Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Résonances
* Lecture du Haïku Calligramme: assez désordonnée.
Notes de Lumière,
Mélodie en Rouge et Vert,
Battre la Cadence.
33 réflexions sur « Résonances »
Vitraux d’automne…
Nervures colorées,
feuille illuminée,
grenade en mutation.
Je sais bien que çà ne veut rien dire, c’est juste quelques mots pour m’entrainer (et m’amuser aussi) et pour témoigner que cette photo m’évoque les grains de grenade de mon enfance.
Amicalement
Avant de devenir poussière dorée sous nos pas, l’automne nous offre la palette des couleurs de la vie.
Ensuite l’hiver viendra qui lissera la page blanche et vierge.
Pour tout recommencer et toujours inventer.
Le vert des feuilles deviendra rouge à nouveau…
Et le soleil en transparence illuminera nos visages émerveillés
Catherine
Impressionnante mosaïque
Impressionnant ce rouge dans le vert
Comme un sang répandu
Printemps été automne hiver
Cycle de la vigne
Cadence lente
Parure du soir avant le grand repli de l’hiver? avant que la sève se niche au fond de sa maison.
Candide
avec un clin d’oeil(ouvert)à Fred
VITRAUX D’AUTOMNE
V..oici venu le temps des couleurs de l’automne
I..l peint sur le feuillage un alphabet solaire
T..out s’éclaire tout brûle tout festonne
R..ouge jaune et verte mosaïque de lumière
A..ux tons qui à la fois flambent et apaisent
U..n ciel pastel qui en devient magnifique cimaise
X..ylophone de notes colorées qui chantent
D..ans l’air bleuté une mélodie fervente
A..utant s’y mélangent ferveur et langueur
U..ne triste et vivante splendeur
T..endres et mélancoliques douceurs
O..ù le souvenir lancinant des jours anciens
M..êle à nos regrets le bonheur de l’été indien
N..os coeurs nostalgiques se livrent à ses caresses
E..n s’enivrant de ses fauves richesses
Rève d’une nuit
N’etre que pure lumière
Reste songe d’un soir
Merci Ossiane! Je passe très souvent sur ton blog voir ce que tu as mis pour nous, c’est toujours beau, frappant… J’aime beaucoup les détails, les « plans rapprochés » dont les couleurs sont toujours magnifiques et offrent en même temps une autre façon de voir et de s’approcher du monde!
Bon travail toujours!
Et bonne journée!
Virginie
bonjour Ossiane de retour du festival de géographie, imprégné d’images, de cartes et de paysages, je ne peux m’empècher de penser à une photo aérienne ou à une image satellite. Je vois des réseaux de communication, des parcelles, du bocage, des cultures différentes, de la forêt.
… où l’on revient à la légende qu’évoquait Fred[Toulouse] (« Une vielle légende raconte que la nuit la vigne se transforme en papillons pour rejoindre les étoiles… ») : de si près, on ne sait plus si c’est feuille ou aile…
et on sent presque un pouls qui bat dans ce velours bicolore…
… jolie fenêtre pour moi, ce matin !
bonne journée à tous
Bén
Il est vrai que ces derniers jours (voire semaines), je passe moins souvent te visiter Ossiane… mais je profite d’autant plus de tes photos à ces rares instants !
Eulalie, son papa et sa maman voulaient également en profiter pour remercier Michel de son gentil abécédaire qui nous a beaucoup plu…
Au fait, merci de me faire profiter autrement de la vigne, moi qui n’y ai pas droit en ce moment dans un verre… ;o)) Les photos sont magnifiques, comme toujours…
Bisous à tous, à bientôt,
Nabeil-maman
Superbes couleurs, superbes photos !!!
Je préfère ce vitrail là !!!
Merci pour l’ambroisie, je me sens moins bête…
Le rouge de la vie,
Le vert de l’espoir,
Chantons la joie.
Si tu portes du rouge, pose un baiser sur mon front pour soulager mon esprit enrhumé, merci chère Ossiane,
Belle journée,
OLIVIER
Bravo à vous amichel….et equatorial…Ma petite fille vient d’apprendre une poésie ainsi construite avec le mot LAPIN…oui c’est basique mais CE2 oblige… Je vais lui faire découvrir le blog d’Ossiane avec ces entrées poétiques…
C’est la chance inouie des pays tempérés où nous vivons que d’avoir cette magnifique rotation des saisons, qui métamorphosent, comme dans les contes, nos paysages, les arbres et les feuilles au gré du chemin de la sève. C’est là que s’encre de façon forte un grand pan de l’appréhension de notre culture occidentale.
L’ivresse, c’est aussi celle qui nait d’une couleur, du regard, d’un regard…
les couleurs d’automne seraient elles le fil de cette nouvelle semaine ou continue-t-on à se rouler dans les vignes du seigneur…oh pardon d’Ossiane !
Mid-ton Madness
perdre mes écailles d’hier pour devenir un être du possible
La feuille d’automne emportée par le vent, en ronde monotone tombe en tourbillonant…pour un matin rêveur………
Illustration de ta réponse d’hier, Ossiane.
La mémoire n’a plus à travailler; tu as associé les deux couleurs! On sent la vie des cellules battre. Les pigments chlorophyliens évoluent, parallèlement au vin.
Merci!
Merci aussi à MTO dont j’apprécie la remarque sur les pays tempérés et tous les commentaires en général.
À quand la création d’un blog? 🙂
Pierre (un Cm1, dopé aux contes, à la maison)
gouttes sur une feuille
un pur régal pour l’oeil
lentement le liquide se répand
prenant possession de chaque champ
d’espérance à rubis
la chromatique varie
la lumière éblouit
cette mosaïque fournie
la sève est remplacée par le vin
comme l’écume succède à la lame
qui s’effondre en larmes
avant que de n’être plus rien
la nature reprendra son ouvrage
établissant un nouveau paysage
infini mouvement de création
émergence et destruction
ainsi vont nos existences
la Vie en rythme la cadence
mais bordé de lumière l’océan
n’en est pas affecté un instant
>Fred: En plein dans le mille puisque Michel te rend hommage :-))
>Annie-Claude: Ne t’inquiète pas avec le sens de tout ça; le principal c’est de ressentir quelque chose. Laisse aller ton imagination et jongle avec les mots pour le plaisir. Ce que tu as écrit là illustre parfaitement bien ce que tu peux éprouver. Les couleurs de la grenade et ses petites graines évoquent les alvéoles colorées de la feuille. Je t’embrasse.
>Catherine: C’est joliment dit et senti cette évocation de l’automne et de l’hiver. J’aime ton idée de page blanche qui se remplira à nouveau. Le cycle de la nature est un éternel recommencement.
C’est bien avec le soleil en transparence que j’ai pris cette photo. Merci pour ta visite. J’espère que tu vas bien. Je t’embrasse.
Candide: Masculin ou féminin 😉 Un joli prénom en tout cas.
Impressionnant aussi tout ce que t’évoque cette feuille. Le rouge passion s’est transformé en sang. C’est sans doute une façon de continuer la série de photos qui a précédé d’autant plus que cette feuille est une feuille de vigne atteinte par le mildiou. J’espère ne pas briser le charme en révélant cela.
Merci pour ta contribution. Bien amicalement.
>Michel: En lisant ce magnifique poème tout en vers qui mêle le thème que j’ai proposé plus celui de Fred, j’imagine l’énergie qu’il t’a fallu dépensé pour en venir à bout. Trois heures environ, non?
Je suis très touchée par ces gestes.
Etonnant alphabet solaire. Flamboyance des couleurs de l’automne rehaussée par la lumière comme des notes de musique. Douceur de l’été indien auquel il fait bon s’abandonner. Souvenirs mélancoliques des beaux jours. Merci pour ce vitrail poétique. Je t’embrasse.
>Lilly: Joli rêve que d’être cette pure lumière. Que veux-tu dire par « Reste songe d’un soir »? Que tu ne voudrais pas qu’elle s’envole et qu’elle reste à jamais? Bisous.
>Virginie: Un plaisir de te voir par ici. J’ai vu que tu as repris ton blog avant autant d’humour et de vitalité;-)) Tu as bien eu du mal à l’abandonner;-)
Merci pour toutes ces impressions
positives et c’est très gentil à toi d’être passée dire bonjour. Amitiés.
>François 1er: Ah enfin de retour avec de belles images plein la tête;-) Tu devais te sentir dans ton élément dans ce festival. Maintenant que tu fais allusion à ces photos aériennes, je vois la même chose que toi;-) Nervures en réseau pour imaginer des rivières, des fleuves, des routes, des chemins de fer; euh bon j’arrête là sinon je vais vous lasser.
notes de lumière qui carillonnent
un allegro que rien n’étonne
tombent en pluie fine sur une madone
d’une pureté où rien ne détonne
reflétées par l’éther immobile
elles s’attardent sur un gisant tranquille
puis rejaillissent futiles
dans la toile qu’une araignée file
combien divin est ce silence
qui retentit comme une Présence
c’est cette totale absence de nuisance
qui éblouit tant le coeur et les sens
>Bén: Jolie, jolie cette suggestion d’aile de papillon et de ce pouls qui bat;-)) Merci beaucoup pour cette évovation veloutée. J’ai envoyé un mail à Fred de Toulouse pour qu’il nous en dise plus sur cette légende mais je n’ai pas reçu de réponse. Belle fin de journée et reçois mon amitié.
>Nabeil: Ca y est, tu es revenue;-)) Tu as donc réussi à t’accorder une petite plage de repos. Cette abstinence n’est que temporaire. Tu savoureras davantage ensuite. Merci pour tes encouragements et ta joie de vivre et beaux moments d’intimité à vous trois. Bisous du grand ouest.
>Olivier: Je me souviens que tu n’étais pas à l’aise dans cette cathédrale;-) Ce vitrail est doute plus flamboyant.
Il est très bien ton haïku en couleurs! Il respîre le bonheur de vivre. Je ne porte pas de rouge aujourd’hui mais je pose ce baiser quand même. Ca va mieux maintenant ;-)) Porte-toi bien, Olivier.
>MTO: Que de choses évoquées dans ton commentaire! J’accueillerai volontiers ta petite fille.
Je suis d’accord avec toi pour souligner l’importance de ce cycle des saisons. J’aurai personnellemnt du mal à vivre dans un pays où le ciel est toujours bleu et où il fait tout le temps chaud. J’aime l’alternance et la diversité des climats. La richesse de nos régions exhate nos sens. Quant à la suite de la semaine, je vais me laisser porter sur ce thème mais en variant les sujets. Je vois que cette vigne a fait vibrer ton coeur ;-))Bises et amitiés.
>Fabienne: Bonne idée ces écailles. Serais-tu en train d’effectuer une lente métamorphose;-)) Je t’embrasse.
>Charly: Merci pour ton gentil commentaire. Le vent se mêle de la partie pour faire tourbillonner ton coeur en ce matin rêveur.
J’ai eu des problèmes pour te répondre en privé car mon mail m’était retourné. Réponds-moi sur le blog pour me dire si tu reçois bien mes messages. Amitiés.
>Pierre: Oui, j’aime jouer avec les couleurs qui sont synomymes de vie même si j’aime beaucoup également la photo noir et blanc. La vie de ces cellules bat toujours mais pour combien de temps;-) Merci pour ta visite chlorophylienne. Bises vertes.
je suis retourner voler avec les vitraufeuilles d’automne , tous les poèmes de l’oiel ouvert étaient déjà là , legers et jouyeux , il y a encore de la place
>Salade: What do you mean? Folie en demi-ton?
Merci d’être passé. Amitiés.
>Alain d’Emmaus: Vole, vole, il y a toujours de la place pour toi;-) Mais si tu veux arriver avant la bataille, je publie entre minuit et 1h.
Bonne fin de journée en légèreté.
C’est incroyable ce que la nature est précise soigneuse et magnifique.
Des cellules de vie qui explosent au regard comme un vitrail naturel. Le vert, le rouge, les deux couleurs de l’espérance et de l’existence.
Haiku d’automne
Rouille se pose
Lente métamorphose
Sublime déclin
Craquelures rouge et vert
désert de quelques jours
joyaux du travail
chameaux abreuvés
aux couleurs du réveil
plaisir de revoir
L’éclat d’un soleil d’automne
Sur une métamorphose.
Le rouge et le vert s’opposent
Sur la feuille qui frissonne.
Elle chante les paradoxes
De l’humain et de la terre.
Les nuits et jours, contraires,
Sont égaux à l’équinoxe.
Les couleurs s’adouciront,
Se confondront de lumière
Pour évoquer les mystères ;
Nos yeux s’émerveilleront.
La mémoire de la vie
Se colore doucement
Avant le grand flamboiement,
Comme une photographie.
Elle prendra son envol
Au caressant vent d’automne,
Pour la danse sauvageonne
Dans un tourbillon frivole.
Puis elle se posera
Sur la grande couverture
Qui chantera bel augure
Au doux tambour de nos pas…
Catherine
Magnifique! Superbe!
Cette combinaison de couleurs, ces formes harmonieuses… Tout y est. Tu me réconcilie avec l´existence au milieu de ces heures passées á noter les étudiants.
Aprés, promis, je me laisserai entrainer par le temps et la lecture de tes haikus.
Bises du Mexique,
Alain
>Asthenie: Bonsoir et bienvenue car il me semble que tu viens de poser ton premier commentaire. Quand on se penche sur l’infiniment petit, on se rend compte que la nature a produit des éléments très complexes proches de la perfection. Au plaisir de te lire à nouveau. Amitiés.
>Argoul: Tu as très bien décrit l’ensemble. De ses couleurs et de sa structure émane la vie. Merci d’être passé. Bises.
>Florence: Superbe haïku où tu pars d’images négatives comme la rouille et le déclin pour en faire un feu d’artifice ;-)Félicitations. Bonne nuit.
>Patrice: Te revoilà, bonjour;-)
Les cellules se transforment en terre craquelée. Il est très beau ce désert rouge et vert qui malgré tout parvient à abreuver les animaux. Un désert imaginaire où il fait bon vivre. Amitiés.
>Catherine: Je suis comme ta feuille; je frissonne, pas de froid, rassure-toi;-)) C’est un beau texte optimiste sur le devenir de cette feuille. Elle est frivole
et légère comme une plume. On aimerait être à sa place. Merci Catherine et bonne nuit.
Alain du Mexique: Merci pour ton enthousiasme toujours très revigorant;-)
Je suis les saisons tout simplement et celle-ci donne lieu chaque année à un joyeux patchwork que je ne me lasse pas d’admirer. Mais l’automne ne fait que commencer; il n’est pas encore à son apogée.
Ils ne sont pas gentils tes étudiants?
Courage Alain; je t’embrasse.
voyage
>Galeillante: C’est bref mais je sais que tu rêves. Mon pari est gagné. Merci d’être passée. Au plaisir de te lire à nouveau
>Bonsoir Jean,
Je te souhaite la bienvenue mais je crois me souvenir que tu m’avais déjà exprimé ton intérêt pour mon blog. Je suis bien sûr très touchée par cela. Je connais également ton blog et j’aime également beaucoup ce que tu fais. Je trouve qu’on a un peu la même approche de la nature et cette envie d’exhalter ses beautés mais en simplicité. Je vais mettre un lien vers ton site dans la section photo de mon blog. Reviens quand tu veux; ce sera un plaisir de discuter avec toi. Bien amicalement.
Vitraux d’automne…
Nervures colorées,
feuille illuminée,
grenade en mutation.
Je sais bien que çà ne veut rien dire, c’est juste quelques mots pour m’entrainer (et m’amuser aussi) et pour témoigner que cette photo m’évoque les grains de grenade de mon enfance.
Amicalement
Avant de devenir poussière dorée sous nos pas, l’automne nous offre la palette des couleurs de la vie.
Ensuite l’hiver viendra qui lissera la page blanche et vierge.
Pour tout recommencer et toujours inventer.
Le vert des feuilles deviendra rouge à nouveau…
Et le soleil en transparence illuminera nos visages émerveillés
Catherine
Impressionnante mosaïque
Impressionnant ce rouge dans le vert
Comme un sang répandu
Printemps été automne hiver
Cycle de la vigne
Cadence lente
Parure du soir avant le grand repli de l’hiver? avant que la sève se niche au fond de sa maison.
Candide
avec un clin d’oeil(ouvert)à Fred
VITRAUX D’AUTOMNE
V..oici venu le temps des couleurs de l’automne
I..l peint sur le feuillage un alphabet solaire
T..out s’éclaire tout brûle tout festonne
R..ouge jaune et verte mosaïque de lumière
A..ux tons qui à la fois flambent et apaisent
U..n ciel pastel qui en devient magnifique cimaise
X..ylophone de notes colorées qui chantent
D..ans l’air bleuté une mélodie fervente
A..utant s’y mélangent ferveur et langueur
U..ne triste et vivante splendeur
T..endres et mélancoliques douceurs
O..ù le souvenir lancinant des jours anciens
M..êle à nos regrets le bonheur de l’été indien
N..os coeurs nostalgiques se livrent à ses caresses
E..n s’enivrant de ses fauves richesses
Rève d’une nuit
N’etre que pure lumière
Reste songe d’un soir
Merci Ossiane! Je passe très souvent sur ton blog voir ce que tu as mis pour nous, c’est toujours beau, frappant… J’aime beaucoup les détails, les « plans rapprochés » dont les couleurs sont toujours magnifiques et offrent en même temps une autre façon de voir et de s’approcher du monde!
Bon travail toujours!
Et bonne journée!
Virginie
bonjour Ossiane de retour du festival de géographie, imprégné d’images, de cartes et de paysages, je ne peux m’empècher de penser à une photo aérienne ou à une image satellite. Je vois des réseaux de communication, des parcelles, du bocage, des cultures différentes, de la forêt.
… où l’on revient à la légende qu’évoquait Fred[Toulouse] (« Une vielle légende raconte que la nuit la vigne se transforme en papillons pour rejoindre les étoiles… ») : de si près, on ne sait plus si c’est feuille ou aile…
et on sent presque un pouls qui bat dans ce velours bicolore…
… jolie fenêtre pour moi, ce matin !
bonne journée à tous
Bén
Il est vrai que ces derniers jours (voire semaines), je passe moins souvent te visiter Ossiane… mais je profite d’autant plus de tes photos à ces rares instants !
Eulalie, son papa et sa maman voulaient également en profiter pour remercier Michel de son gentil abécédaire qui nous a beaucoup plu…
Au fait, merci de me faire profiter autrement de la vigne, moi qui n’y ai pas droit en ce moment dans un verre… ;o)) Les photos sont magnifiques, comme toujours…
Bisous à tous, à bientôt,
Nabeil-maman
Superbes couleurs, superbes photos !!!
Je préfère ce vitrail là !!!
Merci pour l’ambroisie, je me sens moins bête…
Le rouge de la vie,
Le vert de l’espoir,
Chantons la joie.
Si tu portes du rouge, pose un baiser sur mon front pour soulager mon esprit enrhumé, merci chère Ossiane,
Belle journée,
OLIVIER
Bravo à vous amichel….et equatorial…Ma petite fille vient d’apprendre une poésie ainsi construite avec le mot LAPIN…oui c’est basique mais CE2 oblige… Je vais lui faire découvrir le blog d’Ossiane avec ces entrées poétiques…
C’est la chance inouie des pays tempérés où nous vivons que d’avoir cette magnifique rotation des saisons, qui métamorphosent, comme dans les contes, nos paysages, les arbres et les feuilles au gré du chemin de la sève. C’est là que s’encre de façon forte un grand pan de l’appréhension de notre culture occidentale.
L’ivresse, c’est aussi celle qui nait d’une couleur, du regard, d’un regard…
les couleurs d’automne seraient elles le fil de cette nouvelle semaine ou continue-t-on à se rouler dans les vignes du seigneur…oh pardon d’Ossiane !
Mid-ton Madness
perdre mes écailles d’hier pour devenir un être du possible
La feuille d’automne emportée par le vent, en ronde monotone tombe en tourbillonant…pour un matin rêveur………
Illustration de ta réponse d’hier, Ossiane.
La mémoire n’a plus à travailler; tu as associé les deux couleurs! On sent la vie des cellules battre. Les pigments chlorophyliens évoluent, parallèlement au vin.
Merci!
Merci aussi à MTO dont j’apprécie la remarque sur les pays tempérés et tous les commentaires en général.
À quand la création d’un blog? 🙂
Pierre (un Cm1, dopé aux contes, à la maison)
gouttes sur une feuille
un pur régal pour l’oeil
lentement le liquide se répand
prenant possession de chaque champ
d’espérance à rubis
la chromatique varie
la lumière éblouit
cette mosaïque fournie
la sève est remplacée par le vin
comme l’écume succède à la lame
qui s’effondre en larmes
avant que de n’être plus rien
la nature reprendra son ouvrage
établissant un nouveau paysage
infini mouvement de création
émergence et destruction
ainsi vont nos existences
la Vie en rythme la cadence
mais bordé de lumière l’océan
n’en est pas affecté un instant
>Fred: En plein dans le mille puisque Michel te rend hommage :-))
>Annie-Claude: Ne t’inquiète pas avec le sens de tout ça; le principal c’est de ressentir quelque chose. Laisse aller ton imagination et jongle avec les mots pour le plaisir. Ce que tu as écrit là illustre parfaitement bien ce que tu peux éprouver. Les couleurs de la grenade et ses petites graines évoquent les alvéoles colorées de la feuille. Je t’embrasse.
>Catherine: C’est joliment dit et senti cette évocation de l’automne et de l’hiver. J’aime ton idée de page blanche qui se remplira à nouveau. Le cycle de la nature est un éternel recommencement.
C’est bien avec le soleil en transparence que j’ai pris cette photo. Merci pour ta visite. J’espère que tu vas bien. Je t’embrasse.
Candide: Masculin ou féminin 😉 Un joli prénom en tout cas.
Impressionnant aussi tout ce que t’évoque cette feuille. Le rouge passion s’est transformé en sang. C’est sans doute une façon de continuer la série de photos qui a précédé d’autant plus que cette feuille est une feuille de vigne atteinte par le mildiou. J’espère ne pas briser le charme en révélant cela.
Merci pour ta contribution. Bien amicalement.
>Michel: En lisant ce magnifique poème tout en vers qui mêle le thème que j’ai proposé plus celui de Fred, j’imagine l’énergie qu’il t’a fallu dépensé pour en venir à bout. Trois heures environ, non?
Je suis très touchée par ces gestes.
Etonnant alphabet solaire. Flamboyance des couleurs de l’automne rehaussée par la lumière comme des notes de musique. Douceur de l’été indien auquel il fait bon s’abandonner. Souvenirs mélancoliques des beaux jours. Merci pour ce vitrail poétique. Je t’embrasse.
>Lilly: Joli rêve que d’être cette pure lumière. Que veux-tu dire par « Reste songe d’un soir »? Que tu ne voudrais pas qu’elle s’envole et qu’elle reste à jamais? Bisous.
>Virginie: Un plaisir de te voir par ici. J’ai vu que tu as repris ton blog avant autant d’humour et de vitalité;-)) Tu as bien eu du mal à l’abandonner;-)
Merci pour toutes ces impressions
positives et c’est très gentil à toi d’être passée dire bonjour. Amitiés.
>François 1er: Ah enfin de retour avec de belles images plein la tête;-) Tu devais te sentir dans ton élément dans ce festival. Maintenant que tu fais allusion à ces photos aériennes, je vois la même chose que toi;-) Nervures en réseau pour imaginer des rivières, des fleuves, des routes, des chemins de fer; euh bon j’arrête là sinon je vais vous lasser.
notes de lumière qui carillonnent
un allegro que rien n’étonne
tombent en pluie fine sur une madone
d’une pureté où rien ne détonne
reflétées par l’éther immobile
elles s’attardent sur un gisant tranquille
puis rejaillissent futiles
dans la toile qu’une araignée file
combien divin est ce silence
qui retentit comme une Présence
c’est cette totale absence de nuisance
qui éblouit tant le coeur et les sens
>Bén: Jolie, jolie cette suggestion d’aile de papillon et de ce pouls qui bat;-)) Merci beaucoup pour cette évovation veloutée. J’ai envoyé un mail à Fred de Toulouse pour qu’il nous en dise plus sur cette légende mais je n’ai pas reçu de réponse. Belle fin de journée et reçois mon amitié.
>Nabeil: Ca y est, tu es revenue;-)) Tu as donc réussi à t’accorder une petite plage de repos. Cette abstinence n’est que temporaire. Tu savoureras davantage ensuite. Merci pour tes encouragements et ta joie de vivre et beaux moments d’intimité à vous trois. Bisous du grand ouest.
>Olivier: Je me souviens que tu n’étais pas à l’aise dans cette cathédrale;-) Ce vitrail est doute plus flamboyant.
Il est très bien ton haïku en couleurs! Il respîre le bonheur de vivre. Je ne porte pas de rouge aujourd’hui mais je pose ce baiser quand même. Ca va mieux maintenant ;-)) Porte-toi bien, Olivier.
>MTO: Que de choses évoquées dans ton commentaire! J’accueillerai volontiers ta petite fille.
Je suis d’accord avec toi pour souligner l’importance de ce cycle des saisons. J’aurai personnellemnt du mal à vivre dans un pays où le ciel est toujours bleu et où il fait tout le temps chaud. J’aime l’alternance et la diversité des climats. La richesse de nos régions exhate nos sens. Quant à la suite de la semaine, je vais me laisser porter sur ce thème mais en variant les sujets. Je vois que cette vigne a fait vibrer ton coeur ;-))Bises et amitiés.
>Fabienne: Bonne idée ces écailles. Serais-tu en train d’effectuer une lente métamorphose;-)) Je t’embrasse.
>Charly: Merci pour ton gentil commentaire. Le vent se mêle de la partie pour faire tourbillonner ton coeur en ce matin rêveur.
J’ai eu des problèmes pour te répondre en privé car mon mail m’était retourné. Réponds-moi sur le blog pour me dire si tu reçois bien mes messages. Amitiés.
>Pierre: Oui, j’aime jouer avec les couleurs qui sont synomymes de vie même si j’aime beaucoup également la photo noir et blanc. La vie de ces cellules bat toujours mais pour combien de temps;-) Merci pour ta visite chlorophylienne. Bises vertes.
je suis retourner voler avec les vitraufeuilles d’automne , tous les poèmes de l’oiel ouvert étaient déjà là , legers et jouyeux , il y a encore de la place
>Salade: What do you mean? Folie en demi-ton?
Merci d’être passé. Amitiés.
>Alain d’Emmaus: Vole, vole, il y a toujours de la place pour toi;-) Mais si tu veux arriver avant la bataille, je publie entre minuit et 1h.
Bonne fin de journée en légèreté.
C’est incroyable ce que la nature est précise soigneuse et magnifique.
Des cellules de vie qui explosent au regard comme un vitrail naturel. Le vert, le rouge, les deux couleurs de l’espérance et de l’existence.
Haiku d’automne
Rouille se pose
Lente métamorphose
Sublime déclin
Craquelures rouge et vert
désert de quelques jours
joyaux du travail
chameaux abreuvés
aux couleurs du réveil
plaisir de revoir
L’éclat d’un soleil d’automne
Sur une métamorphose.
Le rouge et le vert s’opposent
Sur la feuille qui frissonne.
Elle chante les paradoxes
De l’humain et de la terre.
Les nuits et jours, contraires,
Sont égaux à l’équinoxe.
Les couleurs s’adouciront,
Se confondront de lumière
Pour évoquer les mystères ;
Nos yeux s’émerveilleront.
La mémoire de la vie
Se colore doucement
Avant le grand flamboiement,
Comme une photographie.
Elle prendra son envol
Au caressant vent d’automne,
Pour la danse sauvageonne
Dans un tourbillon frivole.
Puis elle se posera
Sur la grande couverture
Qui chantera bel augure
Au doux tambour de nos pas…
Catherine
Magnifique! Superbe!
Cette combinaison de couleurs, ces formes harmonieuses… Tout y est. Tu me réconcilie avec l´existence au milieu de ces heures passées á noter les étudiants.
Aprés, promis, je me laisserai entrainer par le temps et la lecture de tes haikus.
Bises du Mexique,
Alain
>Asthenie: Bonsoir et bienvenue car il me semble que tu viens de poser ton premier commentaire. Quand on se penche sur l’infiniment petit, on se rend compte que la nature a produit des éléments très complexes proches de la perfection. Au plaisir de te lire à nouveau. Amitiés.
>Argoul: Tu as très bien décrit l’ensemble. De ses couleurs et de sa structure émane la vie. Merci d’être passé. Bises.
>Florence: Superbe haïku où tu pars d’images négatives comme la rouille et le déclin pour en faire un feu d’artifice ;-)Félicitations. Bonne nuit.
>Patrice: Te revoilà, bonjour;-)
Les cellules se transforment en terre craquelée. Il est très beau ce désert rouge et vert qui malgré tout parvient à abreuver les animaux. Un désert imaginaire où il fait bon vivre. Amitiés.
>Catherine: Je suis comme ta feuille; je frissonne, pas de froid, rassure-toi;-)) C’est un beau texte optimiste sur le devenir de cette feuille. Elle est frivole
et légère comme une plume. On aimerait être à sa place. Merci Catherine et bonne nuit.
Alain du Mexique: Merci pour ton enthousiasme toujours très revigorant;-)
Je suis les saisons tout simplement et celle-ci donne lieu chaque année à un joyeux patchwork que je ne me lasse pas d’admirer. Mais l’automne ne fait que commencer; il n’est pas encore à son apogée.
Ils ne sont pas gentils tes étudiants?
Courage Alain; je t’embrasse.
voyage
>Galeillante: C’est bref mais je sais que tu rêves. Mon pari est gagné. Merci d’être passée. Au plaisir de te lire à nouveau
>Bonsoir Jean,
Je te souhaite la bienvenue mais je crois me souvenir que tu m’avais déjà exprimé ton intérêt pour mon blog. Je suis bien sûr très touchée par cela. Je connais également ton blog et j’aime également beaucoup ce que tu fais. Je trouve qu’on a un peu la même approche de la nature et cette envie d’exhalter ses beautés mais en simplicité. Je vais mettre un lien vers ton site dans la section photo de mon blog. Reviens quand tu veux; ce sera un plaisir de discuter avec toi. Bien amicalement.