ce mal où silence rime avec souffrance. En explorant, tels ces courageux aventuriers des abîmes, les entrailles de la terre où nous lisons tant de choses qui, hier, étaient cachées, choses deviennant autant de merveilles qui, aujourd’hui, retiennent Ossiane pour notre plaisir le plus grand. Bon dimanche à tous.

  28. je ne pensais pas aux autistes
    je pensais à plein de gens autour de nous qui ont à se construire sur des souffrances, comme ils peuvent, qui essaient de vivre, de rencontrer, d’échanger comme ils peuvent, avec une blessure toujours prête à se rouvrir si on l’égratigne.
    Pour certains cela entraîne une difficulté relationnelle plus ou moins grande, des difficultés de relation affective privilégiée, même sous des dehors sociaux parfaitement intégrés et réussis.
    Ce qui n’empêche pas de vivre des bons moments!
    Dans le tricot de la vie il y a des laines de toutes les couleurs et selon les rencontres la vie se tricote et se détricote constamment!

  29. ouvrage d’éternité

    mes mailles à l’envers
    tes mailles à l’endroit
    ton pull de laine
    étendu sur moi
    mes mailles à l’endroit
    tes mailles à l’envers
    mon chaud édredon
    étendu sur toi
    nos mailles à l’envers
    nos mailles à l’endroit
    nos liens crochetés
    tricotés tissés noués
    nos liens étirés
    défaits dénoués emmêlés
    notre ouvrage d’éternité

  30. j’ai copié les paroles en écoutant le CD et ai des doutes sur certains passages…

    CHANSON D’AUTOMNE
    William Sheller

    C’est une chanson pour l’automne
    Pour les jours où y a personne
    Quand la ville est sous la pluie ( ?)

    C’est une chanson que j’te donne
    Tu jettes ou tu la fredonnes
    Elle me servira aussi ( ?)

    Si tu n’aimes pas trop la foule
    Si parfois, comme moi,
    La vie te soûle un peu

    Si tu t’sens roulé en boule
    Ou si le mauvais sort te blackboule hors du jeu
    N’oublie pas qu’on est deux

    C’est une chanson qui consume
    Les p’tits malheurs qu’on s’exhume
    Qu’on est tout seul à savoir

    Quand on partage à la une
    La solitude de la lune
    Devant son grand écran noir

    Si tu n’aimes pas trop la foule
    Si parfois comme moi
    La vie te soûle un peu

    Si tu t’sens roulé en boule
    Ou si le mauvais sort te blackboule hors du jeu
    N’oublie pas qu’on est deux

    C’est une chanson que j’te donne
    Comme un gilet qu’on boutonne
    Pour te réchauffer la vie
    J’t’ai tout dit

  31. M

    Mille ans pour rêver
    Murmures de nos âmes
    Mosaïque du coeur

    a tous : de vous lire apporte du nectar bienfaisant à l’esprit

  32. >Bouldegom:
    Quelques mots ce matin;-) Je ne sais trop comment prendre cet évanouissement… Bises où que tu sois.

    >Candide:
    Beaucoup de contributions intéressantes et émouvantes de ta part, Candide.
    Merci d’avoir imaginé ce morceau de poésie sensible autour de ce mur du silence. Des questionnements bien sûr sur les raisons de cette souffrance intérieure avec laquelle il faut cheminer tout en essayant de construire sa vie. Accompagner, commprendre pour soulager ces êtres blessés.
    Tu as utilisé une belle image avec le tricot de la vie qui se construit ou se déconstruit en permanence.
    Merci aussi pour cette chanson que tu as recopiée courageusement. Elle exprime si bien ce que tu essayais de faire passer dans tes précédents messages. Cette solitude intérieure peut se partager avec les autres mais aussi avec les mots. Un très bon dimanche à toi, Candide. Je t’embrasse fort.

    >Pierre (2):
    J’avais compris à quoi tu faisais allusion. Merci.

    >Bouldegom:
    Et hop, il suffit d’un mot parfois pour déclencher l’écriture. Le mot de tricot prononcé par Candide a fait tilt. Te voilà partie pour tisser ce beau poème d’éternité à deux. J’aime beaucoup. Merci à toi.

    >Pierre (2):
    Ces photos se prêtent décidément bien à bon nombre de variations autour de l’homme et de sa grotte intérieure. Cette simple caverne devient le grand livre de l’histoire humaine passée, présente et à venir. J’aime beaucoup tous ces fils tendus par les uns et les autres. Merci beaucoup Pierre. Je t’embrasse.

    >jane:
    Très beau ton haïku. J’aime bien cette mosaïque du coeur composée de tous ces murmures d’homme.
    Je vais apporter un peu de nectar dans un message séparé. Bises du dimanche.

  33. >Ossiane,
    dans mon haïku Stalactites, c’est bien « platin » (ou platier) : c’est la bande de sable qui apparaît quand la marée est basse.

  34. Oooops !
    une faute à corriger dans mon haïku…
    merci !!

    Infinie lenteur
    des secondes qui cristallisent
    en éternité

  35. >Jane:
    Merci pour ce nouvel haïku. Cette lettre fait germer beaucoup d’idées;-)

    >l’oeil vagabond:
    C’est amusant que tu évoques des visages car j’ai failli partir là-dessus;-) C’est très joli. J’ai suivi ton conseil;-)

    >Bén:
    Un beau parallèle entre cette lenteur et cette éternité. c’est très bien vu; merci. Ok pour le platin; c’est un terme que je ne connaissais pas. On en apprend tous les jours sur les blogs;-) Bonne soirée.

  36. la méduse sous terre
    tentacule ses gouttes
    ses bras s’allongent
    au fil du temps
    et serrent le sol

  37. Puisuqe dans le haiku, il est quqtion de mur et d’âme, j’y dépose un très très court poème écrit en mai dernier.
    Bon après-midi
    Délivrance

    J’aurais voulu briser le mur
    Et retirer la lame
    Arme de tes souffrances
    Pour te rendre ton âme
    Dans la solitude de ton errance.

  38. >Nath:
    Merci de continuer à ensemencer mon blog de tes mots. Je me souviens que tu as écrit un autre poème dans lequel tu jouais avec les sonorités de l’âme. C’est un thème qui t’est cher. Bises.

  39. Volonté
    Forcenée
    De laisser une trace
    De notre passage

    Comme un nuage
    Qui pleure ses larmes

    Trop vite évaporées…

  40. >Sylvie:
    Bonsoir Sylvie, tu fais ressurgir des souvenirs en venant écrire sur cette note. Oui, ces photos évoquent des choses tourmentées et tristes. Ton évocation est très forte car elle parle de souffrance. J’entends presque le son de ces griffures sur la pierre. Merci à toi, je t’embrasse.

  41. oui, c’est d’un fort étrange que de souhaiter être qui on n’est pas , c’est si bon de remercier d’être celui qu’on est, tel que, qu’on plaise ou qu’on plaise pas…
    CHAQUE ETRE PEUT RECEVOIR DONNER, et c’est fort grand de vie!

  42. Et jamais ternies pas le temps,
    ces concrétions décrétent
    que tout est finitude
    le calcaire s’accumule ostensiblement,
    les stalactites grossissent et s’allongent
    l’érosion et la dissolution
    sont suivies de la reconstruction
    ainsi s’élabore en sourdine
    dans les profondeurs
    des miracles de forme

  43. OK désolé
    à ta demande je supprime donc ta photo de mon blog ainsi que le lien vers ton site
    n’hésites pas à me signaler si jamais (par hasard car j’utilise google/images)
    je mettais une de tes photos ce serait involontaire
    Bonne continuation
    Ch

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