Debout

Debout

au bord du monde, fragile dans l'immensité, petit homme

Lecture du Haïku Calligramme: centre, haut, bas

au bord du monde
fragile dans l’immensité

petit homme

 Sur la côte sauvage de Belle Ile…

63 réflexions sur « Debout »

  1. J allais éteindre et puis quel bonheur cette nouvelle image,
    une peinture,
    j’aimerais être capable de peindre une telle beauté si douce, si grande, si magique, qu’est le monde, l’univers,
    c’est fort beau!

    Petit homme
    Mon amour
    Je t’aime
    En tout de Là
    Et vous
    Les chairs de mon être
    Je n’en suis pas encore revenue
    De vous voir
    Vous trois grands devenus
    Et pourtant si petits
    Le mystère de la vie

  2. Petit homme
    Tu regarde la mer
    Tu te mouilles le ciel
    Et tu te dis encore
    Je suis un petit homme
    Qui suis je en vérité?
    Cet être qui se noie
    Ou celui qui se vole
    Les deux mille à la fois
    Les instants de la vie
    Font être
    Le petit homme

  3. Des veloutés de bleus
    Et des soupçons de roses
    Comme c’est beau un ciel
    Sans se lasser jamais
    De regarder sa vie
    En mouvances du temps
    Et rester planté
    Longtemps
    De tellement
    Pour embrasser ce ciel
    Dans un baiser fougueux
    Ses lèvres amoureuses
    La pulpe de ciel en bouche
    Ventile de belles aises

    bonsoir à chacun, et belle nuit sur une taie veloutée de bels rêves tendres.

  4. Un homme est debout, petit devant l’immensité du monde mais si grand dans son intime, Bachelard dit : « Même si nous sommes conscient de notre état chétif (….) l’immensité est en nous »
    Le poète dans sa contemplation devant la mer n’est plus ce petit bonhomme minuscule que l’on distingue à peine, il est force et grandeur dans son rapport intime qu’il a avec la nature et son âme est si grande qu’il la contient toute dans ce qu’elle a pour lui de beau et de grandiose.

    « Le monde est grand, mais en nous il est profond comme la mer » Rilke

  5. C’est fort joli ce que tu partages, Monique,

    quand je suis posée devant la mer, elle m’attire comme un aimant, je ressens tant sa démesure, parfois de la peur en tout dedans devant cette immensité de la Nature, un vide si grand que sa grandeur, et à la fois tellement plein,
    j’aimerai la boire, la mer, avec une paille, la respirer, et puis regarder ses fonds vides,
    y rester longtemps dans ses bas,
    et puis la paille se vider pour la renâitre la mer….

    Ils sont grands les mots de Bachelard et Rilke. Merci.

  6. Un jour je vis, debout au bord des flots mouvants

    Un jour je vis, debout au bord des flots mouvants,
    Passer, gonflant ses voiles,
    Un rapide navire enveloppé de vents,
    De vagues et d’étoiles ;

    Et j’entendis, penché sur l’abîme des cieux,
    Que l’autre abîme touche,
    Me parler à l’oreille une voix dont mes yeux
    Ne voyaient pas la bouche :

    « Poëte, tu fais bien ! Poëte au triste front,
    Tu rêves près des ondes,
    Et tu tires des mers bien des choses qui sont
    Sous les vagues profondes !

    La mer, c’est le Seigneur, que, misère ou bonheur,
    Tout destin montre et nomme ;
    Le vent, c’est le Seigneur ; l’astre, c’est le Seigneur ;
    Le navire, c’est l’homme. »

    V.Hugo

  7. Debout

    Sur le bord de la mer où se brisent les lames
    vient il chercher le calme que son âme réclame
    Compte t’il les moutons debout sur son rocher
    Espère t’il que la houle le lave de ses pêchers

    Quelle espérance l’habite isolé sur son môle
    que la brise du large comme elle gonfle les voiles
    lui arrache son masque l’envoi vers les étoiles
    Et qu’il puisse vivre enfin sans affirmer de rôle

    Face aux flots tumultueux qui n’ont jamais de cesse
    Perçoit t’il l’écho de sa tendre jeunesse
    Retrouve t’il le courage que concède l’ivresse

    Non, le roulis doux et lent de la vague qui berce
    ce souffle régulier comme une respiration
    apporte le repos à son cœur sous tension

    Alain

  8. Debout

    Sur le bord de la mer où se brisent les lames
    vient il chercher le calme que son âme réclame
    Compte t’il les moutons debout sur son rocher
    Espère t’il que la houle le lave de ses péchés

    Quelle espérance l’habite isolé sur son môle
    que la brise du large comme elle gonfle les voiles
    lui arrache son masque l’envoi vers les étoiles
    Et qu’il puisse vivre enfin sans poids sur ses épaules

    Face aux flots tumultueux qui n’ont jamais de cesse
    Perçoit t’il l’écho de sa tendre jeunesse
    Retrouve t’il le courage que procure l’ivresse

    Non, le roulis doux et lent de la vague qui berce
    ce souffle régulier comme une respiration
    apporte le repos à son cœur sous tension

    Alain

  9. Comme je reviens avec mon petit sachet de médicaments, je me dis que le petit homme, la petite femme, c’est fragile,
    la bronchite résiste, c’est le troisième antibiotique, j’ai bien fait de rereconsulter encore, ce matin, tant de toux de fort loin, hier en nuit…

    Mais la chance d’être au chaud, d’avoir les bouts de doigts en forme, il faut juste encore de la patience….

    bel courage pour ce celui qui travaille en son dehors, en son dedans. BISES.

    quels bels mots, Alain,
    et puis quelle joie de chantonner, rachel.
    Et youpssssssssssssss de VIE BELLE ENVIE!

  10. Le bel regard du ciel
    Veille sur le petit homme
    Comme il souffle sur l’oiseau
    Pour l’emmener ses ailes
    Les cieux sont bienvaillants
    Pour qui se confie d’être
    Avec eux doux serrés
    Pelotonnés confiants
    Le regard tend son cou
    Puis il confie sa nuque
    A ce baiser du ciel
    Si bon si bel si grand

  11. Déconcerté le ciel
    Regarde cette cible
    Qui vise le bel oiseau
    Dans le cerveau de l’Homme
    Qui posé sur la terre
    Ne demande qu’à vivre
    De ses élans profonds
    Il lui donne courage
    Pour dévier les maux
    Et laisser s’envoler
    L’être dans ses lumières

  12. Quand l’Homme
    Dans sa besace
    La remplit son travail
    Pour devenir un Homme
    C’est plein d’étoiles belles
    Que le cuir en contient
    Le métier du devenir
    Pour être s’être en être
    Est un bien bel travail
    Même si éreintant
    Mais quand on a compris
    Que c’est en travailant
    Qu’on devient ce celui
    Si bel dedans son âme
    Marchant tout doucement
    Vers sa mort en promise
    Pour dans les derniers ans
    Renifler tout dedans
    Le travail en besace
    Qui sent l’odeur papiers
    Des crayons des baisers
    Sur des mots griboullés
    De la sueur au front
    C’est un métier d’aimer
    Mais bien bel artisan
    De se mourir d’aimer
    Un jour en fin de vie
    Apaisé et heureux
    En remerciant la vie
    D’avoir donné ô temps
    Un bien travail d’être
    Pour s’aimer bel vivant

  13. Annick, je t’offre un bol de tisane de thym, miel et citron plus un bol d’air pur et de la patience, quelques gouttes d’huiles essentielles naturelles à respirer.
    ___

    Un être géant est sorti du ciel
    Déchirant le voile de la voûte céleste
    Un géant aux yeux de chouette
    Belle silhouette rassurante
    En ce qu’elle est le symbole de la sagesse
    Image grandiose au dessus de la falaise
    L’olympe dans sa profondeur infinie
    Petite marionnette qui contemple
    Le spectacle du ciel et de la terre
    Ton regard englobe l’immensité
    La lumière éblouissante illumine tes yeux
    Là-haut les nuages dansent autour de ce géant
    Tout semble puissance
    Et tout semble fragile
    Equilibre instable d’une création
    Aux assises incontrôlables
    Eternels points d’interrogation
    Où le petit et le grand se côtoient
    Dans la même perfection
    Dans la même vulnérabilité
    Petite marionnette en ombre chinoise
    Point d’exclamation au bord du gouffre
    Sur la page blanche du monde.

    ___

    Et savoir que nous, petites fourmis sur la terre, nous avons dans les mains la responsabilité d’une telle grandeur, laisse parfois rêveur….

  14. Je viens de te lire Annick et j’en retiens que l’importance que l’on donne à sa vie trouve sa grandeur dans la façon qu’on a de l’appréhender mais surtout de l’amour qu’on y met et dont dépend la réussite.

  15. j aime te lire, Monique,
    oui, Monique, j’aime bien la lecture que tu as faite de mes petits mots,

    oui, se choisir son parcours, en amour, c’est loin et de loin d’être le plus simple à se vivre, et pourtant c’est celui qui page après page, écrit une bien belle histoire d’amourssss, car l’amour se démultiplie, et le plus cruel de l’histoire c’est quand l’amour se suffit pas parfois pour réussir,
    car si en autisme, aimer est un quart de tour qui aide à traverser tellement et à acquérir tant de progrès, avec l’aide de pros que l’autiste accepte contraint et c’est fort bien ainsi, ne pas mettre un processus de rééducation en autisme, c’est ne pas assister personne en péril,
    mais pour d’autres maladies créées par des vécus, l’amour ne suffit pas, il faut l aide de professionnels, mais personne ne peut cntraindre personne à consulter, quand il pense aller très bien et voit les autres mal, et les détruit peu à peu, par des maltraitances, alors la fuite au nom de l amour pour soi est une belle fuite..

    l amour ne suffit pas pour que tout aille bien, dans le meilleur sens,
    et cela c’est une terrible pilule de vie, de digérer que l’amour ne sauve pas de tout…

  16. De bout
    Face à lui
    Devant l’immensité
    De son sort d’homme
    Il se sent à la fois
    Petit et puissant
    Car il peut agir
    Dans des instants
    A se donner
    Sauver l’autre
    Et c’est tellement
    Grand de vie
    Qu’être son simple soi
    Être là
    Vivant
    Pour insuffler de la vie
    Quand elle peut manquer
    A son prochain
    A sa chair de sa chair
    Quelquepart
    On vient chacun
    D’un tout départ
    D’il y a des cent et cent ans
    L’origine du monde

  17. Petit homme, fragile
    devant l’immensité.
    Tu es capable
    de franchir des montagnes.
    Sois certain de ta force.
    On peut entendre ton cri, si loin.
    Courage et ténacité…

    Résiste…
    Tu es TOI!

  18. l’aigle vint à passer
    Qui voulait saisir sa proie
    Vit qu’elle était homme

    Vers les cieux s’en repartit
    Fort honteux de sa méprise.

  19. Comme tous les jours le réveil sonna à 6 h 30. Comme tous les jours il eut du mal à émerger et à se défaire du sommeil qui emplissait ses yeux.

    « Allez, debout ! » se dit il en lui-même.

    Il sortit de son domicile à 7 h 30. En ce 2 décembre la nuit était encore noire. Il monta dans son véhicule, alluma les feux et emprunta la route menant à son travail.

    A 7 h 50 il roula sur un passage piéton. Pas plus de 40 à l’heure. Tranquille ! Une douce musique de michael buble sortait des enceintes.

    La masse qui heurta la voiture le tira de son langueur. Il se rappela les secondes qui suivirent.

    « Je l’ai pas vu, je l’ai pas vu » répétait il machinalement

    Il sortit précipitamment de la voiture. Devant lui la personne était allongée et gémissait. En une seconde il comprit que sa vie avait basculé.

    Il essaya tant bien que mal de rassurer le blessé.
    Ses jambes flageolait, ses mains devenaient moites, ses idées s’embrouillaient à une vitesse vertigineuse.

    Il composa le numéro des pompiers et attendit.

    2 décembre : 7 h 55

    La personne mit plusieurs mois à se remettre des ses blessures. Le conducteur fut jugé et supporta le regard du plaignant et de ses proches. Il aurait du être maître de son véhicule. Il fut condamné à une peine de prison avec sursis et une lourde amende.

    Chaque jour il se voutait un peu plus. Chaque jour il revivait la scène et se heurtait à cette question lancinante.

    POURQUOI NE L’AVAIT IL PAS VU EMPRUNTER LE PASSAGE PIETON ?????????

  20. un très bel écrit, rachel, qui met belles les pendules à l’heure…
    c’est essentiel de dormir, pour se lever le matin, et prendre le volant en responsable.

  21. Deux bouts
    par lequel commencer
    et pour aboutir où
    de bout en bout
    suivre un chemin
    plus ou moins balisé
    malaisé, hérissé
    Debout
    relier la terre au ciel
    servir dans la verticale
    un destin inabouti
    des désirs inassouvis
    vivre et mourir debout
    dans la dignité et la prestance
    parce que se coucher
    c’est un peu abdiquer
    parceque dressé face aux forces et aux intérêts
    dans notre dimension résistante
    s’affronte la constante
    d’un lien à réaffirmer
    avec notre humanité
    bannir la servilité
    retrouver son autonomie
    ne pas la perdre
    ne pas se perdre
    hausser sa vue
    à hauteur d’épaule
    dessiner de l’horizon
    des contours de liberté
    de mouvement et d’espace
    debout, se battre contre la stupidité
    debout se révolter contre l’inacceptable
    debout se prémunir contre l’inévitable
    forcer son talent et se tenir bien droit
    pas raide ni dans une fixité totale
    juste assurer la stabilité nécessaire
    pour faire des projets et avancer
    prêt à faire le grand saut comme le prochain pas
    près du sol et déjà si aérien

  22. « On est bien peu de chose et mon amie la rose me l’a dit ce matin…. »
    Françoise Hardi
    ____

    Face au grand destin
    Qui bascule en rien de temps
    On est tout petit
    ____

    bonne soirée à tous.

  23. Au moment du grand départ elle se dit qu’elle aurait aimé avoir plusieurs vies pour assouvir tous ses désirs. Elle se rappela qu’elle avait eu déjà de grandes joies et qu’il ne fallait pas être trop gourmande.

    Accepter le fait d’avoir été soi, en se perdant de vue parfois mais pas trop. Ce n’était déjà pas si mal.

    Elle se souvint que d’autres avaient été moins chanceux.

    Elle avait vécu, pas autant qu’elle l’aurait voulu , c’est sûr, mais l’être humain est peu de chose.

    L’important était d‘en avoir eu conscience d‘un bout à l‘autre de son existence.

    Elle avait aimé, un peu, beaucoup, mal quelquefois mais elle l’avait fait de tout son être, de toute sa force, et de toute sa maladresse.

    Elle avait aimé avec allégresse.

    N’étais ce pas le plus important !

    Je rebondis sur tes mots Annick lorsque tu écrivais de prendre le volant en responsable. Ce petit texte a été écrit pour dire qu’on peut être responsable mais qu’un instant d’inattention peut arriver à tout le monde. Il reste après tout le reste de son existence pour le regretter.

  24. Les deux grands yeux du monde
    Regardent sa création
    L’Homme qui devait être
    Sa plus belle oeuvre d’art
    Le déçoit chaque jour
    Par ses agissements
    Il oublie trop qu’aimer
    Est son bel sens du vivre
    En rêvant si souvent
    A tout ce qu’il n’a pas
    Et pourtant juste ceux
    Qui sans toit sans manger
    Peuvent rêver d’avoir
    La dignité humaine
    Le droit d’être pour chacun
    Et pour ceux en souffrances
    Enfant, ado, adulte
    Que leurs rêves leur tombent
    En confettis d’amour
    De chaleur d’une main
    Qui vient à leur rencontre

  25. Merci pour la vidéo, Bernard,
    merci à chacun pour ses mots…
    Oui, je partage, rachel, un moment d inattention peut arriver à tout le monde, et cela fait peur quand on y pense.

  26. un même monde
    des vies obliques
    qui se croisent;
    mais ne se voient!

    le destin n’existe pas
    juste le fruit de hasard
    heureux ou malheureux
    qui vous fait vous coucher
    ou bien vous relever

    bonne soirée à tous

  27. Debout
    Il tient debout
    C’est un immense miracle
    De tenir son debout
    Quand chaque matin se réveille
    Sans même s’en rendre compte
    C’est bon de s’arrêter

    Son instant éveillé

    De remercier la vie
    Avant de se lever
    Quand elle fait tenir debout
    Dans ses chairs
    Dans son coeur
    Chaque jour renouvelé
    C’est une immensité
    A connaître sur terre

    Le précieux de la vie

    Qui permet d’être debout
    Sans aucune ficelle
    Loin du pantin de chiffon
    Prisonnier de son corps
    En geôle dans son coeur

    La vie dans son debout
    Est une délivrance

  28. c’est incroyable comme ce ciel il donne à voir, j’y vois à présent une forme humaine allongée, et elle crève mes yeux aveuglés de tant….

    Si l’homme dans son debout
    Le ciel est épuisé de le veiller
    Celui qui gaspille son précieux

    Qu’est la vie

    La grandeur de son âme
    Son regard bienvaillant
    Lui apportent tellement

    La beauté de vie

    Même si c’est audacieux
    De vivre sur la terre
    C’est à se laisser faire

    Acter sa vie

    Si belle rédemption
    Que de sentir vivant
    Son ciel posé sur terre

  29. .

    Bonsoir, je viens de mettre en ligne le sommaire de novembre; un léger différé dans la publication, vous comprenez sans doute pourquoi;-)

    Je remercie Monique pour son beau poème et sa belle mise en page.
    Pas de Neyde à l’horizon; elle qui est toujours à l’heure pour m’envoyer sa copie … j’espère qu’elle va bientôt se manifester.

    Jolis et amusants rebonds entre vous ces dernières heures:-) Annick tient une de ces formes et toto avec!

    J’ai vu que certains d’entre vous cherchaient à se contacter par email. Normal, vous vous connaisez si bien maintenant. Passez par moi si vous avez envie de joindre quelqu’un, je ferai le lien et le messager;-)

    Bienvenue à Lautreje et un signe d’amitié à Eric et odile que je remercie d’être passés et d’avoir écrit!

    Aspe a écrit ici
    https://blog.ossiane.photo/2009/11/23/insaisissable/#comments
    https://blog.ossiane.photo/2009/11/25/halo/#comments
    https://blog.ossiane.photo/2009/10/31/haiku-calligramme-octobre-2009/#comments

    Allez j’y retourne! Bises!

    Ossiane

    .

  30. Bonsoir Ossiane,
    la toto elle a encor eessuyé ses phares ce soir, au regard du Sommaire de Novembre.
    MERCI à toi pour ce mois de Novembre,
    MERCI pour les mots du sommaire, la toto émue tellement par tant!

    MERCI Monique,

    que dire?

    Cela peut lasser de dire tout jour qu on aime, et pourtant c’est bel vrai.
    et vraiment quand parfois je me tais, je me force de faire silence pour faire place aux autres plumes que jaime lire délices….la toto c’est une grande parloteuse, faut l’excuser, elle roule toujours dans des tas de mots, et ses bouts doigts en roues ne se lassent pas de cheminer.

    Merci à chacun, qui m’offre par ses écrits, de biens bels partages

    DE VIE EN BEAUTES.

    et comme je viens de regarder encore l image, d’autres trucs me pénètrent, et qu est ce que je fais, je retiens ou je laisse couler l’encre de mes mots sur la page de l’album?! sourire clin d’oeil et tit’bougie!

  31. Allongée dans le ciel
    Elle lui donne son sein
    Debout son être se vit
    Son geste est une offrande
    Dans la grâce naturelle
    De l’amour généreux
    Qui aime partager
    Douceurs et voluptés

  32. Impossible d’accéder au sommaire de novembre mon capitaine !!!

    Bizarre autant qu’étrange. Je mets mon meilleur limier sur l’enquête et j’éclaircis l’affaire.


  33. Je renifle, je renifle mais ne trouve que error 404-not found aussi…

    Rachel, on partage une tasse de café ?

    Ma chatte vient de rentrer trempée jusqu’à l’os. J’en déduis qu’il pleut…

    Bonne journée à tous.

  34. L’impact du ciel sur le moral est parfois bien réel, l’esprit n’est pas le même devant un grand soleil lumineux et un ciel affreusement nuageux chargé de pluie.
    ____

    Le matin gris de l’hiver est là
    Gris sombre et morose
    Un gris si bas, si lourd
    Qu’on ne voit plus le ciel
    Un drap gris de nuages sales
    Recouvre la terre
    Les arbres figés, immobiles
    Attendent la pluie glaciale
    Et moi toute petite
    Craignant le déluge
    Je reste dans l’expectative
    Blottie bien au chaud
    En regardant le ciel.
    ___

    En effet sommaire de novembre n’est visible qu’en allant sur l’œil ouvert qui nous envoie sur debout, et en filant sans passer par les commentaires on arrive au sommaire de Novembre, une autre façon aller dans archives de Novembre à gauche et on obtient le sommaire. Système D mais peut-être qu’entre temps Ossiane aura résolu le problème. Bonne journée, ici ça part pour être mouillé

  35. La toto, elle est allée cueillir le soleil, au plus près, son petit matin, et elle porte sur son visage radieux, les éclats du soleil qui l’a tant embrassée. Elle est revenue son tuyau débordant de pêteàgaz joyeux….

    BELLE JOURNEE POUR CHACUN’E’.


  36. Monique : j’ai suivi ton mode d’emploi … j’ai pu lire … mais pas poster un commentaire.

    Donc : les sommaires commencent à se « fignoler » … originalité … bô.

    Un brin de soleil vient de passer en coup de vent … pas eu le temps d’en profiter !

  37. Matelots vigilants, merci pour l’alerte;-)
    Ca remarche, j’avais mais la date du 31 qui n’exsite pas (info pour l’enquêteur Rouletabille;-)

  38. La mamelle du ciel
    Belle nourrit le monde
    Des milliards de regards
    N’arrêtent pas de voler
    Vers cette immensité
    Qui fait tenir debout
    A s’envoler ses ailes
    Ses pieds bien accrochés
    Sur la terre d’ici bas
    Qui tourne tourne tourne
    N’arrête pas de créer
    Trop de chagrins sur terre
    Alors le bel envol
    Se cueille des beautés
    Pour s’en remplir les malles
    En cas de coup trop dur
    Se nicher ses précieux
    Ses instants bels bonheurs

  39. Et je restais là debout, face à l’océan
    Pas plus haute que trois pommes
    À regarder le ciel et son ballet de nuages
    Traversé d’oiseaux et de traits en tous sens ;
    Panoramique en trois dimensions
    Avec des nuages légers comme des flocons de neige
    Il me semblait être seule au bout du monde
    Emportée dans la rotation de la terre
    Petite princesse du petit prince en quelque sorte
    Toujours émerveillée et en questionnement
    Comme en apesanteur, je flottais dans le merveilleux
    Sur une autre planète inondée de lumière, sans notion de temps
    Une parenthèse dans un paradis éphémère
    Où je compris plus tard que cet instant sublime
    Portait le nom de contemplation poétique.

  40. je suis vraiment saisie par la force de cette image,
    je te dis bravo, OSSIANE,
    j’ai vu ton passage dans sommaire de novembre, et j’ose te déranger pour te dire que j’apprécie,
    c’est vrai que tu manques quand tu manques,
    alors pas de pause tout de suite, hein?
    j’aime partager les beautés de vie, dès que c’est possible, en gourmande!

    et puis quand je suis toute seule sans les autres matelots pour faire luire le pont, je suis contente quand ils arrivent,
    j’aime leurs plumes et leurs partages, leurs présences.

  41. Debout
    Debout
    Debout
    Combien de fois
    On l’entend ce mot
    En résonnance Là
    Depuis la plus tendre enfance
    Faut se lever
    Son petit museau se laver
    Le goûter dans le cartable
    Puis debout toutes les classes
    Et il faut travailler
    Réveiller les enfants
    En leur disant
    Debout
    Demain je lui dirai
    Il est l’heure
    Je vais préparer le café
    Allez courage
    Et plusieurs fois à dire
    Avant qu’il soit
    Debout
    Le gars

  42. il m ipressionne beaucoup ce calligramme, quel beau travail,

    La majesté du ciel
    Son immense beauté
    En grandeur certaine
    Tout en haut
    Haut
    Si haut

    Et l’homme debout
    Tout en bas
    Qui tente ses pas
    Pour oser de la hauteur
    Et peut être voir
    L’oeil ouvert
    Sa vie

  43. Non Marc, pas de pause prévue d’ici au moins deux mois. Je suis sur un gros chantier qui demande beaucoup d’énergie et de concentration. Pour le moment, je tiens le coup car ça avance bien et je suis contente du résultat mais c’est un travail de longue haleine sans compter la pression des délais. Dites vous bien que je ne suis pas loin mais je suis obligée de ne pas trop regarder à côté pour ne pas me laisser distraire;-) Du coup, je vais rassurer Annick avec cette grande déclaration;-)

  44. Heinhein, YaouOssiane,
    alors la toto est joyeuse, et elle se met sur ses deux roues arrière, pour faire son bravo tapé ses deux roues devant…

    BELLE SOIREE pour chacun!
    bon courage pour ceux qui sont dans des grands chantiers de boulots, de créations, dans des gros chantiers de vie…BRAVO POUR VOS COURAGES! c’est qu’il faut maitriser la pelle le rateau le seau l’échelle la plume le papier et tellement …la vie…

  45. De la voute plantaire à la voute du ciel il se dresse
    selon cet axe il pousse et concentre ses forces
    prenant appui lentement il érige sa stature avec maladresse
    des pointes aux talons en léger balancement se retrouve
    prêt à ébaucher les premiers pas il guette la moindre sensation
    action et réaction, trouver un équilibre
    puisque de bipédie ainsi il est enfin pourvu l’hominidé
    ce n’est pas seulement la savane et ses herbes
    qu’il contemple de tout son haut pour projeter au loin
    c’est le début de l’aventure horizontalo-verticale
    des voyages sans fin chassé par la faim
    quand prenant ses jambes à son cou
    il fuit des prédateurs et en devient un à son tour
    cette érection est une chance et un grand tournant
    tous les sens en alerte, proprioception réceptive
    qui se joue des obstacles dans sa marche vers l’évolution
    jamais depuis qu’elle est en marche cette humanité ne l’a quité

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