Recevoir

Recevoir

sur ta peau tigrée, quelques rayons de sourire, déplie ton aile

Lecture du Haïku Calligramme: haut, bas, centre

sur ta peau tigrée
quelques rayons de sourire

déplie ton aile

117 réflexions sur « Recevoir »

  1. Émanation du ciel
    Ou germination de la terre
    je serais poussière

    alors

    Le vent m’emportera
    ou l’eau m’engloutira

  2. Petit calice nervuré
    Reçoit la perle de vie
    Pour tendre ton écuelle
    En belle faim de l’affamé

    Le goût du vivre
    C’est l’essentiel
    Sans lui la vie ne vaut rien
    Et quel bel sens
    Qu’aimer se vivre
    En vie

  3. La vie, la mort, l’être et le néant, notre condition imparable….il ne faut pas y voir de la tristesse, la vie n’est que passage, à nous d’en faire un beau voyage , et de tout ce que nous avons reçu le meilleur usage.
    ___

    Que peut-elle recevoir d’autre qu’un sourire,
    Une brume légère pour hydrater ses lèvres,
    Une caresse furtive sur sa peau usée,
    Sa bouche se tord aux mots qui n’ont plus cours
    Son visage s’est ridé au passage du temps,
    Elle est silencieuse, immobile et paisible,
    Elle n’attend rien d’autre qu’un geste de tendresse,
    Un regard d’amour, une complicité encore possible
    Avant de recevoir le dernier souffle d’air
    Qui déploiera ses ailes pour une dernière migration
    La détachera en douceur de son arbre de vie.
    _____

    Je vous propose ce petit poème de Philippe Jaccottet, je le trouve admirable :

    « Rappelle-toi, au moment de perdre pied,
    puise dans cette brume avec tes mains affaiblies,
    recueille ce peu de paille pour litière à la souffrance,
    là, au creux de ta main tachée :

    cela pourrait briller dans la main
    comme l’eau du temps.

  4. De peur que mes mots vous laissent moroses je vous souhaite avec le sourire une belle soirée, une bonne nuit, le soleil pour demain, la porte ouverte au printemps.

  5. mince c’est parti trop vite!

    je ne ressens pas de morose,
    mais bien au contraire,
    duplein de vie,
    comme j’aime!

    belle nuit douce, Monique! et chacun, de tellement!

  6. Comme c’est bon
    De penser recevoir
    De la vie
    Rien que de la vie
    En vie
    Tendre et douce
    Belle jolie
    A se rire sourire
    Devant la vie

  7. Merci Annick, douce nuit à toi aussi, toi qui embrasse la vie à plein coeur , qui l’aime si fort , et sait si bien le dire. Je t’embrasse.

  8. Recevoir le printemps dans une feuille qui s’étire  
    Un oeil  qui offre aux traits mille sourires enchantés  
    Recevoir le printemps de renoncules planté
    Comme des cils en couleurs aux franges de l’été
    Recevoir le printemps dans la voie que l’hiver a pris pour se poser    
    Recevoir le printemps dans le blanc cerisier  
    Une promesse de fruits rouges
    Que les oiseaux qui passent auront vite récoltés
    Recevoir le printemps et l’offrir à son tour
    pour semer la gaieté des jardins fleurissants  

          

  9. Sans cueillir la première goutte de rosée
    accueillir avec bonheur les bienfaits du matin
    et savoir recevoir ces dons quotidiens de la nature
    que tous les arts soient florissants, avec ou sans Christy
    regarder différement comme si l’exposition avait changé
    sentir pour se sentir, humer ces exhalaisons de saison
    amandiers, abricotiers comment rechercher un abri côtier
    comment dépasser la joie envahissante de cette floraison

  10. Le printemps a griffé le blanc de la neige posthume
    car il est grand temps à la nature de changer de costume
    encore toute recroquevillée et presque vrillée aussi
    il n’est que temps de trouver force et souplesse
    pour lentement se déployer à son aise
    pour embrasser la pleine lumière
    qui va s’adosser en cuillère
    ainsi sourit de plus en plus
    cette verdure engagée
    au point de non retour
    plus besoins de compte à rebours
    les secondes s’égrénent
    les pousses relévent la tête
    l’orgueil et la générosité voisinent
    à l’appel de la saisine
    répondent en choeur
    des symphonies de couleurs
    et notre coeur peut s’alléger
    embrasé de mille sensations

  11. Simplement magnifique. Aérien, un accueil où soi même goutte de rosée je pourrai m’y blottir. Recevoir ….Altérité….Merci pour cette image matinale que j’emporte avec moi comme une intériorité apaisante dans l’agitation que je vais devoir affronter. Bonne journée à tous
    Hélène

  12. Bonjour à tous, ce matin erreur de programmation sans doute, le ciel est gris, il pleut, espérons qu’une main habile remettre le temps sur les rails ….
    ______

    Quand le printemps pleure
    Le ciel y verse ses larmes
    La coupe déborde

    L’oiseau s’est mis à chanter
    Sa dernière invocation
    ______

    Complainte de l’oiseau :

    Le nid est trempé, et le duvet mouillé,
    De mes plumes serrées je protège ma nichée,
    Je retiens mes petits dans leur coquille,
    J’attends le soleil pour les recevoir
    Dans la beauté et la chaleur,
    Dans la lumière et la splendeur
    J’implore Helios dieu du soleil
    Nous sommes bientôt en avril
    C’est l’heure du réveil
    La nature n’a plus sommeil
    La terre est prête à recevoir
    La vie en couleurs et en beauté
    Le ciel réclame la musique des anges
    Les hommes sont las du froid, de la grisaille
    Hélios, Hélios, mes petits vont naître
    Préparez pour eux un berceau en vos branches
    Jettez sur eux vos rayons de lumière
    Recevez les dans votre royaume
    Sous un ciel bleu, au milieu des chants d’oiseaux.

  13. Des lignes brodées
    sur la toile passagère
    patience de verdure
    ……
    Le trapèze fermente
    des couleurs secrètes
    Consonnes de l’arbre
    …….

  14. suite à la complainte des oiseaux….

    Lorsque les oiseaux implorent le ciel
    Le résultat se fait sans plus attendre :
    Un coup de vent comme un coup de balai,
    Pour un ciel bleu, quelques moutons égarés,
    Un soleil pour éblouir le cœur des fleurs,
    Des abeilles et des papillons plein le ciel,
    Le chœur des oiseaux pour complaire l’oreille,
    Comme si, mesdames et messieurs pour recevoir
    Il suffisait en chantant , de demander le moment choisi,
    Ce qui peut rendre l’âme heureuse.
    Chantons, chantons le printemps,
    Il fait beau, la coupe est pleine
    Et les oiseaux sont contents.
    ___

    D’accord ça fait un peu accordez les violons, mais pourquoi pas, j’aime le son du violon, j’aime l’arrivée du printemps, j’aime le chant des oiseaux alors pourquoi ne pas le dire ? Printemps, beauté, douceur et romantisme je les reçois sans fausse pudeur et j’en redemande dans ce monde qui finalement en a besoin.

  15. OUI !!! la couleur est de retour dans votre objectif, Ossiane ! Oui, c’est vraiment le printemps ! On oublie les giboulées et on file vers les beaux jours ! On oublie les fatigues et on sort de chez nous !

  16. Coquillage

    Pour que la poésie offre un visage humain
    La parole du poète tombe souvent des nuages
    Comme un petit enfant qui trouve un coquillage
    S’avance pour vous l’offrir dans la paume de la main

    Alain

  17. Bien d’accord avec vous Alain, la poésie comme une certaine fraîcheur comparable à la candeur de l’enfance, je reste persuadée que la poésie est une façon de traduire avec des mots simples les émotions parfois si souterraines de l’être, mais aussi une façon de glorifier la beauté, n’oublions pas que la poésie est avant tout une manière de dire ce qui affecte l’âme en tous sens, joie, douleur, admiration, étonnement, blessure, colère, émerveillement….avec sa propre intonation, sa propre sensibilité sans perdre de vue qu’un poème est fait pour être lu et donc entendu aux deux sens du terme, clin d’oeil aux trouvères et aux troubadours, les poètes sont des chanteurs oui, mais aussi des passeurs de mots, des créateurs qui utilisent le langage, (poème – poïein – faire -créer)sans pour autant oublier ce plaisir de jouer avec les mots pour essayer de trouver à travers eux une paix intérieure, c’est tellement la poésie…..

  18. > Vous ne donnez que peu lorsque vous donnez vos biens. C’est lorsque vous donnez de vous-mêmes que vous donnez réellement.
    [Khalil Gibran] [+]
    Extrait de Le prophète

    Quand j’étais gosse, haut comme trois pommes
    J’parlais bien fort pour être un homme
    J’disais : je sais, je sais, je sais, je sais

    C’était l’début, c’était l’printemps
    Mais quand j’ai eu mes dix-huit ans
    J’ai dit : je sais, ça y est, cette fois, je sais

    Et aujourd’hui, les jours où je m’retourne
    J’regarde la Terre où j’ai quand même fait les cent pas
    Et je n’sais toujours pas comment elle tourne !

    Vers vingt-cinq ans, j’savais tout : l’amour, les roses, la vie, les sous
    Tiens oui l’amour ! J’en avais fait tout l’tour !

    Mais heureusement, comme les copains, j’avais pas mangé tout mon pain :
    Au milieu de ma vie, j’ai encore appris.
    C’que j’ai appris, ça tient en trois, quatre mots :

    Le jour où quelqu’un vous aime, il fait très beau
    J’peux pas mieux dire : il fait très beau !

    C’est encore ce qui m’étonne dans la vie
    Moi qui suis à l’automne de ma vie
    On oublie tant de soirs de tristesse
    Mais jamais un matin de tendresse !

    Toute ma jeunesse, j’ai voulu dire « je sais »
    Seulement, plus je cherchais, et puis moins j’savais

    Il y a soixante coups qui ont sonné à l’horloge
    J’suis encore à ma fenêtre, je regarde, et j’m’interroge :

    Maintenant je sais, je sais qu’on n’sait jamais !

    La vie, l’amour, l’argent, les amis et les roses
    On n’sait jamais le bruit ni la couleur des choses
    C’est tout c’que j’sais ! Mais ça, j’le sais !

    bon week end à tous

  19. quel bel écrit, Marc, merci pour ce rappel, fort de tendre de vie,

    bonjour monique, brigitte, arletteart, alain, marc,
    je vous lis avec plaisir,

    j’aime ton approche en mots, pour la poésie, monique,

    belle journée de samedi pour chacun.

  20. Il y a deux mots qui vont ensemble, recevoir et offrir
    Il est souvent plus agréable de donner que de recevoir,
    Rien n’est plus doux que de voir naître un sourire
    Rien n’est plus beau que de donner du bonheur
    Et bien souvent la joie est aussi grande
    Entre celui qui donne et celui qui reçoit.

  21. oui, Monique, et je te cite
    «  »Rien n’est plus beau que de donner du bonheur » »

    c’est pourquoi ce tant derrière passé en vécu d’autisme, est passé sans trop de gros bobos,
    ce fut bel bon d’aimer ô temps,

    et ce qui est reçu Aujourd’hui,

    est une offrande incommensurable!

  22. Don, contre don, jamais édredon
    entre conformisme, conformation et socialisation
    il n’est que de voir les dots ancestrales
    qui permettaient l’inter-relation des groupes humains
    et qui se perpétuent largement dans certaines sociétés
    et puis tous ces présents du passé ou pour l’avenir
    qui engagent ou symbolisent la relation
    et dont certaines sociétés sont si coutumiéres
    et encore et toujours des occasions d’offrir, de donner, de surprendre
    et donc de recevoir, pas forcément d’attendre d’ailleurs
    car l’attente est perverse mais la surprise magnifique
    l’espoir est souvent déçu quand l’imagination va trop loin
    et en même temps le bonheur est total quand l’objet est chargé de sens
    et que l’acte de recevoir nous fait découvrir non seulement sous le paquet
    mais aussi éprouver le frisson telle la goutte d’eau qui lentement glisse
    il peut y avoir coalescence, rencontre entre un voeu et une réalité
    on peut être habité par la matérialisation inconsciente
    et voir arriver parfois à point nommé pour parfaire et clore un cadeau du ciel
    et on peut cultiver ce don rare aussi de se lever et de recevoir chaque matin
    le bonheur d’être vivant et d’en profiter pleinement en conscience
    cela n’est pas donné à tous

  23. Main tendue dans le vide
    Vertige
    Peur contrôlée
    Main tendue vers toi…
    Reçois mon affection,
    Reçois ma tendresse.
    Déplie tes paupières,
    Déplie ton sourire.
    Je suis là,
    Regarde moi,
    Souris, moi,
    Ne me repousse pas…..encore une fois.

  24. Je n’ai rien reçu de plus grand, de plus beau, de plus intense, que de donner la vie.
    ____

    Le cri de l’enfant
    Au matin de sa naissance
    Le premier cadeau
    ____

    La vie nous donne la chance d’être, rien n’est plus fort que de donner ce que la vie nous a donné : la Vie.

  25. C’est merveilleux, ce que tu écris, Monique,
    tu écris tout haut,
    ce que je pense tout bas, si souvent,

    je t’embrasse, chère poétesse.

    Au jour du dernier jour
    J’aimerai me serrer tout contre
    Les merveilleuses images des enfants nés
    Du recevoir de la vie dans son tout son bel
    Dans l’amour pur si haut
    Comme cela doit être bon
    Le jour de son dernier jour
    De se sentir vivant tellement
    De tout l’amour donné
    De la vie mise au monde
    En enfants, en partages
    Pour accueillir la mort de bel vivant

  26. Au jour du dernier jour
    J’aimerai me serrer tout contre
    Les merveilleuses images des enfants nés
    Du recevoir de la vie dans son tout son bel
    Dans l’amour pur si haut
    Comme cela doit être bon
    Le jour de son dernier jour
    De se sentir vivant tellement
    De tout l’amour donné
    De la vie mise au monde
    En enfants, en partages
    Pour accueillir la mort de bel vivant
    En se disant tout simple
    Si la raison en corps
    *merci la vie de ton recevoir tellement
    cela valait vraimentle coup de me donner

    Ô temps!

    désolée, mon texte parti tout seul, enfin presque,
    un doigt a dérapé, sans doûte, en surfant l’écran tel,
    belle soirée de samedi!

  27. Belle soirée à toi aussi Annick, prendre conscience que la vie est Amour, tu as raison et tu as tout compris, l’essentiel est reçu, l’essentiel est donné. Je t’embrasse.

  28. bras qui accueille
    la rosée et la lumière
    paume vers le ciel

    *******************************************************************************
    Annick, Monique, Thierry, Alain, Marc, Lou, Arlette, Jo.S, c’est très profond et très touchant tout ce que vous inspire cette image qui reçoit autant qu’elle se donne.

    Hélène, que ta vision est originale et poétique !

    Bon premier « dimanche d’été » au Capitaine et à tout l’équipage

  29. Comment faire en sorte de tout bien recevoir et donc de le percevoir pleinement ou au moins dans la neutralité pas connotée de projections et d’associations, main tendue, main tordue mais lien et passerelle entre moi et elle, on ne prête qu’aux riches mais pourquoi imaginer des intentions qui n’en sont pas des perversités (per vert cité) imaginaires et renforcer des griffures dans la chair les stigmates excités alors que seuls les stomates nous mettent au vert.

  30. Au rendez-vous du printemps, la nature explose malgré les cicatrices de l’hiver, les chemins encore encombrés des vestiges du mauvais temps accueillent les randonneurs, bouquets d’asperges sauvages à la main, une renaissance après cette longue hibernation.
    _____
    Rayon de soleil
    Le sourire sur tes lèvres
    Couleurs du printemps
    ____
    Sur les branches à l’écorce maltraitée par le froid, le teint encore terne, se dessinent d’innombrables petits bourgeons vert tendre à la peau duveteuse, prêts à éclore, que c’est beau le printemps, une renaissance qu’on accueille avec toujours autant de bonheur reçu comme un présent fabuleux qui permet d’oublier les jours tristes, sombres et glacés de l’hiver, tel un miracle éternellement renouvelé il y a de quoi être émerveillé et pourtant qui s’en étonne, cela fait partie de tout ce que l’on reçoit sans même s’en rendre compte ; chaque jour est un cadeau de la vie.

  31. Le jour où
    Je recevrai ton sourire

    Le jour où
    Tu m’offriras ton aile

    Le jour où
    Nous nous offrirons la liberté

    Ce jour là …

    Plus rien d’autre
    N’aura d’importance

    Un jour de rêve
    Un jour en rêve

    Faim et commencement
    Commencement et fin

    Union et déraison
    Déraison et illusion

    D’exclamation ou
    D’interrogation
    Un point reste un point

  32. Recevoir

    A l’égal d’un bouquet ou d’une poésie
    Recevoir est un art qui s’apprend patiemment
    Celui qui le compose fait preuve de fantaisie
    Sachez le recevoir d’un joli compliment

    S’il vous donne son cœur au travers un doux chant
    Ne soyez pas moqueur car son geste est touchant
    Quand vous lisez ses vers son langage fleuri
    Ne soyez pas sévère trouvez lui de l’esprit

    A ses rimes sonores et sans monotonie
    Vous sentez qu’il s’amuse et qu’il vous apprécie
    Car bien mieux que sa muse vous êtes son génie
    Dites lui qu’il parle d’or ou simplement merci

    Alain

  33. Recevoir
    Recevoir la vie en cadeau
    C’est déjà tellement pour vivre
    A s’oser vivre pour se vivre
    En visant la beauté
    Celle de l’âme tellement
    Dans sa pureté d’aimer aimer
    La vie

  34. Quelques traits de peinture…des braises à la lisière…dans le pli d’une feuille..dans le creux du silence..un sourire…Un lundi ordinaire..l’heure d’été installée..on se prend à rêver..d’un soleil et gris clair…Des nuages posés..au dessus du bureau…qui se collent à la fenêtre..la clarté est cachée..Quelques traits de peinture.. transparence et lumière..deviner cette plante..d’apparence tigrée..Et le jour qui s’éclaire..pour le vol d’une aile..dans les plis d’un bureau..sur une pile de feuilles..dans le creux d’un sourire…la semaine engagée..

  35. Le soleil apparait en filigrane
    quelques feuilles à peine écloses
    zébrent le ciel d’un vert translucide.
    Elles dansent au rytme du vent.
    le pepiement d’un verdier aux ailes d’or
    trouble le silence revenu.
    le téléphone sonne; j’entrecoupe mes écrits deux ou trois fois….
    le soleil sort de ma tanière et moi de ma rêverie.
    il est temps d’épouser un rytme moins indolent…

  36. bel bonjour, pierreb, marc et chacun,

    belle semaine à venir…

    Tigresse délicate
    Elle a la peau si fine
    Son regard d’un bel doux
    Qui aime aimer
    L’amour

  37. Recevoir

    A force d’écriture l’homme a quitte son antre
    Il a jeté son ancre au sein de la nature
    Il a bâti des temples qui s’accorde à ses rêves
    Mis des vitres aux fenêtres pour que la lumière entre
    Et pour t’apercevoir au milieu des piliers
    Dont sa foi est la sève il s’est mis à prier

    Alain

  38. S’étirer doucement, se tendre vers la lumière,
    Déployer sa peau, son désir de printemps,
    Oublier qu’il y aura une dernière fois.

  39. Le temps passé sur toi
    Petite feuille vernie
    Te laisse belle naturelle
    Pour l’accueillir la vie
    Et le regard se pose
    Si douce contemplation
    D’un silence si plein
    Que chuchotent tes nervures

  40. S’étirer à l’extrème
    pour te toucher
    pour te sentir là!

    Déployer ses forces
    pour être avec toi
    comme un chat alangui
    comme un bras allongé
    comme une main tendue

    Tendue vers toi
    touchant ta peau
    humant ton parfum

    Tendue vers toi
    attendant ta reconnaissance
    guettant ton sourire…

  41. Je ne sais pas si l’équipage a pris polo rayé, la nature elle, en use dans toutes les couleurs
    ______

    Pourquoi le tigre est-il rayé ?
    Pourquoi la feuille est-elle nervurée ?
    Pourquoi la vie perpétue ces signes ?
    Pourquoi l’ombre des persiennes
    Est-elle image d’été ensoleillé
    Qui prend les rayons et les coupe d’ombres
    Pourquoi la guêpe et le frelon
    Se jouent du noir rayé de jaune
    Pourquoi les fleurs en leur cœur se rayent
    Pourquoi la queue de mon chat
    Est-elle rayée jusqu’à la pointe
    Pourquoi l’arc-en-ciel est-il fait
    De raies de toutes les couleurs
    Pourquoi le tronc de l’arbre est strié
    Gènes de rayures qui se perpétuent
    Gènes reçues qui se transmettent
    Fantaisie, esthétique d’une nature
    Qui se joue des formes et des couleurs
    Et sculpte dans la matière
    Les beautés artistiques de notre monde
    Pourquoi ? Par ce que la beauté
    S’habille à l’infini de courbes, de rayures,
    De points, de lignes de structures infinies
    L’œil contemple ces œuvres inépuisables
    L’homme trouve en elles inspiration et création.
    _____

    Plus étonnant encore les tigres et les zèbres et bien d’autres animaux encore transmettent les mêmes schémas de rayures à leur progéniture.
    Même mes vinyles sont rayés et ça je le déplore!!;-)
    Bonne fin de soirée et bonne nuit à tous

  42. ner…recevoir…donner…recevoir…donner…recevoir…donner…recevoir…don

    Beaucoup de mes amis sont venus des nuages
    Avec soleil et pluie comme simples bagages
    Ils ont fait la saison des amitiés sincères
    La plus belle saison des quatre de la Terre

    Ils ont cette douceur des plus beaux paysages
    Et la fidélité des oiseaux de passage
    Dans leurs cœurs est gravée une infinie tendresse
    Mais parfois dans leurs yeux se glisse la tristesse
    Alors, ils viennent se chauffer chez moi
    Et toi aussi, tu viendras

    Tu pourras repartir au fin fond des nuages
    Et de nouveau sourire à bien d’autres visages
    Donner autour de toi un peu de ta tendresse
    Lorsqu’un autre voudra te cacher sa tristesse

    Comme l’on ne sait pas ce que la vie nous donne
    Il se peut qu’à mon tour je ne sois plus personne
    S’il me reste un ami qui vraiment me comprenne
    J’oublierai à la fois mes larmes et mes peines
    Alors, peut-être je viendrai chez toi
    Chauffer mon cœur à ton bois…

    http://www.dailymotion.com/video/x2pkam_francoise-hardy-l-amitie_music

    ner…recevoir…donner…recevoir…donner…c’est ça, la vie, non?

  43. Merci Annemarie
    « De tous les biens que la sagesse nous procure pour le bonheur de notre vie, celui de l’amitié est de beaucoup le plus grand. » Epicure

  44. C’est l’ami qui choisit
    De recevoir donner
    Alors on donne on reçoit
    Sans se lasser d’aimer
    De belle amitié celle
    Qui attendrit une vie
    Comme elle la bouleverse
    Car c’est si fort de fort

    De recevoir autant

  45. C’est alors qu’apparut le renard :

    – Bonjour dit le renard.

    – Bonjour, répondit poliment le petit prince, qui se retourna mais ne vit rien.

    – Je suis là, dit la voix, sous le pommier…

    – Qui es-tu? dit le petit prince. Tu es bien poli…

    – Je suis un renard, dit le renard.

    – Viens jouer avec moi, lui proposa le petit prince. Je suis tellement triste…

    – Je ne puis pas jouer avec toi, dit le renard. Je ne suis pas apprivoisé.

    – Ah! pardon, fit le petit prince.

    Mais, après réflexion, il ajouta :

    – Qu’est-ce que signifie « apprivoiser » ?

    – Tu n’es pas d’ici, dit le renard, que cherches-tu?

    – Je cherche les hommes, dit le petit prince. Qu’est-ce que signifie « apprivoiser » ?

    – Les hommes, dit le renard, ils ont des fusils et ils chassent. C’est bien gênant ! Il élèvent aussi des poules. C’est leur seul intérêt. Tu cherches des poules?

    – Non, dit le petit prince. Je cherche des amis. Qu’est-ce que signifie « apprivoiser »?

    – C’est une chose trop oubliée, dit le renard. Ca signifie créer des liens… »

    – Créer des liens?

    – Bien sûr, dit le renard. Tu n’es encore pour moi qu’un petit garçon tout semblable à cent mille petits gerçons. Et je n’ai pas besoin de toi. Et tu n’as pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu’un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m’apprivoises, nous aurons besoin l’un de l’autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde…

    – Je commence à comprendre, dit le petit prince. Il y a une fleur… je crois qu’elle m’a apprivoisé…

    – C’est possible, dit le renard. On voit sur terre toutes sortes de choses…

    – Oh! Ce n’est pas sur terre, dit le petit prince

    Le renard parut très intrigué :

    – Sur une autre planète?

    – Oui.

    – Il y a des chasseurs, sur cette planète-là?

    – Non.

    – Ça, c’est intéressant! Et des poules?

    – Non.

    – Rien n’est parfait, soupira le renard.

    Mais le renard revint à son idée :

    – Ma vie est monotone. Je chasse les poules, les hommes me chassent. Toutes se ressemblent, et tous les hommes se ressemblent. Je m’ennuie donc un peu. Mais, si tu m’apprivoises, ma vie sera comme ensoleillée. Je connaîtrai un bruit de pas qui sera différent de tous les autres. Les autres pas me font rentrer sur terre. Le tien m’appellera hors du terrier, comme une musique. Et puis regarde! Tu vois là-bas, les champs de blé? Je ne mange pas de pain. Le blé pour moi est inutile. Les champs de blé ne me rappellent rien. Et ça, c’est triste! Mais tu as des cheveux couleur d’or. Alors ce sera merveilleux quand tu m’auras apprivoisé! Le blé qui est doré, me fera souvenir de toi. Et j’aimerai le bruit du vent dans le blé…

    Le renard se tut et regarda longtemps le petit prince :

    – S’il te plaìt… apprivoise-moi, dit-il.

    – Je veux bien, répondit le petit prince, mais je n’ai pas beaucoup de temps. J’ai des amis à découvrir et beaucoup de choses à connaìtre.

    – On ne connaìt que les choses que l’on apprivoise, dit le renard. Les hommes n’ont plus le temps de rien connaìtre. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n’existe point de marchands d’amis, les hommes n’ont plus d’amis. Si tu veux un ami, apprivoise-moi!

    – Que faut-il faire? Dit le petit prince.

    – Il faut être très patient, répondit le renard. Tu t’assoiras d’abord un peu loin de moi, comme ça, dans l’herbe. Je te regarderai du coin de l’œil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus. Mais, chaque jour, tu pourras t’asseoir un peu plus près…

    Le lendemain revint le petit prince.

    – Il eût mieux valu revenir à la même heure, dit le renard. Si tu viens, pas exemple, à quatre heures de l’après-midi, dés trois heures je commencerai d’être heureux. Plus l’heure avancera, plus je me sentirai heureux. A quatre heures, déjà, je m’agiterai et m’inquiéterai; je découvrirai le prix du bonheur! Mais si tu viens n’importe quand, je ne saurai jamais à quelle heure m’habiller le coeur… Il faut des rites.

    – Qu’est-ce qu’un rite? Dit le petit prince.

    – C’est quelque chose de trop oublié, dit le renard. C’est ce qui fait qu’un jour est différent des autres jours, une heure, des autres heures. Il y a un rite, par exemple, chez mes chasseurs. Ils dansent le jeudi avec les filles du village. Alors le jeudi est jour merveilleux! Je vais me promener jusqu’à la vigne. Si les chasseurs dansaient n’importe quand, les jours se ressembleraient tous, et je n’aurais point de vacances.

    Ainsi le petit prince apprivoisa le renard. Et quand l’heure de départ fut proche :

    – Ah! dit le renard… Je pleurerai.

    – C’est ta faute, dit le petit prince, je ne te souhaitais point de mal, mais tu as voulu que je t’apprivoise…

    – Bien sûr, dit le renard.

    – Mais tu vas pleurer! dit le petit prince.

    – Bien sûr, dit le renard.

    – J’y gagne, dit le renard, à cause de la couleur du blé. Puis il ajouta : Va revoir les roses. Tu comprendras. Tu comprendras que la tienne est unique au monde. Tu reviendras me dire adieu, et je te ferai cadeau d’un secret.

    Le petit prince s’en fut revoir les roses : Vous n’êtes pas du tout semblables à ma rose, vous n’êtes rien encore, leur dit-il. Personne ne vous a apprivoisées et vous n’avez apprivoisé personne. Vous êtes comme était mon renard. Ce n’était qu’un renard semblable à cent mille autres. Mais, j’en ai fait mon ami, et il est maintenant unique au monde. Et les roses étaient bien gênées. Vous êtes belles, mais vous êtes vides, leur dit-il encore. On ne peut pas mourir pour vous. Bien sûr, ma rose à moi, un passant ordinaire croirait qu’elle vous ressemble. Mais à elle seule elle est plus importante que vous toutes, puisque c’est elle que j’ai arrosée. Puisque c’est elle que j’ai mise sous globe. Puisque c’est elle que j’ai abritée par le paravent. Puisque c’est elle dont j’ai tué les chenilles (sauf les deux ou trois pour les papillons). Puisque c’est elle que j’ai écoutée se plaindre, ou se vanter, ou même quelquefois se taire. Puisque c’est ma rose.

    Et il revient vers le renard : Adieu, dit-il…

    – Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple: on ne voit bien qu’avec le coeur. L’essentiel est invisible pour les yeux.

    – L’essentiel est invisible pour les yeux, répéta le petit prince, afin de se souvenir.

    – C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante.

    – C’est le temps que j’ai perdu pour ma rose… fit le petit prince, afin de se souvenir.

    – Les hommes ont oublié cette vérité, dit le renard. Mais tu ne dois pas l’oublier. Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. Tu es responsable de ta rose…

    – Je suis responsable de ma rose… répéta le petit prince, afin de se souvenir.

  46. Chère Ossiane
    j’ai reçu tes pensées et « qualques rayons de sourire »
    Merci à toi et à tous.
    Je sais,
    la vie continue,
    c’est ça que tout le monde me dit.
    il me faut « deplier les ailes »…
    Maintenant,
    je recommence á vous lire.
    Toujours un bon lieu pour nourrir l’âme et le coeur.
    Bisous

  47. Welcome back chère Neyde,
    pour toi, sur les pas de Marc, un petit mot de Gibran
    « Mourir, disait-il, c’est s’offrir nu au vent et se fondre au soleil. »
    C’est être cette feuille d’automne: « La feuille d’automne prit pour couche la terre et offrit son sommeil à l’hiver. Et quand vint le printemps, elle se réveilla. Elle était devenue un brin d’herbe »…

    Love et bise à toi et à tous

  48. Il ne faut pas que « déplier les ailes »..Neyde…il faut ensuite les faire voler..il faut passer de feuilles en feuilles…de mots en mots…de baisers en sourires..Il faut flirter avec la tendresse..apprivoiser la tristesse..et effectivement « nourrir son âme et son coeur » ..en effleurant « L’Oeil Ouvert »..
    Pensées..

  49. Fécondation

    Comme la feuille blanche reçoit l’encre des mots
    Comme la tuile ronde reçoit l’encre du ciel
    Reçoit la pluie féconde qui frappe à tes carreaux
    Reçois l’eau qui ruisselle reçois l’eau qui gazouille
    Reçois ses cris ses rires et ses chuchotements
    Reçois les comme l’herbe qui recueille l’ondée
    Comme l’eau des torrents qui descend des sommets
    elle est brute et glaciale et jamais se soumet
    elle roule sur ta gorge sans aucune retenue
    et vient mouiller ton ventre comme un flot voluptueux

    Alain

  50. Pensées à Neyde et grosses bises

    « Rappelle-toi que tu n’es pas seul au monde. Tu dépends de mille créatures qui font le tissu de ta vie. » Faouzi Skali

    Un voyage de mille lieues a commencé par un pas.[ Proverbe chinois ]

  51. Neyde, quel bonheur de te retrouver et de te lire

    Tu reviens vers nous te réchauffer
    Comme l’oiseau sous l’aile de sa mère
    Reçois les mots comme réconfort
    Autant de caresses pour adoucir
    Et permettre l’envol plus serein
    D’un autre repartir
    Pour que la tendresse des mots
    Soit un rempart contre la solitude
    Fassent naître sur ton visage
    L’éclat revenu du sourire.

  52. Déployer ses ailes et s’envoler!
    mais comment se faire léger?
    quand elle sont gonflées de larmes!
    il faut s’ébrouer, regarder les nuages;
    plutôt que le soleil;
    c’est beau les nuages;
    cela changent sans cesses
    de couleurs…de formes…de transparences,
    et puis,
    il faut apprivoiser ce silence brutal;
    comme un étrange animal;
    qui partagera notre vie;
    et les jours passeront ainsi
    et les silences seront zébrés de bruit
    et les nuages de soleil
    l’âme striée d’ombre et de lumière
    celle de l’amitié…de la beauté
    de la tristesse , du doute !
    dans ce ciel fluctuant
    alterneront alors les sourires…les mots… les silences…
    De ces silences qui ravive notre mémoire
    Mais ces silences seront zébrés de rire , oui…de rire…

  53. Un petit poisson pleure
    dans un ruisselet desséché,
    trop tard il regrette
    de s’être avancé si loin.
    Il voudrait tellement
    avertir ses frères
    des dangers qui les guettent
    dans les eaux peu profondes.

  54. « En l’amitié dont je parle, les âmes se mêlent et se confondent l’une en l’autre d’un mélange si universel qu’elles ne retrouvent plus la couture qui les a jointes. »

    Montaigne

  55. comme c’est joli, ses mots à Montaigne…

    c’est triste, MioModus,
    belle soirée,

    j’étais triste ces deux jours, et je surmonte,
    la vie c’est bon de s’envoler l’aimer….

    BELLE SOIREE.

  56. Voici le vide et voici l’ombre
    A l’heure de la fin annoncée
    Beau discours que la renaissance
    Quand le corps affaibli se corrompt

    Vous boirez après mon départ
    A-t-elle dit en mots soufferts
    Sa peau déjà en pourriture
    Et son espoir lacéré

    Nous avons reçu son cadeau
    Pourtant nous n’avons pu boire
    A la coupe de la peine que nos larmes

  57. Le monde est là qui vient qui va
    Et qui tourne sans toi
    Mais tu sais il n’attendra pas
    Un signe de toi
    Donner c’ est mieux que recevoir
    Essaie un peu pour voir
    Pour mieux supporter les heures du soir
    Les heures de cafard
    De désespoir

    [Refrain] :
    Comment, comment t’en apercevoir
    Si tu restes toute seule dans le noir
    Comment, comment t’en apercevoir
    Si tu restes toute seule devant ton miroir

    Quand tu vois tous ces gens passer
    Sans les regarder
    Sans même un jour avoir l’idée
    D’aller leur parler
    Tu sens le froid de l’ hiver passer
    Et tu restes enfermée
    Tu voudrais rire ou bien danser
    Et ne plus penser
    Quand dehors c’est l’été

    [Refrain]

    M.BERGER

  58. Ils sont chouettes ses mots à M. Berger,

    Une belle après midi
    A me sortir dans le vent
    Pour croiser des vivants
    Sourire happer la vie
    Prendre un café de chaud
    Marcher marcher
    Croiser croiser
    Et puis s’éclater
    A donner
    Une heure et demi
    De bel sourire
    Aux handicapés adultes
    Pour la gym
    De la vie, de la vie, de la vie

    je me recite: »j’étais triste ces deux jours, et je surmonte, »
    je devais écrire « j’étais triste ces deux matins, et je me suis extraite pour partager des regards, parler, échanger, partager, »

  59. – Je suis responsable de ma rose… répéta le petit prince, afin de se souvenir.

    Merci encore Anne marie,

    comme c’est beau, d’être dans la douce belle resposabilité d’aimer

  60. L’eau a glissé sur les vitres, les éclairs ont traversé le ciel et derrière les nuages gris, le roulement du tonnerre a fait taire les ordinateurs . Les caniveaux comme des petits ruisseaux ont couru dans les rues. Le printemps est arrivé certes, mais il n’a pas encore défait toutes ses valises, il a sorti l’arrosoir restent à venir, la douceur, le soleil et quelques partitions pour les oiseaux qui l’attendent dans les arbres du jardin.
    _____

    Recevoir des nouvelles d’un ami
    Partager ces minutes précieuses
    Où les mots se gravent en mémoire
    Où la voix comme un baiser
    Vient se fondre au creux de l’oreille
    C’est l’aube du bonheur un jour de printemps,
    Un rayon de soleil doux comme une caresse.
    Recevoir des nouvelles d’un ami
    C’est supprimer les distances
    Voler au-dessus des montagnes
    Arrêter le temps, être ensemble
    L’espace d’un instant
    Au travers des mots échangés.
    _____

    Recevoir un coup de fil, une lettre, un sourire, un simple bonjour, un ça va ? c’est peu et c’est beaucoup et ça suffit parfois pour lever le voile d’une tristesse passagère.
    Bonsoir et très bonne nuit à tous.

  61. Je regarde
    et j’observe
    de loin.

    Je reviendrais
    bien avant
    le prochain printemps.

    Au soleil
    de ma vie
    la lune s’écrit.

    Au bout du monde
    reste un fil
    reliant les atomes.

    Je m’écarte de lui
    pour ombrager
    mes pensées.

    Je regarde penser
    le palmier
    et pousser l’olivier.

    J’écume le lieu
    loin du vide
    irradie l’absolu.

    Au bois des songes
    une empreinte
    et deux aimants…

  62. L’emploi et l’handicap

    Quand on est jeune sans relation sans fortune
    Obtenir un emploi c’est demander la lune
    Les riches sont maîtres à bord et l’argent fixe le cap
    Recevoir la vie devient un handicap

    Alain

  63. Heureuse de ton retour, Neyde; c’est un premier bon signe…prends le temps qu’il te faut pour déplier tes ailles, regarde les hirondelles et aide-toi des beaux tissages de mots déposés sur les pages de l’Oeil Ouvert.
    Mes meilleures pensées à tous, je suis là même si je ne publie pas beaucoup… peu de temps, de disponibilité d’esprit et d’inspiration…

  64. je vous lis tendrement,
    c’est un jour de mercredi,

    et puis, la surprise de ne plus pouvoir entrer dans overblog,
    bon, cela va peut être se résoudre,
    je vois que je n’arrive pas non plus à regarder le blog de Andrée Wizem…
    bizare?

  65. Je remercie les personnes bienvaillantes qui par leurs mots, mettent en garde de sauvegarder ses écrits,

    mes écrits disparus, actuellement, chez overblog, sont sauvegardés…
    mais j’espère qu’overblog va revenir…

    début Décembre, c’est aol qui disparaissait plusieurs jours, puis mes écrits sont revenus chez aol…
    et entre deux, je suis allée m’installer chez overblog.

    bizare tout cela,
    et c’est pénible!
    mais allez, je garde espoir que mes écrits reviennent chez overblog,
    comme ils sont revenus chez aol.

    Bourrache,
    à mon tour,
    fais moi rire….
    J’aime tant me pouffer…

    COUCOU ET BISES Ossiane, prends bien soin de toi.
    On t’aime, hein, ici?! sourire et bises.

  66. j envoie des mots restés sur le côté, dans ma préoccupation de retrouver mon blog…j’avais retrouvée Andrée Wizem et toujours pas mon blog…il est revenu.

    Recevoir
    La tendre promesse
    De se revoir ensemble
    C’est incommensurable
    D’émotions
    De telles beautés
    La magie de la vie
    Dans sa belle délicatesse
    La vie au plus profond de la vie
    Il est palpitant tellement
    Ce printemps qui se donne
    Et le recevoir est un joyau
    C’est tout simplement beau
    Si fort de fort de beau

    Mais ce qui compte sur tout
    Qui donne de la vie
    C’est nos deux mains
    Ensemble
    L’une avec l’autre
    Toutes de vraies de chairs

    Car

    *Tout bonheur
    que la main
    n’atteint
    pas
    est
    un leurre.

    * mots écrits pas MioModus
    Je me suis permise de poser nos mots, MioModus.

  67. *Tout bonheur
    que la main
    n’atteint
    pas
    est
    un leurre.

    et je te cite, encore, MioModus, car j’aime beaucoup tes mots posés.

    Recevoir de la vie
    C’est la vivre la vie
    De tout son corps de chair
    Vivant de bel vivant
    Une main dans la sienne
    Son regard dans celui
    Des rires partagés
    En éclats mille précieux
    Un bel silence ensemble
    Des voix tendre duo
    De la vie à se vivre
    De la vie de la vie

  68. Un petit coup de mou ma Toto ?? oh que je n’aime pas ça !!! Je vais m’atteler à écrire quelques petites bêtises pour demain. Pour la Toto et les deux Bourrache na !

    Youhou capitaine ! tu te rappelles encore de nous ! (j’rigole va ! mais c’est vrai que j’aimais bien quand cela fusait de toute part)
    Bisou à Neyde et tous les mâtelots ! OH ! MON BATEAU O O ! Tu es le plus beau des bâteaux…….

  69. Te fatigues pas, rachel, prends soin de toi, surtout, une santé c’est vital!
    et déjà je peux te dire qu’à lire tes quelques mots,
    je me suis pouffée, à me postillonner, rassure toi, c’est que je peux encore rire de bêtises jolies, bises,

    nonnon, t’attelles pas à écrire des bêtises,
    me les imaginer, me fait rire déjà,
    car demain le jeune autiste, mon fils,
    part pour deux jours de bord de mer,
    je ne pourrai pas te lire,
    sourire,

    et j’emmène avec moi, demain,
    tes petits mots,
    tous nos éclats de rires quand cela fusait de par tout, sur le bâteau,
    c’est ainsi que je suis,

    alors un aurevoir rachel,
    c’est plus joli et plus tendre et plus vrai qu’un aurevoir tout court,

    clin d’oeil de ma mine rougie et bisou!

    c’est bon de savoir le repos pour ceux qui travaillent dur,
    et quand l’être ce bel si tendre, il a la chance de serrer tout son contre,
    les plus bels souvenirs,

    c’est déjà tellement!

  70. Bonsoir à tout l’équipage et son Capitaine, je vais vous parler de bonheur, ça fait du bien d’en parler et ça ressemble déjà presque à du bonheur
    _____

    Certains disent que le bonheur est un mythe, moi je dis que le bonheur existe, Jean Ferrat le chantait, il avait raison, le bonheur entr’aperçu devient un leurre mais il appartient au désir et ce désir en soi s’apparente parfois au bonheur Pourtant il est un bonheur simple celui de savoir apprécier ce que l’on a et se contenter de peu, alors on s’aperçoit que tout est bonheur dans les plus insignifiantes choses de la vie. Le bonheur que la main n’atteint pas est un leurre, oui bien sûr mais n’est-ce pas tout simplement que l’on place la barre beaucoup trop haut ?

    « Le secret du bonheur est de regarder toutes les merveilles du monde » P.Coelho « Le bonheur est une petite chose qu’on grignote, assis par terre au soleil. » Giraudoux

    Souvent le bonheur est là sans que nous en prenions conscience, il suffit de penser aux peines petites et grandes qui ont traversé notre vie pour s’en rendre compte et plus encore lorsqu’on voit le malheur tout autour de nous, nos petits chagrins, nos soifs de bonheur prennent de suite une autre dimension.

  71. ils sont beaux les mots de P.Goello et Giraudoux, Monique,
    bien sûr qu’il ne faut pas courir après le bonheur,
    mais déjà tant apprécier fort de fort ce qu’on a…

    en lisant
    *Le bonheur que la main n’atteint pas est un leurre, écrit par MioModus
    m’est venue bien plus en pensée la douceur d’être ensemble de chairs, pour partager, au plus près, plus encore…

    mais aussi,
    partager en mots, en appels téléphonique, c’est déjà tellement!

    mais aussi,
    pour vivre l’éloignement d’être chers,
    je sais ce que la distance favorise et prend tout ô temps,

    cela reste donc bon de se retrouver de vive voix, assis en face en face, quand c’est possible,
    et en tentant de ne pas pleurer bien trop, quand le temps ne permet pas, même si le chagrin est bien là et normal,

    nos petits malheurs de nantis de pays européens, sont de petits malheurs!
    certains sont coupés, à vie, de ceux qu’ils aiment toute une vie, car pas de moyens financiers pour qu’ils se revoient….

  72. Recevez, des rayons du bel soleil entre St Nazaire et Nnates, ce matin,

    je vous souhaite, un bien bel jour,
    et le suivant à venir,
    je me décroche en bord de mer.

    Bises, Ossiane, et chacun,

    La Toto en youpslasandale a chaussé son petit surf de lumières…le coeur est gai.

  73. juste en passant une pensée vers chacun…

    il n’y a que des grands malheurs
    le bonheur lui, est plus subtile…
    il en existe d’infiniment petit
    si petit qu’il devient à peine perceptible…
    il faut être attentif au moindre souffle de son passage!
    comme un papillon qui viendrait virevolter à vos cotés.
    vous pouvez facilement ne pas le remarquer,
    et continuer votre chemin en regardant au loin l’horizon..

    un grand bonjour vers toi Ossiane

  74. Rose

    J’ai reçu de bonnes fées penchées sur mon berceau
    Le soleil et la lune pour ne pas les nommer
    un parfum vaporeux sucré comme le miel
    une robe de bal taillée dans de la soie
    et des rougeurs aux joues comme les jeunes filles

    Alain

  75. Aujourd’hui
    Le ciel offre ses rayons
    C’est une douce offrance
    Le Printemps si timide
    Et penser Recevoir
    Ce tout chaud à marcher
    Sur son chemin de vie
    C’est une jolie brouette
    Pleine de belles bontés
    Aujourd’hui se remercie
    Car il est généreux
    Le vent est épuisé
    Les giboulées parties

    Le soleil est

    belle journée pour chacun.

  76. Quand la Nature s’offre douce, quand le soleil brille ses rayons, c’est recevoir…tellement…de vie tendre délicate.
    C’est bon….cette grâce du ciel.
    Et si donner est bon, Recevoir l’est aussi.


  77. Annick : dis, ma p’tite Bougie, tu veux bien m’inviter où qu’t’habites … paske pour un brin de soleil, je m’sens prête à faire le tour de la Terre…

  78. Tendre le coeur au souffle des cieux
    Sentir le chaud et le vent
    Le chant des amoureux
    Recevoir un regard
    Sans en attendre un autre
    Etre présent à soi, être présent à toi
    Entendre le silence tel le son vibrant
    D’un instant qui suspens son envol
    Recevoir le temps et la pluie qui s’affole
    Entendre les pas dans les cours d’écoles
    Surprendre la vie
    Et goûter à ses fruits !

    Bonjour, j’ai découvert votre site il y a peu et j’ai immédiatement été séduite par votre sensibilité et vos échanges.
    J’ai voulu vous écrire à mon tour..

  79. Recevoir c’est déjà donner
    quand il appert que se voir
    c’est aller au delà du miroir
    accueillir des bonnes pensées
    dépenser sans compter
    pour mieux recevoir
    c’est à double tiroir
    c’est sans fin et sans fond
    c’est le ballet des visiteurs
    les hôtes qui vous ôtent
    toute angoisse
    avec cet hospitalité
    de celui qui veille et vous assiste
    dans vos souhaits
    avec prévenance et cordialité
    et si avenant qu’il n’écornerait
    ce contrat tacite
    dans la bienvenue
    dans la bienveillance
    il y a tant de valeurs
    il y a tant de chaleurs
    et c’est un vecteur fort
    d’échange et de perception

    Bienvenue à Karine

    Ossiane bon week end
    et hardi l’équipage
    pour tourner de nouvelles pages
    ensemble

  80. Bien venue Karine et merci pour ces jolis mots écrits en ce jour de Pâques où le soleil a daigné enfin se montrer, j’aimerais qu’il en soit autant chez Bourrache, ah si seulement on pouvait commander au soleil un petit passage vers la Belgique, hélas je crains que cela ne soit possible, et c’est bien dommage.
    ____

    Que les mots comme des petits soleils
    Eclairent ce jour où la nature renait
    Des mots d’or et d’argent sur une feuille blanche
    En forme de poème qui parle d’amour
    Quelques gouttes de pluie en points de suspension
    Pour ponctuer le silence d’une terre qui s’éveille
    Une fleur, un bourgeon, le chant d’un oiseau
    La tiédeur d’un soleil encore timide
    Je reçois tout cela comme un joli cadeau
    En ce mois d’avril où le printemps hésite encore.
    ____

    « Oh le printemps ! je veux écrire !
    Donne-moi mon bout de crayon
    – Mon bout de crayon, c’est ma lyre –
    Et – là – je me sens un rayon  » Tristan Corbière

    ….Un curseur, un curseur qui doucement se pose et laisse s’écrire les mots en toute sérénité….je ne demande rien d’autre , un tout petit curseur avec tout son pouvoir, sans être obligé de jongler pour écrire trois mots…… « aujourd’hui peut-être ou alors demain…. tu vois Bourrache tu n’as pas de soleil mais au moins un ordi qui marche !

  81. Bien le bonjour à Karine,

    et pour le soleil, pas de souci, c’est entre Nantes et Vannes et St Nazaire, juste au coeur de….
    et à Piriac cette après midi….

    Le soleil
    Un ciel bleu
    Même si un vent de bord de mer
    Archifort de fort de fort
    Qui tambourine le visage
    S’essuie au bout du nez
    Enlève les cheveux vers le tout haut
    Le tout derrière
    La frange devant
    Une mer basse, des rochers
    Les odeurs les enfants sur le sable
    C’est sa sortie Ô long hiver
    Sa chorégraphie se fait remarquer
    A souffler tant et plus
    Mais les rayons de bleus qui brillent
    C’est tant de tant
    Tellement
    De la vie
    Qui rentre Là
    En tout dedans

  82. Merci, merci, merci tout reprend sa place, même le printemps est de la partie, c’est merveilleux tout ça 😉

    Curseur et soleil
    C’est recevoir et donner
    Des mots en partage

    Je blague et vous souhaite à tous une bonne semaine, le soleil aidant, un air de vacances, une nature qui vous harcèle et vous envoûte, vous entraîne et pourrait bien débaucher les plus courageux tant ce soleil attendu est un ravissement.

  83. Ce serait ti pas un coloriage que tu nous enverrais ma tite Bourrache !

    Alors youp’s les crayons !!!

  84. Bonjour, merci pour vos messages de bienvenue. Thierry, tes mots sont un appel à la vie et au don. Je sens délà le printemps à la pointe des stylos de Monique et Annick.

    Merci à Ossiane pour cette havre de beauté et de créativité qu’elle partage avec nous !!!

    Le soleil donne, donne l’ombre sur la terre
    Le soleil donne de la couleur aux vivants
    Vibrants d’ocre, de danseuses aux mystères
    Insolents, le soleil, ce séducteur hors paire

    M’attire dans ces filets, doux plongeon cette mer
    D’or, me berce d’ores et déjà je m’endors
    Tout contre ces filaments, ces bras me serrent
    Mon soleil aussi tendre que peut l’être ma maman

    Le soleil voit son reflet chanter sur Terre
    A la voix émanant de ces corps solides
    Et ces visages qui nourrissent nos hivers
    Ceux bienveillants de notre aimante mère

    Le soleil se penche et s’étire jusqu’ ici-bas
    Un ange terrestre et enveloppant
    Gardien de nos folies, folles chimères
    Puisqu’il nous faut être gardé, je me confie

    A vous, et partage ce soleil florissant
    Que fleurissent vos amours, que soient prospèrent
    Vos jours, exaucées vos prières, et libres
    Vos corps de danser où jaillit la lumière !

  85. Il fait soleil
    Il fait Printemps
    Il fait le souffle de ta vie
    Il fait le bonheur en dedans

    C’est bon de Recevoir
    Ô temps

  86. Galoper le soleil
    Qui gigote le coeur
    Un appel à entendre
    Ses sons à déguster
    De sa voix belle sienne
    En ce Printemps à naître
    Dans ce pays rêvé
    Qu’être en bonheurs
    Ensemble
    Recevoir tellement
    Dans ses instants rêvés

  87. j’ai colorié ton dessin, bourrache, beausoup de solitude ce jour, cela fait tout bizare après les six jours de vacances de mon fils,

    et un peu trop de solitude d’un coup de hick, cela donne beaucoup de temps au tant de planer, se poser, et s’envoler,
    l’heure n’est pas à la gravité,

    vive l’apesanteur,

    le Printemps arrive!

    Loin l’hiver si lourd!

  88. Bonjour à tous,
    sous le ciel gris de ce mois de mai, je viens vous rendre visite pour réchauffer mon coeur.
    Et j’ajoute à vos échanges sur le droit d’auteur, dont je suis une fervente protectrice, qu’aimer l’oeuvre d’autrui est flatteur, et que le vol, quelqu’il soit est toujours répréhensible. Aimer, c’est avant tout respecter !!
    Ossiane, je suis de tout coeur avec toi, parce que tes créations artistiques sont uniques et méritent le respect et l’admiration. Merci encore à toi de les partager avec nous.

  89. Parce que l’absence d’une main tendue
    Peut rendre fou
    Peut rendre noir
    Peut rendre sans ne plus rien donner
    Je te tends ma main
    Encore et encore

    Parce que l’absence de mots
    Peut rendre sourd
    Peut rendre fou
    Peut rendre muet
    Je te donne mes mots
    Encore et encore

    Parce que l’absence de larmes, de rires
    Parce que l’absence de tout
    Peut rendre fou
    Peut rendre insignifiant
    Peut rendre décadent
    Je ris et je pleure avec toi
    Encore et encore

    Et parce que ton absence
    Me rendrait me folle, me rendrait noir
    Parce qu’en cette Terre tout me semblerait infime et dérisoire
    Je te donne encore et encore
    Espérant que tu puisses recevoir

  90. c’est très beau, Karine….

    l’absence tellement plus forte que la présence, en tout Là…..Là…et donner et recevoir des mots, chauffe des bouts du coeur, en tout Là….Là…

    belle soirée.

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