N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour agrandir le champ.
* Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut.
Crinière de Feu,
Le Lion des Cavernes
Chasse les Vieux Démons.
* Cette semaine, j’ai invité Pierre (2) qui a rejoint L’Oeil Ouvert en octobre 2005. Pierre parsème fidèlement L’Oeil Ouvert de ses beaux poèmes pleins de sensibilité et je l’en remercie. Je vous invite à découvrir son blog très zen intitulé « Pêle-mêle« . C’est un recueil de ses perceptions poétiques du monde dans lequel on pense et on apprend aussi. Il aime faire partager sa passion pour la nature dans laquelle il s’immerge régulièrement. C’est un amoureux des arbres et des fleurs. Ses belles photos donnent lieu de sa part à de beaux morceaux d’écriture sur la vie et les pensées qu’elle lui inspire. Pierre est quelqu’un de très accueillant qui saura vous recevoir et vous intéresser. J’aime aller m’y reposer, respirer et réféchir.
Voici le texte et les quatre poèmes que Pierre m’a envoyés:
« Goutte à goutte
« Le silence se concrétise
« Dans la cathédrale souterraine. »
****************
« Dans l’obscurité de la terre
« L’eau a déposé ses stucs.
« De la source tarie.
« La lumière a jailli.. »
****************
« Avec des échelles
« Et des bouts de chandelles
« Martel vint
« Et nous offrit
« A nos yeux éblouis
« Ces merveilles.. »
****************
« Dans un écrin de calcite
« Jaillissent des cataractes de tartre
« Tombent des draperies de pierre
« Se sculptent des excentriques.
« Goutte à goutte
« S’écoule le temps. »
Pierre (2)
« Le blog « L’Oeil Ouvert » d’Ossiane a été d’emblée, pour moi, un modèle auquel on aspire.
Un choc décisif sinon salutaire dans la création de « Pêle-mêle« .
Un chemin d’invite, une route à suivre.
J’ai franchi le pas, osé, repris mes vieux carnets, mes notes, mes lectures…
J’ai ouvert mes vieux cartons de photos argentiques. Je me suis mis à la photo numérique.
J’ai ouvert la boîte aux désirs, aux rêves fous que je tenais cachée. Lâché la bride.
J’ai retourné peu à peu un jardin laissé en jachère, à l’abandon peut-être de toujours.
Je me suis découvert de nouveaux savoir-faire.
Pour qui a passé toute sa vie dans la sphère des Ecoles, j’ai fait mienne cette phrase de Michel Serres : « Enfin, plus de surveillance, enfin l’école buissonnière, plus d’école du tout. » me suis-je dit. Enfin, presque, car je me suis retrouvé à apprendre… autre chose, à me surveiller, me contenir. Ce blog fut l’occasion de faire la clarté dans ma propre forêt mentale. Cette forêt-là comme la forêt d’arbres, est à défricher, à déchiffrer constamment. Et le blog devenait ce vaste chantier….
C’était l’occasion – et c’est peut-être la raison primordiale sinon la raison ultime – de se faire plaisir, un rêve d’hédoniste. Et si, de surcroît, son propre plaisir devenait aussi plaisir pour d’autres rêveurs, un plaisir partagé? Peut-on imaginer cela ? Le contrat serait alors rempli. »
* Un clin d’oeil amical à Jean-Michel Berts qui est photographe professionnel.
Je vous invite à aller admirer ses saisissantes et mystérieuses photos noir et blanc
sur son site professionnel et sur son blog intitulé « La photographie tous azimut« .
Bienvenue à toi, Jean-Michel.
* Prochaine publication vendredi soir à minuit
Est-il nécessaire de présenter « L’ Oeil ouvert », lieu de rencontre, d’ouverture, de croisements, d’entrecroisements? Par la magie d’une photo, d’un calligramme et d’un court poème, la machine est lancée. Ne dirait-on pas qu’elle va son chemin toute seule tant cela tourne rond?
Chacun vient, apporte son miel, une phrase, un poème… et la fée Ossiane reçoit d’abondance à cette table d’hôte. On est chez soi, très vite, et l’on se demande comment l’auteure peut animer tout ce monde, s’inquièter de l’un et de l’autre, répondre, relancer une idée, provoquer avec malice parfois. Je vous avais prévenu: c’est une fée!
Merci, Ossiane, de m’ouvrir, pour un jour, la boîte enchantée de ton blog.
Enfants nos châteaux
Parés de mâchicoulis
S’abandonnaient aux eaux
De la mer et son roulis
Nous n’imaginions pas alors
Qu’il put exister semblable trésor
Dans des fosses aux méduses d’or
entrailles
que vais-je trouver
sous ces oripeaux
que ma terre accumule
emportés par les eaux
des boursouflures anciennes
des déchirures sourdes
des replis silencieux
des chutes verticales
des fils enchevêtrés
des sillons engloutis
des grimages de fer
des larmes pétrifiées
des trous de mémoire
de Théodore de Banville :
Décor
Dans les grottes sans fin brillent les Stalactites.
Du cyprès gigantesque aux fleurs les plus petites,
Un clair jardin s’accroche au rocher spongieux,
Lys de glace, roseaux, lianes, clématites.
5 Des thyrses pâlissants, bouquets prestigieux,
Naissent, et leur éclat mystique divinise
Des villes de féerie au vol prodigieux.
Voici les Alhambras où Grenade éternise
Le trèfle pur; voici les palais aux plafonds
10 En feu, d’où pendent clairs les lustres de Venise.
Transparents et pensifs, de grands sphinx, des griffons
Projettent des regards longs et mélancoliques
Sur des Dieux monstrueux aux costumes bouffons.
Dans un tendre cristal aux reflets métalliques
15 S’élancent, dessinant le rhythme essentiel,
Vos clochetons à jour, ô sveltes basiliques,
Et sous l’arbre sanglant et providentiel
De la croix, sont éclos, enamourés des mythes,
Les vitraux où revit tout le peuple du ciel.
20 Stalactites tombant des voûtes, stalagmites
Montant du sol, partout les orgueilleux glaçons
Argentent de splendeurs l’horizon sans limites.
Babels de diamants où courent des frissons,
Colonnes à des Dieux inconnus dédiées,
25 Souterrains éblouis, miraculeux buissons,
Tout frémit : cent lueurs baignent, irradiées,
Les coupoles qui sont pareilles à des cieux.
Pourtant c’est le destin, voûtes incendiées!
Le voyageur, ravi dans ce lieu précieux
30 Et sachant qu’une Nymphe auguste est son hôtesse,
Parfois sur vos trésors lève un oeil soucieux.
Quel trouble appesanti sur leur délicatesse
Pare de la langueur mourante du sommeil
Ces merveilles du rêve, et d’où vient leur tristesse?
35 Hélas! l’ardent soleil de Dieu, le vrai soleil
Ne les éclaire pas de son regard propice
Et fait voler plus haut ses flèches d’or vermeil.
Sous un mont que jamais le lierre ne tapisse,
Vit cet enchantement qui tremble au son du cor,
40 Gardé par la caverne et par le précipice.
Mais (chère nymphe, ô Muse inassouvie encor,
Que devance le choeur ailé des Métaphores),
Pour installer ce rare et flamboyant décor,
Sous ces blancs chapiteaux et ces arceaux sonores
45 Où les métaux ont mis leur charme et leurs poisons,
Il a fallu les pleurs des Soirs et des Aurores.
Car, toi pour qui le roc orna ces floraisons
De rose, de safran et d’azur constellées,
Tu le sais, Poésie, ange de nos raisons,
50 Ces caprices divins sont des larmes gelées!
Décembre 1846.
——————————————————————————–
L’écume de pierre
Cascade sa mémoire en
Rides de velours.
Mille et une nuits
Sous le masque de nos corps
Pour sculpter l’Amour.
L’Aube bague à l’âme
Une houle de frissons
Sérail de pan d’or.
lueurs de joies à vous lire tous les deux…
Et le sable goutte
Sa petite trace
Et file du temps
Son relief monticule
Et signe son passage
Son temps qui passe
J’admire la cohésion que tu inspires à tous ces talents. J’admire aussi la patience et le respect que tu imprimes dans tes commentaires, que tu prends le temps de composer à tes lecteurs. Tu es une belle âme, je crois.
… un petit tour et reviendrai vous laisse ici une fleur rouge …
gracieuses méduses
la lente chorégraphie
du ballet soyeux
Chère Ossiane, cher Pierre,
Encore une alchimie parfaite !! Bravo !
ESPRIT
D’où viens-tu ?
Qui es-tu ?
Car tu peux être fin, léger,
Eclairé, sombre, libéré,
Tordu, torturé, grossier,
Sauf ici !! où fusent les idées,
Bouldegom, Annick, Michel, Jane, Catherine,
Viennent déposer leurs proses si dignes,
Je vous admire mes Amis,
Je me retire en catimini…
Je vous embrasse,
OLIVIER
La nature nous offre une belle leçon de composition, complexité que tu as su déceler…
>Guillaume – Tu nous offres un poème plein de fraîcheur, évoquant l’enfant que tu fus sur la plage, ces temps d’innocence , loin d’imaginer le monde. Et la mer te porte, t’apporte ces « méduses d’or » qu’à tes pieds tu te gardais bien de tâter du pied.
>Bouldegom – Belle progression à travers ces cascades d’images nous conduisant à la mémoire qui est gouffre et accumulation.
>Amichel – Quel magnifique poème de Théodore de Banville (1823-1891), exact contemporain du temps de la découverte de ce monde à l’envers, en négatif, que tu viens déposer sur les magnifiques photographies d’Ossiane! Ces Alhambras, ces lustres de cristal ne sont rêvélés que par la lumière et la lumière les tue!
>Les larmes du Phoenix – Quel est le plus beau de ces trois poèmes? Je ne saurai dire. Tous les trois me touchent: la pierre, la mémoire, le velours; l’évocation de l’Orient, du sérail et cette « houle de frissons »! Une musique divine en ces lieux de silence.
>Annick – Tu y trouves la « signature du temps » et l’image me plaît, ce mouvement des « gouttes de sable » qui construisent, en tombant, ce « relief monticule »: quelle patience, quelle obstination!
>Victoria- Tu fais rougir Ossiane. Mais c’est si vrai ce que tu écris là.
>Sylvie – Un petit tour et le furet reviendra. Ton blog, aussi, mérite de s’y arrêter pour une idée chaque jour déposée.
>Bèn – Une chorégraphie, ce sont les draperies qui te l’évoque. Il ne manque que la musique mais je gage qu’avec une telle accoustique quelque musicien ne soit tenté.
>Olivier – Passage en catimini, sur la pointe des pieds, comme un danseur. J’ai fait un peu de chimie, je ne me savais pas des dons d’alchimiste! Mais l’esprit règne, ici, alors pourquoi pas.
>Jean-Michel Berts – La nature compose, recompose, modèle sans cesse. Un grand chimiste l’a dit « Rien ne se perd, tout se transforme » (citation approximative de Lavoisier).
Trop tard ! Ce poème a été inspiré par la photo/haiku d’hier. Tant pis je le mets quand-même ….
The sirocco storms across the sand,
Cruelly scything my cheeks and eyes.
I turn my back on its blinding blade
And softly lifting the amber veil
Am sweetly lured by honeyed tones
Into a mellifluous sanctuary.
Bises
Judith
…Abîme emplie de bouquets d’amnésies et de hiéroglyphes calvaires
Forgés à coup de larmes silencieuses issues de nos cheveux de dates
…Entre ici aveugle du jour et voit ce que tu rêves dans l’immense veuvage
…Rachète en ton silence la lumière des anciennes pensées d’or
…Ecoute les pleurer hors du temps des horloges
….Puis humblement de ton alambic récolte l’esprit de ta meilleure liqueur
tous ces enfants on l’oeil grand ouvert , ils ont de qui tenir .Ossianah !!
un jour j’ecrirai mais pour l’instant je regarde .
Immuable destin,qui fit de nous des hommes
Le poids des ans,en somme,a creusé son chemin
Dans l’esprit,dans la forme,que serons-nous demain?
Le monde nous façonne,de la matrice aux liens
D’un échange aux madones,la vie,mystère advint
Que toujours ils s’étonnent de ses puissants filins
>Judith, il n’est jamais trop tard. Le hasard fait bien des choses (mais existe-t-il le hasard?): le vent qui hier agitait les penderies d’Ossiane souffle aujourd’hui et fait s’évaporer l’eau et fleurir ces draperies. Merci de ce beau texte, « so mellifluous ».
>Bruno(2),belle scansion, superbe diction, images graves. En ces lieux tout s’arrête: le silence est de mise pour laisser place à la goutte cristalline qui tombe du clepsydre, ces « larmes » comme tu les nommes, au rêve aussi. Une étrange transmutation dans cet « alambic ». Merci de cette superbe méditation.
>Alain, regarde tant que tu voudras mais il est interdit de toucher. Respect au travail du temps. L’écriture est aussi transmutation, il faut prendre le temps de digérer.
>Feu roméo, que serait l’esprit sans la forme, sans la matière? Tu as raison de souligner que nous sommes redevables du monde qui nous entoure, et, parvenu à ce degré de la réflexion, responsables de ce qui nous entoure et de ce que nous sommes.
ESPRIT
Larmes des siècles
Lambeau de nos souvenirs
Liberté du mouvement
Esprit en gamme de SOL
Ligne en cle de sol
Liturgie souterraine
Lune pour toujours
Comme l’on parle d’un « cru exceptionnel », j’ose dire que « l’assemblage » qui s’offre ce jour à mes yeux, les images d’Ossiane et les mots toujours empreints de la délicatesse que l’on connaît à Pierre sont un enchantement. A tous deux, merci pour cette belle page de lecture en tous sens.
L
Luisantes gouttes
Lunaire paysage
Lentement se façonne
L
Luxe des siècles
Louange au sablier
Luni-solaire
>Pierre (2) :
Je suis évidemment un peu gênée que tu me présentes comme cette fée à la baguette magique car il n’y a pas vraiment de magie, juste des jeux de crorrespondances entre les visiteurs de ce blog et moi-même;-) Mais je sais aussi que tout ce que tu dis est très sincère. Ca me fait bien sûr très plaisir. Ce climat propice à la rencontre, l’écriture et l’échange est le fruit de complicité et d’affinités entre nous tous. Je souhaite bien évidemment que cela continue tranquillement et dans ce bon esprit que tu décris. Même après cette invitation, cette boîte t’est toujours ouverte. Merci encore pour cette complicité partagée lors de la préparation de cette note et toute mon amitié.
>Guillaume :
Ce poème est vite sorti de tes entrailles 😉 Doux souvenirs de jeunesse. Châteaux de sable dans des mondes imaginaires. Yeux ébahis devant les merveilles de la mer. Rêves d’ailleurs. Insouciance et légèreté de l’enfance. Merci beaucoup pour cette évocation très spontanée de beaux moments qui t’ont marqué. Je t’embrasse.
>Bouldegom :
Je me doutais un peu que ces photos allaient faire monter en toi ces images complexes de l’intérieur de soi. Sous la carapace, tout un jeu de sillons et de déchirues qui font qu’on est humain. Merci beaucoup, c’est très bien vu.
>amichel :
Ce long poème de Théodore de Banville est vraiment très beau. Je retrouve dans son jardin l’émerveillement que j’ai éprouvé en y pénétrant dans ce sanctuaire. Merci de parfaire notre culture poétique en ajoutant les textes des grands auteurs.. Bien à toi Michel. Bises de l’au-delà 😉
>Les larmes du Phoenix :
Tes trois haïkus sont magnifiques. La réalité de cette pierre est transfigurée sous ta plume. J’aime beaucoup.
>Annick :
Un joli petit poème qui coule sous tes doigts comme ce temps qui passe en laissant sa trace. Merci à toi..
>Wictoria :
Bonjour Wictoria, je suis bien sûr touchée par tes mots mais d’autre part, je n’ai aucune raison de ne pas commenter du mieux que je peux ces poèmes déposés ici si généreusement. J’apprends aussi beaucoup en m’immergeant dans toutes ces formes d’écriture car ça touche aux fibres intimes de chacun. Seul le temps me manque dramatiquement parfois;-) Merci pour ton regard ; tu es toujours la bienvenue.
>Sylvie :
Merci pour ce petit cadeau matinal. Où cours-tu donc si vite ?
>Bén :
J’aime bien ton mot de chorégraphie. Ces enchevêtrements de pierre sont tellement bien agencés qu’on se demande s’ils n’ont pas été orchestrés par la main de l’homme. Merci pour ce superbe ballet des méduses. Je t’embrasse.
>Olivier :
Merci Olivier d’être parti du titre de cette note qui pour ma part, faisait référence aux peintures rupestres capables de chasser les mauvais esprits. Pas besoin de te retirer en catamini puisque tu fais partie des esprits de ce blog qui selon l’humeur du moment peuvent être joyeux, tristes, angoissés etc… Merci pour ton poème. Je vais passer chez toi.
>Jean-Michel :
Oui, ces endroits cachés sous la terre recèlent des trésors visuels qu’on n’oserait à peine imaginer. Sous son apparente simplicté, la nature est une machine d’une grande complexité. Merci pour ta visite.
>Pierre (2) :
Bravo pour tes commentaires très intéressants et chaleureux. Ils apportent un nouveau regard. Merci beaucoup de m’épauler car je ne suis pas en avance aujourd’hui 😉
>Judith :
No problem, Judith. You’re welcome.
Du sirocco qui brûle les yeux et les joues à la façon d’une lame, tes yeux sont happés par la délicieuse couleur ambrée aux accents de miel qui te transporte dans un sanctuaire de douceur. J’aime beaucoup ce que tu as écrit avec ces deux mondes séparés et si différents. Celui de la lumière aveuglante et du vent et celle de la pénombre ouatée. Merci beaucoup, Judith. Bises ambrées.
>Bruno (2) :
Pas facile de résumer ce morceau d’écriture tant il y a de belles images tels ces cheveux de date. Mais ce que je peux te dire c’est que je trouve cela très beau. Ces gouttes d’eau qui coulent sur l’échelle du temps deviennent des larmes remplies d’une précieuse liqueur. C’est superbe et émouvant.. Bravo à toi.
>Alain de la communauté :
Mon petit doigt me dit que tu écris en secret 😉 Je t’en reparlerai bientôt.. Tu as les yeux et le cœur grand ouvert à la fois; c’est encore mieux, angel 🙂
>Feu roméo :
Quel beau poème aussi! J’ai remarqué que tu aimes parler de la place de l’homme dans ce monde et de la façon dont il s’est forgé et construit. Ce thème autour de l’évolution de l’homme me parle beaucoup. Merci beaucoup pour ta plume sensible.
>Pierre (2) :
Toujours fidèle au poste 😉 Merci beaucoup, j’apprécie ton aide et tes commentaires de haut vol.
>Jane :
Superbes ces deux haïkus. J’aime bien cette image de « lambeaux de souvenirs »(c’est très évocateur) ainsi que la liturgie souterraine autour de la musique. C’est bien trouvé !
Tu poursuis sur le troisième et quatrième Haïku avec l’idée de lune. Un mot en appelle un autre et c’est très stimulant. On reste donc dans les L. Merci beaucoup pour toutes ces belles choses; bises vers la méditerranée.
>L’œil vagabond :
Merci Chris, c’est gentil. Pierre que tu connais bien sera touché. Je crois comprendre à travers tes mots que tu n’es pas insensible à l’univers du vin ce qui va très bien dans ce contexte de temps qui passe dans ce monde souterrain 😉 Bises vers la Dordogne.
Wending my way through an underground maze
I found a golden cavern, a wondrous place
The King of the Beasts with his fiery mane
All malevolent spirits from the place did chase :
« Out ! Out ! Foul fiends !
Your place is not here !
Advance bold traveller
You need feel no fear. »
Bisous de la lionne !
Judith
l’envers
Sable humide
je le regarde couler
des doigts en grappes
grimpant tout en désordre
comme larmes congelées
ossiane,
jette un oeil à tes mail…et pardonne mon impatience…
Bruno (2)
….et mes fotes…
>Judith:
Tu as un appétit de lionne aujourd’hui;-)
Merci beaucoup Judith pour ce beau poème écrit à partir du haïku. J’aime beaucoup l’idée du labyrinthe que tu évoques dans l’intimité de cette caverne. Ceci n’est pas une peinture mais je pense que ces créatures dessinées sur la pierre devaient avoir un rôle pacificateur sur les âmes en détresse.
A big roar from Leo to the wild lioness:-)
Good evening, sweet Judith.
>Brigetoun:
Superbe et original ce petit poème avec ce sable qui coule entre les doigts et ces larmes congelées. Tu as raison de passer outre la structure du haïku. Ca peut te donner d’autres ouvertures poétiques. Merci beaucoup pour tes belles idées.
>Bruno:
Du retard à l’allumage en ce qui me concerne… mais je n’oublie pas… Message bien arrivé chez toi… Ta réponse bien arrivée chez moi aussi;-))
à l’endroit, j’ai peur
dans toute cette splendeur,
d’être digérée
L
Lourdes étoffes
Languissantes Vénitiennes
Lagune la nuit
L
LUCIE ta maison
Libre de circulation
L’oeil ouvert a invité
L
——————
Lugubre vision
Lucifer te regarde
Lion manger Jane
——————
Nos Démons
Démons en or vétus
La bouche ouverte en arc.
La peur s’installe.
– – – – – – – – – – – – – – – – – – –
Démons, anges déchus,
Partout chassés sans pitié.
La peur s’en va.
– – – – – – – — – – – – – – – – – – –
Les vrais Démons
Demeurent en nous.
Il faut les chasser.
Neyde
Les lettres d’Ossiane glissent,
S’écoulent et s’assèchent
Puis se métamorphosent
Et déposent leurs atomes dorés.
(à propos du calligramme)
>Brigetoun:
;-)) Tu rentres dans ta coquille, Brigetoun;-) Merci pour ce clin d’oeil amusant.
>Jane:
Je n’arrive plus à te suivre…
Ils sont bien aussi ces deux-là;-)
>Neyde:
Superbe ce poème sur les Démons! C’est très bien écrit et senti! Tu y dis des choses très vraies sur la peur qui angoisse les hommes. J’aime bien aussi « les anges déchus ». Juste une petite faute de français dans « demeurent dedans nous ». Je dirai plutôt « demeurent en nous ». Je peux corriger si tu le souhaites. Il suffit de me le dire.
>Pierre (2):
Tu auras beaucoup écrit pour cette note, Pierre;-) Ce petit poème résonne fort au fond de mon âme. Tu es un super ami de blog. Je t’embrasse.
———————————————————
>A tous les visiteurs:
Vous connaissez Bruno Prat, c’est à dire Bruno (2). Il écrit de très belles chose sur L’Oeil Ouvert (voire ce matin).
La note Nomade et la note Esprit ont provoqué en lui un grand écho poétique. Il m’a demandé tout à l’heure l’autorisation d’emprunter une de ces photos pour établir la correspondance de cet écho sur son blog et j’ai bien sûr dit oui. Parfois, les ondes traversent les parois des blogs.
Je vous invite à aller lire cet écho chez lui et à lui laisser un petit mot. Voici son adresse:
http://douberno.over-blog.com/
0 Boulevard des blogs
01010101 Echoville
Blogosphère
———————————————————-
WHAAAOOUUUU
JE…………………..RE
..TE……………..RI
….DES………SOU
……..SINE UN
BRUNO
JE…………………..RE
..TE……………..RI
….DES………SOU
……..SINE UN
Je te rends la pareille en récupérant le tien tant il est bien fait;-))
Qui m’aidera à terminer ma coupe de meringues nappées de crème caramel ?!
;-))
Tiens voici une petite Cu………e
………………………..il…..èr
……………………………l
lol ;-))
>Bén:
Ce sont ces méduses de pierre qui te suggèrent ces meringues nappées de caramel? Je ne pensais que mon lion chasserait les mauvais esprits à ce point;-) Je te laisse avec Bruno qui se fera un plaisir de t’accompagner;-)
au coeur du chaudron des fleuves de feu de lave se tordent se lovent se frottent
enfermement
marmite de sorcière
de l’ouverture sortent en pâte de berlingot des flux multicolores qui se solidifient
laisse couler laisse couler
du coeur jaillira la source
elle rejoindra d’autres sources et la rivière coulera!
Ossiane,
Corriger? Bien sur!
Tu peux et tu dois me corriger.
Je te remercie pour ça.
Il me faut bien apprendre.
Je vois qu’en mon absence, on a fini par déboucher la bouteille proposée, ce matin, par L’oeil vagabond et que l’on en est au dessert. Les draperies se sont transmuées en cascades de crème caramel!!!
> Neyde, on apprend à tout moment. L’un de mes fils (qui était en maternelle, à l’époque), nous a déclaré lors des grandes vacances « Tu sais, maman, la maîtresse a beaucoup appris avec moi, cette année » (sic)! Alors corrigeons-nous, chaque jour et tout ira mieux.
Ossiane, Pierre(2),
je ne puis que m’incliner devant la saveur liminale de votre partage et de l’expression de vos émotions à travers l’image et les mots. L’on vous dîne des yeux, à la chandelle des instants. Cet Espace est un sanctuaire où, pénitent, je m’engage tel un murmure au marbre des Lumières. Tant de passions éclairent ce Chemin qu’un infime laps de temps me fait éprouver comme le retour aux Sources. Comme si du bout de mes ailes, je touchais l’Essentiel… cette croisée des Routes où les mots dansent avec la Vérité du Coeur.
>Candide:
Superbe, Candide! Quelle belle idée ce chaudron de sorcière avec la pâte de berlingot. Tout ceci est très bien exprimé. Bén avait donné le « la » avec le caramel;-) Bonne fin de soirée, je t’embrasse.
>Neyde:
Ok Neyde, message bien reçu:-)
>Pierre (2):
Ecoute, Pierre, les démons sont partis maintenant, pourquoi se priver des bonnes choses;-) On aurait dû t’attendre par correction mais c’est Bén qui a commencé;-)
>Les Larmes du Phoenix:
Tu sais que tu parles bien Phoenix;-) C’est une bonne chose que tu te sentes à l’aise ici et nous serons heureux de partager avec toi ce chemin de lumière que tu éclaires aussi de tous tes feux;-) Bien à toi.
Loge nos Espoirs
Lénifiés des Secrets au
Linceul de Pandore.
Libérer les souffles
Lacustres de nos esprits
Levure les mots.
Lézardé de liesse
Libertine, le Lémure
Leste ses lauriers.
>Les Larmes du Phoenix:
Tu vas vraiment faire plaisir à jane avec ces haïkus en L. J’aime bien la levure des mots;-) Merci.
>Annick:
Merci Annick, j’espère que tu n’es plus devant ce fascinant goutte à goutte que tu es allée te reposer un peu. Bonne nuit.
Je n’en doute pas… tu en es pétrie ! 😉
A ven, igue, gouffre, abysse, abîme
V erticalité ouverte, ciel et terre unanimes
E ntre Tarn et Jonte
N uit étoilée au fond de la caverne.
A rmand, Louis, serrurier
R evenant du Rozier
M archant dans le Causse du Milieu, le Méjean
A découvert une étrange forêt pétrifiée
N octurne apparition
D raperies, piliers, voiles, envolées de stuc coloré
Une Merveille, « la Forêt Vierge » crie-t-il à son compère Martel!
palais abyssal
si son chemin l’avait conduit
dans ce dédale de calcaire
de quelles lentes coulées
des plus fantasmagoriques
aurait-il enrobé son palais
quels mots aurait-il gravés
dans ses grottes magiques
accumulant patiemment
la mémoire du monde
quel nouveau palais idéal
vais-je à mon tour créer
rassure toi, même si ton image est belle, je m’impose du sommeil et frise juste le minuit max..
l’avec armand, je me souviens, on y est allé, et puis dedans quelle trouille, l’électricité en panne quelques secondes, la main de Jean Sé, serrée, serrée. et puis claustrophobe, ce fut dur pour moi, je l ai fait pour les enfants, c’est si beau en bas… mais ohla la, l envie de remonter vite là haut à la lumière.. brrr.. glagla… très peu pour moi, le dedans du ventre de la terre, j’aime la lumière.. bisous..
>Pierre (2), Ossiane
Mea culpa… mea maxima culpa !! J’avions pas pu résister… j’ai attaqué le dessert sans vérifier que les maîtres de séance étaient arrivés !! Je me suis léché les babines sans vergogne… Mais quel meilleur moyen pour écarter les démons que de se tourner vers la bonne chère ?!!
Plus sérieusement : merci de votre duo… c’est un vrai régal (je n’ai pas pu résister… ;-)))
>Bruno (2) : merci pour ta cuillère ciselée… c’est mieux pour mes bonnes manières !!
un jour…
je suis entrée dans ses entrailles comme en pélerinage,
j’ai descendu des marches, des marches, et puis,
l’arrivée dans une salle d’expositions magnifiques,
des créations bien au delà de l’Homme,
des ciselures, des colonnes, des pics, des coulées,
de la vie qui tombe, qui monte, qui se rejoint,
de tas de centaines d’années, accumulées là dans cette salle,
des couloirs, des passages, des trous de lumières, des noirs,
et puis, une rivière, un petit lac,
des eaux qui appellent l’esprit,
qui le plonge
l’interroge,
c’était un fort moment de vie, de réflexion,
de l’Homme qui quitte son sol,
s’enfonce va en dedans,
il y a tant de trucs à voir en dedans
ou au dessus,
si peu sur le sol finalement,
ou juste les brins d’herbe poussante,
la Terre dans sa joaillerie incomparable n’en finit pas de m’éblouir,
de me laisser petite si pleine,
plus tremblante encore car claustrophobe,
mais ce voyage valait le coup d’avoir peur,
une caverne d’alibaba, l’aven armand
armand
aven,
avènement,
j ai vu, j’ai ressenti un jour dans le fond de mes entrailles,
dans cette osmose magique,
des entrailles de la Grande terre
et d’une tite Humaine,
c’était beau,
les sensations sont là encore,
tant c’était fort..
un jour…
>Bouldegom, le palais du facteur Cheval, ce palais abyssal. De quels messages chargés déposés par ce messager? ceux de cette vieille Terre, sa mémoire, cartes postales jaunies et qui s’éclairent sous nos torches et se parent soudain de toutes les couleurs de la vie.
>Annick, passée ta frousse, tu t’émerveilles enfin sur le plancher des vaches, retrouvant un semblant de stabilité devant tant d’instabilités fragiles tombant miraculeusement des cîntres.
>Bén, rassure-toi, pendant ce temps d’absence, je fêtions un anniversaire et sablions un crêmant d’Alsace bien pétillant, ma foi.
esprit es-tu là
avoir de l’esprit
ce peut être parfois
se tapir dans l’ombre
capturer en silence
d’autres feux follets
en quête des mystères
se fondre dans les eaux
au cours du temps qui passe
réapparaître un jour
pour habiter l’espace
sous formes animales
ou poussées végétales
À la barbe des mammouths
********************************************************************************
Nous avons volé la mousse
À la barbe des éléphants
Nous avons chipé en douce
La crème caramel
En toute gaieté nous renversâmes
Les pots de peinture à l’huile
La gueule enfarinée à loisir
Nous jubilons sans coup férir
Morts de rire nous nous tenons les côtes
En nous roulant dans la meringue
Quel enfant quel adulte irresponsable quel vieillard gâteux
Se cache derrière ce déferlement en papillote
>Pierre (2):
C’est fou le nombre textes que tu auras écrit pour cette note;-) En voilà donc un nouveau sous forme d’acrostiche avec l’explication sur l’origine des photos que l’on voit ici. Bravo Pierre, ton poème est très poétique tout en donnant beaucoup d’informations sur le nom, le lieu et le découvreur. Quel talent tu as! Belle journée et un grand merci. Je t’embrasse.
>Annick:
Je veux bien mais je ne vois pas quel texte tu veux que je déplace…
Il ne faut pas être trop claustrophobe pour descendre dans le ventre de la terre mais la descente vaut le détour.
J’aime bien ton poème Annick. Tu décris bien les sensations que tu as éprouvées dans ces entrailles, ton émérveillement, tes petites peurs, ce moment de réflexion qu’il t’a inspiré, ton humilité devant la beauté de la Grande Terre. Merci beaucoup. Bises des profondeurs.
>Bouldegom:
Une bonne idée de faire le parallèle avec les créations fantasmagoriques du facteur Cheval. On peut effectivement se poser la question de ce que ça aurait donné.
http://jacquesmottier.online.fr/pages/bretoncheval.html
Superbe aussi ce poème sur le sens du mot « esprit » que tu détournes pour le transformer en réincarnation. C’est écrit avec beaucoup d’élégance. Merci beaucoup. Je t’embrasse de l’au-delà.
>Bén:
Merci pour ton humour et cette gourmandise que tu nous as communiquée;-)) C’est une bonne méthode pour évacuer les idées noires. SOS Chasse aux démons, contacter Bén au 00 00 00 00 00 00 01
>Pierre (2):
Quelle énergie et talent de comentateur! Merci pour ton aide.
>Patricio:
Formidable Patricio! J’ai bien ri en lisant ton poème;-)) Moi qui me disais que tu ne pouvais pas rater cette série sur les entrailles de la terre, voilà que tu cèdes au péché de gourmandise et à la tentation. J’imaginais tout autre chose de ta part;-) C’est une belle surprise qui me prend à contrepied une nouvelle fois. Ton poème est délicieux. Bises au caramel.
il s’agit du texte dans « nomade », ‘c’est comme si’.. qui avait sa place sous l’image « esprit »…
mais à mon sens , pour moi, cela na pas d importance, fais comme tu le sens de changer sa place ou pas, j ai peur de troubler le sens de ton album…mais cela va mes mots se calment et je peux les poser juste parfois.. cela vahh..
c’est qu’il y a tant de poêmes , tant d’écrits, tant de trucs, mince je n’en reviens pas…. je me frotte les yeux encore et encore…pourtant je dors bien..
et je redis encore, bravo à vous tous, pour tout cela…mince, comme c’est beau…
c’est comme si au goût venu d’Ailleurs,
c’est comme si il y avait une veilleuse derrière le goutte à goutte en sable..
c’est comme si de la lumière sortait…
c’est comme si je fermais l’électricité et l ‘image restait lumineuse
c’est comme si cette image a un ventre
c’est comme si….et finalement
c’est comme ça…
c’est vraiment comme ça..
tout autant éblouie que les autres fois, impressionnée par ces artistes des images et des mots, j’en perds mes mots…
pépites mousseuses
acajou et feuilles d’or
écheveau de soie
>Pierre (2) : un « (sa)crémant » bon anniversaire, donc !!
(hi hi hi… moi ? même pas bu !)
Dedans dehors,
L’esprit nomade est caché sous les gorges,
Merveille du karst.
catacombes en liesse
dans les corridors
les rires grinçants
grimaçants et mielleux
de la cour hétéroclite
du roi des ombres
rebondissent en échos
créant la cacophonie
inaudible des bas-fonds
celui qui s’aventure
dans cette galerie
peut se perd à chercher
raison dans cette sarabande
une goutte de son sourire
rebondit sur une stalactite et lance un………… do
et rebondit sur une stalacmite et monte un……….. ré
puis se lance vers cette colonne et froufrou le……. mi
puis danse au milieu et chante………………………. fa
et encore goutte son sourire en rayon de ……………….sol-leil
pour dormir paisible en …………………………………….la
sans se poser les questions du …………………………………..si
pour chanter …………………………………………………..do
et écouter deux gouttes de cristal
entonner le …………………………………..dorémifasollasido
sur l’orgue naturel
de cette entraille de la terre
au goût de pur de beau de joli
le « ue » m’a échappé, si tu peux, mets « une ».. je dois encore corriger ma relecture..je souhaite corriger mes jets trop rapides, et me poser bien plus pour donner peut être plus encore le meilleur..je suis là pour appprendre dans la vie, sans cesse……
Tu sais, Ossiane … cela serait trop ennuyeux, que de me laisser aller tout le temps dans le sens de mon poil. Pour rester moi-même, il me faut régulièrement me remettre en question.
J’aime beaucoup les poèmes de Pierre,Jean Michel Berts superbe!!
A travers tes calligrammes:
Je transcende mon imaginaire
Dans mes fantasmes oniriques
D’un matin blême, je me lève
Pour aller flâner en serpentine
Bisous
>Annick:
As-tu remarqué que j’ai fait tout ce que tu me demandais;-) Je préfère te voir te poser davantage comme aujourd’hui car cela donne de jolies choses construites et sensibles dans ces deux poèmes. J’aime beaucoup ta dernière poésie avec ces notes de musique qui rebondissent en ondes de sensations. Cet orgue de la pierre est très bien vu et bien écrit. Reste dans cet esprit-là car ton écriture est mélodieuse. Je t’embrasse.
>marie.l:
Eblouie et un peu timide encore, c’est normal;-) Prends le temps de faire connaissance avec tout le monde et les mots sortiront plus facilement. Bonne journée à toi.
>Bén:
Très bel haïku riche en matières et sensualité. Tu dois te sentir très à l’aise dans cet univers de pierre et de Pierre;-) Merci pour ton enthousiasme.
>François:
Tu te lances en poésie, François;-) Les idées sont là et l’émerveillement sur ces deux mondes aussi. Poursuis sur ta lancée, SG. Je précise que le « karst » est un plateau calcaire car on pourrait mélanger avec « quartz ». Bonne journée; je t’embrasse.
>bouldegom:
Je te sens aussi très inspirée par ce monde souterrain dont tu exploites à merveille tous les ressorts et toujours avec le décalage qui te sied si bien. J’entends d’ici ton écho terrifiant;-) Merci pour ta belle plume.
>Patricio:
Continue à aller dans tous les sens de ce poil; j’aime bien être déstabilisée de cette manière. Bises en papillotte.
>Bruno (1):
Bonjour Bruno. Jean-Michel n’a pas écrit de poème. Ce sont ceux de Pierre. J’ai fait une simple dédicace pour Jean-Michel car il est lui aussi nouveau sur le blog. Il y a eu tellement de petits nouveaux ces derniers temps que je suis obligée de mettre ces dédicaces sous des portraits. D’ou ta confusion.
Ton poème jailli de ton imaginaire fébrile accompagne très bien ce calligramme un peu onirique;-) J’aime beaucoup cette jolie expression « flâner en serpentine » qui évoque bien les rubans ondulants de mots. Bisous à toi aussi et merci.
Pierre,
Merci de la petite histoire que tu m’as racconté sur ton enfant.
Pensons ensemble: je suis brésilienne, je ne suis plus jeune, maintenant j’étude toute seule le français, Ossiane m’a invité de venir souvent au Blog où je lis des beaux poèmes, de beux textes, je participe du blog, je comprends tout ce que vous écrivez, j’ai réussi à faire des poèmes en français,j’ai une correctrice particulière,que peux-je vouloir de plus?
Je ne suis pas restée triste, non, au contraire : je suis très fiére et heureuse.
Merci à tous, cet week-end je vais fermer les oreilles aux Muses parce que je dois étudier … l’anglais.
J’ai un examen lundi prochain et j’ai beaucoup à étudier
Je vais lancer seulement un clin d’oeil au blog.
>Neyde:
Je me permets de d’immiscer dans ta discussion avec Pierre. Tu es donc étudiante pour passer ces examens?
Ci-dessous ton texte corrigé. J’ai mis entre parenthèses les endroits où j’ai changé des choses. Ce ne sont que des toutes petites fautes. Si ça peut t’aider…
Pierre,
Merci de la petite histoire que tu m’as ra(c)conté(e) sur ton enfant.
Pensons ensemble: je suis brésilienne, je ne suis plus jeune, maintenant j’étud(i)e toute seule le français, Ossiane m’a invité (à)venir souvent (sur le) Blog où je lis des beaux poèmes, de(s) be(a)ux textes, je participe (a)u blog, je comprends tout ce que vous écrivez, j’ai réussi à faire des poèmes en français,j’ai une correctrice particulière,que p(uis)-je vouloir de plus?
Je ne suis pas restée triste, non, au contraire : je suis très fiére et heureuse.
Merci à tous, c(e) week-end je vais fermer les oreilles aux Muses parce que je dois étudier … l’anglais.
J’ai un examen lundi prochain et j’ai beaucoup (de choses) à étudier
Je vais lancer seulement un clin d’oeil au blog.
coucou ossiane, tu sais, moi la première je préfère me poser pour écrire.. et je vois plus clair et je suis mieux.. trois mois tant chargés…j’aime écrire quand je suis plus apaisée, et c’est plus le cas aujourd’hui… j’espère me gâter et te gâter aussi… je ne sais jamais à l’avance où ma plume m’emmène…et je la laisse faire….bisous à toi…merci d’avoir corriger la faute, déplacer un texte, je serai plus attentive.. je le sens ainsi.. n’hésite pas à supprimer mes messages qui te demandent de rectifier.. cela abîme la jolie suite des textes qui se dévoilent..et le week est moins pour moi que la semaine où je peux nager dans mon encre en bien plus de liberté..belle fin de journée et bon week..
c’est engageant…
s’asseoir tranquillement
devant cette cascade du temps
et se dire que le tant
coule tout doucement
ou plus rapidement
c’est le temps
c’est juste le temps
le ressenti de aujourd hui
juste aujourd hui
sans aucune notion de l’espace temps
l oubli du temps est sans raison
le temps avance à sa façon
et le serrer, l’embrasser,
le faire voler ses gouttes de vie,
et les voir se poser très tendrement
sur cette cascade du temps
c’est émouvant..
Et pendant que tourne notre terre dans cet espace étrange et dans un temps indéfini à plus de IOO OOO Km/H, tombe la goutte d’eau, doucement, tic tac d’une horloge de millions d’années, jusqu’à ce que surgissent de notre tréfonds de nouveau hymmalayas ….et qui ose dire, présomptueux, que l’homme arrivé il y a quelques minutes stellaires pèse sur cet univers fabuleux ?
>Annik, il est très curieux, et tous les spéléologues en ont fait l’expérience, que dans ces profondeurs l’on perde la notion du temps! Et j’aime beaucoup la méditation poétique que tu nous proposes sur ce sujet. Et je retiendrai ta formule fort belle de « cascade du temps ».
>MTO,tu prolonges la réflexion d’Annick et relativises notre fière existence sur cette planète. Je pense que devant ces formations géologiques, l’on touche vraiment du doigt ce lent travail, partout à l’oeuvre mais que l’on ne « voit » pas comme ici, où il est cristallisé, concentré, et qui focalise notre attention sur lui en un lieu relativement restreint.
>Annick:
Message bien reçu;-) Une belle évocation autour du temps qui passe mais qui n’est pas nostalgique ce qui n’est pas chose facile avec ce thème. Merci et repose-toi bien. Bonne soirée.
>MTO:
Tu m’éblouis une nouvelle fois avec tes mots qui touchent à l’universalité de la vie. Nous aussi sommes de toutes petites gouttes d’eau dans l’univers. Bises de la la galaxie;-)
>Pierre:
J’espère que ta journée a été agréable. Je vois que tu as toujours l’énergie de commenter et fort bien;-) Tu as vu que Neyde et quelques autres t’ont interpellé sur ce blog. Très bonne soirée. Bises de la dernière heure;-)
>Ossiane, un peu fatigué mais la petite réunion familiale a été fort réussie mais arrosée par l’orage! Bises à toi aussi et bonne continuation sur ce blog. Comme beaucoup, j’attends la nouvelle surprise de tout à l’heure.
> Neyde, je te souhaite bon courage pour lundi. Quelle volonté tu montres! Je pense que sur le blog d’Ossiane tu es à bonne école en ce qui concerne le français, avec toutes ses nuances qui font le charme de cette langue.
>Bén, ton esprit, à la vue de ces bulles, pétille… d’envie, me semble-t-il. Que va penser la maîtresse de céans?
Esprit avons-nous dit? Alors, nous restons dans la ligne du titre donné par Ossiane à ces somptueuses images et nous ferons pardonner.
>Pierre(2)
esprit de vin…
vins et spiritueux…
!!
trinquons à notre hôtesse !
A l’arrière du théâtre,
où dorment les costumes
tout empreints de l’esprit
du Verbe déclamé
le brocart de l’étole
repose sur les plis
ocres du taffetas
désolée…
le même avec la ponctuation idoine !
A l’arrière du théâtre,
où dorment les costumes
tout empreints de l’esprit
du Verbe déclamé,
le brocart de l’étole
repose sur les plis
ocres du taffetas
PS : j’ai été inspirée par la seconde photo
et en regardant bien
un visage au milieu
un nez une bouche
deux yeux
des coulées habitées
(sur la deuxième image, juste dans son milieu)
trinquons à notre hôtesse
tout en délicatesse
un zeste de finesse
pour la vie qu’elle nous tresse
Bravo et merci à toi Ossiane, je suis étonnée et ravie de tout ce temps que tu consacres , que tu nous consacres . Ce blog est sûrement sans conteste le plus vivant et le plus convivial de la blogosphère française…..
Bonne nuit après ta publication…..
>Bén, levons notre coupe en son honneur. La , change tout! J’avais quelque difficulté à la première lecture. Autre vision, les bulles donnent la double vue. J’ai évoqué plus haut, les cîntres du théâtre et voici le magasin, le Musée du « Verbe déclamé ». Bravo Bén.
> Annick, nous voici trois, c’est donc une fête: je connais quelqu’un(e) qui va être surpris(e)! Et si nous l’invitions? Ossiane, Ossiane, Ossiane (sur un air connu).
>MTO, tu te joins à nous, merci; nous voici quatre. Jusqu’où irons-nous? La Dame de la Maison se fait attendre.
Coucou les amis, me voici:-)) C’est le délire dans la salle !
Je viens trinquer avec vous. Que nous servez-vous?
Des bulles de poésie rammassées à la main et vinifiées sans copeaux de chêne?
Bravo Bén pour ce poème sur les coulisses du théâtre. Tu es sortie du 5/7/5 🙂
Merci Annick pour ce visage très humain que tu perçois dans ce décor irréel. C’est peut-être Pierre tout simplement;-))
Merci MTO, tu es adorable aussi et toujours très fidèle au poste. Je consacre du temps, c’est vrai mais le plaisir du blog et de ces partages est toujouirs intact comme au premier jour.
Un grand merci Pierre pour ta joie de vivre, ta générosité ton humour et ton talent.
Hip hip hop Hourra!!
Je lève mon verre à vous tous, à votre amitié, à votre envie de créer et de partager! Un grand merci.
Pour la chanson, il va falloir appeler quelqu’un d’autre ;-)) Pourquoi pas amichel…
> Un GRAND MERCI, Ossiane.
>Tu vois Pierre que je suis réactive;-) Ne partez pas tout de suite, j’ai appelé amichel pour la chanson. J’espère qu’il m’entendra;-) Tchin tchin…
> Réactive et en plein travail!
>C’est parti Pierre pour la suite!
Que d’effusions de bonheur en ce lieu… on ne peut que s’y sentir comme chez soi ! 😉 Une Bulle de Rêve qui me rappelle à celle de mon Coeur.
L’Envol que chacun manifeste à l’égard d’Ossiane est le doux reflet de cette Demoiselle qui sait offrir ce qu’elle a de plus beau en elle.
Merci pour ce souffle Ossiane… tu es la Flamme de nos Evasions ! *révérences*
Tchin’
plaisir de cette publication entre vous deux!
entre les photos et les poèmes et tous ces échanges
merci!
>Les larmes du Phoenix:
Merci pour ces mots qui me touchent, Phoenix. Hier soir, Pierre (2), suite à cette invitation avait envie de sabler le champagne avec quelques visiteurs fidèles. Quoi de plus naturel de me joindre à son invitation;-) Tchin tchin à toi aussi. La maison de poésie t’est grande ouverte. Bonne journée.
>Candide:
Ce fut une note riche en émotions et en écrits. Pierre a complètement joué le jeu de cette invitation de son propore chef, avec ses textes, ses poèmes, ses commentaires, sa petite fête et je l’en remercie vivement;-) Il avait vraiment envie de se faire plaisir et de nous faire plaisir aussi. Bises.
Salut Ossiane:Très jolis ces clichés et textes multiples, encore une fois l’applaudimètre explose! je vais pouvoir bloger à ma guise: JE SUIS DIPLOMEE maintenant! ( et avec mention !!!) A bientôt donc, très bientôt….Yo-cox
http://photo-passion.blogspot.com/
>yo-cox:
Un grand bravo à toi pour la réussite brillante de cet examen! Félicitations! Tu vas pour voir maintenant t’en donner à coeur joie;-) A très bientôt. Profite donc bien de tous ces bons moments.
Esprit
méandres de l’air
labyrinthe de pierre
façonné par l’O
malgré les prières
continue perché très haut
de glacer les os
>Fred, je te suis à la trace;-) J’aime beaucoup ce que tu écris. Merci beaucoup.
bonjour
un petit peu de répit à la création… je te remercie pour ces photos bien inspirées, les visiteurs me motivent aussi ça faisait longtemps que rien n’était « sorti » 🙂
merci à vous toustes
>Bonjour Fred, tu t’es bien lâché poétiquement hier 😉 Tu sembles avoir l’habitude d’écrire. Sois le bienvenu sur le blog si tout cet environnement t’inspire de cette façon. Au plaisir de te lire.
merci, je n’écris que rarement mais ces temps ci le manque de création et ton blog ont du pousser ma créativité à s’exprimer 🙂
>Fred:
Continue sur ta lancée; c’est bien parti 😉
au coeur du volcan
mots et matières en fusion
l’ombre et la lumière