Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Rouge
* Lecture du Haïku Calligramme: haut, bas, centre.
Lèvres de Velours,
Embrasement de l’Amour,
Sourire d’un Jour.
44 réflexions sur « Rouge »
Sourire de velours
Embrasement d’un jour
L’Amour toujours
Je sors d’une réunion qui a duré 5 heures ! Vite vite, je rentre, j’allume l’ordinateur, je lis les courriels et stop ! La journée est finie, je viens ouvrir ton blog ! Du rêve avant d’aller dormir !
Comme à chaque fois, c’est magnifique !
Peut-on dire merci tous les jours ? Ce soir je préfère faire un sourire ! C’est plus ressenti !
première inspiration :
Baiser de l’automne
Sur feuille en métamorphose
Avant son envol
Catherine
Les feuilles m’ont murmuré
lèvres pales
Sur joues en feu
La feuille tremble d’un baiser.
Elle a vécu,
Elle est prête à mourir
Mais elle rougit
comme une feuille de printemps ne l’a jamais fait.
C’est qu’elle devine mieux les choses à l’automne.
Si j’avais su se dit elle !
Oui mais voilà,
On ne sait jamais !
Recevoir un baiser à l’automne
C’est plus fort qu’un baiser de printemps !
C’est plus chaud, c’est plus doux !
Et ça évoque tellement plus !
Recevoir un baiser à l’automne
C’est ce qu’il y a de plus fort !
Dans les baisers de printemps
elle avait reçu les promesses
Dans les baisers d’été, le plaisir
Mais c’est dans ce dernier baiser avant de mourir,
celui de l’automne,
Qu’elle a compris les secrets
et reçu l’amour.
Elle pouvait partir tranquille…
Elle prit le premier vent
pour devenir poussière…
Cette poussière d’or où laisseront leurs empreintes,
Jusqu’à l’arbre des baisers,
les amoureux verts dans l’appel du rouge…
Catherine
FEU ROUGE !
———–
La vigne frissonne un Dieu s’y tient caché
Les lèvres de Bacchus sont gourmandes d’amour
On entend rire les silènes éffrontés
Les danses du désir fête l’éclat du jour
Par le vin de sa bouche nos sens embrasés
S’abandonnent en transes aux délires sacrés
Recherchant envoutés ses orgiaques baisers
En des sarabandes folles et enfiévrées
C’était hier aujourd’hui la peur nous rend plus sage
Les plaisirs insensés portent de noirs présages
Un poison mortel tue les élans les plus fous
Un mal qui se répand éprouve les amants
maladie qui pour la vigne a son pendant
elle infeste le sang le vin meurt du mildiou
Mars vu du ciel ?
Chère Ossiane, t’aurais-je inspirée avec le baiser demandé ?
Au fait, Catalan burro, signifie littéralement « Ane catalan » ou « catalan têtu ».
Pose tes lèvres,
Entrouvertes,
Quel doux baiser.
Je savoure,
Les larmes coulent,
D’un bonheur à venir…
Vive la vie !! vive l’amour !!!
Mes plus tendres baisers,
OLIVIER
Quelle planète vue du ciel ? Mosaïque de champs et de chemins. Quelle palette! Un reste de verdure qui vire au jaune avant de passer aux rouges profonds. De quelle beauté s’entoure la feuille avant de mourir!
brocart de soie pourpre et d’or ?
belle journée à tous
rouge est la couleur des amants
qui s’embrassent sous des cieux flamboyants
rayonnants dans leur désir ardent
pour eux n’existe qu’un éternel printemps
rouge est la couleur du brasier dévorant
dans lequel se forgent les armes du temps
rancoeur, jalousie et autres sentiments
qui jour après jour rongent les sangs
rouge, la teinte de toutes les douleurs
passion qui veut dire souffrance et pleurs
émotion qui réveille les peurs
doit-on s’attacher à une telle couleur
pourquoi ne pas regarder en toute amitié
d’autres coloris moins tourmentés
de ceux qui ne véhiculent que joie et gaîté
comme le jaune, le rose ou l’orangé
il manque un détail dans cet arc en ciel
c’est ce qui fait de la Vie une merveille
dans l’oeil et nulle part ailleurs
se créent toutes les couleurs
il asuffi de souffle sur ma joue
comme si c’était un cordon d’amadou
le feu a remonté la mèche
la température s’est mise à grimper en flêche
les sens affolés par tant de chaleur
la tête envolée vers les hauteurs
le corps envahi d’une étrange douceur
comme pétrifiée par un charme ravageur
soudain, sans prévenir, le feu a décollé
du sol au plafond tout s’est mis à bouillonner
pas une cellule n’en a réchappé
bienvenue ô mon intime brasier
emportée par la grâce
j’ai fait fondre la glace
tout ruisselle autour de moi
où suis-je? je ne sais pas
Lèvres d’automne
piment d’or
lèvres de verre
piment vert
lèvres de feu
piment rouge
l’âme l’aime d’or de vert et de rouge
ou Mylène
l’ami(e) laine dort de vers et de rouge
(vin, dessous, joues, etc)
équatorial pimentrouge
… j’ai oublié…
lèvres de vers… piment vert
j’ai trouvé sur un blog d’une amie à un ami… de fil en aiguille etc
comparaison entre piment et poivron
intéressant surtout le point de vue de la dame et du monsieur
devinez qui préfère l’un ou l’autre
j’ai commenté…
>Corinne: Bonjour, je te souhaite la bienvenue car je crois que tu es une petite nouvelle. J’aime beaucoup ce que tu as refait avec le calligramme de base. C’est une aussi une jolie façon de le mettre en forme. Reviens quand tu veux pour nous faire partager tes émotions. Bien amicalement.
>A Catherine, la fée de la nuit;-)
Tu es vraiment incroyable! Après une journée difficie, tu reviens ici toute joyeuse pour composer de magnifiques poèmes. Quelle énergie et inspiration! C’est toujours très beau.
Très chouettes ces deux baisers de l’automne pour se mettre en bouche;-)
Cet envol de la petite feuille rouge d’émotion d’avoir reçu l’amour avant de mourir est superbe. Merci beaucoup. Bises d’automne.
>A Michel, l’autre grand poète de la nuit:
Merci pour cette belle mise en scène dramatique tout en vers. Trois protagonistes pour cette symphonie en rouge et vert: la vigne et le vin qui s’adonnent aux plaisirs les plus fous et un ennemi mortel mildiou qui va répandre son fiel et tuer ces amants. Quelle imagination débordante et quel talent! Merci beaucoup Michel pour tes contributions généreuses et ta fidélité. Je t’embrasse.
J’ai vu en me promenant dans les bois sauvages,
La danse amoureuse des arbres emmêlés.
Quelles grâces dans leurs courbes convolutées
Dont la douceur semblait s’amplifier avec l’âge !
Aucune pudeur ne les voilait aux passants.
Leur bras enlacés n’était vu que des poètes
En quête d’absolu et au regard en fête.
Pour les autres, le visible était transparent.
Sur leurs feuilles, tels des cheveux au vent, l’amour
Ecrivait jour après jour pour qui savait lire
L’histoire de la complétude et du désir :
Des baisers d’or avec de l’encre rouge autour…
Catherine
je passe sans un mot ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………a bientôt
sauf que d’habitude les lèvres sont roses ou rouges et la peau blanche, ici tu inverses, histoire de nous brouiller les pistes de lecture,
c’est quoi au juste : une feuille de vigne ?
>>oui ossiane la vigne le vin le mildiou et aussi….le sida (ai je manqué de clarté?)
>Florence: Bien vu la planète rouge. Merci.
>Olivier: Qui sait? ;-)) Ce qui est sûr c’est que cette couleur suscite des émotions de toutes sortes. J’avais compris le sens de ton surnom; j’ai appris l’espagnol.
Je vois que tu t’empresses d’enchaîner sur le sujet et plutôt de belle façon, Olivier au grand coeur ;-)) Tendresse également et prends soin de cette vitalité qui émane de toi. A bientôt.
>Au nouveau Pierre: Merci beaucoup pour ce patchwork coloré de la planète foliée. On se demande en effet comment de si beaux pigments peuvent prendre naissance avant ce destin fatal. Amitiés et à bientôt.
>Bén: Tu as sans doute pensé à cette texture moirée et veloutée pour faire une telle interprétation. Un brocart soyeux dont on se parerait bien. Bonne après-midi.
>Catherine: Très prolifique aujourd’hui; je sens que ce sujet t’inspire pour notre plus grand plaisir. Magnifique danse de branchages enlacés aux feuilles rouges de désir. Bravo.
>Alain d’Emmaus: Passage en coup de vent d’automne sans un mot. Je ne vois pas pourquoi………………………………
>François: Mais on peut aussi voir des dents blanches et les lèvres de velours qui les enserrent. On peut imaginer ce que l’on veut et ce que l’on aime y déceler.
Pour être plus précise, il s’agit de la feuille d’un pied de merlot qui pousse au pied de mon pommier et s’élève jusqu’au ciel. Ca te va comme explication ;-)) Bises.
>Michel: Pardonne-moi, mais je n’avais pas senti que tu voulais parler du sida. Bien sûr, maintenant que tu précises cela, la portée de ton poème n’en a que plus de poids. Merci Michel, ce que tu as écrit n’en est pas diminué pour autant. Bises.
Elle est jolie cette valée à dimension humaine.
A la manière d’Hartus-Bertrand on devinerait presque la vallée du Rhône, côté Valais, avec ses vignes en escalier de Fendant et de Dôle … on peut rêver 🙂
(J’aurais pu ajouter Merlot, également produit chez mes voisins)
sourire d’un jour de pluie
à attendre là, les doigts transis
que le ciel vire du noir au gris
et réensoleille la vie
sourire d’un soir de brume
en suivant les bandes peintes sur le bitume
les yeux enfarinés par le mélange
de goutelettes et de cheveux d’ange
sourire d’un jour de neige
que la nuit par sa venue abrège
emmitouflés dans nops pelisse
quand sur le givre nos pas crissent
sourire d’un soir d’orage
l’heure n’est plus aux bavardages
la foudre frappe les alpages
et illumine le paysage
sourire d’un jour radieux
quand l’azur envahit les cieux
le soleil se montre élogieux
sur la terre que des bienheureux
sourire d’un soir d’amour
la grâce rayonne aux alentours
le temps est aux troubadours
ici s’arrêtent tous les parcours
Je passe souvent sur votre blog, juste pour le plaisir des yeux… même si je ne lis pas, je régale mes yeux de vos firandises légères…..
J’ai une de mes petite cliente qui a eu un vrai gros chagrin ces derniers jours, si j’avais été vous, je lui aurais offert le gros bouquet de fleurs rouges d’hier… si flamboyantes qu’elles me semblent pouvoir redonner du souffle à la vie…
Merci de vos couleurs…
mamytartine.
peut être que l’essentiel est invisible à plus Alain
Ossiane,
oui… je crois que j’aime encore plus les détails, qui bousculent les référentiels et font se confondre les sensations…
je trouve ce métissage de sensations jubilatoire !
bonne soirée à tous
PS : matutinal… oui, c’est relatif au matin… « Vx » indique le dictionnaire… mais ce mot vieillot me ravit !
Bén
Oooh… c’est beau. On dirait du velours !
[oops je viens de me rendre compte que c’est l’objet de ton haïku]
Bon, je me reprends et t’offre ceci.
Haïku du ouikende
Sur ma joue rosie
La caresse d’une feuille
Automne flamboyant
>>Ossiane, tu as raison… Ce sujet m’inspire;-))
Les amoureux de l’automne
Se promènent dans les bois
Et sous un arbre s’assoient
Tandis que leurs mains se donnent.
Au dessus d’eux dans les branches
Un oiseau chante la vie
Jusqu’à inspirer l’oubli
Dans les secrets du silence.
Des « je t’aime » murmurés
Comme en écho se caressent
Des amants qui se confessent
Le coeur enfin libéré.
Alors l’oiseau doucement
Choisi sa plus belle plume,
Une feuille de prélude
Et discret, peint le serment.
Au départ des amoureux,
Il inscrira le poème
D’un bel amour de bohème
Aux longs regards vaporeux.
Et dans son grand déploiement,
Quand l’oiseau s’envolera,
Sur la feuille restera
Le doux baiser des amants.
Catherine
Catherine
âme en peine deux coeurs
des livres d’où serre m’en
amant peine de coeur
délivre doux serments
as tu oublié?
>Moleskine: La magie des photo aériennes. C’est gentil de comparer ces nervures à ta belle vallée. A ce propos, pourquoi ne mets-tu pas sur ton blog des photos de vigne qui longent le Léman. J’ai longé ce lac et avait été sasie par la beauté de ces vignobles en terrasse. Tu l’as goûté le vin de chez ton voisin? Bonne soirée.
>Mamy Martine: Bonjour et bienvenue. C’est très gentil à vous d’intervenir aujourd’hui et de me donner votre sentiment. Ces couleurs éclatantes réchauffent en effet les yeux et le coeur. C’est volontaire de ma part de créer ces contrastes tranchés quand l’ambiance des derniers jours est triste et grise . J’ai envie qu’il fasse bon vivre ici. La porte vous est ouverte; revenez quand vous voulez. Bien amicalement ainsi qu’à votre amie en proie à son chagrin.
>Alain d’Emmaus: Peut-être, merci.
>Bén: Merci à toi pour cet enthousiasme et spontanéité. J’ai retenu la leçon du métissage. Bonne soirée.
UU: On est donc sur la même longueur d’ondes pour le velours 😉
Délicieux haïku sensuel et délicat comme tu sais si bien les faire. Démarre ce week-end sur cette note flamnboyante. Merci beaucoup et toute mon amitié. Il me semble qu’on te voit un peu plus souvent en ce moment et c’est tant mieux pour nous.
>Catherine: Quelle plume et quel talent pour nous faire vibrer au son des mots de ces amants! J’en suis toute retournée;-) Très astucieux d’avoir choisi un oiseau pour entendre et écrire leurs mots mumurés. Cette feuille en aura vu de toutes les couleurs avec toi;-)) Merci beaucoup.
Tu n’as pas qu’un regard empli de poésie, tu es aussi une photographe maîtrisant à merveille la technicité des zooms ….tu nous fait entret en » résonnances « ….jusqu’où vas tu nous conduire dans l’infiniment petit…..Y a-t-il de petits lutins facétieux cachés au détour d’une nervure ?
merci pour le merlot
mais change d’échelle et dévoile nous ton jardin comme dans les premiers jours d’hiver de ton blog…
bises
SG
Très belle photo Ossiane … vraiment curieuse… je vois aussi des lèvres comme tous les autres, mais pas les mêmes…
La vieille rêvait de ses anciens amours
Le rouge mal étalé sur ses lèvres
qui n’avaient plus le goût sensuel !des temps de jadis…
Mais elle était heureuse,
et se voyait belle
C’est tellement riche de détails que l’on scrute toujours plus, à la recherche de quelque merveille cachée. Et à vrai dire on s’aperçoit que c’est le rouge qui petit à petit disparaît, le flux vital qui se retire. Pour un endormissement de quelques mois.
Quelle texture! Elle me fait penser à la façon dont les premiers peintres à l’huile évoquaient les riches tissus de velours (on y revient!), un Van Eick par exemple.
Sans les traces de vert l’image ne serait pas la même; est-il besoin de le dire?
Ce pied de merlot a-t-il fructifé?
Souvent les raisins de vigne à vin sont délicieux.
Bisous sucrés sans pépins, Ossiane!
Probablement le sommeil qui me gagne, cette douce image me fait penser à une grosse couette moltonnée ! ;-)))
Pour mes nombreux voyages, j’ai vécu les 16 premières années de ma vie hors france (née en Afrique ;-). Fille de conducteur de travaux expatrié. Le retour a été très dur, changement total d’univers… J’ai 27 ans et je ne m’en suis pas encore remise…
Bises
Encore et encore… Cette photo ne m’a pas quitté de la journée !! A en rendre jaloux mes 4 petiots !
J’aime beaucoup le commentaire de Guess Who, il évoque tant ! C’est si beau la coquetterie d’une vieille, ça veut dire tellement…
Mais je reviens aux lèvres sur la feuille… Combien de secrets me souffleront-elles encore ? Le temps aura raison de moi, très bientôt, une nouvelle photo viendra qui ailleurs m’emportera… Puisse le voyage être aussi beau !
Voici donc ma dernière inspiration du jour pour ce qui concerne l’écrit…
Ce n’est pas une histoire triste mais un appel à la confiance pour une jolie candide qui existe sûrement quelque part…
Merci encore Ossiane pour toute cette évasion tellement nécessaire !
——————–
La belle candide
Etait trop timide
Pour faire l’aveu
A son amoureux
Mais rêvait pourtant
Le coeur palpitant
D’une belle aubade…
Un jour en balade
En forêt d’automne
Sur feuill’ monotone
Posa bouche rouge
Ses lèvres de louve
Et puis murmura
Le creux de ses bras
En attente folle
De douces paroles…
À bel écureuil
Ell’ remit la feuille
Qui la fit tomber
Dans longue enjambée
Du bel homme aimé
Aux yeux abîmés
Qui n’a pas su voir
Le mot de l’espoir…
La feuille aux couleurs
« Multiples bonheurs »
S’est faite poussière
Dans le grand mystère.
Et pleure Candide
D’être trop timide…
Catherine
Allez… Un petit dernier pour oublier la timidité de Candide…
Lèvres roug’ baiser
Dents écartées du bonheur
La vie à croquer !
Catherine
>MTO: Merci beaucoup. Tes mots me touchent bien sûr. Sur cette photo, je suis très très près. On peut sans doute aller plus loin mais je ne sais si mon appareil va suivre;-) Si on prend un microscope, on doit pouvoir les trouver ces lutins. Bises et bonne nuit.
>François: La curiosité te tenaille ;-)) J’y réfléchirai car je voudrais rester dans le même esprit que les autres photos. Merci pour ta suggestion et bonne nuit.
>Guess Who: Effectivement, le sourire dont je parle est assez curieux mais je l’ai interprété à ma façon sutout à cause de cette texture veloutée. Ta vision est également très bonne. Lèvres trop maquillées, vieille femme qui ne veut pas perdre sa jeunesse. C’est touchant également. Merci.
>Pierre: C’est ton oeil de peintre qui parle puisque tu mets en avant la matière et la façon dont les couleurs sont agencées. Transparence et brillance de l’huile à la manère des riches atours. J’ai vu aussi cete photo comme un tableau mais plus contemporain.
Quant au pied de merlot, les feuilles ont dépassé le faîte du pommier mais pas de raisins à l’horizon car trop de feuilles et pas assez de soleil. C’est juste pour le plaisir de le voir grimper et de se dire qu’on a un pied de vigne dans son jardin;-) Bonne nuit et ne t’inquiète pas, il n’y a pas de pépins à l’horizon. A demain.
>Leslie: Si tu repars de l’Oeil Ouvert avec cette idée en tête, le sommeil est assuré;-)) Je pourrais prêter cet espace pour ceux qui ont du mal à s’endormir.
Tu m’impressionnes d’avoir déjà vécu toutes ces expériences à l’étranger. Ce retour est sans doute très dur à vivre mais tu as sans doute engrangé en toi beaucoup de choses qui t’aideront dans la vie, non? Tu as tout le temps devant toi. Bonne nuit sous la couette.
Catherine est déchaînée ce soir avec cette feuille;-)) Que de secrets elle t’a soufflés! Tu as remarqué qu’on a une Candide qui vient commenter chaque jour?
Merci mille fois pour toutes ces contributions délicieuses. La pauvre Candide qui passe à côté de l’amour s’oppose à l’appétit de vivre du dernier haïku. Ce qui est superbe, c’est qu’on a pu lui faire tout dire à cette feuille. Sweet dreams.
>Bonsoir Jean-Pol et bienvenue. Je voulais te remercier pour ton gentil commentaire. Sympathique d’associer les deux pâtes pour en faire son déjeuner:-) Si les mots et la photo combinés ont pu toucher cette âme, tu m’en vois ravie. N’hésite pas revenir nous faire partager tes sentiments. Au plaisir de te lire à nouveau. Amitiés.
amichel> Ossiane m’avait mentionne il y a deux jours que vous aviez ecrit un poeme sur le Mexique. Je l’avais lu rapidement me promettant de le faire plus a fond au sortir de cette classe dont je viens de sortir… Et, o surprise, de retour a la maison, il apparait en commentaire…
Tout d’abord merci pour votre premier commentaire et votre ou vos passages. Merci pour proposer un poeme sous cette note qui s’y prete.Et merci pour evoquer cette terre que j’ai la chance de fouler et de decouvrir un peu plus chaque jour. Et merci d’en parler si bien, et d’evoquer quelques unes des beautes et contradictions de ce pays ou poesie (Paz, Sabines parmi tant d’autres), beautes, richesse et diversite de la nature se melent(bien vu pour les fleurs), la beaute de ses gens et leur douceur(« voici pour toi guerillera un bouquet d’arumbanita, l’oiseau de feu le dalhia rouge pour l’anour et pour le combat ») et l’aspiration revolutionnaire de son histoire justement symbolysee par le rouge de ses fleurs qui evoque autant la vilence que la noblesse des sentiments, l’amour… Et aussi, ce poids du passe, presente dans chaque personne par le metissage voulu ou force, mais qui rappelle ces grandes civilisations disparues (mysterieusement dans le cas des Mayas, ou par la force et la destruction des Espagnols comme les Azteques).
Le mexique est un pays incroyablement riche meme s’ils semble que les lois de l’economie ne s’y appliquent que fort mal.
Pourriez vous m’ expliquer un point de l’histoire que j’ignore? Qu’evoquez-vous precisement dans ce passage « quand l’enceinte fut prise Apres de furieux assauts A la fin d d’une chanson triste Jouee par un trompettiste »).
Ca m’interesse.
J’ai imprime ce poeme et vais le presenter a ma « guerillera » qui a une ame de Villa et de Zapata, et un coeur tendre. Je suis sur qu’elle sera tres touchee.
Tout comme moi par ce tres beau poeme qui me fait redecouvrir ce pays ou j’ai la chance de demeurer…
A biento et sachez que je vous souhaite une tres belle journee,
Amaicalement,
Alain
Je continue d’explorer, et je trouve aussi que cette merveilleuse photo devrait figurer dans ‘ l’amour’ ?
Et j’en profite :
Je dis ROUGE
Et tes lèvres renversent ma douleur
>Nath:
Très juste une nouvelle fois;-) Tu peux continuer si tu veux; il doit y a voir d’autres oublis. Merci et bonne soirée.
l’amour ??? c’est koi cette bestiole ? !
Voyez-vous
A coeur ouvert
L’image cérébrale
D’une rencontre folle
Escale sensuelle
Musique syncopée
De rires écarlates
Gravée
Sculptée des heures fortes
Et du génie des cieux
Le voyage a du goût
A contempler ses traces
>Bernard:
Je suis ton jeu de pistes dont je ne saisirai pas sans doute toutes les subtilités. C’est prequ’un voyage initiatique avec cette figure méditative. Toujours la musique gravée dans la pierre;-)
c ets trop lon
Salut, je vois que vous avez beaucoup d’inspiration! C’est super.
Je fais appelle à vous parce que je dois écrire un poème sur le Mexique où je souhaite partir un an avec une association mais l’inspiration me manque mais surtout le coté créatif. Si vous pouviez m’aider?
Sourire de velours
Embrasement d’un jour
L’Amour toujours
Je sors d’une réunion qui a duré 5 heures ! Vite vite, je rentre, j’allume l’ordinateur, je lis les courriels et stop ! La journée est finie, je viens ouvrir ton blog ! Du rêve avant d’aller dormir !
Comme à chaque fois, c’est magnifique !
Peut-on dire merci tous les jours ? Ce soir je préfère faire un sourire ! C’est plus ressenti !
première inspiration :
Baiser de l’automne
Sur feuille en métamorphose
Avant son envol
Catherine
Les feuilles m’ont murmuré
lèvres pales
Sur joues en feu
La feuille tremble d’un baiser.
Elle a vécu,
Elle est prête à mourir
Mais elle rougit
comme une feuille de printemps ne l’a jamais fait.
C’est qu’elle devine mieux les choses à l’automne.
Si j’avais su se dit elle !
Oui mais voilà,
On ne sait jamais !
Recevoir un baiser à l’automne
C’est plus fort qu’un baiser de printemps !
C’est plus chaud, c’est plus doux !
Et ça évoque tellement plus !
Recevoir un baiser à l’automne
C’est ce qu’il y a de plus fort !
Dans les baisers de printemps
elle avait reçu les promesses
Dans les baisers d’été, le plaisir
Mais c’est dans ce dernier baiser avant de mourir,
celui de l’automne,
Qu’elle a compris les secrets
et reçu l’amour.
Elle pouvait partir tranquille…
Elle prit le premier vent
pour devenir poussière…
Cette poussière d’or où laisseront leurs empreintes,
Jusqu’à l’arbre des baisers,
les amoureux verts dans l’appel du rouge…
Catherine
FEU ROUGE !
———–
La vigne frissonne un Dieu s’y tient caché
Les lèvres de Bacchus sont gourmandes d’amour
On entend rire les silènes éffrontés
Les danses du désir fête l’éclat du jour
Par le vin de sa bouche nos sens embrasés
S’abandonnent en transes aux délires sacrés
Recherchant envoutés ses orgiaques baisers
En des sarabandes folles et enfiévrées
C’était hier aujourd’hui la peur nous rend plus sage
Les plaisirs insensés portent de noirs présages
Un poison mortel tue les élans les plus fous
Un mal qui se répand éprouve les amants
maladie qui pour la vigne a son pendant
elle infeste le sang le vin meurt du mildiou
Mars vu du ciel ?
Chère Ossiane, t’aurais-je inspirée avec le baiser demandé ?
Au fait, Catalan burro, signifie littéralement « Ane catalan » ou « catalan têtu ».
Pose tes lèvres,
Entrouvertes,
Quel doux baiser.
Je savoure,
Les larmes coulent,
D’un bonheur à venir…
Vive la vie !! vive l’amour !!!
Mes plus tendres baisers,
OLIVIER
Quelle planète vue du ciel ? Mosaïque de champs et de chemins. Quelle palette! Un reste de verdure qui vire au jaune avant de passer aux rouges profonds. De quelle beauté s’entoure la feuille avant de mourir!
brocart de soie pourpre et d’or ?
belle journée à tous
rouge est la couleur des amants
qui s’embrassent sous des cieux flamboyants
rayonnants dans leur désir ardent
pour eux n’existe qu’un éternel printemps
rouge est la couleur du brasier dévorant
dans lequel se forgent les armes du temps
rancoeur, jalousie et autres sentiments
qui jour après jour rongent les sangs
rouge, la teinte de toutes les douleurs
passion qui veut dire souffrance et pleurs
émotion qui réveille les peurs
doit-on s’attacher à une telle couleur
pourquoi ne pas regarder en toute amitié
d’autres coloris moins tourmentés
de ceux qui ne véhiculent que joie et gaîté
comme le jaune, le rose ou l’orangé
il manque un détail dans cet arc en ciel
c’est ce qui fait de la Vie une merveille
dans l’oeil et nulle part ailleurs
se créent toutes les couleurs
il asuffi de souffle sur ma joue
comme si c’était un cordon d’amadou
le feu a remonté la mèche
la température s’est mise à grimper en flêche
les sens affolés par tant de chaleur
la tête envolée vers les hauteurs
le corps envahi d’une étrange douceur
comme pétrifiée par un charme ravageur
soudain, sans prévenir, le feu a décollé
du sol au plafond tout s’est mis à bouillonner
pas une cellule n’en a réchappé
bienvenue ô mon intime brasier
emportée par la grâce
j’ai fait fondre la glace
tout ruisselle autour de moi
où suis-je? je ne sais pas
Lèvres d’automne
piment d’or
lèvres de verre
piment vert
lèvres de feu
piment rouge
l’âme l’aime d’or de vert et de rouge
ou Mylène
l’ami(e) laine dort de vers et de rouge
(vin, dessous, joues, etc)
équatorial pimentrouge
… j’ai oublié…
lèvres de vers… piment vert
j’ai trouvé sur un blog d’une amie à un ami… de fil en aiguille etc
comparaison entre piment et poivron
intéressant surtout le point de vue de la dame et du monsieur
devinez qui préfère l’un ou l’autre
j’ai commenté…
>Corinne: Bonjour, je te souhaite la bienvenue car je crois que tu es une petite nouvelle. J’aime beaucoup ce que tu as refait avec le calligramme de base. C’est une aussi une jolie façon de le mettre en forme. Reviens quand tu veux pour nous faire partager tes émotions. Bien amicalement.
>A Catherine, la fée de la nuit;-)
Tu es vraiment incroyable! Après une journée difficie, tu reviens ici toute joyeuse pour composer de magnifiques poèmes. Quelle énergie et inspiration! C’est toujours très beau.
Très chouettes ces deux baisers de l’automne pour se mettre en bouche;-)
Cet envol de la petite feuille rouge d’émotion d’avoir reçu l’amour avant de mourir est superbe. Merci beaucoup. Bises d’automne.
>A Michel, l’autre grand poète de la nuit:
Merci pour cette belle mise en scène dramatique tout en vers. Trois protagonistes pour cette symphonie en rouge et vert: la vigne et le vin qui s’adonnent aux plaisirs les plus fous et un ennemi mortel mildiou qui va répandre son fiel et tuer ces amants. Quelle imagination débordante et quel talent! Merci beaucoup Michel pour tes contributions généreuses et ta fidélité. Je t’embrasse.
J’ai vu en me promenant dans les bois sauvages,
La danse amoureuse des arbres emmêlés.
Quelles grâces dans leurs courbes convolutées
Dont la douceur semblait s’amplifier avec l’âge !
Aucune pudeur ne les voilait aux passants.
Leur bras enlacés n’était vu que des poètes
En quête d’absolu et au regard en fête.
Pour les autres, le visible était transparent.
Sur leurs feuilles, tels des cheveux au vent, l’amour
Ecrivait jour après jour pour qui savait lire
L’histoire de la complétude et du désir :
Des baisers d’or avec de l’encre rouge autour…
Catherine
je passe sans un mot ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………a bientôt
sauf que d’habitude les lèvres sont roses ou rouges et la peau blanche, ici tu inverses, histoire de nous brouiller les pistes de lecture,
c’est quoi au juste : une feuille de vigne ?
>>oui ossiane la vigne le vin le mildiou et aussi….le sida (ai je manqué de clarté?)
>Florence: Bien vu la planète rouge. Merci.
>Olivier: Qui sait? ;-)) Ce qui est sûr c’est que cette couleur suscite des émotions de toutes sortes. J’avais compris le sens de ton surnom; j’ai appris l’espagnol.
Je vois que tu t’empresses d’enchaîner sur le sujet et plutôt de belle façon, Olivier au grand coeur ;-)) Tendresse également et prends soin de cette vitalité qui émane de toi. A bientôt.
>Au nouveau Pierre: Merci beaucoup pour ce patchwork coloré de la planète foliée. On se demande en effet comment de si beaux pigments peuvent prendre naissance avant ce destin fatal. Amitiés et à bientôt.
>Bén: Tu as sans doute pensé à cette texture moirée et veloutée pour faire une telle interprétation. Un brocart soyeux dont on se parerait bien. Bonne après-midi.
>Catherine: Très prolifique aujourd’hui; je sens que ce sujet t’inspire pour notre plus grand plaisir. Magnifique danse de branchages enlacés aux feuilles rouges de désir. Bravo.
>Alain d’Emmaus: Passage en coup de vent d’automne sans un mot. Je ne vois pas pourquoi………………………………
>François: Mais on peut aussi voir des dents blanches et les lèvres de velours qui les enserrent. On peut imaginer ce que l’on veut et ce que l’on aime y déceler.
Pour être plus précise, il s’agit de la feuille d’un pied de merlot qui pousse au pied de mon pommier et s’élève jusqu’au ciel. Ca te va comme explication ;-)) Bises.
>Michel: Pardonne-moi, mais je n’avais pas senti que tu voulais parler du sida. Bien sûr, maintenant que tu précises cela, la portée de ton poème n’en a que plus de poids. Merci Michel, ce que tu as écrit n’en est pas diminué pour autant. Bises.
Elle est jolie cette valée à dimension humaine.
A la manière d’Hartus-Bertrand on devinerait presque la vallée du Rhône, côté Valais, avec ses vignes en escalier de Fendant et de Dôle … on peut rêver 🙂
(J’aurais pu ajouter Merlot, également produit chez mes voisins)
sourire d’un jour de pluie
à attendre là, les doigts transis
que le ciel vire du noir au gris
et réensoleille la vie
sourire d’un soir de brume
en suivant les bandes peintes sur le bitume
les yeux enfarinés par le mélange
de goutelettes et de cheveux d’ange
sourire d’un jour de neige
que la nuit par sa venue abrège
emmitouflés dans nops pelisse
quand sur le givre nos pas crissent
sourire d’un soir d’orage
l’heure n’est plus aux bavardages
la foudre frappe les alpages
et illumine le paysage
sourire d’un jour radieux
quand l’azur envahit les cieux
le soleil se montre élogieux
sur la terre que des bienheureux
sourire d’un soir d’amour
la grâce rayonne aux alentours
le temps est aux troubadours
ici s’arrêtent tous les parcours
Je passe souvent sur votre blog, juste pour le plaisir des yeux… même si je ne lis pas, je régale mes yeux de vos firandises légères…..
J’ai une de mes petite cliente qui a eu un vrai gros chagrin ces derniers jours, si j’avais été vous, je lui aurais offert le gros bouquet de fleurs rouges d’hier… si flamboyantes qu’elles me semblent pouvoir redonner du souffle à la vie…
Merci de vos couleurs…
mamytartine.
peut être que l’essentiel est invisible à plus Alain
Ossiane,
oui… je crois que j’aime encore plus les détails, qui bousculent les référentiels et font se confondre les sensations…
je trouve ce métissage de sensations jubilatoire !
bonne soirée à tous
PS : matutinal… oui, c’est relatif au matin… « Vx » indique le dictionnaire… mais ce mot vieillot me ravit !
Bén
Oooh… c’est beau. On dirait du velours !
[oops je viens de me rendre compte que c’est l’objet de ton haïku]
Bon, je me reprends et t’offre ceci.
Haïku du ouikende
Sur ma joue rosie
La caresse d’une feuille
Automne flamboyant
>>Ossiane, tu as raison… Ce sujet m’inspire;-))
Les amoureux de l’automne
Se promènent dans les bois
Et sous un arbre s’assoient
Tandis que leurs mains se donnent.
Au dessus d’eux dans les branches
Un oiseau chante la vie
Jusqu’à inspirer l’oubli
Dans les secrets du silence.
Des « je t’aime » murmurés
Comme en écho se caressent
Des amants qui se confessent
Le coeur enfin libéré.
Alors l’oiseau doucement
Choisi sa plus belle plume,
Une feuille de prélude
Et discret, peint le serment.
Au départ des amoureux,
Il inscrira le poème
D’un bel amour de bohème
Aux longs regards vaporeux.
Et dans son grand déploiement,
Quand l’oiseau s’envolera,
Sur la feuille restera
Le doux baiser des amants.
Catherine
Catherine
âme en peine deux coeurs
des livres d’où serre m’en
amant peine de coeur
délivre doux serments
as tu oublié?
>Moleskine: La magie des photo aériennes. C’est gentil de comparer ces nervures à ta belle vallée. A ce propos, pourquoi ne mets-tu pas sur ton blog des photos de vigne qui longent le Léman. J’ai longé ce lac et avait été sasie par la beauté de ces vignobles en terrasse. Tu l’as goûté le vin de chez ton voisin? Bonne soirée.
>Mamy Martine: Bonjour et bienvenue. C’est très gentil à vous d’intervenir aujourd’hui et de me donner votre sentiment. Ces couleurs éclatantes réchauffent en effet les yeux et le coeur. C’est volontaire de ma part de créer ces contrastes tranchés quand l’ambiance des derniers jours est triste et grise . J’ai envie qu’il fasse bon vivre ici. La porte vous est ouverte; revenez quand vous voulez. Bien amicalement ainsi qu’à votre amie en proie à son chagrin.
>Alain d’Emmaus: Peut-être, merci.
>Bén: Merci à toi pour cet enthousiasme et spontanéité. J’ai retenu la leçon du métissage. Bonne soirée.
UU: On est donc sur la même longueur d’ondes pour le velours 😉
Délicieux haïku sensuel et délicat comme tu sais si bien les faire. Démarre ce week-end sur cette note flamnboyante. Merci beaucoup et toute mon amitié. Il me semble qu’on te voit un peu plus souvent en ce moment et c’est tant mieux pour nous.
>Catherine: Quelle plume et quel talent pour nous faire vibrer au son des mots de ces amants! J’en suis toute retournée;-) Très astucieux d’avoir choisi un oiseau pour entendre et écrire leurs mots mumurés. Cette feuille en aura vu de toutes les couleurs avec toi;-)) Merci beaucoup.
Tu n’as pas qu’un regard empli de poésie, tu es aussi une photographe maîtrisant à merveille la technicité des zooms ….tu nous fait entret en » résonnances « ….jusqu’où vas tu nous conduire dans l’infiniment petit…..Y a-t-il de petits lutins facétieux cachés au détour d’une nervure ?
merci pour le merlot
mais change d’échelle et dévoile nous ton jardin comme dans les premiers jours d’hiver de ton blog…
bises
SG
Très belle photo Ossiane … vraiment curieuse… je vois aussi des lèvres comme tous les autres, mais pas les mêmes…
La vieille rêvait de ses anciens amours
Le rouge mal étalé sur ses lèvres
qui n’avaient plus le goût sensuel !des temps de jadis…
Mais elle était heureuse,
et se voyait belle
C’est tellement riche de détails que l’on scrute toujours plus, à la recherche de quelque merveille cachée. Et à vrai dire on s’aperçoit que c’est le rouge qui petit à petit disparaît, le flux vital qui se retire. Pour un endormissement de quelques mois.
Quelle texture! Elle me fait penser à la façon dont les premiers peintres à l’huile évoquaient les riches tissus de velours (on y revient!), un Van Eick par exemple.
Sans les traces de vert l’image ne serait pas la même; est-il besoin de le dire?
Ce pied de merlot a-t-il fructifé?
Souvent les raisins de vigne à vin sont délicieux.
Bisous sucrés sans pépins, Ossiane!
Probablement le sommeil qui me gagne, cette douce image me fait penser à une grosse couette moltonnée ! ;-)))
Pour mes nombreux voyages, j’ai vécu les 16 premières années de ma vie hors france (née en Afrique ;-). Fille de conducteur de travaux expatrié. Le retour a été très dur, changement total d’univers… J’ai 27 ans et je ne m’en suis pas encore remise…
Bises
Encore et encore… Cette photo ne m’a pas quitté de la journée !! A en rendre jaloux mes 4 petiots !
J’aime beaucoup le commentaire de Guess Who, il évoque tant ! C’est si beau la coquetterie d’une vieille, ça veut dire tellement…
Mais je reviens aux lèvres sur la feuille… Combien de secrets me souffleront-elles encore ? Le temps aura raison de moi, très bientôt, une nouvelle photo viendra qui ailleurs m’emportera… Puisse le voyage être aussi beau !
Voici donc ma dernière inspiration du jour pour ce qui concerne l’écrit…
Ce n’est pas une histoire triste mais un appel à la confiance pour une jolie candide qui existe sûrement quelque part…
Merci encore Ossiane pour toute cette évasion tellement nécessaire !
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La belle candide
Etait trop timide
Pour faire l’aveu
A son amoureux
Mais rêvait pourtant
Le coeur palpitant
D’une belle aubade…
Un jour en balade
En forêt d’automne
Sur feuill’ monotone
Posa bouche rouge
Ses lèvres de louve
Et puis murmura
Le creux de ses bras
En attente folle
De douces paroles…
À bel écureuil
Ell’ remit la feuille
Qui la fit tomber
Dans longue enjambée
Du bel homme aimé
Aux yeux abîmés
Qui n’a pas su voir
Le mot de l’espoir…
La feuille aux couleurs
« Multiples bonheurs »
S’est faite poussière
Dans le grand mystère.
Et pleure Candide
D’être trop timide…
Catherine
Allez… Un petit dernier pour oublier la timidité de Candide…
Lèvres roug’ baiser
Dents écartées du bonheur
La vie à croquer !
Catherine
>MTO: Merci beaucoup. Tes mots me touchent bien sûr. Sur cette photo, je suis très très près. On peut sans doute aller plus loin mais je ne sais si mon appareil va suivre;-) Si on prend un microscope, on doit pouvoir les trouver ces lutins. Bises et bonne nuit.
>François: La curiosité te tenaille ;-)) J’y réfléchirai car je voudrais rester dans le même esprit que les autres photos. Merci pour ta suggestion et bonne nuit.
>Guess Who: Effectivement, le sourire dont je parle est assez curieux mais je l’ai interprété à ma façon sutout à cause de cette texture veloutée. Ta vision est également très bonne. Lèvres trop maquillées, vieille femme qui ne veut pas perdre sa jeunesse. C’est touchant également. Merci.
>Pierre: C’est ton oeil de peintre qui parle puisque tu mets en avant la matière et la façon dont les couleurs sont agencées. Transparence et brillance de l’huile à la manère des riches atours. J’ai vu aussi cete photo comme un tableau mais plus contemporain.
Quant au pied de merlot, les feuilles ont dépassé le faîte du pommier mais pas de raisins à l’horizon car trop de feuilles et pas assez de soleil. C’est juste pour le plaisir de le voir grimper et de se dire qu’on a un pied de vigne dans son jardin;-) Bonne nuit et ne t’inquiète pas, il n’y a pas de pépins à l’horizon. A demain.
>Leslie: Si tu repars de l’Oeil Ouvert avec cette idée en tête, le sommeil est assuré;-)) Je pourrais prêter cet espace pour ceux qui ont du mal à s’endormir.
Tu m’impressionnes d’avoir déjà vécu toutes ces expériences à l’étranger. Ce retour est sans doute très dur à vivre mais tu as sans doute engrangé en toi beaucoup de choses qui t’aideront dans la vie, non? Tu as tout le temps devant toi. Bonne nuit sous la couette.
Catherine est déchaînée ce soir avec cette feuille;-)) Que de secrets elle t’a soufflés! Tu as remarqué qu’on a une Candide qui vient commenter chaque jour?
Merci mille fois pour toutes ces contributions délicieuses. La pauvre Candide qui passe à côté de l’amour s’oppose à l’appétit de vivre du dernier haïku. Ce qui est superbe, c’est qu’on a pu lui faire tout dire à cette feuille. Sweet dreams.
>Bonsoir Jean-Pol et bienvenue. Je voulais te remercier pour ton gentil commentaire. Sympathique d’associer les deux pâtes pour en faire son déjeuner:-) Si les mots et la photo combinés ont pu toucher cette âme, tu m’en vois ravie. N’hésite pas revenir nous faire partager tes sentiments. Au plaisir de te lire à nouveau. Amitiés.
amichel> Ossiane m’avait mentionne il y a deux jours que vous aviez ecrit un poeme sur le Mexique. Je l’avais lu rapidement me promettant de le faire plus a fond au sortir de cette classe dont je viens de sortir… Et, o surprise, de retour a la maison, il apparait en commentaire…
Tout d’abord merci pour votre premier commentaire et votre ou vos passages. Merci pour proposer un poeme sous cette note qui s’y prete.Et merci pour evoquer cette terre que j’ai la chance de fouler et de decouvrir un peu plus chaque jour. Et merci d’en parler si bien, et d’evoquer quelques unes des beautes et contradictions de ce pays ou poesie (Paz, Sabines parmi tant d’autres), beautes, richesse et diversite de la nature se melent(bien vu pour les fleurs), la beaute de ses gens et leur douceur(« voici pour toi guerillera un bouquet d’arumbanita, l’oiseau de feu le dalhia rouge pour l’anour et pour le combat ») et l’aspiration revolutionnaire de son histoire justement symbolysee par le rouge de ses fleurs qui evoque autant la vilence que la noblesse des sentiments, l’amour… Et aussi, ce poids du passe, presente dans chaque personne par le metissage voulu ou force, mais qui rappelle ces grandes civilisations disparues (mysterieusement dans le cas des Mayas, ou par la force et la destruction des Espagnols comme les Azteques).
Le mexique est un pays incroyablement riche meme s’ils semble que les lois de l’economie ne s’y appliquent que fort mal.
Pourriez vous m’ expliquer un point de l’histoire que j’ignore? Qu’evoquez-vous precisement dans ce passage « quand l’enceinte fut prise Apres de furieux assauts A la fin d d’une chanson triste Jouee par un trompettiste »).
Ca m’interesse.
J’ai imprime ce poeme et vais le presenter a ma « guerillera » qui a une ame de Villa et de Zapata, et un coeur tendre. Je suis sur qu’elle sera tres touchee.
Tout comme moi par ce tres beau poeme qui me fait redecouvrir ce pays ou j’ai la chance de demeurer…
A biento et sachez que je vous souhaite une tres belle journee,
Amaicalement,
Alain
Je continue d’explorer, et je trouve aussi que cette merveilleuse photo devrait figurer dans ‘ l’amour’ ?
Et j’en profite :
Je dis ROUGE
Et tes lèvres renversent ma douleur
>Nath:
Très juste une nouvelle fois;-) Tu peux continuer si tu veux; il doit y a voir d’autres oublis. Merci et bonne soirée.
l’amour ??? c’est koi cette bestiole ? !
Voyez-vous
A coeur ouvert
L’image cérébrale
D’une rencontre folle
Escale sensuelle
Musique syncopée
De rires écarlates
Gravée
Sculptée des heures fortes
Et du génie des cieux
Le voyage a du goût
A contempler ses traces
>Bernard:
Je suis ton jeu de pistes dont je ne saisirai pas sans doute toutes les subtilités. C’est prequ’un voyage initiatique avec cette figure méditative. Toujours la musique gravée dans la pierre;-)
c ets trop lon
Salut, je vois que vous avez beaucoup d’inspiration! C’est super.
Je fais appelle à vous parce que je dois écrire un poème sur le Mexique où je souhaite partir un an avec une association mais l’inspiration me manque mais surtout le coté créatif. Si vous pouviez m’aider?
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