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* Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite.
Le Coeur se Gonfle,
La Trirème Voltige
Par-dessus les Mots.
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Cadence
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Un doigt de caresse glisse sur le rémige
Qui s’ouvre doucement comme des jalousies
Les lamelles serrées s’écartent puis se figent
Se laissant traverser d’un vent de poésie
Dans les lignes serrées d’une plume d’oiseau
A la pointe aiguisée qu’il a pris pour écrire
Comme un scribe jadis se servant de roseau
Le poète croit voir les rames d’un navire
Sur la page blanche glissent un vaisseau de mots
Que les rimes en cadences font avancer sur l’eau
Sa muse l’emporte bien au-delà des mers
Son âme s’enivre des fabuleux paysages
Qui enflamme sa tête fiévreuse et peu sage
S’enivrant insouciant du quotidien amer
Les mots s’ennuyaient, se trainaient et grelottaient
Dans le grand désert froid des sentiments éteints.
Les promesses ne réveillaient plus les matins
Comme si, à la nuit, les étoiles mentaient.
Et puis un jour passa un oiseau dans le ciel ;
Un oiseau aux plumes de toutes les couleurs
Qui d’un seul vol déchira l’immense pâleur
Et la remplaça par des milliers d’étincelles.
Promesse ! Un rêve anima les mots figés ;
Leur coeur gonfla et ils débordèrent d’ardeur
À faire éclore les voyelles de candeur,
À envoler les consonnes dans le léger.
Alors la plume perdue redevint une aile
Saupoudrant la feuille blanche de ses caresses
Et l’inspiration redécouvrit sa jeunesse
Dans les flammes passion de l’oiseau du réveil.
Catherine
Superbe cette plume que je suppose être d’une buse .Le fond est en accord avec le ton de la plume , tout est fait avec précision et observation .
Joli cliché à nouveau et j’ai une pensée pour cet oiseau dont le vol silencieux glisse dans l’air et qui doit se battre avec le froid pour se nourrir .
Bonne journée
Amitiiés
Eric
Plumes roussies
Ailes en feu
Il s’en va, cramoisi,
Il est bien courageux.
Il cache ses blessures
Il s’épuise à voler
Rêver le rassure
Demain il va danser.
Franchement, après les merveilles de Michel et Catherine, comment oser écrire quelque chose ?
Bonne journée à tous.
M’enfin, ce n’est pas une plume de buse mais une plume de panthère c’est évident…
Vous savez bien qu’Ossiane habite quelque part en Afrique sur les côtes de la Manche.
François le géographe.
Il s’appelle Balzac. Honoré de son petit nom . Il a une amoureuse. Madame Hanska. Eveline de son prénom et comtesse et polonaise.
Chaque jour, ils s’écrivent. Des centaines , des milliers de lettres, peut-être.
Lui, au moment où nous l’avons surpris, il vit à Passy, sur la colline. Maintenant c’est la rue Raynouard à Paris. Maison à deux entrées ou plutôt à deux sorties ; pour fuir les créanciers maudits !
Chaque matin, Honoré devient Papageno, l’oiseleur enchanté : il se met en chasse. Chasse une nouvelle plume. Honoré déteste radoter. Pour écrire à sa princesse, chaque jour de plume il veut changer.
Sur la colline, des oiseaux de tous les pays pépient dans les haies vives et le laurier. Honoré choisit selon son humeur. Aujourd’hui son cœur plane, jusqu’en Mazovie.
Plume de merle ? Pas l’âme moqueuse
Plume de pinson ? Pas la tête rieuse
Plume de mésange ? Il n’est pas un ange
Plume de bouvreuil ? Pour Rastignac l’ambition et l’orgueil
Plume d’oie ? Trop vulgaire pour l’émoi
Il aperçoit enfin tournoyante dans le ciel de pureté une buse. Elle plane de ses ailes immenses, cherche une proie, ne la trouve pas. Se pose. S’endort.
Il revient, rue Raynouard, pas loin de l’avenue Mozart. Il est heureux, apaisé.
Une plume de buse pour sa Muse.
Chaque jour d’une plume renouvelée
Honoré écrit à sa mie
Des mots d’amour inédits
Plumes légères, plumes enchantées
Trempée à l’encre de sa vie
La plume d’Honoré raconte la Comédie
Entre ombres et lumière
oasis, ocre et désert
dromadaire nautilus
couché sur papyrus
Sur les vagues de dunes
l’improbable felouque
effilée comme une plume
glisse vers les souks
Mirage au fil du Nil
Osiris en son sein
protecteur des desseins
des âmes volubiles
>Michel:
Quel doux vent de poésie souffle sur cette plume d’oiseau-roseau aux allures de vaisseau dont les rames rythment la cadence des rimes. La page du poète se remplit peu à peu de vagues de mots qui nous emportent dans un pays imaginaire éblouissant loin de la grisaille du quotidien. Tu fais prendre vie à cette plume avec beaucoup de délicatesse. Tu nous fais vibrer. Merci beaucoup de nous offir chaque jour ces cadeaux précieux de poésie. Je t’emnbrasse doucement.
>Catherine:
Que de belles choses, vous créez autour de ces plumes! Une ardente inspiration qui redonne vie à ces mots ternes et tristes. Foudroyante irruption de l’oiseau de feu qui fait surgir sous la plume des lettres pleines d’innocence et de jeunesse. Tout comme avec le poème de Michel, je trouve que ce que tu as écrit est très visuel. Un peintre pourrait faire de ces images un tableau surréaliste. Continue à t’envoler car tu nous fais frissonner. Merci beaucoup, Catherine. Bises légères.
>Eric:
Je vois que j’ai affaire à un connaisseaur;-) Merci de nous livrer le secret de cette plume. Lorsque je l’ai trouvée, je me suis interrogée sur l’identité de cet oiseau. Les rapaces planent en quête de nourriture. On les reconnait facilement dans le ciel grâce à ce vol si particulier. Bon dimanche et merci d’être venu.
>Annie-Claude:
Annie-Claude, pourquoi fais-tu des complexes? Ce n’est pas un concours; il n’y a pas de prix distribués;-) Tu as cherché à mettre en avant les couleurs chaudes et les sensations qu’elle t’évoquent au niveau de cette plume d’oiseau. Ce poème très spontané est plutôt touchant dans la deuxième strophe, non? Poursuis tes essais autant que tu le voudras. Je te sens t’évader. Y a-t-il de beaux oiseaux à Tahiti? Bises du dimanche.
>François:
J’aime bien quand tu fais de l’humour géographique;-) Qu’en est-il de ta tenue léopard de jardinier, SG? Bises zébrées.
>Merbel:
Tu sais que tu m’époustoufles toi aussi;-) Un morceau de prose étonnant pour évoquer cette plume d’oiseau et d’écriture. Un vrai numéro d’équilibriste truffé de références. Tu parviens à faire cohabiter les amours épistolaires de Balzac, la Comédie humaine, l’oiseleur de la Flûte enchantée, la rue Raynouard et l’avenue Mozart;-) Que ne ferait pas Honoré pour écrire à sa mie? Merci beaucoup Merbel pour ta plume talentueuse et ta culture littéraire. C’est un vrai plaisir de découvrir tes écrits et de se dire « Que va-t-elle inventer aujourd’hui? ». Bonne fin de journée. Bises enchantées;-))
>Fred:
Wouah! Ces couleurs du désert ont vraiment conquis ton inspiration poétique;-) J’aime beaucoup ce que tu as écrit autour de cette image originale de dromadaire nautilus. Ton poème est également très visuel. On se croit voyager sur le Nil à bord d’une félouque en forme de plume. Bravo à toi. Bises de l’oasis.
» Au clair de la lune ,prête-moi ta plume pour écrire un mot…. »
les miens se sont envolés
Deux oiseaux de paradis vivent en Nouvelle Guinée : un dont les plumes sont jaune vif, un dont les plumes sont rouges. le croisement des deux souches qui en fait sont très proches génétiquement donnent des oiseaux dont le coloris est de cet orange étrange et hybride de la plume que tu nous donnes à admirer aujourd’hui…merci de me transporter aussi loin de l’autre coté du globe…. dans la forêt tropicale humide , c’est le miracle de la plume….. au vent…
nageoires fauves
zèbre emplumé
caravelle ailée
icebergs mordorés
écorce entaillée
bois flotté
franges lissées
roseaux courbés
rubans zippés
archipels nacrés
horizons marbrés
Je manque d’inspiration pour commenter tes calligrammes en ce moment, et pourtant, je viens tous les voir avec beaucoup de plaisir. Pour me faire pardonner, je t’envoie quelques bises légères comme les plumes que tu mets si bien en scène.
Peut-être est-ce sur cette photo qu’il faut voir un bateau à voile, une caravelle comme tu disait précédemment. On voit les voiles, la coque.
Un peu allongé ce bateau, mais l’idée est là.
J’aime ta photo !! en plus la plume d’un rapace. Moi qui rêve d’être réincarner en aigle…
Mon bonheur aurait été d’écrire à la plume.
Un mouvement léger,
Sur un parchemin calligraphier,
Voir des couleurs s’animer,
Les mots simplement couleraient,
La prose facilement accoucherait.
Je dois me contenter d’un clavier…
Bisous enluminés,
Belle semaine,
OLIVIER
Jonque crépusculaire
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Tes rêves
Ta fièvre
Lawrence du Désert
Ton navire enflammé
Ton dernier voyage
Roi Viking
Assiégé
Le Samouraï rebelle
Se trancha la gorge
Entre mes lèvres
Tes lèvres subtiles
Déversent ton miel
Aux visiteurs qui prétendent ne pas être à la hauteur de certains écrits déposés ici : Au cas où vous me rangeriez parmi les « plumes » qui visitent ce blog, sachez que j’apprécie la spontanéité, l’émotion, la sincérité et souvent la pertinence de vos commentaires. Il n’est pas nécessaire d’être critique d’art, philosophe ou artiste pour posséder ces qualités. Il « suffit » d’être humain. Je vous prie, n’arrêtez pas de vous exprimer.
Lumières
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A la surface des eaux
Jeux de reflets et de miroirs
Parmi les doux feuillages
Jeux d’ombre et de pénombre
Entre nos regards
Jeux d’approche et frôlement
Comme pour tes photos précédentes , je ressens la pureté de la tradition Zen .
Rateau dans le sable des jardins secs japonnais .
Courrier de l’aube
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Papier de soie
Parole du vent
A fleur de nuit
La lune avait posé
Un dernier baiser
Papier de riz
Soupir de l’air
la photo d’ensemble est superbe !!! irréelle, voyageuse, sensuelle… quel talent ossiane !
bonjour amis de l’oeil ouvert
bonjour ossiane
je ne résiste pas à venir faire une toute petite visite pour voir ce qui se passe en ce moment!
cette merveilleuse allégorie des plumes d’oiseaux est une invitation aux voyages que j’attrape au vol
a bientôt
jane
un petit passage en coup de vent… pas le temps de lire poèmes et prose, hélas !
mais je souhaitais donner un petit signe de « contemplance » sur ces belles échancrures rousses
belle journée à tous
bises genevoises
Il y a aussi dans cette plume du feu, le feu de la passion (amoureuse) qui finit parfois par déchirer ceux qui s’y abandonnent !
>Francis :
Tu es le premier à citer cette chanson qui a bercé l’enfance de millions d’enfants. Il n’y a pas de meilleur moment pour lui tirer un coup de chapeau. Merci d’y avoir pensé. Je t’embrasse.
>MTO :
Tu me fais rêver avec ces oiseaux du paradis. Parle-t-on d’eux en tant que « paradisiers » ? Non seulement, ce sont des oiseaux aux plumes magnifiques et mais certaines fleurs comme le Strélitzie sont comparées à eux. Je n’ai pas réussi à trouver l’oiseau dont tu parles. Comment s’appelle-t-il ? Merci de nous faire partager tes connaissances. Je t’embrasse.
Voici deux liens pour vous faire une idée.
http://www.oiseaux.net/liste/paradisaeidae.html
http://www.aujardin.info/plantes/oiseau_paradis.php
>bouldegom :
Bonjour, je te souhaite la bienvenue. Merci beaucoup de ce poème pour ce premier commentaire. Cette plume semble t’inspirer mille et une images. Les zébrures, les couleurs, la matière t’ont procuré l’inspiration 😉 Reviens quand tu le souhaites. Au plaisir de te lire à nouveau.
>Zebu32 :
Merci de venir quand même, tu n’as pas à te sentir coupable 😉 Malgré le titre que j’avais choisi, ça arrive que l’inspiration ne soit pas toujours au rendez-vous. Sans doute que ce thème plus abstrait évoque moins de mots en toi. Ce n’est pas bien grave. Fais comme Bén, contemple 😉 Ca ira mieux sur la prochaine série. Mes bises chaleureuses en retour.
>Michel (2) :
Tu as raison, cette vision de bateau à voile est plus évidente sur cette photo car on est de profil. Sur la précédente, j’y pensais mais en vue aérienne. Bien sûr, tout ceci n’est pas très réaliste mais n’est-on pas ici pour s’évader de nos représentations du réel. Bien à toi, Michel. Je t’embrasse.
>Olivier :
Si c’est une plume de rapace, cette photo est tout à fait pout toi ! Cette plume magique fait vibrer ta fibre poétique et couler les mots 😉 As-tu déjà essayé d’écrire avec une plume d’oie ? Ce n’est pas si facile. Restent le crayon ou le clavier. Merci beaucoup pour ta visite. Bises de plume.
>Patricio :
Jonque crépusculaire :
Ce bateau plume recueille les rêves déçus, les morts fulgurantes mais aussi le nectar de la vie.
Lumières :
Un jeu de cache-cache. Un poème apaisé et apaisant qui laisse entrevoir de jolis jeux de lumières sur l’eau, dans les arbres et les regards.
Courrier de l’aube :
La légèreté et la délicatesse de la plume dans ces mots en papier soie.
Je trouve que tes deux derniers poèmes font rêver.
Merci de donner ton sentiment à la lecture des commentaires des uns et des autres. Je partage aussi ces impressions. Il faut tout simplement parler avec son cœur.
>Jean :
Merci, cette comparaison me fait plaisir car j’aimerais bien avoir dans la réalité un carré de jardin de sable bien ratissé . Ce qui me retient, c’est l’entretien que cela suppose. Bonne après-midi.
>Malisan :
J’aime bien ton terme de plume voyageuse. Merci beaucoup. Je t’embrasse
>Jane :
C’est très sympa de ta part de passer nous dire bonjour juste avant de partir à nouveau. Que cette plume voyageuse t’emporte très loin et te fasse créer de belles choses. Bises chaleureuses.
>Bén :
Ca y est ; tu es bien arrivée ! Quel étage cette fois-ci 😉 Merci pour ton signe amical. Bises vers Genève.
>Michel (2) :
Amour passion ou passion destructrice. Il y aussi l’histoire de L’oiseau de Feu de Stravinsky sur ce lien. Merci pour cette autre idée. Bonne journée.
http://www.edunet.ch/activite/musinet/encyclo_musinet/oeuvres/oiseau.htm
Ossiane,
2e étage… grand ciel bleu… vue sur les Alpes, voire le Mont-Blanc quand c’est dégagé !!
bises fraîches
>Bén:
Wouah! La vue doit être splendide! J’espère que tu es du bon côté pour profiter d’un coucher de soleil. Mets bien ton cache-nez ;-))
Photo plume toute rousse – et alors ? Trirème ? A cause des rames ?
Le vent de la poésie souffle dans ce billet, les réponses en écho de tes mots !
En tout cas « chapeau » pour ce que tu réponds à chacun ! mais il ne s’envole pas, je le garde à la main 🙂
>Argoul:
Trirème à cause des formes de voile et de rames que je vois dans cette plume. Ca te parait bizarre que je vois cela?
>Wictoria:
Contente de te revoir 😉 Oui, cette note a donné lieu à de belles créations de la part des uns et des autres. Merci d’apprécier ces réponses personnalisées que je fais à chacun. On est en plein virtuel mais derrière la façade du blog, ce n’est pas un robot qui vous parle ;-)) Merci pour ta visite. Bonne nuit.
Bonsoir,
J’aime beaucoup votre site.
J’ai écrit un poème que j’aimerais vous voir illustrer. c’est l’histoire, enchâssée,d’une baleine heurtée par un NGV en pleine mer.
Si cela vous plaît ?
François
>François:
Bonjour, je vous souhaite la bienvenue. C’est très gentil de penser à moi pour ce projet mais je me vois obligée de décliner votre invitation car j’ai à peine le temps suffisant pour créer mes notes et gérer ce blog. J’espère que vous ne m’en voudrez pas. Au plaisir de vous lire à nouveau. Amitié.
Inspiration
Quand l’œuvre est belle et vous enchante
Que la composition simple est touchante
Que les détails qui servent la réalisation
le vieux solfège les harmonies les inventions
se mettent en vibration alors tout chante
Alain
Portrait de poire
Très tôt je fus dans la lumière et à l’instar
D’une jeune première qui porte tous les espoirs
J’ai rêvé d’être un jour une icône une star
J’étais jeune et jolie et sans doute une grosse poire
Je fus admise sur les plateaux des plus grands
Restaurants, on a vu mon image à l’écran
Comme dieu m’a faîte depuis je parle sans complexe
Et quoique l’on puisse dire jamais rien ne me vexe
Partout où je me pose mes courbes en imposent
Comme un fruit défendu j’offre des tentations
Mes courbes féminines dans les salons s’exposent
Pour les poètes je suis une source d’inspiration
Je fais battre les cœurs et couler la salive
Des fidèles lecteurs qui achètent mes livres
Alain
Que de poires et de poires inspirent les écrits….
La poire st fatiguée
Elle s’est beaucoup donné
En cette fin d’été
La voilà dans son jus
Prête pour la compote
Ou bien de la confiture
Faites en ce que vous voulez
La poire se vit son air
Se rétale sa peau
Mais si on presse son corps
Il en sort du nectar
Elle n’en a pas fini
De se vivre sous l’arbre
la poire Est fatiguée
elle s’est beaucoup donnéE
merci d’excuser les fautes de fatigue,
la rentrée fut, elle est derrière, poufdeouf!
pas moins que trois semaines pour voir clair!
bisEs du soir, les jolies plumes de viE.