* Lecture du Haïku Calligramme: de l’extérieur vers le centre.
Nouveau Voyage
Vers une autre Prunelle,
Souffle sur le O.
* Photo de pleine lune prise le 12 mai.
Une pensée amicale à Pierre-Alain Gogniat.
* La prochaine publication aura lieu demain dimanche à minuit.
Nuages de mousse
cachent la frimousse
de la lune rousse
qui est toute douce
et suce son pouce
là-haut sous sa housse
avec la grande Ourse
Semences
————–
Dans la boue nuageuse de la nuit
La lune rousse
La rousse
Dans son halo de feu
« .. sème à tous vents »
Les songes et les présages
La mer lui est soumise
Et le cœur des hommes s’y grise
Au moindre souffle
Sur l’aigrette
Se dispersent au vent
L’akène du pissenlit
La fleur explose
En duvet d’anges
L’O céleste
Et l’o des champs
L’œil du chaman
Et l’œil ouvert
Le rêve mélancolique
Et l’offrande plurielle
La vision hypnotique
Et les volées d’images
……….
Les moissons du poète
Ce petit poème je l’ai écrit cet hiver (la lune d’hiver éclaire différement)
Pas d’autres lampes
Si proche du soleil
qu’elle en déluge la lumière
met à portée le contour des feuilles
Et ne parlons pas du paysage
saturé de lune à devenir fou
Le pissenlit est une grande source d’inspiration! Un aspect parfait mais une grande fragilité…
j’y crois encore
comme à la prunelle
de tes yeux sombres
mais
si le souffle manquait
pour le nouveau voyage
de la pleine lune
Cinquiéme lune de l’année.
La frileuse se couvre de nuages.
Au clair de la lune, dit la coquine,
Pierrot, mon ami,
Souffle la chandelle.
Nous allons au pré
Dans l’herbe fraîche nous étendre un peu.
En revenant, un bouquet de pissenlits tu me feras
Pour en semer les graines
En mon jardin.
Ainsi, je verrais si tu m’aimes encore!
Trois splendides photos d’un coup !!!
Trois images un peu mystiques !
Du vrai Zen .
Simplicité , pureté , lumières , trois images vers l’Infini .
« elle pose le pied.. elle se retourne.. un pissenlit a poussé dans l’empreinte.. elle sourit »
quelques mots écrits avant hier, s’éclatent dans le souffle qui voltige les tits brins de pissenlit…
très jolie photo, de son pied dans le vase..
on se demandait ce que cachait la lune …
Elles sont magnifiques toutes ces photos et très bien accompagnées par des poésies ! félicitations pour ce joli blog !
Sphère fragile
Vers sa grande soeur gracile
D’un souffle s’exile
« Nouveau Voyage
Vers une autre Prunelle,
Souffle sur le O. »
La solitude du pissenlit dans ce vase
Théâtre:
Devant la lune courrent les nuages
Dans la pelouse pousse la fleur
Que leur importe l’Homme
Etre
un être
dix êtres
mille êtres…
dans une bulle, deux bulles, mille bulles?
naître vivre et mourir
vivre?
échanges
survie?
se recroqueviller
vivre
échanger
notre bout de chemin ensemble est terminé
mort ou rupture
« Nouveau Voyage
Vers une autre Prunelle,
Souffle sur le O. »
Où trouver les forces?
dans la fleur qui s’ouvre sous le soleil?
dans la paix du soir qui tombe sur le jardin?
dans l’aube qui se lève saluée par les chants d’oiseaux?
un souffle sur le O a dispersé les graines
lâcher prise et entrer dans le flux de l’inconnu de la vie
Légèreté Zen
Bon Dimanche
>Enna :
La lune te fait sortir de ta coquille 😉 Je me souviens que tu es déjà venue lorsque j’ai montré la lune d’avril 😉 Merci beaucoup pour cette jolie poésie toute douce. Au plaisir de te revoir avant la prochaine lune 😉
Si vous voulez en savoir plus sur cette lune rousse, allez sur ces liens :
http://cadransolaire.over-blog.com/article-2243124.html
http://site.voila.fr/Lune_Jardinage_HL/page6.html
>amichel :
Superbe Michel comme tu as réussi à lier cette lune et cette fleur ! Quelles semences tu as laissées sur ce blog ! La lune sème dans le cœur des hommes et l’aigrette du pissenlit laisse échapper un duvet d’anges. C’est un très bel échange de O entre la terre et le ciel. Merci beaucoup cette mOisson de mOts qui fait rêver, grand poète de la nuit 😉 Bises rousses.
>Léah :
Contente de te revoir 😉 Tu as choisi de poser tes mots sur la lumière engendrée par la lune. Je ne savais pas que la lune d’hiver avait un éclairage différent. Il esr sûr que lorsque des nuages l’accompagnent, le paysage du ciel prend une tout autre ampleur. Atmosphère mystique et fantastique. Amusant ta comparaison de la lune à une lampe. Merci beaucoup pour ce poème un peu fou 😉 Amitié.
>Christine :
Le pissenlit est de saison et est à manipuler avec précaution. Il est vrai que le dernier commentaire que j’ai posé chez toi était sur un pissenlit merveilleux. Je le recommande à tous. Christine fait de superbes photos de nature. Merci pour ta visite.
http://fcbonfil.blogspot.com/
>Bouldegom :
Le souffle ne manquera pas pour ce voyage. Crois-y fort ! Une pointe d’inquiétude qui va se dissiper… Merci pour ce joli poème sensible.
>Pierre (2) :
Je vois que j’ai affaire à un pro du jardin ! Superbe, Pierre, l’introduction de cette coquine et de ce parallèle entre la chandelle de la chanson et la fleur de pissenlit sur laquelle je vous demande de souffler. C’est toi l’ami Pierrot ;-)) Merci beaucoup pour cette poésie pleine de fraîcheur et de fantaisie. Bises lunaires.
>Jean :
Pour la pleine lune, je ne lésine pas, Jean ;-)) Tant mieux si tu ressens les photos de cette façon. J’avoue que j’ai un peu tremblé en les associant 😉 Je ressens la même chose que toi. Bises vers l’absolu 😉
>Annick :
Ce n’est pas un vase mais une petite éprouvette. J’ai voulu casser la courbe de la tige pour lui donner plus d’élan.
Tu imagines si sur les trottoirs des villes, des fleurs se mettaient à pousser dans l’empreinte de nos pas ! Comme nos troittoirs sentiraient bon ! Merci de nous faire profiter de cette jolie phrase. Je t’embrasse avec le sourire.
>Véronique :
Elle cache des merveilles. Je ne vous en montre qu’un exemplaire. Les champs sont très beaux en ce moment avec ces duvets d’ange (copyright amichel ;-)) qui sont prêts à s’envoler.
>Cel :
Bonjour et bienvenue sur ce blog. Merci pour tes remarques qui me font plaisir. Au plaisir de te recoir ici. Bien amicalement.
>Fleur de miel :
Je te souhaite la bienvenue également avec ce joli poème plein de délicatesse. Ces deux sœurs-là se font des clins d’œil. Au plaisir de te lire à nouveau. Mon amitié.
>Candide :
Bravo Candide, tu m’épates 🙂 Tu as une façon bien à toi de t’emparer des poèmes pour en faire sortir la substantifique moëlle. Tu ouvres le champ, égrène des idées, pose des questions sur la vie, la mort, notre statut d’humain. Je ne pensais pas que ce souffle sur le O engendrerait de si belles réflexions. Merci beaucoup d’avoir joué le jeu aussi bien ! Bon dimanche au soleil.
>Steffe :
Vif comme l’air et léger comme une plume, Steffe 😉 Bon dimanche à toi aussi.
J’ai vu, un soir de pleine lune, un cheval qui hénissait à la lune…
Coïncidence, j’ai posté aussi hier une ombrelle de pissenlit sur : http://amiraute.dyndns.org/spi/index.php?2006/05/13/18-ombrelle-legere
Nous irons croissant…
Et au clair de Lune
Pierrot dans sa Lune
qui mangeait des prunes
être dans la Lune
plein champ demi-lune
passer à la loupe
dans cette Lune hiver
où la Lune à tiques
comme une Lune brune
ma phase Lune air
où la pleine Lune
où à Lune hissons
Lune ion
de nos plumes
en pierre de Lune
et les poissons Lune
étoilent nos ciels
qui se télescopent
…rêveur
alors, va, pour cette géniale idée, que je suis…
si la planète se met à éprouveter de l »a mour », de l « amour » encore toujours, de l humanité plus encore, et déjà tant tant de pissenlits dans des milliars d’éprouvettes…
mmh…en dés lisses de vie..
bon week
milliars avec un « d » car « d »es milliar »d »s d’humains…
Trés belle composition.
Michel
Pleine lune
Plaine d’O
Pissenlits
Pi Son Lie
amie d’Oh Si années
à ma mie des Ooooo
Ma chère Ossiane,
Cette fois-ce, je vais te demander une question technique: comment as-tu fait pour prendre cette photo de lune? A chaque fois que j’ai esayé de la prendre, cette lune, ou elle n’apparaissait presque pas, ou bien j’avais une grosse tâche lumineuse noyant mon négatif. Dis-moi tout: filtre ou pas filtre, vitesses, ouvertures, etc.. Please!
Et donc, un grand bravo au passage, et une grosse bise avant fête (demain, on ne travaille pas… C’est le « jour national des profs »). Ce qui signifie en d’autres termes, plus d’internet:)
>Kaïkan :
Coïncidence étonnante. Flux magnétiques entre nos deux blogs, confluence des pensées 😉 Je suis allée voir le pissenlit que tu as publié. Tu l’as aussi photographié sur fond noir en le montrant à demi-caché ! Bel angle de vue original ! Quant à la scène que tu décris, j’aurais aimé être là … Bien à toi Kaïkan, je t’embrasse.
>Fred (de Toulouse) :
Rêveur, Fred aujourd’hui ? Beau rêveur… Alunissage sur ta planète du dimanche avec les poissons-lune. Quelle forme poétique ! C’est rare que tu te lances dans des poème aussi longs. Félicitations pour tous ces jeux de sonorités et de sens autour de la lune rousse ! Ton poème est plein de grâce et de légèreté lunaire. Merci beaucoup pour ta plume en pierre de lune. Je t’embrasse sous la lune.
>Annick :
Ce n’était pas une éprouvette scientifique mais un petit tube de verre si tu préfères 😉 Ca te va mieux cette fois-ci ? 😉
>Michel59 :
Thanks a lot, ami blogueur. Belle après-midi.
>Lilly:
Tout comme Fred, tu t’envoles en poésie, chère lilly ;-)) Petits grains de mots et d’amitié qui se croisent, se cherchent et se trouvent … je sème les pensées d’O dans le parterre de Li.
>Alain du Mexique :
Laisse-moi le temps de retrouver tout ça ; je te le communique. Ce qui est sûr, c’est que je me mets sur un pied car il faut un long temps de pause.
Comprends pas la relation entre le jour des profs et plus d’accès à internet …. pas grave, profite de la journée pour souffler. Bises chaleureuses.
>Alain du Mexique:
Un bon pied, vitesse 4 secondes, ouverture 3.6, pas de filtre. Je comprends ce que tu veux dire par rapport à la tache lumineuse que tu mentionnes. Je pense que j’ai été aidée par le nuage qui a servi de filtre car j’ai d’autres essais où j’ai cette tache de lumière lorsqu’il n’y a pas de nuages. Voilà tu sais tout … enfin presque 😉
« Quant à la scène que tu décris, j’aurais aimé être là … »
MAIS, tu étais aux premières loges, le cheval hénissant à la pleine lune, c’est au travers de ta photo que je l’ai vu…
Regarde bien, il passe au galop au premier plan…il est superbe de fougue et de poésie!!!
La nuit
Elle écarte délicatement
……………..les rideaux de coton,
Et elle prend la lumière du soleil
…………………………………de l’autre côté de la terre.
Puis elle descend lentement
La courbe du ciel
Jusqu’au jour
………….où elle se cache
En boule de graines
Quand le soleil du pissenlit
…………..s’en va.
Le soir,
Vient un enfant
A la sortie de l’école,
Qui d’un seul souffle
La renvoie en haut du ciel.
Tout peut recommencer…
Et l’enfant rentre chez lui
Heureux
Une graine de lune accrochée à ses cils…
Catherine
Des graines réunis en une sphère délicate!
en vérité, çà ne me va ni mieux, ni moins bien, le pissenlit se plait déjà tant à lui, il s’aime et aime si fort çà se voit…
je trouve tout simplement la photo très tendre, et elle m’irait bien fleurir un mur…
et que son pied roucoule dans un tube à essai, dans un vase au col baiser serré, ou dans un petit tube de verre.. peu m’importe..
le choix te regarde et il te va bien.. l effet est si pur d’avec rien ou si peu…ou déjà tellemnt…
bp de story pour Sieur pissenlit?? non, non, il a rempli bellement beaucoup de ma vie..bel hommage pour lui, ta photo..si vivante encore..
Je suis séduit par cette série, trois images nous donnent l’envie d’attraper ce qui nous dépasse.
La lune est nos rêves, en souflant sur la fleur nous voudrions les posseder. Mais une fois souflée, les mots ce seront envolés pour une autre enigme.
Demain encore Ossiane nous emmènera voyager à la conquête de nos rêves…
>Kaïkan:
Pardonne-moi, j’ai vraiment cru à ce que tu disais;-)) Les photos t’inspirent … Tu as un certain flair … je te raconterai …
>Catherine:
Superbe! Tu vas faire craquer tous les enfants … et les adultes aussi 😉 Une très belle descente de lune qui prend la lumière du soleil pour la déposer sur les fleurs. J’aime aussi beaucoup cette graine de lune accrochée aux cils. Tu changes un peu de style en ce moment, non? Une nouveauté, ces points de suspension qui donnent une allure graphique à ton poème. Ils ont ont sans doute aussi une autre fonction. Continue sur ta lancée; tu t’envoles. Merci beaucoup!
>nina:
Merci à toi. Des graines qui donneront naissance à d’autres plantes grâce au vent qui va les essaimer. Bonne soirée.
>Annick:
Me voilà rassurée;-) Merci.
>Gullaume:
Merci à toi de décrypter ainsi ces photos. Ca me va très bien ces rêves accrochés;-) Tu as raison, c’est une note de transition entre deux thèmes. Jusqu’ici, je faisais des transitions plus ou discrètes entre les thèmes soit avec les couleurs, les formes ou les mots. Désormais, j’en ferai de temps en temps sous forme de note. Ca permettra d’aller dans la continuité tout en apportant un peu de sel et de poivre 😉 Merci pour tes réflexions, Guillaume. Je t’embrasse.
Nuit. Nuages noirs.
Lune fantomatique.
Dracula sourit.
J’aime beaucoup ces graines de pissenlit. Faire un voeu et souffler sur la fleur : pour que le voeu s’exauce il faut que toutes les graines s’envolent en un seul souffle
>jolicoeur:
Moi aussi je souris en lisant ton poème;-) Merci beaucoup.
>A tire d’aile:
C’est comme pour les gâteaux d’anniversaire. Il vaut mieux souffler d’un coup;-) C’est ce que je viens de faire sur l’original;-) Bonne fin de soirée; je t’embrasse.
Merci Ossiane
La lune d’hiver éclaire davantage ; simplement par ce qu’en hiver la terre étant plus proche du soleil la lune réfléchit une lumière plus intense
Tu a sû invoquer le soleil du jour aux milles germes et le soleil de la nuit à la paleur céleste !
>Léah:
Ton explication est finalement très logique. Merci de me l’avoir donnée. Je regarderai la lune avec plus d’attention, l’hiver prochain.
>Lyriann:
Deux belles images de soleil bien exprimées! Je crois deviner que tu es plus sensible au monde de la nuit, non?
Un grand merci Ossiane pour cette précision… Y’a donc plus qu’à attendre un nuage:)… C’est mal barré… Sont rares les nuages ici. Quant à la relation entre le jour du prof et « plus d’internet »… Ai oublié le fil de ma pensée au moment où j’écrivais. La prochaine fois, promis, je réfléchirai avant de parler:)
Bise hyperchaleureuse (ca y’est, l’enfer de 5 ou six mois a commencé… Nous sommes à 43° déjà… Et ça va augmenter.. Donc plus d’internet!:)…
Pleine lune, toujours nouvelle, toujours belle, jouant à cache-cache avec les nuages. Elle sourit à qui la regarde, à chaque éclaircie elle sourit pour la photo. Son visage rond et paisible éclaire doucement ma nuit.
Merci Ossiane pour cette belle photo et tes mots d’amitié.
très joli blog,
mais je préfère tout de meme voir le pissenlit en photo que dans mon jardin, il envahit !!!!!!
>Pieralin:
Bonjour Pieralin. Je me doutais que ce moment si particulier te ferait plaisir;-) La lune t’a souri et tu lui as répondu en toute quiétude. Douce nuit.
>myoso:
Bonsoir, je te souhaite la bienvenue. Beau à regarder mais pas facile à enlever. Tu peux en faire des salades, tu sais;-) Au plaisir de te revoir.
bonjour,
PISSENLIT…
je cherche le nom du globe ou de la sphère formé (e) par les akènes (qui se terminent par une aigrette.)
Si ce nom n’exite pas , il est à inventer… avec poésie !
Patrick
>Patrick:
Bonjour, je te souhaite la bienvenue sur ce blog. Je ne suis pas assez experte pour te donner le nom scientifique de cette sphère ou disque. Et si on l’appelait « soleil d’étoiles » tout simplement? Au plaisir de te revoir.
Haïku 5
la lune est pleine
elle mange le ciel nocturne
aucune étoile
Eric LOW
& bravos mille fois répétés
Tu te débrouilles pas mal non plus côté haïku;-) Merci pour celui-ci et pour ton enthousiasme.
si tu as l’occasion de prendre la lune de près…quelques filtres révèleront l’
écho d’une vie
chorégraphie miroir
destins endormis
Bonjour et bienvenue Fred. Malheureusement, je ne suis pas assez équipée pour faire des photos d’astronomie mais je vois bien ce que tu veux dire;-) Merci beaucoup, c’est un très joli haïku. Au plaisir de te lire à nouveau.
c’est avec ravissement que je viens de découvrir votre site de photos. J’avais trouvé par l’intermédiaire de google, la photo de la fleur de pissenlit dans le vase, pour illustrer un de mes poèmes, mais ne sachant pas qui en était l’auteur, je n’avais pas pu mettre de lien … voilà qui est réparé … continuez à nous enchanter ainsi. Marie
>Gomar:
Merci pour votre visite. En revanche, il n’est pas possible que vous utilisiez ma photo pour illustrer votre blog. Regardez la mention que j’ai écrite sous ma bannière et reportez-vous à ma note sur les copyrights.
J’attends de vos nouvelles à ce sujet. Bien à vous.
La Rousse et le Pissenlit surréaliste
En faisant le tour de ton blog oculaire
J’ai rencontré Un Chien Andalou!
Le vois-tu traverser le halo irisé
de ton oeil lunaire?
Ouh, Ouh!
Comme Lison, il a craché
son « panache de fumée noire, épaisse »,
qui sali(ssai)t le grand frisson pâle du ciel ».
Sombres pensées ne cessent,
un loup-garou s’en mêle…
Mais à la Révolution lunatique,
Zola nous invite:
de « cet oeil largement ouvert », le cyclope effrayant
ne voit que l’Oracle des champs:
chandelle du curé, fleuron d’or, dent de lion,
la fleur des beaux-garçons!
Jeunes filles, combien d’années pour devenir mariées?
Akènes et aigrettes, volent au gré
du vent, lumineux,
quand toi l’inspiratrice, au souffle généreux,
tu sèmes connaissance et nous donne le temps.
Sous le fil du rasoir,
la lune a perdu ses piquants.
Dali et son oursin étonnent Bunuel
le soir,
à la chandelle,
tout en peignant
cadavre exquis,
« bataille autour d’un pissenlit ».
>Bonsoir Bernard, il me semble que peu à peu tu remontes à la surface du blog;-) Tu donnes une tout autre vision de ces photos. J’ai bien sûr vu le Chien andalou avec cette scène mythique. Je le vois maintenant traverser le paysage lunaire à l’ambiance fantastique, finalement pas si loin de celle des films de Bunuel. Tu as transfiguré les photos avec tes mots. Aurais-tu une baguette magique entre les mains;-) Très beau également cette évocation des akènes. Un grand merci pour cette peinture poétique surréaliste Tu as de l’or dans les doigts. Bises d’un soir sans lune.
Pleine lune
Ombrelle des cieux
Ta boule de feu
Symbole des dieux
Je la plie en deux
Et en demi-lune
Sans sa moitié
Elle appelle à l’aide
O secours!
Alors, je me lève
Et, je décroche le o
Pour en faire un ha lo de lumière
>Claudie:
Je pousse des o et des a. Quel délicieux poème, Claudie! Merci.
Le paysage changeur
De deux choses lune
l’autre c’est le soleil
J.PREVERT
>Nath:
Très chouette aussi ce poème déposé sur la lune et mon soliel végétal;-) Joli jeu de mots! Bises
La rose des vents
Les mots que l’on confie à la rose des vents
Les consonnes les voyelles que respirent nos âmes
Ces lettres vaporeuses comme un parfum de femme
Eclatent comme une bulle une sphère de cristal
Alain