Echappée

Dans le Vent, une Bouche Entrouverte, sous le Sable, des Pensées Découvertes, dans l'Espace, des Paroles Offertes, Une Oreille en Alerte sur la Plage Déserte.<

Dans le Vent, une Bouche Entrouverte, sous le Sable, des Pensées Découvertes, dans l'Espace, des Paroles Offertes, Une Oreille en Alerte sur la Plage Déserte.<

* Lecture du Calligramme: milieu, haut, obliques, bas.

Dans le Vent, une Bouche Entrouverte,
Sous le Sable, des Pensées Découvertes,
Dans l’Espace, des Paroles Offertes,
Une Oreille en Alerte sur la Plage Déserte.

* Photo prise sur la plage de Carcans en Gironde.

35 réflexions sur « Echappée »

  1. Je visite quasiment tous les jours, n’ose pas souvent laisser une trace, comme sur ce sable.
    Bravo d’y voir une bouche, quand je n’y aurais vu que des traces de pneu de tracteur.
    Merci de m’apprendre à voir « autrement ». J’ai essayé hier de prendre quelques photos d’arbres, et j’ai bien pensé à toi, en me disant : mais comment fait Ossiane pour que le résultat paraisse si évident ? j’ai compris qu’il faut surtout apprendre à regarder, vraiment regarder.

  2. >>ossiane les questions ne sont pas indiscrètes mais les réponses quelquefois
    (avec felix arvers)
    « ma vie à son secret
    mon âme a son mystère »
    en vrai que des banalités…
    >>uu à bout de souffle surfes-tu en pantoufles ?
    >>fred a tu remarqué le diapason ??
    le diapason (??) a donné le la..
    enchainons cool bien sur..

    Le vent a modelé
    Sa bouche sur le sable
    Et le flux effacé
    l’empreinte impalpable
    De nos corps enlacés
    Que reste-t-il de nos étreintes
    Un goût de baiser sur les lèvres
    Un frisson une fièvre
    Un naive complainte
    Une échappée dans la lumière
    Une douce odeur de bruyère
    Rencontre inattendue fêtée
    Un très beau jour d’été
    Aujourd’hui la plage est déserte
    La mer houleuse et verte
    Au loin s’envolent
    Les grands oiseaux blancs
    Emportant rires et paroles
    Comme le temps est lent !!

    Sur cette plage de carcans ;>))

  3. Ma chère Ossiane,

    Je partage l’étonnement d’Annie-Claude… Nous devons apprendre à savoir regarder. Tu es passée maître en la matière. Ou comment à partir des détails de tout ce qui nous eentoure. Merci encore de ces regards et de la poésie qui les accompagnes.

    Salut fort amical de Hermosillo… plage (même s’il faut parcourir 100 km pour la trouver)

  4. Cette série me fait penser à la page de Tintin au Pays de l’Or Noir dans laquelle les Dupont(d) se perdent avec leur jeep et se retrouvent sur leur propres traces…
    Peut-être faut il accepter de se perdre ou de perdre sont temps pour voir la nature d’un autre oeil ou pour découvrir d’autres pistes, d’autres traces laissées par les autres en partage ?
    Savez vous également que les dunes « chantent », des scientifiques très sérieux en font l’étude. Des dizaines de sites dans les déserts ont leur propre chant une sourde vibration en basse fréquence, ressemblant un peu au chant des baleines, chaque site a son chant identifiable et répertorié, c’était sur France Inter…
    On vient de le découvrir tout récemment…

  5. « Pas à pas, nous avons suivi la caravance, pas celle de mon enfance ou nous cherchions les oasis en file l’un derrière l’autre avec nos chameaux … »

    Aujopurd’hui le bruit et la fureur du toujours plus, ont envahis notre espace.

    Quelquefois je me plais à laisser une trace d’une veille babouche dans le sillage d’un 4×4..

    petite trace de possible

  6. un petit air de solitude automnale…des traces estompées, une araignée qui court à ses affaires… Ossiane, ce ne serait pas la rentrée pour vous par hasard ?

  7. Quelle persévérance! Agréable continuité à travers les transitions de vos notes. Merci encore d’offrir ce voyage mental presque quotidien. Car malgré le temps que vous devez probablement consacrer à cet exercice j’espère que vous ne vous lasserez pas et le poursuivrez encore un peu.
    GM

  8. chère Ossiane comment te dire àvec délicatesse et légereté que je m’ennuie un peu sur cette plage de sable de carcans . et que mon oeil s’echappe déjà dans l’après . à bientôt Alain

  9. 100 % d’accord avec ton idée François, de savoir se perdre et perdre son temps; même si ça peut paraître difficile…

  10. >Annie-Claude: Je te souhaite la bienvenue. Il n’y a aucun problème pour que tu donnes ton sentiment au contraire. Si ce que tu vois sur ce blog change un peu ta vision sur les choses qui t’entourent, cela me fait vraiment plaisir. Sinon, c’est vrai que lorsque je me promène, j’aime prendre mon temps pour regarder les choses différemment un peu comme si c’était un tableau. Je déclenche quand ça me touche. D’après ce que tu me dis, je pense que tu regardes déjà tout d’un autre oeil et cela va forcément se ressentir dans tes photos. En plus, j’ai vu sur ton blog que tu vivais à Tahiti. Tu as de quoi réaliser de beaux clichés dans un pays pareil. Mais d’autres personnes bien plus expérimentées en parleraient mieux que moi.
    Bien amicalement et au plaisir de te lire à nouveau.

    >MIchel: Je vois que je n’arriverai pas à te faire parler;-)) Une nouvelle fois soufflée par la beauté de ton poème. Belle plume, Michel.

  11. Ossiane,

    Dali te visite sur cette photo.
    Cette bouche est la sienne, sa signature est cette demi moustache, cette virgule typique à nulle autre pareille.

    J’imagine ton calligramme comme un tableau du grand Maître, une oreille … une bouche, un défilé de bouches … des pensées qui sortent d’une tête …

    Ta magie rejoint la sienne.
    Merci pour tant de beauté

  12. juste un détail
    une subtilité sur la trace
    Qui suggère les libertés à suivre…

    Le vrai talent de l’artiste est ce don de liberté
    Certains y recevront écho
    D’autres découvriront…

    Ossiane, J’ai découvert ton blog, il y a quelques jours seulement et depuis, j’y reviens chaque matin.

    J’y caresse le visible pour mieux partir dans l’invisible et que de pistes nous donnes-tu !!! Merci !

    Et puis, merci à Michel aussi, d’en douceur, glisser son souffle par les persiennes…
    Catherine

  13. Annie-Claude>> Sympa de te revoir par ici. Je suis encore passé chez toi ce matin. ;o)

    amichel>> Oui, ben c’est à dire que y a des jours comme ça, où il faut savoir donner, témoigner d’une attention rapide plutôt que rien du tout (boulot, boulot, dodo…)
    En tout cas, merci de la tienne d’attention. ;o)

    Ossiane>> Ton image me fait penser à une joli tresse nouée dans le sable, sur laquelle on aurait posé une broche en forme de feuille… Rien à voir avec ta vision des choses. Mais la tienne me plaît également ! ;o)

    Oreillette>> Le haïku de l’espoir (pour Aurelie – ça va en faire deux pour elle finalement). Mais que ne ferait-on pas pour…

    Traces profondes
    S’estompent au vent joyeux
    Sourire du temps.

  14. >Alain du Mexique: Je crois que c’est important d’apprendre à regarder son environnement mais c’est aussi par extension une façon de de se tourner et de découvrir les autres. Tu fais très bien passer cet aspect avec tes photos de personnages. Quant à être maître en la matière, je fais cela à mon tout petit niveau et très simplement. Je vais vite me cacher sous le sable. Amitiés de Carcans.

  15. >Lilly: Cette oreille signifie tant de choses jamais entendues pour toi. Sache que la mienne est en alerte et que je ne l’ai pas perdue. Ce sable te répond « hello lilly, quand me donnes-tu de tes nouvelles? » Je t’embrasse.

    >François 1er: Tu sais, je n’ai pas l’impression de perdre mon temps en faisant cela. J’ai plutôt la sensation d’en gagner en tentant d’aller à l’essentiel.
    C’est stupéfiant ce que tu racontes sur le chant des dunes. Peut-on voir ces sites répertoriés quelque part?

    >Fabienne: Ta première phrase est entre guillemets. Pourquoi? Tu as vécu dans le désert? J’aime bien ta babouche qui défie ces machines insolentes. Bises.

    >Philippe: Alors bien remis de tes émotions?
    Peut-être car je cours un peu partout en ce moment. Mais j’essaie aussi de profiter de cette belle fin d’été indien.
    Amitiés.

    >Bonjour Gérard, on a déjà eu l’occasion de se croiser si mon souvenir est bon. C’est vraiment gentil à toi de te glisser avec plaisir dans ce voyage mental. Je ne sais pas vraiment si on me suit toujours; il y a sans doute des abandons. J’essaie de poursuivre ce que j’ai envie de faire tout naturellement malgré évidemment l’énergie et le temps que cela demande. Mais tu en sais quelque chose là-dessus avec ton blog que tu viens de refondre en t’axant davantage sur la photo. D’ailleurs, je viens tout juste de m’apercevoir que tu me dédies ta dernière note et que tu as fait toute une série de photos de Carcans!! Quelle coincidence! C’est vraiment très gentil à toi. Amitiés blogophiles et au plaisir de se lire mutuellement à nouveau. Merci.

  16. et le sable se fait épis, vagues, brumes,et poémes imagés d’Ossiane.
    C’est la voix des montagnes englouties au fil des millénaires des éres révolues…
    Tu as raison François les grains de sable font chanter les dunes, tout comme les gouttes d’eau font chanter la mer..
    tout bouge sur cette terre qui tourne….

  17. Alain d’Emmaus: Mon pauvre Alain, j’apprécie ta délicatesse pour me faire part de ton ennui passager;-) Tu aimerais sans doute que je relève un peu la tête pour voir un coin de ciel bleu. J’y songe mais avant, je voudrais terminer cette série avant de lever les yeux. J’espère que tu ne m’en voudras pas. Bien à toi, ne m’abandonne pas.

    >Pierre: Question de volonté et de savoir faire des choix dans les milliers de possibilités qui s’offrent à toi. Bonne après-midi.

    >Florence: Tu me fais trop d’honneur avec cette comparaison. Il est vrai que j’aime bien cette période surréaliste qui sort des sentiers battus. Merci à toi.

    >Catherine: Bonjour Catherine et bienvenue. Tu parles très joliment de tout ce que tu ressens. J’aime bien ton idée de caresse du visible pour aller dans l’invisible. Certains fils sont posés sur la toile, à vous de les tisser comme bon vous semble et d’en faire autre chose. Reviens nous faire partager ta vision du monde invisible. Bien amicalement.

    UU: Tu as réussi à faire une échappée un peu plus longue aujourd’hui;-) J’aime bien aussi ton image de tresse qui se déroule à l’infini.
    Pourquoi dis-tu qu’Aurélie aura deux haïkus?
    Je n’en vois qu’un fort réussi d’ailleurs.

    MTO: Le sable est mouvant tout comme la mer d’où cette multitude de paysages qu’on peut y voir. Merci pour cette voix des montagnes et ce sable chantant. Tu sembles en peline forme depuis ton retour;-)

  18. Merci UU de nous faire profiter des explications qui sont sur ton blog au sujet de ces dunes. Sais-tu si on peut écouter ce chant quelque part?
    Je remarque qu’on parle beaucoup de grains de toutes sortes depuis quelque temps.
    Au passage, ta balade dans le Lubéron fait rêver.

  19. Ossiane>> J’en ai laissé un premier chez elle. Terrible note que la sienne, aujourd’hui. Alors je me suis dit que 2 haïkus ne seraient pas de trop…

  20. Une trace dans le sable
    vie ou rêve
    visible vers invisible…

    Y prendre la nourriture
    nécessaire
    Comprendre l’indispensable

    Trace du pneu pour le savoir
    Déduction
    Lire en code universel

    Et puis l’utile détail
    Vent soufflé
    Lire vers l’intime bonheur

  21. >>ossiane on peut ecouter le chant des dunes (bravo françois)sur la-terre.net
    >>uu c’est pas un peu tordu cette histoire de tresses …mais non !! c’est formidable
    ça multiplie les interpretations hors les balises-calligrames plus difficiles que de se laisser guider (ce que je fais paresseusement)(catherine l’a bien vu)
    un peu coucou un peu squatteur mais
    ossiane est généreuse et sème à tous vents
    >>uu pardon pour les pantoufles:

    complainte du pauvre uu

    Amis ne dénigrez l’aimable internaute
    vaillant comme jadis les argonautes
    il va il vient et revient sur la toile
    nez au vent tête dand les étoiles
    forçant fatigue et lassitude
    pour courir sus aux latitudes
    mais ce fier hidalgo ce coeur vaillant
    pour lacher l’encre n’aime rien tant
    que la plage et les eaux de carcans
    où ossiane l’attire irresistiblement

    Ah braves gens plaignez ce pauvre uu
    qui n’est rien moins qu’hurlurberlu

  22. >Catherine: Tu es très talentueuse également. Merci beaucoup. J’ai lu tes beaux poèmes sur les gares sur le blog « la Matière du Vent ». Tout me revient en mémoire maintenant. Bonne soirée.

    >François 1er: Riche idée que tu as eue là! En plus, c’est toi qui l’a lancée ce matin. J’ai vu, lu et entendu. C’est beau toutes ces photos de dunes. Cela vaut le coup d’aller chez toi pour entendre ce chant étrange qui fait un peu penser aux sons de la musique aborigène. Je reviens chez toi un peu plus tard pour te commenter. Bonne soirée.

    >Michel: Tu peux redonner l’adresse exacte de sur-la-terre.net, svp?
    Merci pour toutes ces belles choses que tu laisses sur mon blog où tu sembles t’installer peu à peu et te plaire 😉 Pour le moment, tu ne squattes pas 😉
    Ce lieu est ouvert à tous. Bonne soirée.

  23. Si tu savais, Ossiane, combien les traces me parlent!
    Bien au delà de la poésie et de toutes ces pages qui prêtent au rêve.

    Dans la vie bien réelle, la trace est le début de la lecture puis de l’écriture.
    C’est l’approche concrète qui peut-être permettra l’accès à plus d’abstraction un jour !

    Si la trace appelle le rêve, elle est d’abord apprentissage et communication dans l’espace.

    La performance intellectuelle même ordinaire, nous fait, parfois, oublier l’origine de la compréhension des mots écrits.

    La compréhension de la trace est une révolution, un univers qui s’ouvre.

    Ensuite viendront la suggestion, le rêve et la liberté.
    Que j’ai été heureuse le jour où j’ai redécouvert la fonction utile de la trace !

    Et que ce fut magique et grandiose le jour où mes enfants ont compris le sens de l’écrit par des traces dans le sable. C’était, lors d’une partie de cache-cache, il fallait lire les traces de pas pour retrouver la personne cachée… (expérience renouvellée pour chacun de mes enfants)

    Voilà Ossiane, c’est un commentaire loin du rêve que tu suggères, mais j’ai pensé que ça t’amuserait de savoir aussi tout l’utile que tu évoques dans ta poésie.

    Bien à toi,

    Catherine

  24. Ce qu’il y a d’extraordinaire avec le sable, c’est que d’un simple geste l’on efface… plus de trace… lisse… plus de souffrance… si ma vie pouvait être un grand plateau de sable…

    Quoique… elle tend déjà de plus en plus à être un désert affectif… C’est un début me diras tu… Amitiés.

  25. Que c’est intéressant de partager avec toi toutes ces réflexions profondes sur la signification de ces traces dont tu parles si bien. Tout à fait vrai quand tu dis que c’est le début de la lecture et de l’écriture. Cela devient ensuite un passeport pour le rêve et l’imaginaire. Qu’est-ce qui t’a amené à te sentir si concernée par ce thème? Bonne nuit.

    >Ma pauvre Leslie, ce n’est pas la grande forme en ce moment et mon blog à mon grand regret ne contribue pas à te remonter le moral. Ce que tu vis est peut-être une mauvaise passe. Il ne faut pas te replier mais au contraire essayer de redresser la tête et d’aller de l’avant si tu veux remédier à cette situation. Reçois mon réconfort moral et mon amitié. Je t’embrasse.

  26. J’ai toujours été curieuse, j’ai toujours aimé comprendre.
    Au début de la vie, dès la naissance on apprend avec les sens avant que d’apprendre avec les mots. Et lorsque les mots viennent, certains concepts sont tellement bien compris qu’on ne pense plus, soi-même, à les traduire avec des mots.
    J’essaye de trouver l’intérêt en toute chose, c’est ma façon de vivre et d’avancer.
    Un jour, j’ai réalisé la grande utilité de la trace et j’ai deviné combien j’avais dû m’en servir sans même y penser.

    Voilà, rien de spécial ne m’a donc amenée à me sentir concernée, sinon mon besoin de comprendre et pour ce faire tout décomposer.

    Il se trouve qu’ensuite, pouvoir utiliser la trace pour faire comprendre le sens de l’écrit, m’a été très utile. Mais ça, c’est une autre histoire…
    Bonne nuit !

  27. Merci Catherine de nous faire livrer tes pensées profondes sur le sens de la vie finalement. Cet apprentissage par les sens, c’est un peu ce que j’essaie de faire sur ce blog d’où mon intérêt pour ce que tu dis. Tu es quelqu’un de très sensible et curieux et j’apprécie cette rencontre. Continue à nous faire partager tes découvertes et réflexions. Je t’embrasse.

  28. Alain Verse est un des photographes dont les clichés sont souvent publiés dans les magazines spécialisés tels que les Mag tv,etc…

    camille.

  29. >Bonjour Camille et bienvenue. Je ne connais pas Alain Verse et n’ai pas trouvé de photos faites par lui. Quelle est la relation avec la photo de cette note? Amicalement.

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