N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour découvrir le panorama dans son ensemble.
* Lecture du Haïku Calligramme: du bas vers le haut.
L’Ecume du Soir
De l’Encre Bleu Ardoise,
Emporte le Jour.
* Photo de la plage de Pirou dans le Cotentin.
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Entre le coup de foudre du 1er novembre
L’abandon et la brûlure du 21
L’humus après le chagrin , c’est l’apaisement et l’ouverture au grand large…
Beau et sensible partage….
Virgile.
Je tenais absolument chère Ossiane vous dire merci pour toutes ces jolies photos que vous nous partagez sur le net…Moi qui voyage peu, il me suffit de surfer sur votre blog afin de révasser un peu…Tout est si joli ici …
Ouverture sur le large après l’intimité et la désolation des feuilles d’hostas emportées par l’automne.
A y regarder de plus près cette plage est étonnante, en effet le centre de la photo (élargie c’est plus visible) fait apparaître une convexité. La plage trace un ventre dodu vers le large, phénomène assez rare car les estrans sont en général convexes (la plage est courbée vers l’intérieur face à la mer). Je connaissais ce phénomène au sud de l’Ile de Groix , mais pas ici. On me disait que Groix était la seule plage convexe…
Voilà un beau moment de calme avec des couleurs de ciel pastel . Une composition bien réussie (1/3;2/3)!.
Merci pour ce paysage marin .
Lueur du soir , bonsoir
Lueur du matin , chagrin .
Un dicton que mon père me disait souvent !
Bonne journée
Eric
La belle s’en est allée
Laissant sur l’ardoise
Ses souvenirs
Qui sait si elle reviendra?
La mer s’en est allée
Vers le couchant
Poursuivant
Ses rêves
Passés
La belle s’en est allée
Vers le ponant
Sur le sable laissant
Ses changeants reflets
La mer s’en est allée
A l’Occident
Tranquillement
Découvrant l’estran
Qui sait si elle reviendra?
Flora a trouvé son île!
pour un instant
un jour
un mois
une année
Flora se pose sur la planète bleue
Dans une lumière appaisante,
elle souffle!
Auprès de sa compagne
La belle sénatrice
des mondes des étoiles
elle comtemple le ballet
du cosmos!
Elle attend le retour de son chevalier!
Perdu il est dans se monde en furie,
Il reviendra lui aussi,
poser son âme sur cette plage
——————–
A bientôt chere Ossiane,
ma semaine va m’éloigner un peu de mon ordi!
a tous bonne semaine
jane
Pensées aux Poétes Jo et Capucine!
Somptueux !
C’est un superbe panorama Ossiane ! merci.
Bises;-)
Reflets d’argent.
Instant magique.
Dans le calme du soir….
s’arrêter, contempler, sérénité C’est bon
chez nous on dit rouge au couchant beau temps
rouge au levant pluie ou vent
et l’enfant rêve aux trésors que lui porteront les vagues à la pointe du jour…
Superbe, ma chère Ossiane !!!
Juste un rapide passage aujourd’hui…
Au moins pour t’envoyer mes doux baisers.
Belle semaine, l’artiste !!
OLIVIER
Ce matin au réveil pendant mon petit déj, je n’ai eu qu’un mot : Wahouuu :-))
>Bonjour Virgile, je te souhaite la bienvenue et te remercie pour ce gentil commentaire. Je vois que tu me suis depuis un certain temps déjà. Tu as donc remarqué ces fluctuations émotionnelles que j’essaie de moduler comme je peux. J’ouvre ce lundi sous la bannière de l’apaisement;-) Au plaisir de te lire à nouveau. Mon amitié.
>Mélancolia: Un joli nom bien d’actualité. Je vous souhaite également la bienvenue. Je suis ravie de pouvoir vous faire rêver au travers de ces photos. On n’est pas obligé d’aller très loin pour voyager car ça se passe beaucoup dans la tête. Vos commentaires seront lus avec intérêt. Revenez quand vous voulez. Bien amicalement.
>François (1): Je constate que cette ouverture semble plaire 😉 Ton commentaire m’épate, toi le spécialiste du paysage. Il n’y a que toi pour déceler ce genre de phénomène. J’aurai donc photographié une rareté sans le savoir;-) Quelle est l’explication de la convexité de cette plage dodue?
>Eric: Je suis contente que ça te plaise. C’est nettement plus serein que la semaine dernière. Exact pour la composition. Ce dicton est-il vraiment vérifié? Merci Eric, belle journée.
>Pierre (2): C’est très joli et sensible cette poésie qui tourne autour de l’ouest et de ses dérivés. La mer suit le même mouvement que le soleil. Tous les deux se retirent de concert en laissant leurs traces jusqu’au prochain retour. Merci Pierre, je te souhaite une bonne après-midi.
>Jane: Je vois que la petite Flora a gagné ton coeur en se posant une autre planète;-) Nous sommes quelque part dans la galaxie à observer le ballet des étoiles. On est bien loin de mon jardin;-) Je te souhaite une bonne semaine mais tu vas nous manquer avec tes surprises. Je t’embrasse depuis la planète bleue.
>Bén: Commentaire apprécié ;-)) Merci.
>Hello, douce Nina, te revoilà;-)) Je crois me souvenir que tu aimes particulièrement ces photos de mer. Bises et à bientôt.
>Michel (2): Ce sont ces reflets blancs qui m’ont intéressé. Ils me font penser à une écorce d’arbre. Merci pour ta visite. Je t’embrasse.
>Candide: Ah! je te sens comblée cette fois ;-)) Tu rejoins ce que dit Eric. Dans quelle région emploie–t-on ce dicton? Bises sereines.
>Davidh: C’est très gentil à toi d’être venu et je te souhaite la bienvenue. C’est une très jolie évocation des rêves d’enfant qui contemple le large au couchant. Merci beaucoup. Bien amicalement.
>Olivier: Quelle énergie aujourd’hui! Merci pour ton passage éclair qui me fait plaisir. Bises de l’océan.
>Fred de Toulouse: Je constate en effet que pas mal de commentaires sont déposés à l’heure du petit déj. Je suis très flattée d’accompagner ce moment et de te faire démarrer la journée en douceur. Merci Fred, je t’embrasse.
… plénitude…
merci
Vent d’ouest
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L’écume du soir d’une encre bleu ardoise
Emporte le jour vers un ciel de lit rose
Où la mélancolie rêveuse se repose
Bercée par l’océan aux doux reflets turquoise
Le cœur en liberté se calme et s’apprivoise
Quand le vent du large sur la bouche les posent
Baisers à la volée qui de la vague explosent
Les embruns parfumés ont goût amer d’armoise
Les sirènes de mer endorment les blessures
Et des amours déçues les vives meurtrissures
L’infini du couchant chasse les anges noirs
Et l’âme délivrée renaît à la tendresse
Les poumons s’enivrent d’un air chargé d’espoir
Départ nouveau pour un horizon d’allégresse
Les jours finissent par mourir encore
Quand les nuits d’hivers insomniaques
Ravivées par les froids métalliques
Règnent jusqu’aux vides aurores.
Les jours s’égrènent uns à uns:
Ceux qu’on voudrait morts-nés;
Ceux qu’on désire années,
Qu’on désire recommencer pour rever mieux;
Ceux imaginés par l’avenir utopique;
Ceux qui n’en valent pas la peine,
La peine des maladies.
Annihilés, ceux qu’on oublie,
Parce qu’on les a brulés vifs!
Rayés, les souvenirs pénibles des jours…
Si longs, parce que courts et tristes.
Les nuits tardent à mourir aux aurores,
Quand les jours sont vides, encore.
et c’est ainsi que tout retourne à la mèr(e )pour y retrouver l énergie de renaitre ‘
Bien à toi ossiane qui accouche et accueille si bien la poésie des autres Alain
Sublime mariage des bleus et des roses aux confins de la grève et de l’eau…
>Jean: Merci pour ton regard de photographe sensible à la lumière et ton sens de la composition de l’image. Bonne soirée. Je t’embrasse.
>Bén: Super sensation. Je suis sûre que tu es en train de travailler au moment où tu me dis cela. Bises.
>Michel: Contente de te revoir après cette petite escapade;-)) J’espère que le week-end a été bon. Superbe échappée rose qui repose. Embrassade du vent dans le couchant. Rêves noirs envolés. Liberté et tendresse pour l’éternité. Merci Michel, c’est très beau. De quoi avoir le coeur rempli de joie. Bonne soirée. Je t’embrasse.
C’est une mer (ou une terre?) en devenir…J’aime la Manche précisément pour cette incertitude: marée montante ou marée descendante? Une mer pleine qui engloutit tout ou qui met des heures à submerger des bancs de sable parfois perchés haut…La puissance des marées construit à foison les concaves et les convexes…Des fossés dans lesquels les pêcheurs de moules des marées d’équinoxe se noient parce qu’ils n’ont pas prêté attention à l’encerclement des eaux.
C’est à ces détails, bancs de sable, flaques qui se vident ou se remplissent,filets d’eau qui s’épuisent en bordure ou gonflent sous les vagues mourantes, c’est en convoquant la mémoire aussi,qu’on finit par trouver le cycle de la mer.
Cette observation précise, méticuleuse me fait dire que ton oeil n’a été ébloui que par l’eau, aveuglé probablement par le cristal irisé de son tapis dans les premiers plans. Un tapis d’eau, une rivière de diamants qui concentre éclat et mort du jour…
Mais le banc de sable,cette « poche », entre l’ardoise et le bleu,entre le liquide et le solide, qui résiste, qui a comme qualité unique d’être là et de tenir, de ne pas sombrer dans les bleus de cet élément, qu’en fais-tu? Ta composition n’en fait pas cas…Et si justement il fallait inverser les élements et faire du sable, c’est-à-dire de la terre, l’élément le plus poignant?
Celui qui nous donne le privilège de rêver…et de nous donner à voir?
L’oeil grand ouvert ,
je crois bien que je m’en vais m’en installer dans le cotentin,
ça a l’air plus que bien 😉
A l’aube du sommeil
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Quand la lumière étale
Sur la mer son étole de prismes
Son éventail de nuit
Quand l’océan accepte le fatal
Du jour qui meurt à ses pieds, ce schisme
Son éternel ennemi
Alors le temps retient son souffle létal
Et nos yeux ouverts voient l’isthme
Ce pont entre les reves et l’oubli
L’ouest balaye la mer et ensevelit l’écume. Beauté de l’instant suspendu à ton oeil ouvert Ossiane. A chaque photo une magie, une féérie…
» Quand la mer se retire
Il ne reste plus rien
Une larme, un sourire
Quelques mots qui ne s’oublient pas
Quand la mer se retire
Il ne me reste rien
Sans espoir, sans amour
Quelque part dans le sable fin.
Les jours, les nuits profondes
Je ne les oublierai pas
Le soleil pour moi n’est plus qu’une ombre… »
C. Jérôme
une belle pLage donc, belle pAge… forcément
Comme l’oiseau contempler
Ce qu’Ossiane a vu
Et nous a offert.
Le soir le soleil
Laisse la terre à la nuit.
Mais il garde la mer….
….dans laquelle il renait chaque matin.
Ca rappelle que les vacances sont proches… Je t´adresse une brise de regard attendri et un souffle de remerciement.
Elle a besoin de solitude,
d’enfouir ses rêves dans le sable
pour retrouver l’indispensable
Et oublier ses habitudes.
Le soir elle rejoint l’océan
Et lui livre tous ses secrets,
Et lui lance tous ses regrets
Par les mots de son coeur béant.
Les vagues s’ent vont puis reviennent
Comme le chant d’une promesse
À l’oubli de douces caresses
Où elle prend son oxygène.
Au chaud du sable elle s’endort,
Les yeux dans la poudre d’écume
Qu’un coucher de soleil parfume
Rouge ciel et coeur en accord.
Les vagues construiront ses rêves
Pour qu’elle y entende la vie
Où un fol amour la convie
Dans la liberté qui s’élève.
Et l’océan prendra le sable
De ses larmes rouges déteint
Afin que le petit matin
Lui redise tout l’ineffable…
Catherine
J’ai oublié de te dire Ossiane, Jo a réclamé la photo d’Ossiane en rentrant de l’école. E il m’a dit :
C’est la mer mais on dirait, je dis bien on dirait maman, une ville là où ça brille et à côté une grande route.
C’est amusant, tous les jours il me réclame ta photo et j’en profite pour parler d’imaginaire avec lui. Ma petite Capucine avait trop de devoirs à faire. Et ma grande s’amuse de nous voir devant ta photo et mon grand s’énerve de voir son frère sur mes genoux !!! Tu crées l’ambiance !!! ;-))
J’adore le pont entre les rêves et l’oubli de Florence !!! Et bravo aussi à tout le monde. Ce blog est un vrai bonheur !
Catherine
>Salade: Sombre mais belle évocation des jours et des nuits qui s’égrènent sans fin. Les jours vides, les jours rêvés, les jours longs, les jours qu’on veut oublier. L’alternance des jours et des nuits, qu’ils soient pleins ou vides me fait penser au mouvement des marées qui donnent le pouls de la terre. Merci beaucoup pour ce nouveau ballon d’essai prometteur. Je t’embrasse. Bonne nuit.
>Alain d’Emmaus: Effectivement, que de symboles autour de cet élément. L’Oeil Ouvert est un terreau riche en créations tout aussi fécondes. Il faut continuer à l’amender. Bises, angel.
>MTO: Effectivement, la palette joue sur les camaïeus de deux couleurs dominantes. Le début de pénombre en est la cause. Bonne nuit, je t’embrasse.
>Rhinocéphage: Merci pour cette première belle intervention. Ton observation précise témoigne d’une réelle connaissance du milieu marin. Ta réflexion sur ces bancs de sable que mes yeux n’auraient pas pris en compte est tout à fait vraie. Le calligramme en témoigne et ne montre pas ce banc de sable. Inconsciemment, je n’en ai pas tenu compte à cause du thème de l’eau que j’associais à la tombée de la nuit. En poésie, il est tout à fait possible de s’approprier le réel, de le détourner pour en faire autre chose 😉 Quel oeil pertinent, tu m’impressionnes! Merci beaucoup. Bien amicalement.
>Avanaé: Bonjour, contente de te revoir ;-)) Ce n’est pas une région qui attire les foules. On y trouve des côtes magnifiques et sauvages le long desquelles les marées jouent un rôle essentiel. Bien à toi, je t’embrasse.
>Florence: Cet échange entre la lumière et l’océan est magnifique. Un seul témoin nos yeux éblouis qui attendent ce passage de témoin. Tu as bien du talent, chère Florence et je te remercie de nous le faire partager. Bises du soir.
>Sonia: C’est le bon vent de l’Ouest qui t’amène;-) Beauté de tes mots qui me touchent beaucoup. Je t’embrasse bien fort.
>Francis: Très bien le parallèle entre la plage et la nouvelle page à écrire le lendemain. Merci pour le texte de la chanson. C.Jérôme est un inconditionnel de la mer et ne peut vivre sans elle alors que de mon côté, j’aime beaucoup ses allées et venues. Bien à toi. Je t’embrasse.
>Philippe: Pas mal, tu me sers de transition pour la note suivante 😉 Jolie idée cette appropriation de la mer par le soleil. Il y a certainelment un sens caché là-dessous;-) Bises.
>Alain du Mexique: Tu vas donc nous quitter quelque temps. Je te souhaite le meilleur pour ce voyage. Merci pour ton regard ailé. Pourquoi me remercies-tu? Je t’embrasse.
>Catherine: Ton poème est vraiment beau. Tu réussis à faire passer l’émotion qui unit cette femme à l’océan et au coucher de soleil. Il s’agit d’une relation quasi-charnelle. Le rouge du coeur et du ciel, le son des vagues et des battements de coeur sont à l’unisson. Fusion entre l’homme et la terre.
Merci beaucoup. Que l’océan soit avec toi et construise tes rêves à venir.
>Christine: Et voilà la deuxième personne qui craque;-)) Je ne vais tout de même pas monter une agence de voyages;-)) Il y avait pas mal de candidats pour la Bretagne à une époque. Merci d’être passée. Je t’embrasse.
>Catherine: C’est drôlement animé chez toi; tu n’as pas le temps de t’ennuyer. Ca m’amuse beaucoup que tu racontes ces anecdotes surtout si ça se passe bien;-) Je ne voudrais surtout pas occasionner des disputes. Fais une bise de ma part à tes enfants, une en plus à Jo qui planche brillament sur mes photos et une pour toi qui vient embellir chaque jour ce blog :*) :*) :*)
En effet, de superbes prestations aujourd’hui. Il y a tout lieu de penser que tout le monde prend plaisir à écrire et ça c’est une bonne nouvelle.
Est / Ouest
L’Est
La sagesse se transmet par quelques caractères
Ecrits sur du papier qui règlent l’harmonie
Entre les dieux du ciel et les hommes sur la terre
Pour que la vie se passe comme une cérémonie
L’Ouest
Battant les côtes bretonnes, l’océan Atlantique,
La pointe Finistère là où finit la terre.
Et par delà la mer, la lointaine Amérique.
Un rêve de liberté qui dépasse les frontières.
Alain