Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Rivages
* Lecture du Haïku Calligramme: du bas vers le haut.
Village des Sables,
Oasis de Lumière,
Jardins de la Mer.
35 réflexions sur « Rivages »
La mer creuse des sillons, laisse son empreinte, le sable s’adapte, dans un mouvement perpétuel.
Jolie photo encore. Amitiés.
Jardins de mer
—————–
Neptune a ses jardins secrets
Où les néréides ses filles
Cultivent près des côtes de l’ouest
D’oniriques parterres de fleurs
Myriades d’îles de sable que la mer
Couvrent et découvrent
D’un rivage qui tremble et bouge
La vague dans ces terres s’enlise
Le soleil aime ses jardins aquatiques
Où pleut du vaste ciel
Une lumière d’un mauve mystique
Etranges oasis où se noie le réel
Caravanes immobiles
Sur les routes de sel
Visage ridé du rivage
Tapisseries de boue et d’écume
Boursouflures d’estran
Pustules d’océan
Que les marées travaillent
Et creusent inlassablement
Derniers frissons qui roulent
Sous les caresses des eaux
De Sirènes échouées sur le sable
Pour doucement se défaire et mourir
Les pieds s ‘enfoncent dans la lise
Le regard se perd et la pensée s’aiguise
Le rythme des flots et l’air s’harmonisent
Un vin de vigueur chasse les idées grises
>>sos orthographe!
marées pas ..marais
(et arreter de vous marrer !):>))
Autre proposition:
Vue d’avion
Toundra, dégel
printemps à venir…
Décor toujours aussi féérique et irréel.
Ainsi les arbres sur les collines ne sont que de petits monticules de boue, des traces (je n’ose dire des excréments troublant ainsi la poésie de ces pages) de vers de passage. Les vers (ahah) de Michel sont d’ailleurs toujours aussi excquis…
Sous la lumière argentée
Les vaguelettes de sable fin sont couronnées
D’une fleur
Venue des profondeurs.
………………….
Quelle belle formule, Ossiane : « les jardins de la mer » pour qualifier ces présences souterraines. Et que dire du poème de amichel ! A quand les amours des Néréis ?
A la frontière entre 4 éléments,
La vie…
Toujours la vie.
On dirait un désert , mais celui-ci grouille de vie en profondeur pour preuve ces monticules à la surface créés par des vers marins ,me semble t-il !
Le repos des phoques sur la banquise…
Se rouler dans le sable,
Courir dans le sable,
Se coucher sur le sable,
Jouer sur le sable,
S’endormir sur le sable,
Se cacher dans le sable,
Dorloter sur le sable,
Etc…
On en fait des choses avec des grains de sable !!
Bisous salées, ma chère Ossiane,
OLIVIER
>Annie-Claude: Joliment dit. Je te sens de plus en plus imprégnée du monde marin. Tahiti commence à agir;-) Bises et merci pour ce rendez-vous de minuit.
>Michel (1):
A partir de mes trois petits vers, tu as recréé magnifiquement le monde magique de ces jardins de la mer. Tout d’un coup, cette photo prend vie et je vois les caravanes sur les routes de sel. Ton jardin d’eden est merveilleux et chasse les pensées noires. Merci beaucoup d’éclairer cette journée grise. Bises des oasis.
>Virgile: Oui tout à fait. Ces reflets gris blanc évoquent bien un paysage de fin d’hiver. Merci pour ta visite et la note d’espoir;-) Bonne fin de journée.
>François (1): Tu vois, on peut arriver à rêver autour de déchets ;-)) Je ne sais pas si j’en dirai autant si j’étais devant une décharge publique. Merci pour ton oeil averti et pour ton amitié. Je t’embrasse.
>Pierre (2): Tu as l’art également de transformer ce monticule de déchets en beauté. Une fleur. C’est très délicat. Pourquoi pas une rose des sables, non? C’est une jolie formule en effet mais elle n’est pas de moi. On la trouve employée en bord de mer. Bien à toi. Je t’embrasse.
>Davidh: Tu es toujours dans mon sillage 😉 Merci. Tu as tout à fait raison. C’est grâce à la conjonction de ses éléments que la vie peut naître et subsister. Bien à toi. Je t’embrasse.
>Eric: Exact, bien vu. Le sous-sol en mer comme sur terre est un milieu vivant. Il faut donc protéger ces micro organismes, ces minuscules animaux qui participent à l’équilibre de la nature. Merci pour ta visite. Je t’embrasse.
>Fred de Toulouse: Bien trouvé! Tu n’as pas eu trop froid pour ton petit déj? As-tu vu le making of de la marche de l’empereur? Bises du nord.
>Olivier: Tu es très libéré dans ta pensée. C’est bien d’avoir imaginer tout ce qu’on peut faire avec, dans et sur le sable. J’ai essayé de trouver d’autres idées mais je n’y suis pas arrivée sur l’instant. Je crois que tu as tout dit. Belle imagination. Bisous sablés, Olivier.
Je n’ai jamais vu de mercure, mais cette liquidité sombre, lourde, opaque, pleine de scories, mate et moirée en même temps… m’en donne la vision.
ils se préparent, méfiez-vous ! les voici tous qui sortent des sables ! courons !
Commentaires des kids. Moi, je ne sais pas si je pourrai écrire sur ta photo Ossiane, trop de travail aujourd’hui.
Magnifique le calligramme
Catherine
—————–
Des bosses avec des écorces qui font le chemin
JO
———————–
On dirait un kangourou (on le voit à l’envers sur la photo à gauche) qui se promène avec des mouettes sur la mer
Capucine
>Tu as raison Isabelle. Tu décris très la densité et la matière de ce liquide dangereux. Merci pour cette autre vision un peu plus noire 😉 Bonne soirée.
>Marc: Bonjour et sois le bienvenu sur mon blog. Attention à l’invasion:-) J’ai commencé à parcourir ton blog et ta formidable aventure en pirogue le long de l’Amazone De très belles photos et l’impression de partager vos découvertes. J’y reviendrai. Reviens quand tu veux également donner ton sentiment. On est éblouis par les mêmes choses. Bien amicalement.
>Catherine:
Toute ta petite famille défile ;-))
Ce n’est pas grave si tu ne peux pas écrire. Préserve-toi d’abord.
>Jo:
Des bosses comme les chameaux. C’est un paysage un peu accidenté mais très varié. Merci d’être venu, petit Jo. Je t’embrasse :*)
>Capucine:
Je me suis tordue le cou mais j’ai cru voir ton kangourou;-) Certaines bosses peuvent faire penser à des ailes. Bien vu Capucine et gros bisous. :*)
Juste un mot pour te dire, Ossiane, qu’aujourd’hui j’ai remarqué surtout le calligramme qui est particulèrement beau et intéressant avec l’image qui se trouve dessous. Et les lignes qui suivent des vallées.
Mais je vois là une carte géographique avec le nom des routes ou des vallées. Et aussi avec des montagnes et des petits bois un peu partout.
Je vois aussi que ces montagnes forment des animaux stylisés : un phoque en haut à gauche, un ou deux ours très allongés en haut à droite, un éléphant au milieu à droite …
Finalement c’est peut-être la banquise qui fond et se délite en icebergs !
Mais l’éléphant, que vient-il faire là … c’est l’énigme du jour.
… j’ai écrit plus d’un mot !
– … » La poésie est avant tout la peinture, la chorégraphie, la musique et la calligraphie de l’âme. Un poème est un tableau, une danse, une musique et l’écriture de la beauté tout à la fois. »…
Sans avoir pris le temps de lire les commentaires…
J’ai surtout l’impression d’être arrivé sur une autre planète. Une belle planète. Envoûtante. Charmante. En fait, ce n’est pas la nature qui est belle. Car le regard du photographe l’embellit de ses plus belles parures. Comme [encore] aujourd’hui.
[Je suis bien triste de ne plus pouvoir venir me promener ici – aussi souvent que je souhaiterais… échanger nos mots, nos images comme vous continuez à le faire…]
La bizz à Ossiane et puis à tout le monde aussi !
Je n’ai pas eu froid.
J’ai longtemps hésité entre banquise et dessert parsemé de petits pruneaux…
Je n’ai pas vu la marche de l’Empereur.
Demain je pars à nouveau pour une petite semaine, direction le Nord.
Bises du Sud, où il ne fait pas beaucoup plus chaud.
horaires de nuit pour ma conférence batave…
pas de connexion hier…
Je découvre donc ce soir le zoom avant sur ces fleurs marines alanguies…
ça me plaît tout plein !
bonne soirée
>Michel (2): Effectivement, le petit mot se transforme en véritable histoire pour les enfants;-)) Une vraie ménagerie! Le petit Jo et Capucine aimeraient bien. Un paysage mirifique peuplé d’animaux du froid et du chaud. Ta troisième proposition a sans doute ce fond de vérité inquiétante. Ne t’inquiète pas pour la longueur. Cet espace est fait pour s’exprimer. Merci pour cette belle contribution de ta part. Je suis contente que tu te sentes à l’aise ici. Bises des deux pôles.
>Candide: Je connais et aime cette belle phrase de Maxence Fermine. J’ai mis un extrait de son livre poétique « Neige » chez UU. Je vois que tu y as été sensible. Bises et bonne soirée.
>UU: Malgré ton emploi du temps chargé, c’est très gentil d’avoir pris le temps de passer pour nous donner ton sentiment toujours délicatement formulé. J’aime ton idée de planète d’un autre monde qui se trouve dans notre imaginaire. J’espère que la vie y est un peu plus sereine.
Je ne t’oublie pas et je continue à te lire même si faute de temps aussi, je ne suis pas très régulière en ce moment pour commenter les blogs. Je regrette bien sûr que tu ne puisses plus venir partager nos émotions. La solution que tu as choisie pour faire face à tes obligations est la meilleure. Je suis sûre que tous les visiteurs qui te connaissent vont se joindre à moi pour te faire une belle bise poétique pleine d’amitié.
>Fred de Toulouse: La banquise est plus poétique mais la gourmandise cause également des émois 😉 Tu ne pars pas au Pôle Nord? Ton travail semble t’appeler à beaucoup voyager. Bonne semaine, tu vas nous manquer. Bises du nord où je vis.
>Bén: Alors, ça y est, tu es bien arrivée à la Haye;-) Quel étage cette fois-ci? Tu as donc travaillé toute la nuit, pauvre de toi. Tu vas être complètement décalée. Rêve sur ces fleurs alanguies et prends bien soin de toi.
Bises du soir.
Un paysage lilliputien !! et joli calligramme !
>pour uu: je crois que tu n’es pas le seul à espacer tes visites mais ça fait très plaisir de te voir réapparaître de temps à autre! bise à toi également 😉
Ossiane,
oui, oui bien arrivée…
16e étage, toujours… mais le bureau d’à côté !!
c’est la nuit qui vient qui va être longue… mais à chaque nuit suffit sa peine !!
belle soirée à toi
Bén
>Merci Nina pour ce joli monde en miniature. Une question, tu préfères quand je baisse la tête ou quand je la lève? Bises.
>Bén: Au moins, tu ne seras pas trop dépaysée. Tu remets ça ce soir? Mais dans quel endroit vas-tu pour avoir de tels horaires? Bises de nuit.
La terre respire ainsi que le sable…et les vers sont les vecteurs de l’oxygène et de la fécondation…
Et pour mon commentaire d’hier, je m’aperçois que jai oublié la fin de ma phrase…et les poissons aussi….
>MTO: Merci pour cette mise au point sur l’utilité du travail de ces vers qui aèrent les sols et évitent les tassements. Tu veux dire que les poissons n’ont pas non plus cet instinct grégaire? Mais pourquoi les voit-on en bancs agglutinés les uns contre les autres à faire les mêmes arabesques? Ton explication m’intéresse. Bises d’après-minuit.
chère Ossiane, je préfère regarder vers le haut avec toi ;-), mais cela fait que j’ai toujours la tête dans les nuages! donc continue à me faire découvrir le monde sous d’autres angles, qui sont aussi intéressants!
bises affectueuse.
>Nina: Ok, message bien reçu; c’est gentil. Je te prends donc par la main pour te faire découvrir d’autres facettes du monde qui t’entoure. Laisse-toi aller et tu t’apercevras que ton oeil deviendra de plus en plus sensible. Je t’embrasse bien fort. Bon week-end.
J’ai caché mes mots en d’autres rivages
Ils sont enfouis sous les bosses des sables
Ils sont dans les profondeurs insondables
Et grandissent comme les coquillages.
Quand tu iras sur le jardin des mers
Tu les sentiras vibrer sous tes pas
Mais de l’ouïe tu ne les entendras pas
Ils n’émettent que des sons de mystère.
Sauras-tu comment creuser et fouiller
Pour doucement venir les recueillir
Et leur donner écho dans un sourire
Avec la précaution d’un joaillier ?
L’ailleurs t’a fait croire à d’autres rivages
Mais il est un voyage de nos mots
Qui dansent de toi à moi par nos flots
Mais sans jamais vraiment quitter la plage.
Catherine
>Catherine: Tu reviens vers cette photo qui fait partie de tes préférées de cette semaine, je pense. J’aime cette idée d’enfouissement des mots dans le sable. Apprendre à les sentir, à les recueillir pour en comprendre le sens et exprimer l’indicible vers l’autre. Les thèmes de tes poèmes sont toujours très sensibles et font appel à l’émotion qui habite chacun d’entre nous. Merci beaucoup pour ta fidélité et ton amitié. Je t’embrasse bien fort. Mes pensées t’accompagnent.
Bonsoir, voilà bien longtemps que je n’étais pas passée voir tes photos… j’aime toujours autant ton travail, ton regard et tes mots
Et cette photo tout particulièrement… elle nous emmène dans une autre dimension
>Bonjour Béatrice, c’est très gentil à toi de venir me donner ton sentiment. Cette série qui est en effet un peu particulière (on accroche ou pas) m’a complètement fait décoller vers autre chose. Mais je vais bientôt aterrir 😉 Rejoins nos dicussions quand le coeur te dira et merci pour ta fidélité. A bientôt, je t’embrasse.
Très jolie série que je découvre d’un coup … je laisse mon « coucou » sur celle que je préfère !
>Hello Tiago :
Comment vas-tu ? J’espère que ton voyage en pays lointain a été riche en découvertes.
Merci d’avoir aimé cette série qui s’étend sur deux semaines. J’aime également cette photo qui est dégage un certain bonheur de vivre.
La mer creuse des sillons, laisse son empreinte, le sable s’adapte, dans un mouvement perpétuel.
Jolie photo encore. Amitiés.
Jardins de mer
—————–
Neptune a ses jardins secrets
Où les néréides ses filles
Cultivent près des côtes de l’ouest
D’oniriques parterres de fleurs
Myriades d’îles de sable que la mer
Couvrent et découvrent
D’un rivage qui tremble et bouge
La vague dans ces terres s’enlise
Le soleil aime ses jardins aquatiques
Où pleut du vaste ciel
Une lumière d’un mauve mystique
Etranges oasis où se noie le réel
Caravanes immobiles
Sur les routes de sel
Visage ridé du rivage
Tapisseries de boue et d’écume
Boursouflures d’estran
Pustules d’océan
Que les marées travaillent
Et creusent inlassablement
Derniers frissons qui roulent
Sous les caresses des eaux
De Sirènes échouées sur le sable
Pour doucement se défaire et mourir
Les pieds s ‘enfoncent dans la lise
Le regard se perd et la pensée s’aiguise
Le rythme des flots et l’air s’harmonisent
Un vin de vigueur chasse les idées grises
>>sos orthographe!
marées pas ..marais
(et arreter de vous marrer !):>))
Autre proposition:
Vue d’avion
Toundra, dégel
printemps à venir…
Décor toujours aussi féérique et irréel.
Ainsi les arbres sur les collines ne sont que de petits monticules de boue, des traces (je n’ose dire des excréments troublant ainsi la poésie de ces pages) de vers de passage. Les vers (ahah) de Michel sont d’ailleurs toujours aussi excquis…
Sous la lumière argentée
Les vaguelettes de sable fin sont couronnées
D’une fleur
Venue des profondeurs.
………………….
Quelle belle formule, Ossiane : « les jardins de la mer » pour qualifier ces présences souterraines. Et que dire du poème de amichel ! A quand les amours des Néréis ?
A la frontière entre 4 éléments,
La vie…
Toujours la vie.
On dirait un désert , mais celui-ci grouille de vie en profondeur pour preuve ces monticules à la surface créés par des vers marins ,me semble t-il !
Le repos des phoques sur la banquise…
Se rouler dans le sable,
Courir dans le sable,
Se coucher sur le sable,
Jouer sur le sable,
S’endormir sur le sable,
Se cacher dans le sable,
Dorloter sur le sable,
Etc…
On en fait des choses avec des grains de sable !!
Bisous salées, ma chère Ossiane,
OLIVIER
>Annie-Claude: Joliment dit. Je te sens de plus en plus imprégnée du monde marin. Tahiti commence à agir;-) Bises et merci pour ce rendez-vous de minuit.
>Michel (1):
A partir de mes trois petits vers, tu as recréé magnifiquement le monde magique de ces jardins de la mer. Tout d’un coup, cette photo prend vie et je vois les caravanes sur les routes de sel. Ton jardin d’eden est merveilleux et chasse les pensées noires. Merci beaucoup d’éclairer cette journée grise. Bises des oasis.
>Virgile: Oui tout à fait. Ces reflets gris blanc évoquent bien un paysage de fin d’hiver. Merci pour ta visite et la note d’espoir;-) Bonne fin de journée.
>François (1): Tu vois, on peut arriver à rêver autour de déchets ;-)) Je ne sais pas si j’en dirai autant si j’étais devant une décharge publique. Merci pour ton oeil averti et pour ton amitié. Je t’embrasse.
>Pierre (2): Tu as l’art également de transformer ce monticule de déchets en beauté. Une fleur. C’est très délicat. Pourquoi pas une rose des sables, non? C’est une jolie formule en effet mais elle n’est pas de moi. On la trouve employée en bord de mer. Bien à toi. Je t’embrasse.
>Davidh: Tu es toujours dans mon sillage 😉 Merci. Tu as tout à fait raison. C’est grâce à la conjonction de ses éléments que la vie peut naître et subsister. Bien à toi. Je t’embrasse.
>Eric: Exact, bien vu. Le sous-sol en mer comme sur terre est un milieu vivant. Il faut donc protéger ces micro organismes, ces minuscules animaux qui participent à l’équilibre de la nature. Merci pour ta visite. Je t’embrasse.
>Fred de Toulouse: Bien trouvé! Tu n’as pas eu trop froid pour ton petit déj? As-tu vu le making of de la marche de l’empereur? Bises du nord.
>Olivier: Tu es très libéré dans ta pensée. C’est bien d’avoir imaginer tout ce qu’on peut faire avec, dans et sur le sable. J’ai essayé de trouver d’autres idées mais je n’y suis pas arrivée sur l’instant. Je crois que tu as tout dit. Belle imagination. Bisous sablés, Olivier.
Je n’ai jamais vu de mercure, mais cette liquidité sombre, lourde, opaque, pleine de scories, mate et moirée en même temps… m’en donne la vision.
ils se préparent, méfiez-vous ! les voici tous qui sortent des sables ! courons !
Commentaires des kids. Moi, je ne sais pas si je pourrai écrire sur ta photo Ossiane, trop de travail aujourd’hui.
Magnifique le calligramme
Catherine
—————–
Des bosses avec des écorces qui font le chemin
JO
———————–
On dirait un kangourou (on le voit à l’envers sur la photo à gauche) qui se promène avec des mouettes sur la mer
Capucine
>Tu as raison Isabelle. Tu décris très la densité et la matière de ce liquide dangereux. Merci pour cette autre vision un peu plus noire 😉 Bonne soirée.
>Marc: Bonjour et sois le bienvenu sur mon blog. Attention à l’invasion:-) J’ai commencé à parcourir ton blog et ta formidable aventure en pirogue le long de l’Amazone De très belles photos et l’impression de partager vos découvertes. J’y reviendrai. Reviens quand tu veux également donner ton sentiment. On est éblouis par les mêmes choses. Bien amicalement.
>Catherine:
Toute ta petite famille défile ;-))
Ce n’est pas grave si tu ne peux pas écrire. Préserve-toi d’abord.
>Jo:
Des bosses comme les chameaux. C’est un paysage un peu accidenté mais très varié. Merci d’être venu, petit Jo. Je t’embrasse :*)
>Capucine:
Je me suis tordue le cou mais j’ai cru voir ton kangourou;-) Certaines bosses peuvent faire penser à des ailes. Bien vu Capucine et gros bisous. :*)
Juste un mot pour te dire, Ossiane, qu’aujourd’hui j’ai remarqué surtout le calligramme qui est particulèrement beau et intéressant avec l’image qui se trouve dessous. Et les lignes qui suivent des vallées.
Mais je vois là une carte géographique avec le nom des routes ou des vallées. Et aussi avec des montagnes et des petits bois un peu partout.
Je vois aussi que ces montagnes forment des animaux stylisés : un phoque en haut à gauche, un ou deux ours très allongés en haut à droite, un éléphant au milieu à droite …
Finalement c’est peut-être la banquise qui fond et se délite en icebergs !
Mais l’éléphant, que vient-il faire là … c’est l’énigme du jour.
… j’ai écrit plus d’un mot !
– … » La poésie est avant tout la peinture, la chorégraphie, la musique et la calligraphie de l’âme. Un poème est un tableau, une danse, une musique et l’écriture de la beauté tout à la fois. »…
Sans avoir pris le temps de lire les commentaires…
J’ai surtout l’impression d’être arrivé sur une autre planète. Une belle planète. Envoûtante. Charmante. En fait, ce n’est pas la nature qui est belle. Car le regard du photographe l’embellit de ses plus belles parures. Comme [encore] aujourd’hui.
[Je suis bien triste de ne plus pouvoir venir me promener ici – aussi souvent que je souhaiterais… échanger nos mots, nos images comme vous continuez à le faire…]
La bizz à Ossiane et puis à tout le monde aussi !
Je n’ai pas eu froid.
J’ai longtemps hésité entre banquise et dessert parsemé de petits pruneaux…
Je n’ai pas vu la marche de l’Empereur.
Demain je pars à nouveau pour une petite semaine, direction le Nord.
Bises du Sud, où il ne fait pas beaucoup plus chaud.
horaires de nuit pour ma conférence batave…
pas de connexion hier…
Je découvre donc ce soir le zoom avant sur ces fleurs marines alanguies…
ça me plaît tout plein !
bonne soirée
>Michel (2): Effectivement, le petit mot se transforme en véritable histoire pour les enfants;-)) Une vraie ménagerie! Le petit Jo et Capucine aimeraient bien. Un paysage mirifique peuplé d’animaux du froid et du chaud. Ta troisième proposition a sans doute ce fond de vérité inquiétante. Ne t’inquiète pas pour la longueur. Cet espace est fait pour s’exprimer. Merci pour cette belle contribution de ta part. Je suis contente que tu te sentes à l’aise ici. Bises des deux pôles.
>Candide: Je connais et aime cette belle phrase de Maxence Fermine. J’ai mis un extrait de son livre poétique « Neige » chez UU. Je vois que tu y as été sensible. Bises et bonne soirée.
>UU: Malgré ton emploi du temps chargé, c’est très gentil d’avoir pris le temps de passer pour nous donner ton sentiment toujours délicatement formulé. J’aime ton idée de planète d’un autre monde qui se trouve dans notre imaginaire. J’espère que la vie y est un peu plus sereine.
Je ne t’oublie pas et je continue à te lire même si faute de temps aussi, je ne suis pas très régulière en ce moment pour commenter les blogs. Je regrette bien sûr que tu ne puisses plus venir partager nos émotions. La solution que tu as choisie pour faire face à tes obligations est la meilleure. Je suis sûre que tous les visiteurs qui te connaissent vont se joindre à moi pour te faire une belle bise poétique pleine d’amitié.
>Fred de Toulouse: La banquise est plus poétique mais la gourmandise cause également des émois 😉 Tu ne pars pas au Pôle Nord? Ton travail semble t’appeler à beaucoup voyager. Bonne semaine, tu vas nous manquer. Bises du nord où je vis.
>Bén: Alors, ça y est, tu es bien arrivée à la Haye;-) Quel étage cette fois-ci? Tu as donc travaillé toute la nuit, pauvre de toi. Tu vas être complètement décalée. Rêve sur ces fleurs alanguies et prends bien soin de toi.
Bises du soir.
Un paysage lilliputien !! et joli calligramme !
>pour uu: je crois que tu n’es pas le seul à espacer tes visites mais ça fait très plaisir de te voir réapparaître de temps à autre! bise à toi également 😉
Ossiane,
oui, oui bien arrivée…
16e étage, toujours… mais le bureau d’à côté !!
c’est la nuit qui vient qui va être longue… mais à chaque nuit suffit sa peine !!
belle soirée à toi
Bén
>Merci Nina pour ce joli monde en miniature. Une question, tu préfères quand je baisse la tête ou quand je la lève? Bises.
>Bén: Au moins, tu ne seras pas trop dépaysée. Tu remets ça ce soir? Mais dans quel endroit vas-tu pour avoir de tels horaires? Bises de nuit.
La terre respire ainsi que le sable…et les vers sont les vecteurs de l’oxygène et de la fécondation…
Et pour mon commentaire d’hier, je m’aperçois que jai oublié la fin de ma phrase…et les poissons aussi….
>MTO: Merci pour cette mise au point sur l’utilité du travail de ces vers qui aèrent les sols et évitent les tassements. Tu veux dire que les poissons n’ont pas non plus cet instinct grégaire? Mais pourquoi les voit-on en bancs agglutinés les uns contre les autres à faire les mêmes arabesques? Ton explication m’intéresse. Bises d’après-minuit.
chère Ossiane, je préfère regarder vers le haut avec toi ;-), mais cela fait que j’ai toujours la tête dans les nuages! donc continue à me faire découvrir le monde sous d’autres angles, qui sont aussi intéressants!
bises affectueuse.
>Nina: Ok, message bien reçu; c’est gentil. Je te prends donc par la main pour te faire découvrir d’autres facettes du monde qui t’entoure. Laisse-toi aller et tu t’apercevras que ton oeil deviendra de plus en plus sensible. Je t’embrasse bien fort. Bon week-end.
J’ai caché mes mots en d’autres rivages
Ils sont enfouis sous les bosses des sables
Ils sont dans les profondeurs insondables
Et grandissent comme les coquillages.
Quand tu iras sur le jardin des mers
Tu les sentiras vibrer sous tes pas
Mais de l’ouïe tu ne les entendras pas
Ils n’émettent que des sons de mystère.
Sauras-tu comment creuser et fouiller
Pour doucement venir les recueillir
Et leur donner écho dans un sourire
Avec la précaution d’un joaillier ?
L’ailleurs t’a fait croire à d’autres rivages
Mais il est un voyage de nos mots
Qui dansent de toi à moi par nos flots
Mais sans jamais vraiment quitter la plage.
Catherine
>Catherine: Tu reviens vers cette photo qui fait partie de tes préférées de cette semaine, je pense. J’aime cette idée d’enfouissement des mots dans le sable. Apprendre à les sentir, à les recueillir pour en comprendre le sens et exprimer l’indicible vers l’autre. Les thèmes de tes poèmes sont toujours très sensibles et font appel à l’émotion qui habite chacun d’entre nous. Merci beaucoup pour ta fidélité et ton amitié. Je t’embrasse bien fort. Mes pensées t’accompagnent.
Bonsoir, voilà bien longtemps que je n’étais pas passée voir tes photos… j’aime toujours autant ton travail, ton regard et tes mots
Et cette photo tout particulièrement… elle nous emmène dans une autre dimension
>Bonjour Béatrice, c’est très gentil à toi de venir me donner ton sentiment. Cette série qui est en effet un peu particulière (on accroche ou pas) m’a complètement fait décoller vers autre chose. Mais je vais bientôt aterrir 😉 Rejoins nos dicussions quand le coeur te dira et merci pour ta fidélité. A bientôt, je t’embrasse.
Très jolie série que je découvre d’un coup … je laisse mon « coucou » sur celle que je préfère !
>Hello Tiago :
Comment vas-tu ? J’espère que ton voyage en pays lointain a été riche en découvertes.
Merci d’avoir aimé cette série qui s’étend sur deux semaines. J’aime également cette photo qui est dégage un certain bonheur de vivre.