Voie

Voie

l'arbre des possibles, dans la nuit serpentine, l'aube naissante

Lecture du Haïku Calligramme: centre, gauche, droite

l’arbre des possibles
dans la nuit serpentine

l’aube naissante

« Le Rêve », un poème lu et écrit par Nath.

89 réflexions sur « Voie »

  1. Ossiane,
    Je trouve cet Haïku un tantinet joyeux, voire polisson et c’est bien agréable ! les couleurs sont douces et chaudes comme l’aube de ce printemps !


  2. C’est fou un arbre
    au travers de ses branches

    quand, nu, il offre
    le probable et l’impossible

    il se pare
    de feuilles
    puis fait de l’ombre

    dans ses creux,
    ses veines
    et ses racines

    je survivrai…

  3. Oui…C’est l’arbre des possibles..avec cette aube naissante..et la vie entre les branches..Je veux aussi des mots simples ..qui me prennent la main..me rassurent..me cajolent..Et des feuilles tendres ..qui carressent tes joues..et s’envole le vent..Oui..c’est l’arbre des cœurs que l’on grave..des soleils qui s’invitent.. des promesses échangées..du probable et des possibles..

  4. Vois
    Ma voie
    Comme tu es jolie
    De te donner à moi
    Ta voix
    Cristalline et si tendre
    Vibre ma fleur de peau
    Tu habites mon âme
    Voilà que mon coeur vit
    A souhaiter bien tôt
    Nos retrouvailles douces
    Je te donne ma main
    Et puis le simple de moi
    Prends en le plus grand soin
    Ma vie entre tes mains

    et je lis tes mots Pierreb, comme c’est grand le temps des probables et des possibles, je suis émue, ô mon bel temps!

    bises tendres, Bourrache, c’est le temps des possibles…à regarder le présent…

    DOUCE NUIT pour chacun!

  5. Arbre sève de vie
    Tu es ce bel possible
    Délicat et si bel
    Tu es ma force vivre
    Mon arbre qui me tuteure
    Dans tes bras
    Je m’abandonne
    Et me laisse tendre vivre
    Dans ta lumière précieuse
    Qui donne flamme à mon coeur

  6. Vois, je te tends la main, approche bel plus près, que nos regards se fondent et nous chauffent à ravir,
    regarde, la lumière accompagne nous deux, je suis émue, si tendre, devant l’offrande du temps,
    tu es celui, et moi juste celle, celle là,
    je te câline douce, et t’embrasse velours, nos caresses nous animent d’une beauté se vivre.

  7. Voie, Joie, Que vois je en fin de compte
    une peau cible qui rougit lentement sous l’ardeur montante
    un géant étendu mais pas encore ombrageux
    qui jette tant de bras alentour avant que la braise n’attise
    il ne porte en lui que l’aisance et pas la convoitise
    et dans la béance tentaculaire il libère du jour la puissance
    complexe et musculeux, étagé et ligneux
    si il barre de l’horizon des pans entiers
    c’est pour mieux ouvrir du champ
    des perspectives lumineuses
    bientôt les ombres s’affinent
    sa taille n’est pas séraphine
    il est sorti du néant de la nuit
    sur son portage on s’appuie
    en lignes de partage

  8. Au pied du grand arbre
    Le regard se tourne vers la cime
    Une envolée vers l’azur
    Où la nuit se décline
    Vers les couleurs de l’aube
    L’arbre a grandi et caresse le ciel
    La voie est ouverte qui mène au possible
    Elle semblait transcendante, inaccessible
    Elle transforme en son arborescence l’utopie en espoir
    Les branches s’étirent, se redressent
    Aspirent vers ce chemin du futur
    Le ciel ne prétend-il pas être le sommet
    Où règnent la sagesse et la force de l’être
    Un monde idéal au goût de bonheur
    Qu’en sa sève l’arbre réhabilitera sur la terre
    Laissons éclater les bourgeons et pousser les feuilles
    Approcher au plus près la voûte des rêves.

  9. Échiquier politique
    Le faucon, la colombe
    L’arène un parlement
    Un axe en mouvement
    De la lutte ouvrière
    Au populisme rampant
    Alerte Président !
    La victoire n’a qu’un temps
    Entends-tu les hérauts
    Scandant dans le grand froid
    De ton âme en défaite?
    Voie loyale, voie serrée, voie actée
    Vos thés! Votez, veau t’es…mignon!

    Toujours splendides tes œuvres Ossiane
    Bonne nuit à tous.

  10. Je trouve dans la ramure de cet arbre et plus particulièrement aujourd’hui une corrélation avec ce poème de Baudelaire, la chevelure, et principalement dans ces quelques vers un peu comme le berceau d’une nouvelle renaissance

    « O toison, moutonnant jusque sur l’encolure !
    O boucles ! O parfum chargé de nonchaloir !
    Extase ! Pour peupler ce soir l’alcôve obscure
    Des souvenirs dormants dans cette chevelure,
    Je la veux agiter dans l’air comme un mouchoir !

    (…)


  11. Ben, non !

    Ben, si !

    Au fond, je ne sais plus…

    Quelle agitation !

    Dites, mon Père, ma Mère,
    vous qui voyiez
    mon chemin tracé

    d’où je venais
    vers où j’irais

    en lettres trop bien semées
    et belles promesses

    de votre voyage
    inventé, imposé

    1, 2, 3, 4, 5
    noeuds et ronces…

    … et dix de der
    mon envie de dénouer …

    Me voilà sujette
    sensible
    à une foutue histoire

    que je réécris.

  12. Arbre
    Mon arbre
    Tu en as vu
    Vu et revu
    Et découvert encore
    Tes branches tourmentées
    Ont cherché la lumière
    Encore en sève belle
    Arbre
    Serre moi tout contre
    J’entends sous ton épaisse écorce
    Un bien bel délicat

    La vie m’a conservée
    Ô vie ma vie précieuse
    Et je t’en remercie
    Mon arbre ma force vive
    Qui me monte le ciel
    Et me chûte en racines

    Regarde moi tes feuilles
    Je t’écris de mon sang
    Mon arbre tu es celui

    Et dejà mon silence

    Regarde vois la lumière
    Elle se pose tes bougeons
    Vis toi de vie ma vie
    Murmure moi mon arbre

  13. Emue je suis
    A t’approcher mon arbre
    J’aime fort les possibles
    Et quand l’attente si longue
    Comme le présent est bel
    Couvert de bels bourgeons
    Ce temps est Aujourd’hui

    Sens tu comme il revit
    L’arbre de mes saisons
    C’est le printemps de nous
    Pousse de belles feuilles
    Pour me parer ma robe
    Douce belle délicate

    Belle nervure de vie
    Aux embruns de nos souffles

  14. L’arbre son bel debout
    Lit un bien bel album
    Parfois il ferme les yeux
    Tant l’émotion est forte
    Et quand il ouvre sa vue
    C’est pour voler son ciel

    Il trempe une feuille séchée
    Des ans des temps d’avant
    Et dans sa sève neuve
    Il pose ses mots tous chauds
    L’arbre est doux amoureux

    Et sa belle sève douce
    Le frissonne tout bel
    Ses branches le poumonnent

  15. Il est bien bel cet arbre, Ossiane,

    comme ton calligramme aux couelurs que j’aime,
    et ton haïku attachant,
    mon regard l’oeil ouvert, ferme sa paupière tendre, pour se vivre voilées, de belles ondes douces.

  16. Bon,
    dans cet arbre si délicieux, mon regard tendre se noir, dans des délices tendres, de bels songes vivants,
    mes rêves se réveillent, je serre le corps de l’arbre, il me berce, je m’endors, mais bien avant ce temps,
    des frissons doux nervurent mon corps de printemps, ce jour,
    l’arbre, mon doux, mon tendre, mon délicat ami,

    vis moi,

    donne moi vie.

  17. et je descends le voile, pour le laisser dormir, cet arbre, si grand, si beau,

    belle nuit,

    à demain,

    c’est déjà,

    c’est ce jour,

    il reste juste encore,

    à se dormir heureux.


  18. J’m’en vais dormir
    et le mieux : c’est que je dors bien !

    Je vous souhaite le même
    en trois petits points
    en grande sagesse
    en n’oubliant pas d’éteindre les bougies
    en vous racontant de belles histoires
    en posant vos ailes lisses
    et

    biz, Ossiane.
    Ainsi qu’à tous.

  19. Dans la danse des branches
    de mes lunettes cassées  
    s’ouvre le jour nouveau 
    d’un arbre qui se réveille
    La chevelure rebelle
    Et le pied vagabond 
    Le feuillage vert frémit  
    Un beau clin d’oeil au vent
    dans le champ des oiseaux
    des temptations caduques 
    Un jardinier mise érable 
    perd au jeu de hasard 
    Jusqu’à son sécateur 
    Que printemps lui ravit     
     
     

  20. Quelques veines puissantes se croisent
    Se rient ensemble du temps prochain
    Partager doucement un peu de sueur et de sang

  21. Si jolie l’aube
    Elle me frémit
    Cette belle douce
    Est une invite
    Tendre promesse
    Les yeux se frottent
    C’est tellement beau
    Tellement

    Je remercie ce jour d’Aujourd’hui, et vous souhaite à tous, une belle journée.

  22. C’est bon de se ressentir vivant
    Penser l’offrir son meilleur
    Dans les beautés d’aimer
    Si douces perspectives
    Dans son profond de s’être

  23. Voies

    il en est des millions autant que d’hommes sur terre
    certaines sont périlleuses et donnent le vertige
    les voies qui se profilent nous éloignent de la terre
    Des routes légendaires il nous reste les vestiges

    celle que suit les fleuves qui mène vers la mer
    Est une voie royale qui passe sous des arches
    elle traverse les écluses qui font comme des marches
    elle est lente et changeante et berce comme une mère

    La voie de chemin de fer fait étape dans les gares
    Elle franchit des tunnels des ponts et des viaducs
    Ses rails métalliques très rarement s’égarent
    C’est une voie rapide elle rend l’espace caduc

    La voie des airs est celle qu’emprunte les oiseaux
    Qui découpent le ciel comme des paires de ciseaux
    C’est celle à qui les arbres adressent leurs prières
    Tandis que leurs racines serpentent dessous la terre

    Alain

  24. Entrecroisements
    Dans ses branches emmêlées
    Ramure de promesses
    _____

    Il ouvre le ciel
    A l’aurore d’une saison
    Le printemps va naître
    _____

    Il emplit l’espace
    De ses ramifications
    L’ombre sera belle
    ___

  25. L’arbre trace sa voie
    Est-il libre de le faire?
    On en douterait à contempler les redites, les hésitations, les torsions et contorsions qu’il oblige à ses branches. Et cependant tout le ciel est à lui. Apparemment.
    Et parfois – ô tendre harmonie – se dessine une tête bien ronde qui ravit et l’oeil et l’esprit. C’est que l’arbre est bien seul, isolé, à l’avant de la troupe forestière.

  26. Bonjour à tous!

    Une petite surprise sous le haïku de Voie, « Le Rêve », un beau poème lu à voix haute par Nath! Pardonne-moi, Nath, celui-ci m’avait échappé, je viens de le retrouver. Gros bazar dans ma boîte à lettres, j’ai du mal à suivre.

    Un petit signe d’amitié aux nouveaux venus, un vif remerciement à vos mots chaleureux et ces beaux poèmes de printemps, une pensée affecteuse à Christine dont je comprends le chagrin. Des pensées à Neyde s’il nous lit toujours. La bise à tous !

    Ossiane

    Ossiane

  27. Bonjour à tous mes ami(es)

    Merci Ossiane pour ton petit message
    Qui me fait « chaud » !

    De ces branches
    Qui partent
    Dans tous les sens
    Dans toutes les directions
    Qui se croisent
    Qui s’emmêlent
    Qui se nouent
    Ou se dénouent
    Qui partent vers le ciel
    Chercher un peu plus d’air
    Ou trouver quelque chaleur
    Dans le vieux rose des cieux
    Laquelle vais-je suivre,
    Laquelle va me montrer la VOIE
    Qui apaisera mon cœur ?

    Biseeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeee

    Au hasard des branchages… qui se croisent…
    http://christineeeeeeee.blogspot.com/2010/03/branchages.html

  28. Voie de garage

    dans le ciel charbonneux
    montent les escarbilles
    l’hiver rentre au dépôt
    sur la voie de garage
    la vieille locomotive
    lentement s’achemine
    lorsque le train s’arrête
    sur les rails les roues crissent
    Les hommes au désespoir
    qui quêtaient l’infini
    lorsque que tout est fini
    ne voient dans leur miroir
    que des gueules toutes noires
    et des yeux mornes et tristes

    Mais déjà quelque part
    sur le quai d’une gare
    Un autre printemps siffle
    Et bientôt les mouchoirs
    font des signes au-revoir
    Les sourires refleurissent
    les voitures du train bleu
    serpentent comme la chenille
    Tandis que les uns dorment
    Dans les compartiments
    Au gré des mouvements
    Des amitiés se forment
    Et toujours le train roule
    dehors la vie s’écoule
    les yeux des voyageurs
    regardent au-dehors
    le paysage défile
    sans jamais s’arrêter
    le printemps s’époumone
    bientôt sera l’été
    ce que sera l’automne
    les wagons s’en tamponnent

    Alain

  29. Radiographie du ciel
    Dévoile ses intimes
    Le feu des projecteurs
    D’une aube séduisante
    L’arbre il aime de bel
    Son cliché le met nu
    Et rougissant sous tant
    Il remercie la vie
    D’offrir son tellement

  30. il est joli ce calligramme,

    C’est beau
    Quand la flamme du ciel
    Allume le nu des êtres
    Et leur donne bel
    La sève de vie
    Dans le désir
    Ensemble
    De partager des bouts
    Des beaux lambeaux de vie
    Si vivante
    Aujourd’hui

  31. Voie libre ou bien voie d’eau
    quand la nuit lentement fuit
    qui songerait des brèches à colmater
    alors qu’il n’y a plus qu’à mater
    appaté par tant de beauté précoce
    de celle dont on ne fait pas négoce
    voie royale surtout
    qui offre une palette
    à nulle autre pareille,
    rougeoiment vermeil
    régalienne est sa mesure
    qui bat ostenciblement
    laissez venir du jour
    les grandes lumières
    qui inondent le tableau
    chassez les ombres
    avant que la voute ne sombre
    et toilettez donc le museau
    cherche t il fortune
    ou simplement sa voie
    une qui soit bien active
    pour nous réveiller

  32. Voie sans issue

    Ce sont des voies rapides larges comme des autoroutes
    A chaque fin de semaine les voitures y défilent
    Ce sont des citadins pressés de fuir la ville
    Le succès mal géré apporte la déroute
    Les files d’automobiles serrées comme un tissu
    transforment l’autoroute en une voie sans issue

    Alain

  33. De sa structure organique
    L’arbre dessine dans le ciel
    Une composition graphique
    Des ramifications aux formes étranges
    Tourmentées, abondantes
    Dont seule Dame nature connaît le sens
    Un poème exubérant de l’arbre
    Où chaque hiver nous laisse découvrir
    Les caractères qui le composent
    Il disparaîtra dans le feuillage
    Pour passer de l’était de poème
    A l’état de tableau végétal
    Une autre voie, un autre sens
    Un nouveau concert rythmique de formes
    Viendra se fondre sur la toile du ciel
    Aux tons nuancés des saisons
    Ô livre de poésie ouvert au regard de tous
    J’aime ta splendeur, ta richesse, ta beauté.

  34. Madeleine a oublié.

    Viendra t-il ?
    Est-il venu ?

    Derrière les arbres noirs , l’eau du silence
    le temps est une rivière , l’attente un radeau

    Madeleine glisse
    sur le tapis d’herbes sèches
    sur les mousses
    les bruyères
    les reflets
    les ombres mélancoliques

    Madeleine dort les yeux ouverts

    Elle songe , et voyage en songe , et dérive, et s’éloigne . Et oublie.

    Madeleine a oublié

    Son corps ne pèse rien
    longue et droite dans sa robe bleue , on la croirait suspendue à l’horizontale , prête à léviter.
    Une main sous la tête , visage grave , son esprit est un fardeau
    autrement plus pesant que sa chair.
    Madeleine est un vase précieux qu’un rien pourrait briser
    Ses petites chaussures de ville laissent deviner sa peau blanche
    ses chevilles fragiles.

    Que fait-elle ici , à cette heure crépusculaire ?
    Quel aimé l’a convaincue de se risquer dans cette solitude qui fait
    battre le coeur sitôt qu’on quitte le lit des songes?

    Les pins frissonnent . L’odeur de lande marine s’étire.
    Les mauves et les verts conspirent.

    Madeleine a oublié.

    Elle a posé sa main sur sa taille , là où la peur noue une ceinture dorée.

    Dans l’eau du silence tournent et virent les interrogations , les désenchantements , les désespoirs.
    L’inavouable.

    Mets ta robe blanche et ta ceinture dorée

    Madeleine ne veut pas rentrer , ne veut pas s’éveiller , ne veut pas , ne veut rien , ni personne ni jamais ni toujours ni demain , ni ceci ni cela.

    Juste se perdre dans la forêt oublieuse

    juste glisser
    plus loin , plus avant
    vers un sans-fond de couleur de mousses et de bruyères
    Doux et sans effroi
    un sans-fond de chaude obscurité
    pareil à son ventre
    Pareil au ventre de sa mère , à celui de la mère de sa mère
    une caverne de tendresse secrète
    une faille de douceur

    Madeleine serre les jambes , lisse sa robe.
    Pas le moindre froissement dans tout ce bleu , ni désordre aux
    cheveux , ni tourmente sur les ajoncs les bruyères les herbes
    sèches.

    Est-il venu ?
    Reparti ?

    Reviendra t-il celui qu’elle a cru voir ?
    Celui qui

    Madeleine a oublié
    __
    Françoise ASCAL , Rouge Rothko

  35. Branches dénudées
    formant corolle

    De tout votre corps
    en traits de rigueur
    en lignes de grâce
    Vous dessinez le ciel

    Dessinant l’élan
    Dessinant l’envol
    Sur fond de gris, de bleu
    ou de violet

    A l’insu des nuées
    Vous nous faites signe
    Quand passent les anges
    de l’infini

  36. Voie lactée

    la vaste mer donnent des ailes à la pensée
    L’écume jaillit à la façon de quelques notes,
    comme sur la musique tout se met à danser
    la belle nuit étoilée vient en aide au pilote

    Alain

  37. voie cactée ou voix caquetée
    pourvu qu’il arbore et sente
    que peut on lui demander de plus

  38. Voie actée, hoquetée même, de bonheur simple et pur
    oh que t’est beau toi, l’arbre si vaste et puissant, puisant aussi bien loin
    voie sublime de ton élévation qui force l’estime et améne à la contemplation
    voie intérieure ou voie extérieure
    pour la voix intérieure attention
    voie de sagesse qui par delà l’étroitesse de nos visions
    tend toujours à élargir et à englober, mais pas en gober
    voie royale ou voie passive, poussive ou rétive
    mais voie donnée, exposée, fredonnée
    voie de garage aussi pour les révisions
    voie de fait pour les punitions
    voie ci et voie là pour l’érudition
    voie tonique et voie joyeuse
    voie sereine ou poussiéreuse
    voie tout court et voie tout long

  39. Il y a la voie initiatique aussi
    progressive et par degrés
    comme la pyramide
    qui nous montre toutes nos faces
    nous les révéle petit à petit
    qui nous interpelle
    nous fait involuer pour mieux évoluer
    une voie ésotérique
    une voie pas à sens unique
    une voie combinatoire mais pas comminatoire
    une voie balisée
    une voie où le symbolisme a toute sa place
    une voie d’initié donc
    de petits et grands secrets
    de petites avancées discrètes
    de découvertes joyeuses
    de révélations studieuses
    et aussi d’élévation vertueuse

  40. Au fils des jours
    Je trace mon chemin
    Au gré des rencontres
    Je choisis ma voie

    Dans le dédale des horizons
    Je construis ma vie
    Dans la forêt des possibles
    Je suis ma route

    Regard furtif
    Dans le rétroviseur
    Ai-je fais le bon choix
    Et SI, et SI……

    Arbre des possibles
    Dans l’air du temps
    Hazard ou destinée
    Et SI, et Si……..

    Croire toujours au meilleur
    Espérer toujours une aube prometteuse…………………

  41. Il est beau, il est grand sur fond de ciel lumineux
    Est-ce l’arbre du bien, est-ce l’arbre du mal ?
    Qui unit si majestueusement le ciel à la terre
    L’arbre qui toujours fut vénéré des dieux.
    Chaque peuplade, choisit le sien
    Selon des critères de légendes de mythes ou de croyances,
    Qui, du chêne, qui, du mûrier, qui, du pêcher
    Décidera d’en faire un arbre sacré
    Habité des nymphes et d’étranges esprits.
    Est-il celui qui plonge sa ramure dans la terre
    Et ses racines dans le ciel et qu’on dit inversé ?
    Est-ce l’Arbre de Vie ouvrant la voie vers le futur
    Je n’en sais rien et nous n’en saurons jamais rien
    Il fascine par ses ambivalences
    A travers les âges, les confessions diverses
    Il sera sans doute toujours l’objet de symboles
    Il reste et restera la voie du mystère,
    Une impasse de plus dans le monde du savoir.

    Monsieur Bachelard, notre ami, en faisait « une symbolique d’une imagination ascensionnelle par son fût qui s’élance vers le ciel »

    Bonsoir et bonne nuit à tous amis de voyage et passagers du soir

  42. Embarquement pour une voie aérienne qui nous emporte loin
    les branches se projettent et repoussent les limites du monde
    tu te voutes dans le doute et pourtant la voute tu soutiens
    ce n’est pas avec le jour qui pointe et commence à peine
    que tu laisses flotter les rênes de l’imagination débridée et insolée
    excitant l’impatience tandis que chaque pièce se fraie une voie isolée

  43. Quelques mots sur la page du ciel
    Comme une égratignure sur la feuille
    Quelques traits qui prennent sens
    Et vont se perdre comme un chant
    Dans les ramifications des branches
    Pour chanter dès l’aube claire
    Les psaumes d’un printemps naissant

  44. Claire-voie

    lorsque l’astre du jour transperce les volets
    Que la mer et l’azur à l’horizon se fondent
    Que les rayons citrons peignent le ciel violet
    Que le jour transparent rappelle la nuit profonde
    Quand pas un souffle d’air ne soulève une palme
    Près du vaste océan aussi plat qu’une enclume
    un jour une demoiselle aussi belle qu’un astre
    Passe à côté de vous et vous laisse ébloui
    il suffit d’un regard pour que le cœur s’enflamme
    derrière une jalousie conserver votre calme
    Nul ne peut face à face contempler le soleil
    Celui qui s’y essaie risque la cécité
    Derrière une claire-voie aux persiennes pareilles
    protéger votre vue de toutes publicités

    Alain

  45. Des mots rigolos ? Tu vois, tu me laisses sans voix Bourrache. Excuse-moi j’étais en train de dialoguer avec ce géant des forêts. Il a raison le petit prince de Saint- Exupéry les hommes parlent toujours de choses sérieuses à leurs yeux alors que toi tu est là à attendre des mots qui font sourire, pardon je n’en ai pas sous la main mais peut-être que Rachel n’est pas loin….
    ____

    Arbre , quels sont tes amis ?
    – J’aime les nuages qui dansent autour de moi
    – J’aime les étoiles qui embellissent mon ciel
    – J’aime les oiseaux qui chantent dans mes branches
    – J’aime les nids d’oiseaux remplis des cris des oisillons
    – J’aime les papillons qui fleurissent ma ramure
    – J’aime ce petit peuple d’insectes qui caressent ma peau
    – J’aime le vent qui souffle et chante dans ma chevelure
    – J’aime la pluie qui lave et abreuve mon corps
    – J’aime la neige qui habille de satin tout mon être
    – J’aime le soleil qui illumine mon feuillage et me réchauffe
    – J’aime la brume légère qui m’enveloppe dans sa douceur
    – J’aime le brouillard qui fait de moi une ombre lointaine
    – J’aime la nuit qui me berce dans une aura de silence
    – J’aime la forêt qui m’accueille en son cœur
    – J’aime les arbres qui m’entourent et dont les branches se frôlent
    – J’aime le tapis de feuilles et de mousse sur lequel je repose
    – J’aime l’air qui m’entoure et me donne la force de vivre
    – J’aime la terre qui me nourrit au sein de ses entrailles
    – J’aime la rivière où mes racines se baignent
    – J’aime les rêves qui peuplent ma solitude
    – J’aime les saisons qui régulent ma vie
    – J’aime les fleurs qui embellissent ma demeure
    – J’aime mon écorce qui me protège et m’entoure
    – J’aime mon feuillage et l’ombre qu’il procure
    – J’aime les branches qui se faufilent vers le ciel
    – J’aime la sève qui coule dans mon ventre
    – J’aime la vie qui me fut donnée
    – Je vous aime vous, qui passez me voir
    – Je vous aime vous, qui venez vous asseoir à mes pieds
    – Je vous aime vous, qui dans le secret de mon ombre me confiez vos secrets
    – Je vous aime vous, qui flattez ma beauté et ma puissance
    – Je vous aime vous, et je sais, que vous m’aimez aussi.
    Amis, protégez-moi, j’ai si peur de l’orage, j’ai si peur du bûcheron.
    ___

    C’est pas rigolo et pourtant crois-moi Bourrache, des arbres qui se tordent de rire il y en a beaucoup , j’en ai vu de tellement tordus qu’ils s’écroulent sur le sol, il faudrait connaître le fin mot de l’histoire !!…

  46. Chère Bourrache,
    Mon quadrisaieul a bien connu un arbre qui, pour aller en Amérique, faute de moyens financiers, a décidé de faire la planche… Il voulait faire souche, il a bien réussi. Il fréquente les églises pour y faire les troncs… Histoire de rester en famille, probablement.
    Le dendrochronologue, qu’il consulte régulièrement, dit qu’il passera bien ses trois cents ans. A condition de passer sur ses cernes rien ne laisse présager de son âge. Quelle santé !

  47. coucou Bourrache,
    revenue d’un périple sur Nantes,

    moi aussi cela manque de me rigoler,
    je suis née pour me rire, faut croire, légère,
    et pourtant des épreuves de vie si lourdes, derrière,

    MAIS ME RESTE LA RIGOLADE!

    et je me pouffe de oufffffffffffffffffsssssssssss, dans mon petit leu, tranquille!

  48. Lui
    Elle
    S’asseoient
    Les racines de l’arbre
    Et le baiser d’eux
    Le chatouille
    En ondes belles délicates
    Le ciel rougeoit

    chut,
    le voile se baisse déjà!

  49. tu me pouffes Christine, ( j espère que tu vas bien! )
    j espère que tu poufferas chère Bourrache!

    bises de rigolades!
    en youpslasandaledevie!

    je me programme une virée dans le Maine et Loire,
    après Pâques, peu importe, les jours,
    et puis mon fils parti quelques jours, dès le 12, alors youpsdepouf de 23 ans derrière,
    envie de serrer la Loire!

  50. Tu m’as manqué mon ciel
    Si ange de tellement
    Je me rougeoie mes joues
    A l’idée de se revoir
    Dun un déisr de vie
    Immense

  51. C’est étrange cet arbre qui fait la planche pour traverser l’océan..cela doit prendre du temps..une histoire a prendre racine..Il ne manquerait plus qu’il rencontre un banc de poisson..Mais peut être resterait t il de marbre..Je trouve qu’il n’a pas de veine cet arbre..il aurait pu faire la connaissance d’une sirène..et bien non..il s’est heurté a un poisson scie..il était..débité..Quant aux cernes..pas utile d’en prendre ombrage..c’est normal pour un centenaire..Non..vraiment étrange cet arbre déguisé en planche..on pourrait presque en faire un papier.. qui ne manquerait certainement pas de sel..Le seul problème..c’est le nœud de cette histoire..impossible de le défaire.. Tout ici finit en queue de poisson..

  52. Il en raconte cet arbre
    De par ses branches
    De par son ventre
    Sa sève coule ses frissons
    Il en a vu et entendu
    De la vie devant
    Dedans tout contre

    Et il est là
    Paisible et calme
    Tellement bon
    Devant sa vie
    Il la regarde
    Bel tendre ému
    Et se la serre
    Si amoureux

    Car des épreuves
    Chacun en vit
    Cela reste bon de l’aimer sa vie
    Se l’adapter se la changer
    Pour son mieux être

    En feuille de vie
    Racine de l’être

  53. Et voilà le fin mot de l’histoire, merci Phil alba et merci Pierre B, merci annick et Christineeeeeeeeeeeee d’avoir fait sourire notre amie Bourrache et moi par la même occasion et bonsoir à tous.

  54. b’soir, Monique,

    L’arbre il se niche ses feuilles
    S’en couette un bout sur le tronc
    Et se pelotte une boule
    Pour y poser sa tête
    De bels rêves à venir
    En feuilles et feuilles de vie
    Dorées à l’or joli
    Il est bien bel cet arbre
    Tout tendre simple
    Dans sa vie
    En amour se naître ses sèves

  55. Il fait semblant de dormir
    Il n’est pas fatigué
    Il s’en égosille de sa vie encore
    Il n’a qu’une vie
    Cet arbre
    Et si petit devant
    Il aime se vivre
    A raz ses pâquerettes
    Qui poussent sur ses chaussettes
    Et font de bels bouquets
    De ses souffes vivants

    C’est un arbre vivant
    Qui se vit ses saisons
    Et celle qu’il préfère
    C’est la saison d’aimer

  56. bein bien
    bno de bon
    je vais me coucher
    la fatigue se fait entendre,
    quoique?!

    c’est la sève du printemps! sourire du soir!


  57. Merci. Grâce à vous, j’ai siroté un grand bol de sourires (et pris des forces pour quelques jours…).
    Phil, ton texte : oh !!! … de même que l’écho en trois petits points…
    Bon séjour aux futures voyageuses.
    Clin d’oeil à Monique et à son arbre.
    Pensées au Capitaine.
    Biz à tous dessous mon ciel mitigé (et vu les rafales de vent, m’est-z’avis qu’elle est déjà arrivée au seuil de votre porte).
    Bonne journée.

  58. Dans son manteau gris, encore une histoire de mode
    Le printemps semble bien triste et pas vraiment joli
    Les feuilles persistantes attendent les caduques à venir
    Elles se dandinent d’impatience au vent léger du matin
    Le soleil est si pâle qu’il semble ne pas vouloir se lever
    Les jonquilles sont éteintes et les violettes sont fermées
    Les pâquerettes seules montrent la voie du printemps
    Et se dressent toutes fières au pied de l’arbre encore nu
    Les mimosas ont perdu leur éclat et leurs fleurs se rouillent
    Les oiseaux cherchent leur pitance sans cris ni chansons
    La fenêtre ouverte laisse entrer la fraîcheur du dehors
    Le printemps est là, les fleurs aussi mais le cœur n’y est pas
    D’un voile de nuages le ciel est entièrement couvert
    Laissant apercevoir dans le lointain un mouchoir d’azur
    Rien n’arrive sans peine et l’espoir est dans les bourgeons
    Le rosier habillé de carmin porte ses boutons de rose
    La pivoine consacre toute sa force en sa future floraison
    Le prunus se coiffe d’un chapeau de fleurs blanches
    A bien y regarder, sans brillance, sans ostentation
    Le printemps est bien là dans son apparence timide
    Les pissenlits, petits soleils de le terre n’en peuvent plus de fleurir !
    L’arbre entre ses branches accueille les nids où les œufs se posent.
    La nature se prépare la mue lentement s’accomplit.

  59. c’est fort joli, Monique,
    ici, mes narcisses n’ont pas encore de jaunes, c’est long à venir,

    merci pour tes souhaits de belle échappée, Bourrache, ce sera à partir du douze avril, me faut encore attendre,
    mais la sagesse exige,
    cette semaine là, mon fils sera en séjour temporaire,
    il est en vacances six jours la semaine prochaine,
    et je préfère attendre encore et savoir qu’aucune organisation à mettre en place autour de mon petit voyage rêvé.

    Allez je te prends la main, Bourache, et on court dans le Printemps, au milieu de chants d’oiseaux, ils font un tel bruit derrière dans le bois.

  60. Printemps
    Remue moi de tes ondes
    Enlève moi
    Détourne moi
    J’ai choisi de me vivre
    Et comme c’est bon
    Je respire
    Je prends la vie à pleins poumons
    Hier est loin

    Aujourd’hui
    Je te serre
    Mon bel printemps
    Etonne moi
    Merveille mon être
    Fais moi quitter les pieds sur terre
    Vis moi
    Encore
    En corps

    Pouffe moi en me gloussant
    Milel éclats de rires gais
    Chahute moi belles aises
    Vibre moi de tes parfums jolis

    En beautés d’être

  61. L’arbre des possibles
    Je te serre fort
    Déjà je me respire
    De te savoir

    Dans mon oreille entendue
    Je me voyage ton écorce
    A fleur de peau
    Mille saveurs
    Tendresse délicatesse
    Bels bourgeons de feuilles
    Si belles
    A venir
    Mon amour
    Mes mains douce chorégraphie
    Suivent le bel tracé
    De ta voie

    Bel arbre sage
    Ton aube est splendide
    Approche
    Je suis
    Eblouie attendrie si émue
    Devant toi
    Ta sève belles ondes

    belle journée, à tous, la Toto va renifler le printemps vers Herbignac, douce campagne jolie!

  62. l’adresse passe la ruelle plus de deux heures de pistes défoncées
    franges torrides des racines dans l’azur rayé des branches
    simples et froissées d’air…
    marche passive des lenteurs
    le fleuve arrache aux cris la torpeur des radeaux
    rmékong
    j’ai vu le piton sur le ponton gris
    les lotus
    et le bruit des moteurs deux temps des pirogues
    me broient les tempes du soleil âpre humidité collante
    l’arbre
    et les petits pêcheurs toute la journée dans l’eau verdâtre du fleuve
    tiède
    arbre

  63. Voies

    Si les arbres fruitiers attirent tous les gourmands
    L’insecte qui voltige et le merle moqueur
    les arbres d’ornement comme les monuments
    Attirent sous leur dôme les calmes visiteurs

    Alain

  64. amusant vos histoires d’arbre

    Tout ici finit en queue de poisson..

    mais c’est l’histoire d’un arbre sans queue ni tête
    il me semble que je l’ai vu un jour dans une foire;
    un homme à l’entrée criait
    « entrer… entrer vous ne serez pas déçu..
    pour la première fois au monde
    vous verrez un arbre tronc »
    comme je n’aime pas ce genre de foire
    je l’ai voler . Maintenant il trône dans mon jardin.
    il c’est bien plu,et a pris racine…
    je crois même que cette année il me fera quelques rameaux en forme de méduse.

  65. Marc, t’es sûr pour la méduse ?
    (question rameaux, j’aurais plutôt penché vers la pieuvre…
    mais on va pas couper la queue du poisson en quatre, hein !).

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