N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour en découvrir davantage.
Phares en Veille,
Navires en Sommeil,
Amoureux en Eveil
Sous les Feux du Soleil.
* Photo prise dans le port de pêche de St-Vaast-La-Hougue dans le Cotentin.
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Salut Ossiane
j’apprécie toujours tes instants de la nuit … photographique … magique … tu es point de repère pas de repaire que des amies et des amis en blog
Jusant, régal dans les vasières pour les goélands!
Bateau sans eau, comme un albatros par terre…
Où est ta danse sur l’eau?
Avec la marée, le vent gonflera la grand voile.
Bon vent à tous aujourd’hui!
Candide
Je viens de mettre sur mon bureau « outremer » la photo d’hier, à côté de « fantaisie » coeur du dalhia rouge et j’y mettrai une photo de Jean avec mille nuances de jaune brun de sa chaise, et une d’écorce, . pour pouvoir les regarder ces jours-ci. Quelle richesse dans ces nuances de tons. Quelle richesse dans cette diversité! Merci à vous deux!
La photo est paisible, j’en ai besoin ce soir.
Quel beau cadeau ton calligramme !
Merci Ossiane
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La mer descendue,
Les coques des bateaux ont perdu leur pudeur.
Le port attend.
Les phares se reposent.
Quiétude…
Deux amoureux se promènent,
Se taisent.
Naissance !
Donner le temps à l’éveil…
C’est en eux que montent les vagues.
Leurs mains sont barques qui se rejoignent.
Ce sont leurs yeux qui brillent plein feux !
Catherine
Good bye farewell
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La mer s’est retirée
Les bateaux sont patauds
Et ont l’air de badauds
Qui regardent nigauds
Valser les mouettes
Dans la vase et les algues endormis
Ils remâchent leur nostalgie
De leurs virées au vent
En haute mer
Sur les vagues de l’océan
Les petits bateaux
N’ont plus de jambes
Pour les porter hors du jusant
Leurs coques délavées
Au soleil plus ne flambent
La chaleur les accablent
Et leurs couleurs s’écaillent
Engourdis ils sommeillent
Et font des rêves improbables
De courses sous les alizés
Le phare au loin dressé
Les garde comme un berger
Qui veille sur son troupeau
Pour cette flottille à l’enclos
Un loup de mer est un danger
Un vieux gabier breton
Sur son bandonéon
Leur joue une chanson
A réveiller les carcasses
Qui songent aux Sargasses
Dans peu la marée montante
A nouveau les ferra flotter
Et grincer amarres et piquets
C’est pas encore la liberté
Mais les évasions sont tentantes
Nous irons à Valparaiso
Hardi les gars ! Vire au guindeau !
Good bye farewell ! Good bye farewell !
Hardi les gars ! Adieu Bordeaux !
Hourra ! Oh Mexico ! HO ! Ho ! Ho !
Au Cap Horn il ne fera pas chaud !
Haul away ! hé oula tchalez ! (*)
A faire la pêche cachalot !
Hal’ matelot ! Hé ! Ho ! Hisse hé ! Ho !
Plus d’un y laissera sa peau !
Good bye farewell ! Good bye farewell !
Adieu misère adieu bateau !
Hourra ! Oh Mexico ! HO ! Ho ! Ho !
Et nous irons à Valparaiso !
Haul away ! hé oula tchalez !
Où d’autres y laisseront leur os !
Hal’ matelot ! Hé ! Ho ! Hisse hé ! Ho !
Ceux qui reviendront pavillons haut !
Good bye farewell ! Good bye farewell !
C’est premier brin de matelot !
Hourra ! Oh Mexico ! HO ! Ho ! Ho !
Pour la bordée ils seront à flot !
Haul away ! hé oula tchalez !
Bon pour le rack, la fille, le couteau !
Hal’ matelot ! Hé ! Ho ! Hisse hé ! Ho !
Tout d’abord j’ai cru que le bâteau premier plan était un jouet ! ah, la perspective…
Charmant port, encore une fois. Que de calme et d’harmonie il s’en dégage !
Bonne journée à toi.
J’ai eu la même réaction que Annie-Claude !
Et comme le petit bateau correspond aux vers « En sommeil » je me suis dit un moment que c’était le jouet rêvé par un petit garçon…
« …le coeur à marée basse… »
» Quand la mer se retire
Il ne reste plus rien
Une larme, un sourire
Quelques mots qui ne s’oublient pas
Quand la mer se retire
Il ne me reste rien
Sans espoir, sans amour
Quelque part dans le sable fin.
Les jours, les nuits profondes
Je ne les oublierai pas
Le soleil pour moi n’est plus qu’une ombre
Et ma vie je la vivrai sans toi
Quand la mer se retire
Il ne reste plus rien
Le ciel gris
Mon ennui quelque fois
Que je garde en moi
Et toi la fille si belle
Un jour tu me reviendras
Oubliant nos amours trop cruelles
Et ma vie je la vivrai pour toi. »
C. Jérôme
Quand la mer se retire
Paroles et Musique: J.Albertini, S.Garcia
moi ça m’a toujours déprimé ces ports à marée basse, manque de culture maritime océane, mes représentations et archétypes sont plus du côté de la « grande bleue », je suis mal à l’aise avec ces baignoires ou ces éviers vides pleins de vase…
Heureusement les couleurs des navires réveillent le tout.
Que de symboles ou d’idées dans vos photos et celle-ci aussi.
La mer , l’eau,
le ciel, l’univers,
la mer basse , le reflux,
le port, le point d’attache,
le départ, le retour,
le bateau qui là est interdit de mouvement, et sur ses béquilles !
le phare, la lumière,
le miroir, le reflet,
l’attente, l’immobilité,
le tout près, le lointain,
le rivage, le sable,
le jour (de repos) !!
l’imposant quai,
le minuscule phare,
…
et le rêve aussi !
oui, je rêve …
Superbe tableau .!!
Eric
Bateau amarré
…privé de liberté ou
foyer retrouvé…?
les marées m’ont toujours fait peur, et puis ce sable qui semble boue…
Ce petit port de pêche semble endormi en attendant que sa belle revienne!
l’océan pour moi ce sont les grandes vagues, les mêmes qui font frémir les marins en ce moment
Ma grande bleue à moi celle qui s’étend chaque jour devant mes yeux ….
bleue, argentée, mauve au couchant, resplendissante aux lumières de la ville la nuit, les ferrys qui s’en vont, mais qui reviennent chargés de « tous »!
Elle m’a apprivoisé…
Kalliste
Vers quel autre rivage
La mer au loin s’en est allée?
Le port déserté
Respire d’odeurs inconnues.
Main dans la main,
Balade à marée basse,
Nos pieds, des traces,
Un vent léger, du marin,
Ces bâteaux à sec, calés,
La fraicheur nous guide vers un troquet,
Buvons, humons un café,
Heureux, sourires aux lèvres,
Quelques mots murmurés,
Repartons le long de la grève,
Direction Farniente,
Sieste câline,
J’imagine…
Chère Ossiane,
Je t’embrasse avant la marée haute,
OLIVIER
mes racines de l’Atlantique sont revigorées de ce port à marée basse… souvenir de balades avec mes grands-parents… de cueillette des couteaux, huîtres et autres palourdes…
je sens l’odeur d’iode et le goût du sel sur mes lèvres…
j’aime ces kilomètres de sable dégagés par la marée descendante et l’attente de la mer revenant lécher les plages…
Retour dans le monde des hommes…
J’ai entendu dire que la Hougue, ou la Hague venait d’un mot viking.
J’aime!
>Piment rouge: Merci pour ta fidélité. J’apprécie davantage tes commentaires plus posés maintenant.
>Candide: D’après les mots que tu emploies dans tes commentaires, je suppose que tu es très proche de ce milieu naturel. Tu en parles très bien. Ces vasières sont très appréciées par les oiseaux car source de nourriture. Très touchée de me retrouver à côté des belles photos de Jean. Quel oeil sensible, Candide;-) Belle journée.
>Catherine: Oui, c’est le calme plat aujourd’hui;-) Parfois, on en a besoin. Tu es parvenue subtilement à t’emparer de cette douce quiétude du port et de ces bateaux impudiques pour donner naissance à un avenir brllant de tous ses feux. Merci à toi. Ne t’épuise pas trop au travail et prends soin de toi. Bises tranquilles.
>Michel (1): Ce n’est pas tout à fait le cas de notre ami Michel qui s’est déchâiné avec plaisir dans une chanson de marin digne des grands aventuriers de la mer :-)) Je crois t’entendre chanter à pleine gorge;-)) Michel ne tient pas en place et veut remettre à flot toutes ces coques inutiles. Nostalgie du grand large et des embruns. La marée va leur redonner vie. Merci beaucoup matelot. Bises du large.
>Annie-Claude: Tu as raison. Ce bateau de premier plan parait maladroitement superposé sur la photo tant il est mal à l’aise dans cette position. Que cette harmonie accompagne ta journée, Annie-Claude. Je t’embrasse.
>Guess Who: Les rêves d’enfant remontent à la surface, Tiago. Ce pourrait être un port miniature dans lequel les enfants pourraient faire voguer les bateaux. Bonne après-midi.
>Fred de Toulouse: Quel coeur, Fred? Le tien, le nôtre? Je te sens tout triste. Bises iodées.
>Francis/Ravi: Cette nostalgie de la marée haute semble davantage toucher les hommes, non? Merci pour ce texte que je ne connaissais pas. Bien à toi. Je t’embrasse.
>François (1): Et voilà un autre membre de la gent masculine touché par la déprime 😉 Je comprends ton sentiment si ces ports sont mal entretenus mais ce n’est vraiment pas le cas de celui-ci. J’ai eu au contraire droit à un fabuleux ballet de goélands qui venaient se nourrir au dessus de ces vasières. Un beau spectacle. Ces marées sont vivantes et font partie du cycle de la nature. Elles permettent au contraire de régénérer les eaux. Bises sans vase.
>Michel (2): Tout d’abord merci pour la note que tu m’as consacrée sur ton blog. Je te souhaite la bienvenue et te remercie pour tous les mots et les belles idées que tu as dégagées de cette photo. Finalement, il y a beaucoup de choses à dire dessus 😉 Si tu repars avec le sourire et le rêve dans les yeux, tu m’en vois ravie. Au plaisir de te lire à nouveau. Bien amicalement.
>Eric: Merci pour ce passage furtif mais content 😉 Amitié.
>Jane: Deux bonnes questions dans ton haïku. Il y a sans doute un peu des deux. Tu es la première femme à manifester ce sentiment de rejet. Serait-ce parce que tu vis en Corse? La mer y est si bleue et présente dans la vie de tous les jours. Pouquoi signes-tu Kalliste? Bises marines.
>Pierre (2): La mer attend sagement qu’on lui donne le signal du retour. A condition que ce soit propre, un petit port de pêche dégage des odeurs d’iode, de varech et de vase qui ne sont pas toujours désagréables.
Je vais passer te voir car je voudrais te remercier pour ton clin d’oeil à L’Oeil Ouvert sur ton blog que j’encourage à visiter pour ses belles photos et sa poésie qui interroge. Cliquer sur la signature de Pierre pour y accéder. Merci à toi. Amitié.
>Olivier: Finalement, tu te sens de plus en plus à l’aise avec les longs poèmes. Sensations d’un heureux moment lors d’un après-midi d’été. C’est très spontané et bien ressenti. On sent l’odeur du café. Tu imagines bien 😉 Bises après la marée basse.
>Bén: Je te rejoins sur cette vision de la marée basse. Avec ce phénomène, ce sont de nouveaux paysages qui apparaissent. Dans cette région, les marées découvrent d’immenses espaces de sable. Un endroit idéal pour la pêche à pied et l’élevage d’huîtres qui sont très réputées pour leur qualité. Bises salées.
>Salade: Tu as sans doute raison. Voilà le résultat de mes recherches. J’ai trouvé que « Hague » signifait « menton » en Vicking. Le terme « Hougue » désigne la presqu’île sur laquelle s’élève le fort de la Hougue. Ce mot vient de l’ancien scandinave « Haug » qui désignait une hauteur un peu élevée. Ces hauteurs servaient d’amers. On rencontre ce mot sous les formes de « Hogue » et « Heugue », forme anglo-scandinave connue à la Hague et dans le Cotentin. Amitié.
>Jean-Louis: Tant mieux. J’ai droit au Fillblog aujourd’hui 😉
Un p’tit peu du vague à l’âme,
à l’image du temps maussade…
vivement que la mer remonte 😉
>Fred de Toulouse: Dans l’ouest, il a fait un temps splendide. Pour une fois qu’on a un petit avantage par rapport à vous. Bonne soirée sans broyer du noir.
>>une precision ossaine la chanson :nous irons à valparaiso
n’est pas de moi c’est une chanson bien connue :>)
du folklore maritime
of course!
Oui,oui,Ossiane,St Vaast la Hougue,et au loin l’ile de Tatihou. Nos chemins se croisent , après la Bretagne et Perros-Guirec, le Cotentin. Vive Ossiane qui nous enchante chaque jour.
Quand le vent souffle ici, on dirait la Bretagne
Aux couleurs de Novembre qui ravit mon enfance,
Tout comme un lancinant souvenir en instance ;
Lorsque la brise crie, la nostalgie me gagne.
kisseS
mes é dernières notes ne sont pas passées. Nouvel essai
Voilà une banlieue où les bateaux ne brûlent pas.
>Michel: Ok matelot. Bises.
>Oléod: Pourquoi nos chemins se croisent-ils? Tu habites dans cette région? Merci pour cet enthousiasme.
>Lilly: Bonjour Aurélie, je suis contente que tu viennes me rendre visite :-)) Ce sont plutôt ces couleurs qui te rappellent l’enfance et la Bretagne. J’ai pris cette photo par une belle après-midi d’été sans aucun souffle de vent. Que ne ferait-on pas avec notre imagination 😉 Mais il est vrai que lorsqu’il y a des tempêtes, les deux régions ont un air de ressemblance. Tu devrais retourner sur le chemins de ton enfance. Je t’embrasse bien fort. Toutes mes pensées.
>Philippe: Il y a un couac?
>Argoul: Calme plat dans cette région sauf peut-être si les pêcheurs se mettaient en colère. Bises.
l’amour la plénitude la sérénité le temps qui passe les pics qui s’adoucissent même à Paris j’aurai une chambre d’ami chez mon ex amour G… le temps efface les plaies se referment…
pimentrouge
Le repos du pêcheur.
Ce ne serait pas le paisible port de St Vaast la Hougue à marée basse ?
par hasard …
:o)
Amitiés,
Franc6
>Francis: Bien vu, amigo. Bon souvenir d’une journée radieuse. Bon week-end de repos après ce périple italien. Bises.
Bonsoir Ossiane,
Oui, j’ai joint l’utile à l’agréable pendant 12 jours dans la douceur du Nord de l’Italie, en Piemont puis en Venicie, puis enfin tout au Nord dans les montagnes du Tyrol italien ( où on mange choucroute, boit de la bière .. et parle germanique … assez étonnant, surprenant, quand on est pas prévenu …),
mais malheureusement sans appareil photo…
j’avais oublié mon *Kanon A 70 …
:o(
C’est pas de cette façon que je pourrais alimenter mon blog …
Aussi, je suis revenu avec des images plein les yeux et des arômes et senteurs plein les narines et papilles : truffe blanche d’Alba dégustée à Bra, bagna cauda ( voir là :
http://perso.wanadoo.fr/cuisine.provencale/bagnacauda.html ) et autre palt ruistique et typique ;
dégustations de Barolo, de Moscato d’Asti, de Barbera, chez les vignerons; Parmegiano Regiano, … recioto ( vin liquoreux ) en Venitie toujours en visite chez les vignerons …
mais bon, c’est plus parlant avec des photos…
au printemps prochain faudra pas oublier le numérique.
Amitiés,
Francis
>Francis: Quel beau voyage tu as fait là! Superbes paysages et découvertes gastronomiques. Rien de plus agréable. Merci de m’avoir raconté tout cela; ça donne envie d’y séjourner longuement et de déguster. A bientôt. Je t’embrasse blogophilement.
J’aime beaucoup ce piece. Le photo a l’air d’etre triste, mais le poeme est completement different. Les couleurs sont tres vivante, mais les bateaux dorment. Le poeme suit le paysage du photo. C’est tres amusant et interessant.
Bonjour Ossiane,
J’ai trouvé ton blog par l’intermédiaire de Michel et très honnêtement, je suis emerveillé par ton approche photographie et poétique. J’ai aimé les oiseaux, les arbres mais aussi la pêche… J’aimerais sûrement d’autres catégories donc dans ce cas je serais obligé de revenir.
Naturellement, Loïc
cette photo bien belle
j aime
et
je désire
sur un tel lieu
où le temps arrêté
brille de mille feux
mon petit nuage tamponne son petit ventre dans son bleu de ciel qui se palpite si fort si fort, et puis de peur de l’effrayer mon petit ventre se retire juste un peu, mais rien qu’un peu, car c’est si fort et mignon mon petit nuage et son ciel bleu quis’aiment et se déisrent d’amour ..
je deuxième texte était à gliser sous cobalt, erreur de manip…
j aime bien qd les petits nuages ont leurs petits dessous de ventres plats, rabotés par le vent…