* Commencez par lire les vers gris qui symbolisent le sentier, puis lire les verticales de gauche à droite.
J’ai pris cette photo dans la forêt de Verzy en Champagne.
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
…et le chemin qui part sur la droite ? Quiter ces verts ombrages ?
C’est vrai que je n’ai pas pris en compte ce chemin vers la droite tant j’étais fixée sur cette ligne de fuite. Cela aurait pu être un thème intéressant à aborder. En attendant, on va rester sous les verts ombrages. Courage!
Tu l’as fuit pour la fuite… Restons dans le droit chemin. Confiance !
arbres de la forêt , vous connaissez mon âme…sans l’ironie , le monde serait comme une forêt sans oiseaux.
J’adorerais une balade à cheval dans ces sous-bois 🙂
> Merci Aurélie pour ces jolis mots.
> J’aurais également aimé pouvoir faire des balades à cheval dans cet univers. Mais mes tentatives de cavalière ont échoué. Je suis trop trouillarde 😉
Tu as raison Michel-Jean. Pas très courageux de ma part. Cette bifurcation me fait penser à un plan de forêt du beau film de Jim Jarmush ‘Down by Law ». Elle implique un choix de notre part qui déterminera la trajectoire de notre avenir.
as tu pris en photo les Faux ? (fagus sylvatica tortuosa…)
avec un mauvais jeu de mot « faut être unique au monde » ou « faux : hêtre unique au monde »;
Les faux sont des hêtres tortueux présents seulement dans cette forêt de la Montagne de Reims, l’origine est une mutation mystérieuse.
ils sont sous le grand hêtre juste après le ahah… sur la droite.
oh oui, « Down by Law » : ces noirs profonds, ces contrastes…
superbe.
Bien sûr que j’ai pris des photos des Faux. Il y a également un très beau chêne. Une série de photos est à venir. Mais je prends mon temps pour les introduire… 😉
Oui Michel-Jean, pour moi, ce road-movie est un peu mythique de par son très beau noir et blanc, ses personnages paumés dont Tom Waits, John Lurie, l’humour de Roberto Benigni, son atmosphère de nulle part etc…
Cela correspond aussi à une époque.
Lundi prochain, j’aimerais une photo du coin du bois… Après le chemin tout tracé et la déviation pro(osée) vers la droite (extrême), toute la salade (bien verte elle aussi) endort le bon peuple qui se balade.
Prosaïsme de l’actualité – je sais. Mais un peu d’ironie n’enlève rien à la beauté sereine de cette allée forestière à la nuance si tendre. Ce vert, mon préféré.
Je vois bien à quoi tu fais allusion Argoul. Tu es tout pardonné. Comme le dit Aurélie « sans l’ironie , le monde serait comme une forêt sans oiseaux. » Je verrai ce que je peux faire lundi 🙂
Je pense de chez-moi quand je regarde a la photo. Je marche sur une route avec les arbes comme celle ci temps et temps encore.