101 réflexions sur « Sensible »

  1. Des mots d’argent
    dans le silence et la plénitude
    de ces fleurs blanches
    où l’âme erre
    où l’âme libre erre

    — — —

    Cette magnifique photo, Ossiane, rappelle Les pruniers en fleurs du tableau d’Hiroshige, prunelaie à Kamada
    « un voyageur a fait arrêter son palanquin sur lequel il a jeté un peu négligemment son vêtement de dessus. Il en est descendu et s’est mêlé aux admirateurs des innombrables pruniers en fleurs. »

  2. Bisous à tous dans ces fleurs que la neige et Ossiane nous offrent avec tant de grâce.

  3. Ombelles d’hiver
    offrent au ciel
    leur fin duvet blanc
    espèrent en silence…

    Bonne journée à tous…

  4. Dans la blancheur du jour
    J’irai sous son ombrelle
    Fouler le tapis blanc
    Un p’tit oiseau frileux
    En quête de vermisseau
    Pour compagnon de route
    Bercée dans le silence
    Le froid piquant du vent
    Sensible à la beauté
    Enveloppée du châle
    Epais et blanc de neige
    J’irai en caressant
    Du regard la splendeur.
    Promenade inhabituelle
    Au rythme lent, prudente
    Baignée d’une froide douceur

  5. Troublante elle s’avance
    Fragile dans son manteau
    Elle se serre l’écharpe
    A mis sa capuche chaude
    Mais une bise du vent
    Fait tomber sa parure
    Là voilà toute nue
    Sous la caresse du vent
    Fragile et si sensible
    Elle se niche dans ses bras

  6. Son souffle la déshabille
    Comme il la réanime
    De ses lèvres si chaudes
    Qu’elle aime retrouver
    Dans les traces du temps
    Qui syllabe bel tendre

  7. Un flocon descendant
    rencontre un instant
    l’ombelle qui l’attend :
    fondu enchaîné

  8. Sensible
    La femme avance délicate
    Elle se frimousse ses hanches
    Sous la bise du vent
    Et son minois il s’offre
    Il aime se donner
    Dans la grâce du temps
    Sensible
    A ses avances
    C’est si bel pur d’aimer

  9. Duvetine en regard
    Ses étoiles sur branches
    Son coeur est ouvert bel
    Il se donne à son ciel
    Elle cette petite fleur
    Qui n’en revient pas d’elle
    Que cette terre telle
    Elle cette semsible
    Qui aime tant la vie
    Dans sa douceur de s’être
    En serrailles d’amour

  10. Petites perles de vie
    Que vos regards sur tiges
    Se balancent les branches
    Belles tendrement essences
    C’est si bon que l’amour
    A se vivre son jour

  11. Sans cible comment deviser
    sans bible comment deviner
    sans crible comment clarifier

    ouverte et réceptive
    couverte et décorative
    découverte et expressive

  12. Sensible de ses bouts de doigts
    Qui pupillent ses yeux
    Elle s’étincelle de vie
    En belle flamme profonde
    Qui lumière délicate
    En pointes ballerines
    D’une danse de l’âme
    Jouée de tout son corps

  13. Fleur d’hiver, grande ombellifère
    Dure solitude et froid d’enfer
    Sur sa tige se dresse, droite et fière
    Abandonnée et sans repères
    Au faux printemps au fol hiver

  14. C’est sublime, Ossiane, ce graphisme japonisant si délicat. Merci pour tant de beauté !

    *****************************************************************************
    Dans les ailes fleurs
    flocons en apesanteur
    envols de grâce

  15. J’aime beaucoup, Monique. Comme j’ai apprécié plus haut la poésie de tes fleurs de coton. De quoi s’endormir en douceur devant cette image aussi légère qu’un bouquet de flocons en fleurs…

    Je te souhaite une nuit sereine et douce

  16. Nuit sereine et douce à toi aussi Jacline et merci pour ma petite fille et ses fleurs de coton à qui je ferai lire ton petit message. Je suis comme toi j’aime beaucoup les images de cette note dans l’esprit oriental et par là même de la forme poétique du haïku, note toute en finesse et poésie que nous devons à Ossiane à qui je dis merci également et belle nuit.

  17. Tendre en épure
    Elle s’offre au ciel
    Délicatesse
    Douce promesse
    La neige cotonne
    Ses chuchotis
    De belle chaleur

  18. Mars

    Tous attendaient la pluie, ses galops de métal.
    Ce fut une explosion de couleurs, de pétales
    Les eaux de mars chantent la pluie remplit les mares
    L’air en est tumultueux comme un air de guitare

    Un peu de terre quelques brindilles un peu de mousse
    un nid d’où par les trous le soleil éclabousse
    La barbe des vieux fleuves et les nymphes de ruisseaux
    Marient leurs eaux, l’oiseau voltige après l’oiseau.

    L’herbe gonfle. Et comme tous ceux qui rêvent de gloire
    Contemplent leur miroir l’eau réfléchit le soleil
    les liens d’amour se tissent comme passent les hirondelles

    Mars et Vénus s’embrassent à bouches folles
    Les pétales des fleurs se transforment en paniers
    Sensibles telles des ombrelles dans le vent printanier

    Alain

  19. On se dit que c’est beau
    Puis l’on s’étonne
    Soudain sensibilisé
    De là naitra la poésie

  20. Une épure dans le gris du ciel
    Offrande florale au frimas
    Des mots en corolle
    Juste un frisson de plaisir
    Et les battements du coeur

  21. Lueur subite
    L’aile de l’effraie
    Frôlant le feuillage
    Fait tomber
    La dernière goutte de pluie
    Dans l’étang
    du vide éclaté.

  22. Inquiète, sensible, émue par nos deux précieuses Bourraches .
    Personne n’aurait imaginé éprouvé tout cela en foulant, la première fois, cette merveilleuse planète qu’est « l’Oeil ouvert ».
    Oui, merci pour tout capitaine fantomette.

  23. Belle douce soirée.
    J’écouterai plus tard cette vidéo car mon ordi sans son,
    et impossible de trouver les paroles avec internet.
    Ahhh, quel album plein que l’oeil ouvert! Merci!

  24. sensible pellicule de neige
    tombée comme dans un piège
    mais pas de la soie grége
    les receptacles l’agrége
    et le spectacle s’abrége

  25. Rien n’est décorrélé
    tout est coloré
    on est encore hélé
    dans cette gance
    fragrance retardée
    mais quelle élégance
    et pour tout corollaire
    une déduction
    faite séduction
    c’est sans réduction

  26. S’ouvrir pour accueillir
    Humblement recueillir
    Sourire pour un bon jour
    Le dire alors : Bonjour !

  27. c’est joli PhilAlba, Bonjour!

    Ouvrir son petit volet
    Cueillir le ciel s’éclaire
    C’est le matin se lève
    Dans ses bras remercier
    C’est bon de se serrer
    Dans chaque jour merveille
    Son chaque jour il offre
    Des beautés à saisir
    Pour la bonté se vivre
    Et s’éclairer chacun
    De belle liberté
    De s’aimer au plus près

  28. Sensible

    La graine qui essaime semblable au blanc flocon
    la feuille qui vole au vent en ignorant la cime
    La note qui s’évade hors de l’instrument
    Le pauvre malheureux quittant son domicile
    La blanche marguerite qu’effeuillent deux doigts sensibles
    le sable qui s’écoule toutes les pierres qui roulent
    Et les mots du poème errent sans cible

    Alain

  29. L’infini n’est autre

    Que le va-et-vient

    Entre ce qui s’offre

    Et ce qui se cherche.

    Va-et-vient sans fin

    Entre arbre et oiseau,

    Entre source et nuage.

  30. Très joli MioModus

    …Va et vient entre ombre et lumière
    Spirale toujours renouvelée
    Sous la flamme de l’incertitude

  31. Sensible

    Nul héros nulle armée ne demeurent invincible
    Celui qui gagne un jour des perdants est la cible
    Rien de ce qui respire n’est longtemps impassible
    Ce qui naît doit mourir la lumière rend sensible

    Alain

  32. Les violettes sous la neige
    Se réveillent tout doucement
    Protégées, emmitouflées
    Elles réapparaissent intactes
    J’avais tremblé pour elles
    Maltraitées, ignorées
    Bafouées, séquestrées
    Elles ont puisé leurs forces
    Aux sources de la terre
    Elles se redressent plus belles
    Plus fortes, plus colorées
    Parfumées à souhait
    Sensible à leur renaissance
    Je les laisse s’épanouir
    Entre les derniers flocons
    Sous les timides rayons du soleil
    Redonner de la couleur à la pelouse
    Près des pâquerettes et des pervenches
    Suppliant de leurs pétales en coroles
    La venue attendue des beaux jours.

  33. que ferais-je
    si,
    dans la nuit froide
    et le silence noir
    mes lèvres orphelines
    de ta bouche,
    de ta peau
    se heurtent à l’infini du vide?!

  34. Dessous son habit de neige
    Se sentir bel vivant
    Puiser dans ses réserves
    En happer d’autres en corps
    Pour se vivre son printemps
    En instant éternel
    Qui donne vie à l’être
    Le chouchoute le salue
    C’est bon de se faire du bien
    En ouverture de soi
    Pour la happer la vie
    Dès qu’elle passe son bout de nez
    Dans le bouquet des jours
    En fleurx vivaces ou sèches
    Des mille et un pétales
    Donnent lumières aux bouquets
    Quand on souhaite le serrer
    Son arc en ciel couleurs
    En senteurs, en odeurs
    De bels échanges tendres

  35. Dans un songe

    Je me pose
    Là sur le noir
    De ton âme

    Dans un rêve

    Je me place
    Ici sur le rouge
    De tes blessures

    Dans un délire

    Je me colle
    Dans le bleu
    De tes désirs

    Aucun acte prémédité
    Aucune parole dictée
    Juste la force d’une présence

    Le silence est roi
    Blancheur éblouissante
    Sensibilité à fleur de peau

    La pureté règne
    L’harmonie triomphe
    Deux êtres âme contre âme

    L’infini et le vide
    Auront beau se battre
    Jamais ils ne comprendront

  36. Magnifique Nigra,
    j’atais sur le point de m’extraire vers dehors encore, déjà fait en départ de matin,

    et je m’en vais avec ton cadeau de mots, c’est chaud!

    belle journée, pour chacun!

  37. Sensible

    L’homme ce va nu pieds évolue sur un fil
    Dans les pas de sa mère il apprend à marcher
    Aux propos de sagesse il n’est pas insensible
    Mais moins qu’aux mots d’amour qui font le cœur léger

    pour être un bon danseur méprisant le danger
    Marcher en équilibre comme un bon funambule
    hors des bras de sa mère il lui faut voyager
    Apprendre à faire le vide danser comme une bulle

    Alain

  38. Le ciel est gris cendré
    Les prairies blanches de neige
    Sur le chemin estompé
    Qui conduit nulle part
    Un majestueux candélabre
    Venu des temps anciens,
    Solidement enraciné,
    Solitaire, le port altier,
    Vole la lumière
    Au blanc des flocons.
    Tout étincelant de beauté
    Il embellit la campagne endormie,
    Il explose dans le silence religieux de la nature.
    Dans ce cérémonial improvisé
    Propice à la sagesse et au recueillement,
    Je m’invente mille prières
    J’implore la nature,
    Je célèbre sa magnificence,
    J’espère un assaut fulgurant
    De fleurs aux couleurs éclatantes
    Sur fond de prairies vertes baignées de soleil.

  39. La neige sur cette image semble légère comme du coton, elle habille avec grâce cette belle demoiselle à la taille fine, lorsqu’elle s’éternise et s’accumule sur une branche d’arbre, elle devient lourde et pesante et sous son poids, l’arbre sans défense ploie et casse, le grand pin de mon jardin en a fait les frais. J’ai vu aujourd’hui dans mon village un superbe mimosa complètement saccagé, cassé, il était tous les ans le premier à se couvrir de fleurs, j’ai eu de la peine en le voyant, et si la note s’intitule « sensible », j’avoue oui que je suis sensible à la vue d’une nature mal menée par les intempéries et cette année hélas nous aura laissé de bien mauvaises images, sensibilité toute relative bien sûr au regard de tous les désastres.
    _____

    En robe de neige
    L’élégance s’est faite fleur
    Un matin d’hiver
    ____

    Bonne soirée et bonne nuit à tous en attendant que le temps se réchauffe pour s’extraire vers dehors comme le dit Annick , respirer un air moins froid et retrouver cette douce intimité avec la nature où je puise mon réconfort et mon bonheur.

  40. Ce matin la glace sur les vitres
    Encore
    Cet hiver n’en finit pas de rêgner
    En corps
    Vite que les couleurs de l’arc en ciel
    Se donnent
    De mille et un parfums en ciel
    Par donne
    Et que la lumière se cueille
    Son jour
    Pour se sentir renaître l’instant
    Tout jour

    Belle journée pour chacun, un peu de vide au réveil, et puis, ce jour déjà lavé essuyé parfumé à 7 H 30 quand le volet s’ouvre,
    cela fait du bien,
    et donne envie au bout du nez de sortir dehors!

    j’ai écouté, Bourrache, attendrie et émue.

    BON JOUR!

  41. Comme la lune pleine qui répand sa clarté
    Faire l’amour donne la grâce et la félicité
    ce qui réjouit l’âme s’appelle la bonté
    Sensible est la balance qui pèse la beauté

    Au moment de partir de rejoindre le ciel
    Quand l’âme aura quitté l’enveloppe charnelle
    Et qu’elle s’envolera plus douce qu’un duvet
    comme l’eau s’évapore sous l’ardeur du soleil

    plus légère qu’un songe impalpable irréelle
    tout l’or accumulé sur la souffrance humaine
    les malheurs infligés pour une gloire vaine
    l’attacheront comme les maillons d’une chaîne

    Alain


  42. Allez, parce qu’il n’est pas toujours nécessaire de tout comprendre pour se laisser bercer, un peu de douceur dans ce monde de brutes :

    http://www.youtube.com/watch?v=x8-YMpYbRqY

    (son CD est génial !)

    De mes – 0.4° et de dessous mon ciel tout gris, tout gris, biz à tous et bonne journée.

  43. comme la chance d’avoir l’ordi de mon fiston……avec le son! SOURIRE!
    je me prends un moment pour entendre…..MERCI BOURRACHE!

    J’apprécie les intruments vivants
    Et déjà je ferme les yeux
    La musique m’emporte ailleurs
    Mon corps tout contre ton corps
    Nos âmes
    J’entr’ouvre mon regard
    C’est bien tellement
    Mes épaules me déhanchent
    Les pupilles tendesses
    Puis la tête se tangue douce saoulerie
    Et les sons sortent
    Si bels de chuchotis
    Tendre élégance parfum de femme
    Délicate rêveuse bel songe

    Hyper sensible
    Devant la grâce

  44. Ici venus, les dieux
    Ont caché leur secret.
    De nos sangs nous avons
    Tracés les sentes fleuries.
    Puis nous avons couru
    De colline en colline

    Sous l’intouchable azur.

  45. pétrie de patience
    dans la lumière crue de l’hiver
    la fleur du silence

    attend le printemps
    belle!… dévêtue!

  46. comme c’est beau, miomodus, marc…

    et cette merveilleuse vidéo, Bourrache,

    Et je ne résiste pas…à l’appel des sens…je les suis….et déjà les bras se lèvent..la main ondule doux frisson…l’autre main s’invite au partage…douceurs…les yeux se ferment encore…pour se vivre au profond….la mélodie si belle, cette voix, sa magie…..et le corps est léger…il a quitté le sol…se vole dans l’univers…ailleurs sur sa belle île…où le monde se vit tendresses..de bel amour vivant.


  47. C’est beau une Toto qui s’envole.

    Je n’ai aucune envie de la lester
    car il n’y a rien de pire que de garder les pieds sur terre.

  48. La note sensible

    la note dite sensible précède la tonique
    comme la rosée des prés présage une belle journée
    les mots quand on les notent prennent un air distingué
    Quand les mots jouent des notes ils vous font naviguer

    Alain

  49. Lorsque arrive la pluie
    Nous nous laissons tremper.
    Le soleil nous prendra
    Par la main ; et d’un jet
    Nous tracerons le trait
    – combien droit, combien plein –

    Du sol reconnaissant.

  50. Un passage sur l’œil ouvert c’est un bol d’air, un petit instant de rêve, la friandise du jour, la rencontre du beau et des mots et la rencontre tout court.

    « La poésie est une façon de maîtriser, de sublimer » disait Kafka
    Mon cœur est si sensible qu’il a besoin de mots comme il a besoin du beau, du tendre et du sublime pour vénérer la vie et lui donner un parfum plus subtil.
    ___

    Sauvage mais belle
    Sans richesse, sans apparats
    Une fleur des prés.
    ____

    Une pincée de neige sur sa robe frangée lui donne ce petit plus qui nous fait dire qu’elle est belle, un brin de lumière, un œil attendri et le miracle s’accomplit.

    Je pense tout naturellement à « C’est beau la vie » de Jean Ferrat

    Le vent dans tes cheveux blonds
    Le soleil à l’horizon
    Quelques mots d’une chanson
    Que c’est beau, c’est beau la vie

    Un oiseau qui fait la roue
    Sur un arbre déjà roux
    Et son cri par dessus tout
    Que c’est beau, c’est beau la vie.

    Tout ce qui tremble et palpite
    Tout ce qui lutte et se bat
    Tout ce que j’ai cru trop vite
    A jamais perdu pour moi

    Pouvoir encore regarder
    Pouvoir encore écouter
    Et surtout pouvoir chanter
    Que c’est beau, c’est beau la vie.

    Le jazz ouvert dans la nuit
    Sa trompette qui nous suit
    Dans une rue de Paris
    Que c’est beau, c’est beau la vie.

    La rouge fleur éclatée
    D’un néon qui fait trembler
    Nos deux ombres étonnées
    Que c’est beau, c’est beau la vie.

    Tout ce que j’ai failli perdre
    Tout ce qui m’est redonné
    Aujourd’hui me monte aux lèvres
    En cette fin de journée

    Pouvoir encore partager
    Ma jeunesse, mes idées
    Avec l’amour retrouvé
    Que c’est beau, c’est beau la vie.

    Pouvoir encore te parler
    Pouvoir encore t’embrasser
    Te le dire et le chanter
    Oui c’est beau, c’est beau la vie.

  51. Vapeur, va peur, ainsi se sublime la neige
    et des cristaux passent en onde invisible
    il faut bien conjurer, on ne peut jurer de rien
    ainsi passe le silence, le bruit blanc
    Merci Monique
    oui c’est beau la vie
    et la nature
    qui nous inspire des rêveries
    bonne nuit à tous

  52. Evasé, équilibré, contre balancé
    tout grand ouvert pour cueillir et recueillir
    embrassé, pas entravé, contre plongée

  53. Jolie
    Belle tu es toute douce
    Belle branche piquée de fleurs
    Leur goût de l’éternel
    La vie malgré la neige
    En sève d’amour bel
    Belle fleur
    Tu me vis

  54. il faut parfois toucher le fond
    pour remonter à la surface
    Marcher un temps à reculons
    pour mieux un jour faire volte face

    Il faut parfois tant de colère
    pour soulever des montagnes
    braver l’injustice ordinaire
    et la violence qui l’accompagne

    il faut parfois crier sa hargne
    pour simplement rester vivant
    et la douleur qui en témoigne
    ressemble au chagrin d’un enfant

    il faut parfois fendre les murs
    Pour s’indigner de la bêtise
    de la liberté qu’on censure
    et du pouvoir qu’on crétinise

    il faut parfois de grands amours
    pour donner un sens à tout ça
    n’avoir plus peur du temps qui court
    lorsque blottie entre tes bras

    je perçois un coin de ciel bleu
    dans cet air lourd et menaçant
    je perçois un coin de ciel bleu
    dans cet air lourd et menaçant

  55. Monique, ce poème intemporel « C’est beau la vie » de Jean Ferrat que tu nous as offert résonne d’une voix si émouvante aujourd’hui qu’il est parti vers son « autre montagne »… Il résonne aussi comme un héritage, comme le message que partout où respire l’amour, « c’est beau la vie ».

  56. Rien de la neige
    Et de sa mort
    Ne peut retirer au poète
    Son si bel droit d’aimer
    Et que résonnent ses mélodies
    Et que nous câlinent ses mots
    Et que la mort danse avec la vie
    La vie laisse sa trace
    Dans son album vivant
    Quand l’homme parti
    Et que ses pages font rêver
    Qu’elles guident des pensées
    Vers de bels beaux combats
    C’est un ouvrage de vie
    Mine de rien
    Comme elle aime se donner
    La poésie de vie
    Et je t’embrasse
    La vie

  57. Aimer à perdre la raison
    by Jean Ferrat

    Aimer à perdre la raison
    Aimer à n’en savoir que dire
    A n’avoir que toi d’horizon
    Et ne connaître de saisons
    Que par la douleur du partir
    Aimer à perdre la raison

    Ah c’est toujours toi que l’on blesse
    C’est toujours ton miroir brisé
    Mon pauvre bonheur, ma faiblesse
    Toi qu’on insulte et qu’on délaisse
    Dans toute chair martyrisée

    Aimer à perdre la raison
    Aimer à n’en savoir que dire
    A n’avoir que toi d’horizon
    Et ne connaître de saisons
    Que par la douleur du partir
    Aimer à perdre la raison

    La faim, la fatigue et le froid
    Toutes les misères du monde
    C’est par mon amour que j’y crois
    En elle je porte ma croix
    Et de leurs nuits ma nuit se fonde

    Aimer à perdre la raison
    Aimer à n’en savoir que dire
    A n’avoir que toi d’horizon
    Et ne connaître de saisons
    Que par la douleur du partir
    Aimer à perdre la raison

  58. Oui c’est triste et nous cause un immense chagrin
    lui que de proche en proche nous avons toujours connu
    l’invité surprise et trésor de soirées adolescentes
    l’homme de conviction à la voix affirmée
    qui toujours a été au coeur de l’action
    a émis pour de juste causes des revendications.
    Un poéte de combat comme on les aimera toujours
    qui interroge et questionne la marche du monde
    lui sans doute tenaillé par tant de questions
    pas un gentil, mignon, propret mais un juste
    dont la voix résonne encore ce soir bien fortement
    souvenirs vous ne vous éloigneraient pas
    nous avons tant chanté et aimé sur tes paroles
    tendres ou douces amères, elles énumérent
    des dizaines d’année de vie qui repassent
    et tu ne t’éloignes pas
    Saint jean cap Ferrat, bien loin d’Antraygues
    entre les eaux et les entrailles
    tes chansons nous ont pris aux tripes
    et nous ont mis au coeur, des idéaux
    adieu l’ami, adieu l’artiste
    tout est tristesse ce soir

  59. Triste, émue, troublée, je ne savais pas hier au soir en déposant ce texte si BEAU et si VRAI de Jean FERRAT.
    C’est le départ d’un ami, d’un frère, d’un poète, d’un musicien, d’un amoureux de la vie et des hommes, d’un grand humaniste.

    « Je vais te dire un grand secret. Je ne sais pas
    Parler du temps qui te ressemble
    Je ne sais pas parler de toi je fais semblant
    Comme ceux très longtemps sur le quai d’une gare
    Qui agitent la main après que les trains sont partis
    Et le poignet s’éteint du poids nouveau des larmes »

    Extrait d’un chant d’amour de Louis Aragon

  60. Moi aussi j’ignorais que Jean Ferrat était mort au moment où je mettais le lien vidéo. J’ai même téléchargé un titre de lui cet après midi encore.
    je partage l’émotion d’Annick, Thierry, monique…

  61. Merci pour ces beaux témoignages,
    pour ces textes de chansons intemporelles
    pour les liens vidéos si touchants…..
    Il fait partie de notre vie….

  62. Il est un grand poète, éternel,
    et son souffle de vie, dedans ses mots, sur la musique,
    n’ont de cesse de donner vie, beauté, réalité.

    Et comme c’est rassurant, de le savoir vivant, à tout jamais,
    les enfants de nos enfants, ils l’entendront encore,
    et boiront avec lui, à la sève de vie,
    de celui qui aime de tout son être, il aime.

    Je vous embrasse, chacun, et vous souhaite un bel dimanche.

  63. Je regarde cette fleur comme un immense chandelier
    Illuminé des quelques derniers flocons de neige
    Sous la voûte du ciel telle une nef de cathédrale.

    L’odeur des bougies, la chaleur et la lumière s’inventent
    Créent une atmosphère de silence et de méditation
    A laquelle mon cœur est évidemment sensible.

    Pas un souffle de vent qui vienne troubler ma solitude
    Dans le calme et la sérénité, des mots s’imposent à mon oreille
    Et sous l’immense chandelier j’entends la musique des anges.

    Ils sont comme autant de mots qu’on ne peut oublier
    Qui nous parlent d’amour, de beauté et de lumière
    Et que l’on garde en soi comme un trésor qui nous fut offert.

  64. Tes perles dans ton hiver
    Se sont gelés en cils
    Donne moi ton bel coeur
    Laisse moi le réchauffer
    Vois comme tes pépites
    Sont des lumières de vue
    Je te chéris mon ange
    En silence mon recueil
    Le plus bel de ma poésie

  65. Veloutées tendres douces
    Leurs ongles vernis de coton
    Elles attendent en silence
    Yeux tournés vers le haut
    Dans une prière muette
    Elles sont toutes attendries
    Devant la grâce du ciel
    Qui leur offre bel présent
    Cet Aujourd’hui promesse
    Qui vient si bellement
    En temps des retrouvailles

  66. ::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
    oubliée
    dans les sables de son enfance
    la mer se retire et les vagues
    laissent dans l’air
    un parfum de grand large
    craintes insondables
    solubles dans l’amertume
    des distances offertes
    à la nuit des étoiles
    ::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::

  67. Tes perles dans ton hiver
    Se sont gelées en cils
    Donne moi ton bel coeur
    Laisse moi le réchauffer
    Vois comme tes pépites
    Sont des lumières de vue
    Je te chéris mon ange
    En silence mon recueil
    Mon bel de poésie

    je me relis et réajuste…

  68. Sous la poudreuse
    Du chagrin du ciel
    La fleur a froid
    Et tes tendres baisers
    La chauffent douce
    Petite fleur de peau
    Si sensible son grain
    Qui donc planta sa graine
    Qui germa sur cette terre
    Où aimer vrai aimer
    Est une essence rare

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