* Lecture du Haïku Calligramme: bas, haut, centre.
Un Grain de Folie
Ebouriffe les Têtes
Aux Paillettes d’Or.
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
* Lecture du Haïku Calligramme: bas, haut, centre.
Un Grain de Folie
Ebouriffe les Têtes
Aux Paillettes d’Or.
les coups de sang
ont fait remue-ménage
le pollen engrangé
lentement fait son miel
de coups de tête
l’animal a bousculé la donne
des antennes sensibles
ont poussé dans le sable
les coups de foudre
s’ébouriffent se paillettent
s’égrènent se déplient
s’étirent s’éternisent
coup pour coup
à grands coups
tout à coup
La naissance de Vénus …au milieu de l’écume …
Ouverture , épanouissement ..
On se sent mieux respirer !
Ce matin j’ai du flou dans la tête
Qui trotte comme un grain de folie
Mûri dans la nuit.
Brandissant un bouquet d’étamines
Mais qu’est-ce que c’est, qu’est-ce que c’est?
Impudique androcée offerte.
Mais qu’est-ce que c’est, qu’est-ce que c’est?
Tant de pollen, tant de pollen!
Osmine, du gynécée, ouvre-moi la porte!
Coups de tête
Pour un départ,
pour un amour,
pour une folie,
pour une colère,
pour se défendre,
pour décompresser,
Les « coups de tête » existent sous tellement de formes…
J’ai connu les vrais « coups de boules » au rugby.
Je préfère de loin mes « coups de foudre » pour les femmes !!
Je t’embrasse, ma chère Ossiane,
passe un bon dimanche !!
OLIVIER grand amateur de coups de tête !! :):)
recette printanière
lisser cette crème d’opale
effeuiller la coriandre fraîche
soupoudrer de gingembre et vanille
ajouter mon grain de sucre
Comme un enfant curieux
J’approcherais de près le bout de mon nez, nuage de poudre de riz, grain de folie émoustille mes sens.
Bonjour Ossiane ,
Tel un feu d’artifice , ces petites étamines jaillissent à nos yeux.
C’est une photo lumineuse et légère.
Que la nature est belle !
Bon dimanche
Eric
Je suis allergique aux grains de folie qui empoisonnent la vie d’autrui, jouer avec les mots sans en connaître les terminaisons nerveuses est entreprise aventureuse.
La photo par contre des cotons tiges pour nettoyer les conduits est très jolie
Magnifique, Ossiane ! J’y vois le grain de peau, l’explosion des sens du poète !
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Chaque grain de sa peau s’ouvre en bouquet d’antennes
À la pointe enrobée de fibres cotonneuses
Où seront captées les impressions silencieuses,
Les grands rêves dont les voleurs de feu s’éprennent.
Si tu pouvais un jour caresser ses paupières,
Tu sentirais alors les grains de son sensible
Dits folie par d’autres, ceux ombrant les possibles,
Tous les possibles de recevoir les lumières.
Ne crains pas l’homme dont les cheveux en vacances
Laissent jaillir les frissons de la découverte
En fontaine d’ivresse à sa pensée ouverte.
Il boit la vie dans l’or de toutes les présences.
Quand les « rangés » le nomment oiseau des désordres
Ils ne sont que soumis, craignant la nouveauté,
Le mélange qui féconde la liberté,
L’ouverture qu’ils ne sauront jamais que tordre.
Méfie-toi plutôt de ceux-là qui sont peureux
À toujours prendre les chemins trop définis,
Prisonniers du passé à le rendre infini,
Prenant l’avenir pour un sentier poussiéreux.
Non, n’aie crainte et ose rejoindre le poète
L’homme qui capte la vie dans le temps présent,
Qui accueille le moment comme un artisan
Façonnant les mots à devenir interprète.
Si par bonheur tu frôlais son grain de folie,
Vois-y plutôt la sagesse de l’œil ouvert
À ne taire aucun des endroits ou des travers ;
Comprends le frisson où la vie a tressailli.
Car le poète est l’homme de tous les sensibles,
Car le poète est l’homme de tous les possibles
Qui dans le désordre tisse des longs rubans,
Qui dans le feu des sensations prend le flambant !
Catherine
Bonne folie emporte moi!
Mets ton habit d’arlequin et
viens sous l’arc en ciel de la vie
Il ruisselle de couleurs
Ecoute le chant du torrent
Le soleil joue dans sa brume irisée
Printemps fais moi rivière
Viens jouer sous les gouttes de la giboulée
Viens rire dans le vent
Viens voir les fleurs qui s’ouvrent!
Il y a tant de choses auxquelles je ne peux rien
mais le printemps est là quand même!
« Un Brin de Folie
Ebouriffe les Têtes
Aux Paillettes d’Or »
Offrande d’étamines, de pistils.. la vie continue !
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Inflorescences
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Dans leur nid floral
Les étamines affamées
Oisillons de printemps
Lèvent la tête
Pour la becquée
Que le soleil
Vient leur donner
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Mines
Mutines
Les étamines
Sont vitamines
Du printemps
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Prodigues
Des richesses du printemps
Les fleurs s’entêtent
A en perdre la tête
A offrir au tamis du vent
Les paillettes d’or
De leurs étamines
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Le soleil coquin
Affole les étamines
De ses baisers
De vert galant
En habit de printemps
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>Bouldegom :
Pleine d’énergie ce matin avec ce poème aux quatre cent coups 🙂 Le grand ménage de printemps a commencé pour ce peuple de l’herbe en intense activité. Merci pour tous ces jeux de mots. Belle après-midi au soleil. Je t’embrasse.
>Jean :
Une belle image, Jean ! Je suppose que c’est la deuxième photo qui te fait penser au coquillage. Bon dimanche et merci.
>Pierre (2) :
Ton poème rend flou et fou 😉 Je reconnais bien là le botaniste qui parle de la nature en émoi 😉 J’ai tout de même pris le dictionnaire pour décrypter quelques mots mais je n’ai pas trouvé qui était Osmine. Merci beaucoup Pierre ce grain de folie. Bonne après-midi.
Androcée :
Ensemble des étamines de la fleur
Gynécée :
Ensemble des éléments foliacés qui forment le pistil
>Olivier :
C’est à vous de vous emparer de ce coup de tête et c’est ce que tu as bel et bien fait. En douceur est le meilleur. Belle après-midi. Je t’embrasse.
>Bouldegom :
Je suis sûre que tu t’apprétais à mitonner ton repas quand tu as écrit ce poème 😉 Merci beaucoup pour cette recette aux saveurs délicates qui devrait bien fonctionner. Bises parfumées.
>L’œil vagabond :
Merci Chris pour cette vaporeuse poésie pleine de féminité. C’est très très joli. Et si on souffle dessus, que se passe-t-il ? Bises légères.
>Eric :
Merci pour ce bouquet de mots. Petites flammes pleines de vie que tu sais bien prendre en photo également. Amitié photographique.
>Gaston :
Je vois que mon haïku fait appel au vécu. Vous pouvez l’interpréter à votre façon bien sûr 😉 Pour ma part, j’aime bien ces changements de rythme qui brisent la monotonie. Je pensais tout simplement au brusque réveil de la nature qui va pouvoir donner libre cours à sa fantaisie. Bon dimanche. Bien amicalement.
>Catherine :
Oh my God ! Quel poème, Catherine ! Je sens que ce thème t’a particulièrement inspiré. Ca me plait beaucoup cette évocation autour de l’ordre et du désordre, de la soumission et de l’ouverture, de la peur et de l’audace, de ce chemin poétique ouvert à tous les possibles. Bravo à toi pour avoir exploré aussi subtilement le jardin de la poésie. Bonne fin d’après-midi. Je t’embrasse, douce Catherine.
>Candide :
Merci beaucoup pour cette libre invitation à se laisser aller à ses émotions à l’approche de la belle saison. C’est dans cette tenue d’arlequin que tes mots de couleurs s’envolent en liberté dans l’arc en ciel de la vie. Les fenêtres sont grand ouvertes. Je te sens toute légère aujourd’hui, Candide. Profite bien du soleil. Je t’embrasse fort.
>Véronique :
J’aime ton mot d’offrande. C’est exactement cela ! Sachons prendre ce que la vie nous offre. Bonne fin d’après-midi. Je t’embrasse bien fort.
>amichel :
Merci beaucoup Michel pour ces quatre belles inflorescences. Tantôt oisillons affamés, tantôt coquines, résolues à propager la vie ou séduites, je te remercie beaucoup pour ce savoureux coktail d’étamines dans tous leurs états. Cette photo donne lieu à de jolies déclinaisons. Bises vitaminées.
Belle fantaisie
ordonnée, de vie poudrée
va s’envoler ; Bonheur !
Merci une fois encore et encore Ossiane, c’est toujours des gerbes douces d’étincelles créatives que ton oeil ouvert nous donne à voir , tout en finesse.
Bonne fin de journée .
Excuse moi pour ce remue- ménage cérébral. Alors, Osmine? Le gardien bon-enfant du sérail dans « L’enlèvement au sérail » d’un certain Amadeus. Bonne soirée… musicale.
En fait: OSMIN, sans E! Où ai-je la tête? C’est le grain de folie!
Le printemps arrive enfin !
Merci Ossiane pour cette belle semaine tout en jaune. Tu nous rechauffes le coeur et nous aides à sortir de cet hiver long et difficile.
Bisous printaniers
Judith
Bouquet de pistils… ça sent le printemps!
Poudre de Vie
Doucement elle est posée
au sommet d’une tige fragile
Au gré du vent elle va s’envoler
pour fertiliser un nouvel avril
Ainsi va la vie
ainsi va le vent
toujours en tourbillonnant
Pour la danse du printemps
Les malheurs du poète au printemps, poème sonore :
Regarde cette fleur
Atchoum
offerte aux abeilles
Atchoum
le jaune de son pollen
Atchoum, Atchoum
dans l’écrin blanc
Atchoum
de ses pétales de soie
Atchoum
printemps et printemps
le printemps tiendra-t-il
toutes ses promesses
quels fous du roi
feront naître l’embellie
quelles paillettes d’or confisquées
aux folies des grandeurs
les gueux aux têtes ébourriffées
auront-ils la fleur aux dents
>Avanaé :
Tu as le cœur en fête sur cette série 😉 Beaucoup de légèreté dans tes mots. Envole-toi, Avanaé et que la semaine te soit douce. Je t’embrasse.
>Pierre :
C’est bien ce que je me disais;-)) Bonne nuit.
>Judith :
Merci beaucoup Judith; je suis contente d’avoir réchauffé ton humeur 😉 Une bonne semaine aux couleurs printanières. Bises chaleureuses.
>Christine :
Il y a comme une vague… on dirait. Bises.
>Jane :
Un poème léger et joyeux en honneur au vent qui transporte la vie. Merci Jane, je t’embrasse.
>Guess Who :
Cette saison tant attendue ne fait pas toujours le bonheur des autres;-)) Tu dois être obligé de te calfeutrer. Tu es le premier à inaugurer la formule du poème sonore. Une corde plus à ton arc 😉 Prends ton mal en patience. Je te souhaite une bonne semaine.
>Bouldegom:
L’envers du décor avec cette autre version du printemps entre richesse et pauvreté. Merci pour cet autre angle de vue. Bonne nuit.
Avant de lire ton calligramme, je m’imaginais qu’il porterait sur le réveil de la nature. Pour aller au fond de ma pensée, ta photo m’inspire plutôt la fragilité que la folie. Je dirais même le frémissement. Premier contact avec le soleil, première perception du vent. La fleur s’offre peu à peu aux regards qui veulent bien s’y arrêter et commence à distiller un léger parfum. La délicatesse d’un instant privilégié.
Biz et bonne semaine à toi
drôle d avoir zappé mon commentaire…n’apportait il pas une note positive a des formes aseptisées?
Je reviens ce matin, à cette plongée au coeur de la fleur. Une rose de cathédrale mais avec une profondeur (de champ), une suavité, une délicatesse que n’ont pas les vitraux (sans parler des ces jaunes) qui me font préférer cette image à toute celles de ta série Madame Chrysanthème. De même pour le calligramme tout en délicatesse, plein d’effluves subtiles. Très belle série Ossiane, très travaillée et très réussie. Bonne semaine à toi.
Eternuement admiratif
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Solidarité avec les allergiques au pollen oblige
J’avalerai d’un seul coup
Les quatre-vingt-dix bougies
De mon gateau d’anniversaire
Cette photo permet un moment de méditation, de contemplation et d’interrogations.
Sphère de beauté
Originalité
Tête sophistiquée
Ingéniosité
Espace optimisé
Régularité
Etamines hérissées
immobilité
Fleur d’éternité
Universalité
>Zebu32 :
J’aime la façon dont tu perçois la photo. Ton réveil est tout en petites touches et en signes imperceptibles. Je sens le léger parfum de ta plume. J’avoue que j’ai un peu anticipé 😉 Mais pourquoi pas après tout. Impatience… Belle après-midi. Je t’embrasse.
>Coincidence :
Bonjour, je n’ai pas zappé ton commentaire puisque je t’ai répondu sur la note précédente. Bien sûr, ton avis est intéressant mais je ne vois pas quoi faire pour que tu ne t’ennuies plus sur mon blog. Que te dire de plus? Je conçois ce blog avec les choses qui me touchent et j’ai envie de montrer des choses positives avec ce voyage imaginaire. Certes, il y a un côté lisse. On rentre dedans ou pas, je le conçois. Il y a des milliers de façons d’approcher les choses et celle-ci est la mienne. Peut-être que ce que je montre ne te correspond pas et qu’il faut que tu cherches d’autres blogs qui conviennent davantage à ta personnalité. Je te dis tout cela en toute amitié.
>Pierre (2) :
Je te remercie pour cette nouvelle approche originale qui me fait plaisir. Une belle image de comparer ces têtes d’épingles avec des vitraux traversés par la lumière. Je ne sais toujours pas si c’était un chrysanthème mais si c’est toi qui le dis, je te crois. Cette rose de cathédrale n’en fait pas partie, j’en suis sûre 😉 Bonne journée. Bises fleuries.
>Patricio :
Un amusant rebondissement par rapport au poème de Guess Who ;-)) Merci, je t’embrasse.
>Michel :
Un beau moment de méditation mêlant la beauté imaginée à la forme ordonnée de cette fleur. Ordre et désordre main dans la main pour un instant d’harmonie suspendu. Merci beaucoup Michel pour tes réflexions. Je t’embrasse.
Le « Madame Chrysanthème » ne voulait faire référence qu’à la couleur jaune. Comme toi, je pense que cette fleur n’est pas un chrysanthème! Bises
Ah oui j’aimerai savoir quel est le nom de cette fleur que je connais pas.
L’étonnant ce sont ces petits « tubes » jaunes et verts entre les étamines et les pétales. C’est assez original.
c’qu’j’aime..
dans les étamines..
c’est qu elles laissent..
leur couleur..
en palette de leur baiser..
on met le nez dessus..
et on en sort..
tout jaune..
tout rouge..
ennivré en vertige!
Ossiance, Bonsoir,
Tout d’abord merci de ton courrier réponse, gentillesse et patience, tendresse au naturel, oui.
Curieuse je me suis trouvée par hasard sur ton blog et sa poésie ; Curieuse j’y suis revenue…
comme déjà ecrit, je note le talent , la sensibilité, la sensualité, la fragilité, l’origanilité des dégradés d épuration. Les formes, couleurs, assemblages, et pirouettes décomposées en trois pixelisations, la couleur mutée en mots, ou l’inverse ….de l’auteur!
Et, curieuse de ma lassitude s’installant de plus en plus (il en est ainsi, je dis toujours ce que pense) je suis revenue quand même , car j’aime débusquer ce qui me gêne, me dérange, m’interpelle ….
Surtout ne change pas, non, non, la façon de poser ton regard, tes antennes à ressentir la ‘beauté’ d’un certain monde imaginaire…
Nous sommes tous tellement differents de part nos filtres de lecture, à regarder, décoder le monde, notre monde, les mondes, à traduire, à le vouloir comme… , à ne pas vouloir tel….
Tu as touché dans ta réponse ce que ma curiosité n’a fait que survoler: « Certes, il y a un côté lisse…. »
voilà, pile, Miss Ossiane m a debusqué…Je n’aime et n’apprecie ni le lisse, ni le parfait, ni le bottox, ni les lieux sans parfums naturels, sans textures à toucher, sans reliefs trahissant la composition, l’historique, l’âme vivante libre …
Une émotion ne se déclanche pas seulement par le visuel, par aussi tous les sens, avec leurs fréquences de jeux simultanés…
Sinon je me vis en handicapée, tout comme lorsque je reste un certain temps sans l’odeur des parfums de la terre, des vents surfants dans les forêts de Chartreuse….
je m’éloigne, m’emporte, n’es ce pas Ossiane…sourire..quoique!
Curieuse, je suis, et curieuse je reviendrai dans la projection de tes imaginaires, car j ai tout à y gagner, car j apprends de moi, et je découvre un autre monde, le tien.
Merci belle graphiste, à la lorgniette de Fée.
Amicalement
Coincidence
ps: un clin d’oeil aux touristes de la plume en ces lieux Ossianniens…
>Ok Pierre (2). Bonne nuit.
>Michel (2):
Tu vas pouvoir la reconnaître sur la note suivante 😉 A demain.
>Bonsoir Annick:
Finalement, vous aimez sortir de votre réserve et vous faites bien car j’aime les idées que vous développez 😉 Poudre d’étamines ou fard aux joues. Continuez sur votre lancée. Bonne nuit.
>Coincidence:
Je te remercie d’avoir aussi gentiment dévoilé ta personnalité aux multiples facettes;-) Cela me permet de mieux comprendre ce que tu essayais de faire passer. Quand je mentionne le côté lisse, je veux davantage parler de la beauté des choses plutôt que des lieux sans parfum ou matière. Je n’aime pas non plus les choses formatées et sans saveur. J’estime au contraire que dans ces photos, s’expriment des odeurs, textures et lumières. Il est vrai que je ne montre pas des détritus, des cadavres ou la pauvreté car ce n’est pas dans ma nature et je m’en sens bien incapable. Je me sens suffisamment oppressée par ce je subis au quotidien de la part des médias pour ne pas avoir envie d’en rajouter dans ce sens là. J’ai tout simplement besoin de respirations et de choses positives et sereines. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas montrer la misère du monde. Bien au contraire. D’autres photographes que je visite et que j’admire sont plus à même de faire cela que moi. Enchantée de t’avoir rencontrée et de pouvoir discuter aussi agréablement. Au plaisir de te lire à nouveau.
Ossiane, c’est dans ta manière de présenter les sujets, dans la distance que tu prends, dans le respect de l’autre, que se manifeste ton humanité. Dans la beauté (que je ne qualifierais nullement de lisse) est incluse la grandeur et la petitesse de la vie, le drame et l’extase de l’éphémère, le bonheur et le malheur, la profondeur et la légéreté de l’univers. C’est à chacun de percer suffisament l’oeuvre pour découvrir son chemin, sa pensée, à sa manière. Il y a à ce sujet dans ce blog un texte d’antologie (ça doit remonter à une dizaine de jours) où Bouldegomme donne sa vision de la question. Elle termine en disant quelque chose du genre « ce n’est pas en empêchant aux gens de rêver que le monde changera ». Tu fournis la matière première qui permet à certains d’aller plus loin dans leur quête. Je pourrais parfois critiquer tes goûts, tes idées, tes commentaires, mais je respecte et apprécie ta démarche.
>Patricio:
J’aime bien le tour que prend cette discussion. On échange cordialement sur des avis différents. Je te remercie de parler aussi bien de cette beauté au travers de laquelle on peut percevoir les différents chemins qui la composent. C’est à chacun en effet, d’y puiser ce qui le touche, l’intéresse, le questionne pour en faire quelque chose qui lui ressemble. Tu as tout à fait compris ce que je souhaite faire. Je ne fais que proposer et ensuite je m’efface pour vous laisser la parole avec des registres différents. J’aime bien cette possibilité de faire cohabiter toutes ces sensibilités. Tu peux critiquer, Patricio; je ne prétends avoir raison sur rien. Je sais que je peux me planter en m’exposant ainsi. C’est une prise de risque assumée qui peut parfois déraper. Merci d’être intervenu aussi richement et intelligemment.
Ossiane,
bien reçue la fréquence vibratoire des oeuvres ; à confirmer ma visite d’un nouvel univers, Ossanien City.
Quant au risque de se planter, j’entends fortement que les choses posées, faites avec le Coeur et surtout sans attente de quoique ce soit en reconnaissance , sans intention d’un retour d’en face, deviennent une evidence d’ accomplissement…
Appelons ceci le partage inconditionnel
(n’engage que bibi de penser ainsi)
clin d’oeil de nuité, Miss
>Coincidence:
J’ai également bien reçu ta fréquence vibratoire;-) Tu as le coeur et les yeux grands ouverts 😉 C’est un plaisir d’échanger dans ces conditions-là. Par conséquent, si veux t’exprimer avec ta propre sensiblité et de façon moins lisse, cet espace t’est ouvert. Nous sommes tous à l’écoute des uns et des autres et respectons toutes les formes d’expression. C’est en effet un lieu de partage qui ne demande rien en retour. A très bientôt, j’espère. Je t’embrasse.
feu du cœur aux mille pétales
>adjaya:
Bonsoir, je te souhaite la bienvenue. Voilà une belle façon de décrire ce bouquet d’étamines. Merci pour ce feu du coeur. Au plaisir de te lire à nouveau.
Un peu de folie est nécessaire pour faire un pas de plus.
[ Paulo Coelho ] Extrait de Manuel du guerrier de la lumière
>Nath:
J’approuve encore une fois ton choix! J’apprécie vivement tes petites visites du soir et n’y a pas que moi;-) Tu as suscité pas mal de réactions intéressantes hier soir. Je t’embrasse.
Eh oui la folie est toute proche du génie!!! alors si on est un peu fou c’est génial!!….
Pablo Néruda dans J’avoue que j’ai vécu dit » A propos de Rojas Gimenez, je dirai que la folie, une certaine folie, s’avance très souvent bras dessus, bras dessous avec la poésie »