N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour découvrir le panorama dans son ensemble.
* Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite.
Des Jeux de Contour,
La Sagesse S’estompe,
Dans un Flou d’Amour.
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Cela faisait bien longtemps que je n’ai pas occupé cette place de leader de commentaires, j’en suis tout ému, fragile comme cette plume
Cheveux d’ange
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Comme la plume au vent
S’en vont les doux instants
Qui enchantaient les amants
Oublieux du temps qui passe
Car le bonheur jamais ne lasse
La flèche d’éros s’ébouriffe
Les cœurs en vain s’agriffent
Aux amours que l’inconstance biffe
Les serments sont oiseaux volages
Que l’on ne peut garder en cage
Et l’éclat vif des jours heureux
Perd ses couleurs quand les aveux
Obligeant aux douloureux adieux
En fondu enchaîné aussitôt change
En dépit vénéneux les délices étranges
En cheveux d’ange flamme souvent
S’effiloche comme un duvet charmant
Quand la sagesse se donne au vent
Qui vite embrasse mal étreint
Et à gémir se voit contraint
Comme la plume au vent
Qui monte et puis descend
Prisonnière des courants
A qui se trompe d’amour fou
Cupidon l’afflige d’amour flou
Lignes du destin
Destin fragile
Lignes de satin
Satin gracile
Signes du destin
Destin docile
Signes du matin
Réveil facile
Magnifique encore, Ossiane. Bonne semaine
douceur du cocooning.
Espoir pour demain
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A tous ceux qui eurent
Républicainement
La tête séparée du corps
D’un magistral coup de guillotine
Mais aussi à l’attention de ce bon vivant qui refusa la grâce
Tout en chassant l’éléphant en Afrique
Et qui coule aujourd’hui des jours heureux
Sachez que je porte en permanence
A la nuque
Le souvenir de la sauvagerie humaine
– Badinter tu nous a sauvé la mise –
Je verrais bien la photo et l’Haïku sur le mur de mon salon !!!
Rythmes , ondulation de vagues , légèretés verticales , ombres , lumières …
Magnifique !
Les saisons passent
s’effilochant,
petit à petit,
au gré du temps.
On continue notre voyage… tout en douceur…
Dis donc, ca faisait quelques jours deja que je m’etais eloigne de chez toi, mais j’avais, en depit de mes quelques petites activites, ce soucis: Qu’est-ce qu’Ossiane va bien pouvoir nous inventer cette fois-ci? J’ai appris avec le temps a ne plus speculer, car a chaque fois je me plante. Tu as eu de nouveau de tres belles realisations cette semaine. La saison aidant, cela nous rappelle la fraicheur de tes interrogations et observations… Merci et mille bises cotonneuses!
Bonjour Ossiane,
Fondu la neige ici,
Fondue savoyarde ou bourguignonne,
Fondu des femmes,
Fondu tout court…
Superbe ta note !!!
Bravo Michel !! une fois de plus…
Je rends les armes devant tant de talents…
Bises fondantes,
OLIVIER
Lecture à double sens d’une rêverie sur la matière ; sur l’ordre et le chaos.
Ou photo extraite du rêve d’un tisserand, d’un filatier.
Un ange passe…
>Fred de Mai:
Enchantée de cette incursion nocturne et merci pour ta plume légère 🙂 Bonne journée.
>amichel:
Belle image que ces cheveux d’ange. Dans ton esprit, cette plume légère s’effiloche et s’ébouriffe tout comme l’amour qui s’enfuit et sombre dans le flou. Tu joues avec les couleurs qui s’éteignent dans un fondu douloureux. Tout ceci est bien trouvé et bien écrit. Ce qui est amusant c’est que dans le haïku que j’ai écrit, je voyais plutôt l’inverse;-) La sagesse des lignes qui deviennent de plus en plus désordonnées m’a fait penser à l’amour fou dans le sens positif du terme. C’est incroyable tout ce qu’on peut faire dire à des mots. Bravo Michel pour avoir révélé une autre facette. Belle journée au soleil. Je t’embrasse.
>Annie-Claude :
Ce n’est pas mal du tout ce poème autour de ces lignes et des signes qu’on peut y déceler. Sans lire dans ta main, je trouve ces lignes agiles et ne vois rien d’hostile sur ton chemin 😉 Merci Annie-Claude pour ton poème et ton amitié.
>François :
Oui et bientôt l’appel du jardin te fera sortir de ta coquille. Bises.
>Patricio :
Tout le monde parle de douceur produite en son être intérieur et toi tu utilises la douceur d’une nuque pour évoquer la barbarie d’un couperet de guillotine. A nouveau à contresens ;-)) C’est une bonne façon lancer des pistes de réflexion sur des thèmes de société. De qui parles-tu quand tu évoques les chasses en Afrique ? de Giscard ? Je n’ai pas eu le temps de bien chercher. Merci beaucoup. Bonne soirée.
>Jean :
Merci, tu m’honores en disant cela. Je vois effectivement la photo de la même façon que toi. Mais je trouve que tu l’as mieux exprimé que moi en utilisant le mot « rythmes ». Merci pour ton œil photographique. Je t’embrasse.
>Guess Who :
Cycle des saisons, usure du temps, éternel recommencement. Vous voyez beaucoup de choses dans ce rebord de plume. Merci Tiago, à bientôt.
>Véronique :
Tout à fait. Tu sais quand je m’embarque, je prends mon temps avant de passer à autre chose. J’essaie de faire cela en douceur. Bonne soirée.
>Alain du Mexique :
Buenos dias, amigo. Muchas gracias. Je continue ce voyage au fil des mots et des photos en toute tranquilité. Je n’avais pas prévu toute cette neige, tu sais. J’aime qund le hasard se met de la partie. J’espère que ta semaine a été fructueuse sur tous les plans. A bientôt sur ton blog. Je t’embrasse chaleureusement.
>Olivier :
Cette note tombait donc à pic puisque ta région a été recouverte de neige. C’est bien de t’être emparé à bras le corps du mot « Fondu » car j’y voyais effectivement plusieurs sens sauf la savoyarde 😉 Bonne soirée. Je t’embrasse chaleureusement.
>Isabelle :
Bonjour, ravie de te revoir ;-)) Je sais que tu aimes bien écrire sur le sens caché des choses. J’aime tes deux lectures. Ce tisserand à force de vouloir trop filer s’emmêle dans les fils 😉 Merci beaucoup. Bonne soirée. Je t’embrasse.
>Fred de Toulouse :
Que veux-tu dire, Fred ? Qu’un ange passe et ébouriffe la plume ou que le silence est pesant ? Bises.
frange décoiffée
car souffle de l’audelà…
OOOoooooOOOooo pirouettent pianotent girouettent s’élancent…
bulles espiègles mais aussi fondantes…
Sans doute n’aurais je jamais osé
Osé vouloir
Rêvé même de cette folle étreinte…
De ces fibres qui s’envolent , et me vole le souvenir de cet instant trop court …toujours !
La lumière de ce matin pâle me laisse nu , contemplant calmement apaisée
La déchirure froide , en loque de mes fringues devenues.
La ruine fumante de mon corps blanchi et encore chaud des griffes de tes doigts ciseaux…
Reviendras tu ?
J’ai d’autres habits…. !
A demain ?
Du blé dans la mer
Un bateau va au port
Jo
Cordes de harpe et voilage d’un bateau
Capucine
Ossiane, voilà pour mes petiots… Qui savent qu’en vrai c’est une plume.
Moi je ne sais pas si j’aurai le temps de revenir mais j’aimerais bien !
Catherine
>Lilly:
Souffle de légèreté dans les cheveux, des bulles qui s’envolent par monts et par vaux, jeux de mots malicieux, bisous fondus.
>Virgile:
Cette photo a un eu un gros effet sur toi;-) Vêtement déchiré, fièvre d’une rencontre passionnée, petit matin blanc, un avenir sans lendemain? Finalement tu as osé;-) Je n’avais pas pensé aux fibres d’un tissu. Merci Virgile pour cette écriture énergique. Bonne fin de soirée.
>Petit Jo:
Coucou petit Jo, je suis contente de te revoir;-) Tu es le premier à parler de la mer et je trouve que c’est une très bonne idée. Les reflets blancs qu’on voit au bord de la plume évoquent la crête des vagues. C’est sans doute cette masse floue et blanche qui te fait penser aux voiles d’un bateau. Bravo pour ton commentaire et à bientôt. Gros bisous petit Jo.
>Capucine:
Bonjour Capucine, comment vas-tu? Tu es également la première à parler des cordes de harpe. Toi et ton frère faites preuve d’originalité. Merci pour la fraîcheur de votre regard d’enfant à tous les deux. Grosses bises Capucine. Reviens me voir quand tu voudras.
>Maman Catherine:
Bravo pour la spontanéité et l’absence de préjugés de tes petiots. Tâche de te reposer un peu. Bises.
Frémissant
Friselis
Frivole
Frisson
Frisette
Fruitée
Frétillante
Risette
Frou-frou
Froissé
Duvet au vent
Je vois juste un ange autour de cette plume 😉
La parole est une aile du silence.
[Pablo Neruda]
grille de jazz
quelques hampes de croches bien rangées :
exposition du thème
petit pont moins lisse
qui invite au chorus
>amichel:
Ces jeux de sonorités sur les « fr » et les « s » me donnent la chair de poule;-) Merci pour ce poème aux sensations épidermiques. Bises.
>Message bien reçu, Fred. ChUUut:-)
>Bén:
Je me sens assez proche de la partition musicale que tu as écrite à cause des différents rythmes graphiques de la photo. Mélanuit a évoqué à sa manière cette sensation dans la note précédente.
Plume nous fait son cirque.
La funambule effleure de ses pieds aériens la lame duveteuse de la rémige.
Le clown blanc accroche à sa trogne enfarinée les barbes molles de la tige.
Le magicien fait jaillir du peigne des barbules de coton l’oiseau aux ailes de paix.
Alors Plume, devenu cirque, cirque de musique, de grâce et d’imagination, parcourt les villes, et enchante petits et grands.
Plume nous envole…
Tu continues dans le coin douceur… Cette fois-ci une petite plume
J’ai mis sur mon blog un lien qui indique ton super blog. Je viens régulièrement sur ton blog et à chaque fois c’est un émerveillement.
Merci Ossiane
>Merbel:
Merci beaucoup pour ce texte plein de légèreté et de grâce sur le cirque de Plume. Magicien des airs, il nous emnène dans un joyeux voyage imaginaire. Bravo Merbel pour ta plume pleine de délicatesse. En plus, j’ai appris deux nouveaux mots. Bises reconnaissantes 😉
>A tire d’aile:
Je suis sûre que cette douceur t’enveloppe avec le nom que tu portes;-) Merci beaucoup pour ce lien et pour ton enthousiasme. Je t’embrasse bien fort.
Jolie composition, il y a comme une histoire attribuée à l’objet. Temps et espace sont bien au RDV.
>Guillaume:
Je suppose que la vision panoramique accentue cette impression d’espace autour de cette ligne sage qui s’ébouriffe follement. Bonne soirée.
et bien où es-tu Ossiane? Tes publications me manquent, j’espère que tu continueras bientôt à nous régaler..
>Mikaboum :
Tu es Mickaëlle si je me souviens bien 😉 Où suis-je ? Toujours là mais il faudrait que tu ailles à la dernière note car tu verras que je publie tous les deux jours. Je suis régulière come une horloge dans les publications. Merci de t’inquitéter pour moi. Bises.
J’aime le mouvement dans ce photo. Elle capture l’émotions et l’éxcitation d’un nouveau amour. Elle fait me sens essoufflée. J’aime la verité dans le Haiku.
Le masque et la plume
l’homme vit en société comme pris dans des rets
son âme retenue comme un navire à l’ancre
geint et gémit sans cesse nourrissant des regrets
Pour guérir de ses maux l’âme se noie dans l’encre
comme une embarcation laissée sans aviron
la vue du large au loin ne cesse de l’émouvoir
elle tire sur sa chaîne sans jamais se mouvoir
Sa douleur infini jamais ne s’interrompt
comme un oiseau blessé l’âme demeure en exil
sur la terre des hommes où elle rêve à des iles
De fuir les territoires envahit par la foule
pour suivre sous le vent le navire dans la houle
De connaître l’amour qui tombe comme la foudre
Avant de disparaître avant de se dissoudre
Alain